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28 juillet 2009

Voyage en Finlande - premier jour

Notre avion partait à 19h20 et le matin même, il nous restait mille choses très importantes à faire, comme acheter des "pass Interrails" pour pouvoir voyager en train à moindre frais une fois là-bas, et puis acheter un appareil-photo. Nous sommes partis pour l'aéroport vers 16h00, et nos bagages étaient vraiment fraichement bouclés (nous les avons faits entre 15h00 et 16h00, à peu près, je crois).
Les ambiances d'aéroport, c'est chouette.
   
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Dans l'avion, tout le monde était blond sauf nous (surtout Couacman (qui n'est pas blond du tout, je veux dire. Parce que moi, limite limite)) et je n'exagère pas ! Bref, on y était déjà. Nous étions excités comme des poux. Sur terre, il pleuvait mais une fois au-dessus des nuages, nous avons pû profiter deux heures du soleil à travers les hublots. A Helsinki, il pleuvait aussi. Nous avons mangé devant la gare (où nous a déposé le car qui relie l'aéroport au centre-ville), des patates cuites avec de la saucisse, que vendait un vendeur ambulant. Je n'avais pas mangé quelque chose d'aussi gras depuis 24 ans et demi, d'ailleurs ça m'est resté sur l'estomac toute la nuit.
Vers deux heures du matin, nous nous sommes couchés, sans bruit, dans un dortoir de dix lits (tous pleins) dans une auberge de jeunesse qui comme un champignon s'est installée un jour sous le stade olympique...  Dans ce lit superposé, Couacman s'est mis en haut et moi en bas. Et nous avons très bien dormi.

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7 septembre 2009

voyage en Finlande - quatrième jour

Le quatrième jour, pour le petit-déjeuner, nous avions bien du pain et de la confiture, mais pas de couverts - alors nous avons été obligés de tremper des morceaux de pain directement dans le pot de confiture. Mais comme elle était assez chargée en pectine, cette confiture d'abricots finlandaise, ce n'était pas chose aisée, ça adhérait moyennement bien au pain. Et puis quand le pot de confiture est bien plein, ça va. Mais quand il commence à se vider, et bien vous avez plus de confiture sur les doigts et le dos de la main que sur le morceau de pain. Mais bon, on s'en fichait vu qu'on était dans une super belle cuisine !
Comme il pleuvait, nous avons dû abandonner l'idée de la barque sur un lac. Nous avons donc dû nous lever bien tôt pour prendre un train qui nous emmènerait à Retretti, où nous projetions de visiter  le "Retretti Art Center" et le musée finlandais de la forêt. La gare étant située en centre-ville, nous devions refaire le même chemin que la veille au soir, mais à l'envers. Et en fait, Couacman étudiait le plan pendant que nous marchions et il s'est rendu compte qu'il y avait un raccourci pour retourner à Savonlinna centre ! Nous l'avons donc emprunté, à la suite d'un monsieur qui promenait son caniche.
A la gare, nous avons attendu un peu le train et du coup, nous avons profité du décor très chouette.

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Je crois que c'est à ce moment-là que j'ai commencé à être dépaysée.
Nous avons acheté nos billets de train dans le train, le controleur était drôle ! Il avait l'air hyper gentil. Je ne me souviens plus exactement mais il me semble qu'il avait des piercings particuliers et une coupe de cheveux décoiffante, une crête d'une couleur genre violet.
Le voyage n'a duré que trente minutes à peine et hop ! Nous étions arrivés.
Le centre d'art était à deux pas de la gare, nous y sommes arrivés avant l'heure d'ouverture ce qui a fait dire à Couacman "Wahou, je crois bien que c'est la première fois de ma vie que j'arrive dans un musée avant l'heure d'ouverture !!!" et franchement, ça ne m'étonne pas tellement tellement... hé hé...
Bref, du coup, nous avons attendu (pas longtemps, quand même. Genre dix minutes) assis sur un banc près de la porte et nous avons pû observer les cars de petits vieux arriver.
Une fois à l'intérieur, c'était dingue. Voyez plutôt :

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Donc là, je vous entends d'ici, vous vous dites "Mais qu'est-ce-que c'est que ce truc ?!". Et bien oui, un centre d'art souterrain, entièrement creusé dans la roche, avec des "sources jaillissantes", comme le dit le guide du routard. Et bien au moins, il y fait frais ! Hé hé... Certes, toutes mes photos sont floues mais c'est qu'il fait sombre, sous terre !
Ce centre d'art ne nous a pas laissé un souvenir impérissable, une fois passé l'étonnement de la découverte du lieu. On a bien rigolé mais sur les douze (!!!) expositions présentées, aucune ne nous a vraiment intéressés, sauf peut-être celle à propos de Ransu, l'ami des enfants finlandais (et le notre aussi, maintenant). En fait, ce centre d'art, c'est un peu Disneyland et on est plus happé par l'endroit que par les oeuvres. Du coup, en deux ou trois heures, nous en avions fait le tour et comme c'était l'heure de déjeuner, nous nous sommes installés à la cafétaria où on pouvait manger une chouette pizza pour pas cher, et ça faisait du bien de manger un truc conséquent. Nous avons passé un très bon moment à manger et discuter, et nous n'avons pas résisté aux desserts proposés.
Puis nous nous sommes mis en route pour le musée de la forêt, à priori situé juste à côté du centre d'art, mais en fait, on s'est limite perdus en y allant (à pieds). Et puis une fois sur place, on a eu un mal fou à trouver l'entrée du musée ! L'entrée de la cafétéria, aucun souci mais alors celle du musée... en fait, on a dû demander à la cafétéria où elle était !

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L'endroit était très beau et apaisant. Les expositions étaient belles et assez passionnantes mais j'avoue que tous les textes étant en anglais, j'ai eu un peu du mal à me concentrer, j'avais les yeux qui se fermaient et je ne résistais pas aux bancs qui se présentaient à moi...
Couacman a été plus courageux et concentré que moi. A un moment, je l'attendais (assise sur un banc, donc) et il y a eu une coupure de courant, tout le musée s'est retrouvé plongé dans le noir pendant quelques secondes, c'était rigolo.
Il faut noter tout de même qu'un film était projeté dans une pièce sombre, et nous nous sommes tout les deux endormis dans les gradins... Moi je me suis réveillée en sursaut parce que j'avais le sentiment de faire quelque chose d'interdit.
Finalement, ce qui m'a le plus marqué, c'est la "tranche de pin".

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Après avoir fini notre petit tour du musée, nous sommes allés dans le jardin mais les démonstrations de sculptage de tronc à la tronçonneuse étaient terminées (Couacman était déçu). Alors nous sommes allés boire un chocolat chaud pas bon à la cafétéria, pour discuter de notre soirée. Où allions-nous dormir ? Nous avons eu du mal à nous décider, ça nous a un peu stressés (pour la forme) puis nous avons jeté notre dévolu sur le camping de Retretti, juste à côté du Centre d'art, et à deux pas de la gare, pour faciliter notre départ à l'aube le lendemain matin.
En allant jusqu'au camping, nous avons croisé un camping-car garé sur un parking, avec le sosie du papa de Couacman au volant.

Le camping s'est trouvé être un truc immense et complètement détrempé.

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Je crois que c'était la première fois que j'allais dans un si grand camping, avec parc d'attraction intégré et tout et tout. Je suis sûre qu'il y a des concours de miss camping qui y sont organisés, c'est pas possible autrement.
Nous avons maudit les gens qui ne peuvent pas vivre éloignés de plus de trois mètres de leur voiture et qui la garent donc en plein milieu des pelouses destinées au plantage de tentes. Du coup, comme il avait bien plu, la terre était complètement boueuse et pleine de traces de roues gorgées d'eau. Où est le plaisir du camping ?
Comme nous n'avions pas un rond en poche et que le magasin du camping se trouvait être plutôt succinct, nous avons dîné de deux paquets de chips et d'un paquet de biscuits au chocolat. Nous nous sommes couchés tard, après avoir monté la tente, mangé et puis après avoir pris notre douche. J'ai hyper mal dormi, j'ai eu froid aux os et il y a un bébé qui pleurait dans une tente pas loin de la notre.

2 novembre 2009

la maitresse en maillot de bain

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"Suite au reportage dans Marie-Claire où des célébrités posaient seins nus pour militer et sensibiliser au dépistage du cancer du sein, une idée a germé : « Pourquoi pas nous ? ». « Nous » : les blogueuses qui constituons une communauté, un gynécée interplanétaire. « Nous » : des femmes de tous âges, des nullipares, des mères, ayant connu ou non quelqu’un touché par le cancer du sein.

On peut penser que cet acte est gratuit mais si cela peut amener une femme à s’interroger, se faire examiner, palper, dépister, mammographier, alors cela n’aura pas été vain."

Merci Ktl d'avoir eu l'idée de ce site ! Cliquez ici pour accéder au projet Hauts les seins !

Ce site est la preuve que tous les seins sont différents et qu'il n'y a pas de complexe à avoir, qu'il ne faut pas se dire que les siens sont hors norme puisqu'en fait, il n'y a pas de norme ! N'ayons pas peur de les montrer à un médecin. On a les seins que la nature nous a donné, on ne les a pas choisis, mais on a de la chance de les avoir alors prenons-en soin et aimons-les !

Pour ma part, j'ai immédiatement été enthousiasmée par l'idée de Ktl, ayant quelques petits problèmes d'entente avec les miens, j'ai ressenti ce geste comme une libération, comme une façon d'accepter de dire haut et fort "et bien voilà, les miens, ils sont comme ça, ils font ce qu'ils peuvent et c'est déjà beaucoup". On ne choisit pas ses seins mais personnellement, je les trouve tous beaux ! Et avec du recul, les miens, bizarres, me paraissent là touchants. Donc merci à tous les seins de ce monde, les miens compris. Et merci Ktl pour ce site que je trouve fort et émouvant, et pour ce que cela a débloqué dans ma tête...

24 janvier 2009

Bonsoir tout le monde ! J'espère que vous allez

Bonsoir tout le monde ! J'espère que vous allez tous bien.

Je ne sais toujours pas qui m'a offert l'écharpe, il y a bien un Anonymous qui m'a laissé un commentaire pour me dire que c'était lui, mais comme l'e-mail est invalide, allez savoir. Est-ce-que c'est quelqu'un(e) né(e) en septembre ?...

Le redémarrage est un peu difficile, après les vacances et le rendu de maquette d'illu. Pas facile de se remettre directement dans le rythme, j'arrive à travailler un peu tous les jours, mais c'est vraiment un peu et pas plus. Et aujourd'hui, j'ai travaillé mon projet de tapisserie durant trois heures, mais comme c'est long et fastidieux, la tapisserie, et bien j'ai l'impression d'avoir à peine avancé et c'est moyennement encourageant. Je suis assez fatiguée, ce coup-là.

Couacman a acheté le Larousse des Cuisines du Monde, ça faisait plus d'un an qu'il bavait dessus et maintenant, il est à lui. J'ai cru comprendre qu'il avait envie de s'essayer à la cuisine chinoise.... hu hu hu...

Hier après-midi, j'ai acheté trois nouveaux tissus pour mon projet de tapisserie mais en fait, je les trouve tellement beaux que je n'ose pas les découper. Je me disais que je pourrais en faire une couverture (ce sont des draps de laine), à la place.

Il faudrait qu'on lave les vitres mais bon, personnellement, j'ai grave la flemme.

L'autre nuit, je ne dormais pas, il était trois heures du mat', et Couacman (tout en continuant de dormir) s'est exclamé "Ah mais on mange bien ici, ça va !!!". Je lui ai répondu "Ah ouais ?" et il m'a répondu "Ouais, ça va".

Il y a des bébés lapins dans la vitrine de l'animalerie de la rue de Flandre, allez les voir, vous m'en direz des nouvelles.

En parlant de la rue de Flandre : une crêperie bretonne vient d'y ouvrir. Elle s'appelle Le Crachin. Nous y sommes allés. Les prix y sont plus qu'abordables et les crêpes (et galettes de sarrasin) y sont dé-li-cieuses, mais vraiment super bonnes. Je dirais même que c'était fin.

Nous avons de nouvelles plantes aromatiques (ou pas) : Brutus le basilic, Corinne la coriandre, Thomas le trèfle, Tony le tournesol (que vous connaissez déjà, et qui mesure maintenant dans les dix centimètres), Perceval le persil... j'crois qu' c'est tout.

Je me suis rendu compte qu'en plus d'avoir deux tasses assorties à notre carafe, nous avons aussi le coquetier de la même collec' !

C'est le bazar et il faut que je range (parce que pour ça, je sais que je ne peux pas trop compter sur Couacman...).

Il faut aussi que je me coupe les ongles.

Au lycée et à la fac, j'avais une croyance qui me venait de je sais pas où : je me disais qu'à chaque fois que je me coupais les ongles, une page se tournait et alors je pouvais repartir du bon pied. Du coup, quand j'étais dans une bonne période, j'avais un peu le coeur gros de devoir me couper les ongles (parce que je redoutais de mettre ainsi fin à ma quiétude) et par contre, il y a eu des périodes où je me coupais les ongles avec joie et bonne humeur. En fait, c'était n'importe-quoi mais c'est pas grave, puisque ça ne faisait de mal à personne (enfin, j'espère).

Aujourd'hui, en travaillant, j'ai écouté An ABC for you and me de Katerine, la B.O. des Parapluies de Cherbourg et celle des Demoiselles de Rochefort. Ce sont les trois albums que je préfère écouter en ce moment (et ce depuis un petit moment, d'ailleurs), et qui me réchauffent le coeur et me plongent dans d'autres moments.

En écoutant la B.O. des Demoiselles de Rochefort, je pense à cet été, quand mon grand frère est venu nous voir (c'était la période où on écoutait beaucoup ce cd). Nous étions allés voir le Pavillon du Bonheur, au pied de l'Atomium. Y étaient exposés des objets superbes (bonnets de bains et compagnie) qui avaient été exposés durant l'exposition universelle de 1958. La veille du jour où nous sommes allés voir cette expo, mon grand frère et moi nous sommes arrêtés pour fouiller dans une poubelle de la rue de Flandre (cette rue est géniale). Il y a trouvé un batteur à oeufs manuel et particulièrement beau. Et donc, le lendemain, dans cette exposition au Pavillon du Bonheur (j'ai l'impression que c'est du charabia, ce que je raconte ! ;-), nous avons retrouvé son batteur à oeufs manuel ! Exactement le même, une authentique pièce de 1958 ! C'est dingue, non ?
Tout ça pour dire que la B.O. des Demoiselles de Rochefort me rappelle cette période estivale et détendue.

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Par contre, la B.O. des Parapluies de Cherbourg, je ne me l'explique pas, mais ça me rappelle mon oncle et ma tante. Un souvenir en particulier : avant, ils habitaient Granville, et nous leur avions rendu visite. Je ne sais plus pour quelle raison, j'avais dû mettre un short de mon cousin, ce qui m'avait particulièrement contrariée. Je me rappelle aussi avoir aimé une plage de galets, et une rue en pente (où était la maison de mon oncle et de ma tante, d'ailleurs).
Bref, j'ai l'impression que mes propos sont très confus...

A part ça, en ce moment, je ne résiste pas aux moults barres Côte d'Or proposées dans la machine à distribuer des barres chocolatées, du saucisson, et des Tuc, à l'école. Le Côte d'Or double-lait, ou bien le Côte d'Or truffé, vous y résisteriez, vous ?

4 février 2009

table de nuit et livre de chevet

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Voilà Lisa !
Depuis que nous dormons avec la tête au pied du lit, Couacman et moi faisons table de nuit commune, ce qui n'a rien de gênant puisqu'en fait, nous avons tout les deux tendance à poser tout ce qui pourrait être posé dessus juste à côté. Là, j'ai rangé hier soir, c'est pour ça que c'est ordonné.
Et en ce moment, je lis Livres d'enfants d'hier et d'aujourd'hui, que j'ai eu pour mon anniversaire et que j'aime beaucoup lire. Couacman, lui, se plonge tous les soirs, avant de dormir, dans ses livres de cuisine...

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13 novembre 2008

Un petit dessin, comme ça. Qu'y voyez-vous ?

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Un petit dessin, comme ça. Qu'y voyez-vous ? Personnellement, je constate que je suis trop bête d'utiliser du papier aussi fin, parce qu'au scan, on voit tous ces plis du papier qui me plaisent tant sur mes originaux... et je sais que je vais souffrir au moment de faire ma maquette, quand il faudra réussir à éliminer toutes ces traces sur photoshop (vous me suivez ?)!...

20 janvier 2010

Bonjour vous !Ca va ? Pas trop crevés ? Courage,

Bonjour vous !

Ca va ? Pas trop crevés ? Courage, on est au milieu de la semaine !!! Le plus dur est fait, demain, on est sur la pente descendante ! Regardez plutôt cette photo de Bourgogne, ça vous requinquera.

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Aujourd'hui, j'ai rendu mon travail de premier semestre d'illustration. Finalement, tout s'est bien terminé, ce semestre qui a commencé de façon pourrite avec des difficultés monstres à me mettre au boulot, s'est terminé calmement et positivement. Il y a eu l'installation du rideau, et puis mes retrouvailles avec France Inter, et voilà comment on remet une Couac Couac en action. Et puis je rêvasse en regardant l'encre qui coule sur la feuille, c'est agréable. J'espère que ça va durer, je suis têtue comme une mule et compliquée comme pas possible, même moi je ne me comprends pas alors je ne suis pas tranquille, une démotivation soudaine est envisageable, je préfère ne pas crier victoire trop vite.

A part ça, je continue d'avoir 25 ans, pour l'instant ça se passe bien.

Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de Julie !!! Joyeux anniversaire cocotte !

J'ai voulu profiter des soldes pour m'acheter de nouveaux collants en laine et en fait, les deux paires que j'ai choisies n'étaient pas soldées.

Je n'ai plus de boutons et tout ça, c'est grâce à deux blogueuses. Ca vous en bouche un coin, non ? Mamzelle Carnet O m'a fait parvenir un paquet contenant crème pour la figure, masque et produit frais pour yeux patraques, suite à un post où je me plaignais de problèmes de sébum mal régulé. Et puis il y a eu la visite de Milky, par un froid week-end de janvier, et face au bouton le plus laid de la terre (qui se trouvait pas plus loin qu'à deux pas de ma bouche), elle a agit et m'a offert un produit à base de plantes qui marche du tonnerre de Zeus, qui fait froid au bouton. Merci les amies... La conclusion de tout ça, c'est que vous êtes tous une mère pour moi (surtout Couacmama).

Nous écoutons beaucoup la B.O. de Where the wild things are, qui est très bien, très pêchue, émouvante, mais impossible à chanter si on n'a pas une voix suraigüe.

Couacman a scotché son appareil-photo à un dictionnaire.

Couacdad a un pull en poils de chameau.

Moi, j'ai des jambières en poils de Couac Couac. Ah non, c'est juste que je ne me suis pas épilée ! hi hi !

Je n'ai plus mangé un yaourt depuis octobre, et je n'ai plus d'eczema derrière les genoux. Plus du tout. Hier soir, Couacman a cuisiné des lentilles avec une sauce au yaourt et après, ça m'a grattée, grattée, grattée.

La nuit dernière, je me suis couchée à 4h51 (et je me suis levée à 10h00 ce matin) donc je vais immédiatement aller me coucher.

Bonne nuit, faites de beaux rêves !

6 avril 2010

Hier, c'était ferié mais Couacman travaillait. Je

Hier, c'était ferié mais Couacman travaillait. Je suis allée me balader et puis sur le chemin pour rentrer à la maison, je suis passée discrètement devant le restaurant où il travaille, je l'ai espionné, et comme il n'y avait plus aucun client, j'ai toqué à la fenêtre. Alors, il m'a ouvert la porte et il m'a offert un thé (et une portion de couscous -  je n'avais pas déjeuné) pendant que lui finissait ce qu'il devait finir. C'était super...

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Et j'en ai profité pour lire des contes écrits par Ionesco et illustrés par Delessert (mon nouvel illustrateur préféré).

10 avril 2010

liste de choses à faire

Avant-hier, je regardais ma liste de choses à faire, et je trouvais qu'elle prenait vraiment beaucoup de place sur mon bureau... alors je l'ai étalée par terre, pour voir. Et là, stupeur (je dis ça pour l'ambiance) ! Elle faisait toute la longueur du salon. Du coup, je l'ai mesurée. Verdict : plus de cinq mètres de long. Bref, si vous m'avez envoyé un sms le 5 août 2003 et que vous attendez que je vous réponde, ne vous inquiétez pas, ça va venir, il est sûrement écrit sur cette liste que je dois le faire.

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18 octobre 2009

des carottes ou pas ? comme tu veux !

Aujourd'hui, c'est dimanche et je suis bien mais un peu soucieuse. J'ai travaillé hier à la librairie et du coup, aujourd'hui, je suis tentée de trainasser, de rêvasser, de lire un livre, de discuter avec Couacman, de me promener... mais au fond, je sais que ce qu'il faudrait, c'est que je dessine mais c'est difficile de ne pas profiter de ce jour de congé hebdomadaire pour ne penser à rien.
Voilà comment, je crois, je vais m'en sortir : je vais vivre ma vie toute la journée, faire ce que bon me semble et ce soir, pendant que Couacman cuisinera les pigeons que nous avons tué dans le square acheté chez Delhaize, et bien je me mettrai au boulot et en me couchant, je serai satisfaite. Vous en pensez quoi ?

A part ça, tout va bien. J'ai aux pieds une paire de chaussettes en coton bio que Couacmama et Couacdad m'ont offert pour mes 24 ans. Elles sont du même bleu que le gilet que je porte aujourd'hui, que Couacmama et Couacdad m'ont offert pour mes 24 ans.
Il fait hyper froid mais on attend novembre pour allumer le chauffage.
Je viens de regarder des photos prises ces derniers mois : une vache dans le jardin des parents de Couacman, de l'eau qui coule à côté de chez nos amis chevelus et savoyards... on a du bol de connaître tant de monde qui habite dans de beaux endroits.

Je vais avoir une semaine sans cours où je vais pouvoir bosser mon nouveau projet d'illustration non stop et je commence à réfléchir à un endroit où je pourrais y travailler, autre que chez moi. J'ai pensé à rentrer chez les Couacparents mais dans le fond, je sais que la semaine de travail se transformerait en semaine de vacances. Alors je me suis demandé si je n'irais pas peut-être à Chelles ? Ou a Rennes ? Ou ailleurs ? A voir.

Couacman emprunte des CD de Gainsbourg au HOB et je suis complètement folle en écoutant "Johanna Johanna Johanna tu sais danser léger léger". J'adoooore...

A l'époque de la grippe A, je ramasse les mouchoirs en tissu que je trouve dans la rue pour les faire miens. Na !

Je ne mange plus de yaourts et j'ai moins d'eczema.

Comme d'habitude, je rêve de déménager, ça me démange ! C'est ma grande passion. Ca me rend complètement heureuse de penser déménagement.

Couacman va être tonton au cube (l'expression n'est pas de moi mais du futur papa au cube).

Pour Noël, je rêve qu'on m'offre des couvertures hyper belles. Des patchworks, des en laine, en crochet, des vieilles, des neuves, tout ça tout ça. Je rêve de couvertures. Et aussi que Couacmama me fabrique un sac qui ferme en toile cirée, format A3, pour que mes dessins ne soit pas mouillés quand je les emmène à l'école et qu'il pleut.

Couacman s'est brûlé le doigt hier soir au boulot, avec de l'eau bouillante. C'est tout rouge.
Pendant ce temps, j'étais en train de boire du vin rouge dans le petit café de la rue de Flandre, avec S. et Gigi l'italien. Il n'y avait pas Arno mais par contre, on a vu Susie Morgenstern !

L'autre jour, j'étais en train de dessiner toute seule à la maison et tout à coup, Couacman est rentré et il avait une boîte avec dedans deux éclairs au café ! :-D

J'ai rencontré cette vache dans le jardin des parents de Couacman, je trouve qu'elle marche de façon très élégante ! Pas vous ?

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13 mai 2010

J'écris ici mais en fait, je devrais plutôt être

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J'écris ici mais en fait, je devrais plutôt être en train de travailler. Je dois dessiner (plein) et surtout lire de la philosophie (pour mardi prochain, jour d'oral horrible). Mais je suis très détendue et je m'accorde bien des pauses. Cet après-midi, Jérome et moi avons fait un gâteau, le fameux Indémoulable de Jean-François. Vous avez vu comme c'est chic quand j'écris en penché ?
Il fait froid. C'est le rappel de l'hiver. Il a entendu nos applaudissements et il a pensé qu'on voulait qu'il revienne pour une dernière chanson alors qu'on exprimait juste notre joie d'avoir aperçu le printemps derrière le rideau. Il n'avait sûrement pas fini de se maquiller, il voulait juste passer sa tête pour voir si on était nombreux dans la salle.
La vache, je suis d'humeur poète, c'est rien beau.
J'écris n'importe-quoi qui me passe par la tête, c'est très agréable.
Vincent Delerm est en train de dire que c'est un peu décevant Deauville sans Trintignant. Jérome me dit c'était beau ce film, car Trintignant est en train de dire une femme qui vous écrit sur un télégramme "je vous aime" et c'est vrai que c'était un film splendide. Une ambiance complètement normande, hiver normand.
J'ai tenté cet après-midi de refaire un dessin que j'ai loupé un autre jour, et je l'ai encore loupé, pour la quatrième fois. Je sais précisément comment je veux qu'il soit et à chaque fois je le loupe au dernier moment, c'est très énervant. Refaire, ce n'est pas mon fort. Il y a une pissotière qui a été installée en bas de chez nous, et une autre place du Béguinage. Et rien pour les femmes. On n'a pas de vessie. J'ai prévu d'écrire à la mairie. Dans le quartier, il y a trois pissotières et rien pour les femmes. Ca me met les nerfs à vif. Jérome a les cheveux tellement longs qu'il peut se faire une queue de cheval. Sur le quai de la gare l'autre matin, j'ai parlé à un homme qui était le même genre d'homme que Daniel Auteuil. Dans trois semaines, je serai quasi en grandes vacances. Si je suis prise au Havre, je devrai en profiter pour commencer à écrire mon mémoire. J'ai très envie de le faire, ce mémoire. De visiter des expos, d'en parler, de m'appliquer pour la mise en page, de l'illustrer, d'y écrire des choses en vers et d'autres en prose, d'y raconter ma vie peut-être aussi.
Bon, je retourne travailler !

Comme mes billets ne racontent rien, je les illustre avec des photos qui n'ont rien à voir, pour compléter l'ambiance "n'importe-quoi". Ici, une photo de moi avec le Père Noël, en décembre. C'est le Père-Noël qui a tenu à poser avec moi et non l'inverse, il faut le dire.

21 novembre 2009

froid chaud froid chaud

En ce moment, mon moral fait des bonds puis se laisse tomber à plat ventre par terre puis se relève et re-saute puis se ré-étale. C'est la vie, des bas et des hauts, mais en condensé, et c'est un petit peu fatiguant.

Aujourd'hui, c'est un haut. J'ai écouté Rock and Roll, des Velvet Underground, assez fort en allant au boulot ce matin et je me suis surprise à dansotter en marchant, et à battre la mesure du pied en attendant que le feu passe au vert aux passages piétons. Je crois qu'on peut dire que c'est la meilleure chanson de la terre, vous en pensez quoi ?

Je vais devoir aller chez le docteur car j'ai une grosse boule (genre deux centimètres de diamètre) toute dure qui pousse pile dans le gras de ma fesse droite.

Hier soir, je suis allée à un vernissage à l'hotel Bloom et S. m'a dit qu'il fallait être bien habillée. C'est là que je me suis rendu compte que je n'avais jamais été à une soirée où il faut faire genre chic, et que par conséquent je n'avais aucun vêtement adapté. Finalement, j'ai mis une jupe avec deux gros sumos dessus (pas hyper chic), et je suis arrivée un quart d'heure en retard.

J'ai invité deux de mes collègues à venir dîner à la maison un soir de la semaine prochaine. Couacman va en profiter pour cuisiner thaï.

C'est le printemps à Brubru ! Fini les écharpes, il fait trop chaud ! Nous n'avons toujours pas allumé le chauffage.

J'ai fait un cauchemar hyper violent l'autre nuit, et je me suis réveillée en sursaut. J'étais à un arrêt de bus et une dame tenait en laisse un gros chien à poils longs (comme Grocachou, de Timichou et Grocachou). Il se laissait trainer puis voulait être porté. Mais quand il était dans les bras de la dame (qui le portait à grand peine), il voulait redescendre, etc. Tout à coup, dans mon rêve, j'arrêtais de les regarder pour porter mon attention sur autre chose (en fait, j'attendais le bus avec une copine qui me parlait). Et puis là, la dame revenait dans mon rêve, elle portait un énorme sac d'où dépassaient deux pattes du chien. Elle l'empoignait par les pattes et se mettait à le frapper de toutes se forces contre la vitre de l'abris-bus. On entendait les os du chien craquer, et on l'entendait pleurer à l'intérieur du sac. C'était tellement choquant que je me suis réveillée en sursaut.

Ca me rappelle une fois, à Lyon, chez mes grands-parents. On avait entendu, depuis l'intérieur de l'immeuble, un chien pleurer dans la rue, hurler à mort. Un adulte avait dit que ça devait être un chien battu. Je m'en souviendrai toute ma vie, je crois.

Notre appartement a été visité ! Comme nous avons été prévenus trente minutes à l'avance que nous allions avoir une visite, le ménage/rangement a été ultra rapide et efficace. Dans ce court laps de temps, nous avons eu le temps de : faire le lit, ouvrir toutes les fenêtres en grand, dégager le sol de la chambre, faire la vaisselle, passer un coup d'éponge sur la gazinière et sur le buffet de la cuisine. Pas mal, non (maintenant, vous allez tous avoir une horrible image de chez nous ! hé hé...) ?

Je vais m'acheter une brosse à dents éléctrique.

La grande roue est en plein montage. Le marché de Noël est déjà là, il ne manque plus que les promeneurs.

Le prix de notre appart' a baissé mystérieusement de 10000 euros (ouais, carrément).
La dame qui l'a visité n'a pas eu DU TOUT l'air intéréssée. Pendant qu'elle visitait avec le mec de l'agence, j'ai continué de dessiner exactement comme si ils n'étaient pas là, et Couacman a continué de lire son livre dans le feuteuil exactement comme si ils n'étaient pas là, et on se lançait des oeillades et des sourires en coin.

Comme j'ai fini ma crème pour la figure, je finis des vieux fonds de pots d'autres crèmes qui trainent. En ce moment, c'est de la crème Nivéa. C'est tellement gras que j'ai des boutons.

J'ai illustré un truc que je vous avais raconté la fois dernière et je suis contente parce que je trouve que Couacman a un vrai air de Couacman (même si je trouve que sur mon dessin, il a les mêmes yeux que Pierre Richard alors qu'en vrai, non. Je ne veux pas dire que ce dessin ressemble vraiment à Couacman (sauf les cheveux) mais quand même, il y a quelque chose).

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J'ai enfin répondu aux commentaires du billet d'avant et franchement, merci à vous d'être là.

24 mai 2010

Il fait chaud. Et puis je dois travailler. Il ne

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Il fait chaud. Et puis je dois travailler. Il ne me reste plus qu'à dessiner. Je ne suis pas du tout en avance mais je n'ai toujours pas été rattrapée par le stress sanguin, vous voyez, celui qui vous fait vous réveiller avec une envie de vomir et qui vous donne l'impression de vivre dans le chaos complet, et que rien ne marche droit. Qui fait mal au bide et donne envie de dormir plus que de raison, et qui fait qu'on ne profite pas de pauses qu'on s'octroie dans le travail. Bon, et bien celui-là, c'est dingue, mais il ne m'a pas. Et pourtant, c'est bien la première fois qu'à J-7 d'un diplôme, et bien j'ai presque rien (je veux dire "pas beaucoup de matière et encore beaucoup de travail à fournir"). Mais je ne sais pas, j'ai l'impression que ça va le faire, et puis je suis remontée contre ce système scolaire qui fait qu'on doit être forcément paniqué à l'approche des examens et des jurys, que même les profs, un mois avant, commencent à vous dire, avec une voix pleine d'appréhension "ça approche là, hein ???...". Je me souviens, aux beaux-arts du Havre, une semaine avant le diplôme des élèves de cinquième année, l'école était une boule de nerfs. Tout le monde pleurait, même ceux qui ne passaient pas leur diplôme, tellement l'ambiance était tendue. Et bien là, cette année était tellement horrible, je dois avouer qu'il y a même des moments où j'ai pensé lâcher tellement je n'en pouvais plus nerveusement (mais pour faire quoi à la place ?), que j'ai décidé que je faisais ce que je pouvais et qu'on verrait bien, et je crois même que ça va aller.
L'an prochain, il y aura Le Havre, je pense. Quand un changement est possible, j'ai du mal à me résoudre à passer à côté. C'est un peu un problème parce que parfois, ça m'empêche de réfléchir à ce que je désire vraiment, dans le fond... Là, je dois avouer que mettre entre parenthèses toutes les amitiés mûries à Bruxelles, pendant huit mois, ne plus vivre avec Jérome, me pèsent. Mais je suis accrochée à l'idée que peut-être Le Havre, ce serait bien de terminer... Je me rassure en me disant que je rentrerai tout le temps en Belgique. Mais je ne sais pas si ce sera réellement possible. Je me dis que le temps passé dans le train serait parfait pour écrire un mémoire ! Non ?

Jérome prépare un taboulé. Ca me rappelle la dernière fois qu'il est venu chez mes parents. Dans ma chambre, on avait retrouvé mon journal intime de quand j'avais 8 ou 9 ans. On l'avait lu et on avait ri, mais ri ! Car dedans, je ne parlais que de ce que j'avais mangé, et si j'avais aimé ou pas. Genre "Aujourd'hui, on a encore mangé du poisson, berk !". Ou "Super, aujourd'hui, j'ai mangé à la cantine et c'était des boulettes sauce tomate !".

Nous buvons beaucoup de petits verres en terrasse, avec Jérome, depuis que le soleil a retrouvé le chemin de la Belgique. Résultat : nous sommes tout colorés !

L'énorme fleur de notre cactus (plus grosse que le cactus) est morte avant même de s'être ouverte complètement, peut-être la faute au deuxième hiver de la semaine dernière. C'était la première fois que je voyais pousser une fleur de cactus. C'est moche, ça ressemble à un alien ! Une fois que ça commence à s'ouvrir, c'est nettement plus beau.

J'ai eu un coup de génie, la semaine dernière. Ca fait des mois (voire des années, sans blague) que je me cherche un jean en jean, et sans stretch (je trouve que c'est la matière la plus inconfortable de la terre). Vous allez me dire "il faut aller chez Levi's ma fille" mais sauf que chez eux, les jeans pour femmes sont tailles basses, slims, délavés, troués, et il faut bien le dire, pleins de stretch et hors de prix. J'ai esayé un 501 il y a peu, ça ne m'allait pas du tout et puis ce n'était pas du tout dans mes moyens. Et puis la semaine dernière, comme ça, je suis allée chez H&M et là, je suis tombée sur le rayon des Boyfriend's jeans. Je m'approche, je tripote et là, je constate que ces trucs sont sans stretch ! Bon, mais nous voilà bien : je ne veux pas un boyfriend's jean, mon boyfriend a déjà des jeans et moi je veux un jean à ma taille. Et c'est là que survient le coup de génie : je me suis dit "Ma chère Elisabeth, essaies-en un beaucoup trop petit pour toi, ce sera peut-être ta taille". Et c'est ce que j'ai fait. J'ai pris un boyfriend'sjean taille 38 alors que normalement, je suis plutôt du côté du 42 voire 44, et j'ai filé en cabine. Et là, incroyable ! Le jean tombe nickel ! Genre il est parfaitement ajusté, pas trop taille basse, bonne longueur de jambes, moulant mais pas boudinant ! Bref, je suis foutue comme un boyfriend, et le mieux, c'est qu'avec Jérome on fait garde-robe de pantalons commune, et que si parfois il met mon boyfriend's jean, il pourra dire que c'est son girlfriend's jean alors qu'en fait c'est un boyfriend's jean.
Et le pompon, c'est que je porte enfin un jean taille 38, et ce sans avoir perdu un gramme ! hé hé...

Je vous remercie pour vos pensées et encouragements pour mon oral... qui s'est super bien passé !


Et pour illustrer, une petite photo de la Manche, à Ouistreham sûrement, ou à Hermanville peut-être ? L'été d'il y a trois ou quatre années. Et en prime, dessus, vous voyez un morceau de la jambe du mari de ma soeur !


27 mai 2010

Il y a trois jours, je me suis dit "ET SI je

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Il y a trois jours, je me suis dit "ET SI je ne retournais pas au Havre, que je restais à Bruxelles, que j'arrêtais mes études et que j'en profitais pour enfin me lancer dans la vraie vie excitante ?!". Et je me suis sentie euphorique.  L'audace de cette pensée m'a emportée et j'ai eu envie de danser et de pleurer d'émotion. Alors j'ai mis Hiroshima mon amour, de Ultravox, la chanson qui me renverse en ce moment tellement je la trouve poignante. La voix du mec-schtroumpf (qui est beau en plus je trouve !)... sa façon de chanter. Je tombe. Bref, je l'ai mise volume 20 (= très fort) et j'ai pris ma plume et mon encre, je me suis assise à la table de la cuisine et je me suis mise à dessiner, la larme à l'oeil et le coeur renversé. Et depuis, choisir entre Le Havre et Bruxelles pour 2010/2011 est devenu un casse-tête alors que j'étais presque convaincue que le mieux, c'était que je finisse mes études comme une fille raisonnable. Et là, je me dis que la vie est courte et que quand on a une envie d'essayer de se lancer, mieux vaut le faire plutôt que de trépigner un an et de risquer de déprimer.
Alors voilà, depuis, je tergiverse et ça ne va vraiment pas être simple de décider, et peut-être même que ce sera forcément un petit déchirement. En même temps, l'idée que c'est moi qui tient les rênes m'exhalte ! C'est aussi angoissant de devoir renoncer à quelque chose (enfin, renoncer dans un futur proche parce que bien sûr, jamais rien n'est foutu pour toujours). C'est un choix à faire, quoi.

La photo, c'est ma carte de voeux pour 2020. C'était l'autre nuit, je regardais les cheveux de  Jérome  posés sur son oreiller, éclairés par un rai de lumière des lampadaires de la ville. Et là, j'ai vu ce 20, et j'ai immédiatement pensé carte de voeux. C'est bien que je m'y prenne en avance parce que déjà, ça fait 25 ans que je me dis tous les ans "cette année j'envoie mes voeux", et tous les ans, en juin, je me dis "merde, déjà juin ?! Et mes voeux ?!...". Pour 2020, 'y a comme un espoir que j'y arrive.

11 juin 2010

un billet pas drôle mais pas triste non plus.

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Je suis en vacances depuis deux jours. Et je crois que j'ai pris ma décision, mais je n'ose pas me l'avouer, encore. Je ne me sens pas soulagée d'avoir choisi, mais je crois que si j'avais choisi l'autre possibilité, ce serait pareil.
Je ne me sens pas soulagée non plus d'être en vacances. Les premiers jours, cette baisse d'activité soudaine, ce vide, c'est cafardeux à chaque fois. Chaque chose à faire me demande un effort incroyable, un peu comme quand on a une grippe et qu'il faut se lever et s'habiller pour aller chez le docteur.
Aujourd'hui, j'ai donc eu un cafard monstre. Il faisait beau, Jérome a travaillé toute la journée et là il est encore au boulot, et demain, pareil.
Ce matin, je suis allée chez Brico et le vendeur m'a draguée et la caissière m'a demandé mon code postal et à l'entrée, une fille a voulu me faire gagner un séjour dans un château ou je sais pas quoi, et j'ai échappé de justesse au mec qui demandait aux clients si ils comptaient regarder la coupe du monde de football.
Cet après-midi, j'ai désencalcairisé la baignoire et ça a vidé de moitié la bouteille de vinaigre blanc. Mais ça a été d'une efficacité triomphante. Notre baignoire fait mal aux yeux quand on la regarde, maintenant. Mais après, j'avais encore le cafard. Je me sentais toute dispersée.
Et puis j'ai eu une amie au téléphone, pendant deux heures. Je ne lui ai pas parlé de mon cafard du jour, mais juste discuter, l'écouter, comme ça, et bien après, je me sentais bien, sereine, calme. Et là, je me suis dit que partager son temps avec celui de ceux qu'on aime, c'est ça qui rend paisible et joyeux. C'est ça qui fait qu'on se sent moins largué, moins à côté de la vie. En tout cas, ça s'est vérifié pour moi aujourd'hui.

14 juin 2010

Aujourd'hui, j'ai souhaité un bon anniversaire à

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Aujourd'hui, j'ai souhaité un bon anniversaire à Marie alors que ce n'était pas son anniversaire, et une bonne fête des pères à mon père alors que la fête des pères, ce n'était pas hier, c'est dimanche prochain.
Jérome a passé son examen écrit de Néerlandais, et je suis toute seule à la maison parce qu'il a dû aller boire un verre avec ses camarades de cours. Je me suis dit "ma fille, quand faut se lancer faut se lancer" et le défi, c'était que je prépare un gratin de nouilles toute seule. Ca peut paraître banal, faire un gratin de nouilles, mais pour moi, c'était une première et puis aussi de l'impro, et en cuisine, je ne suis pas très audacieuse en général. Le truc, c'est que je n'avais pas les bonnes nouilles, pas les bons champignons, pas de gruyère (mais du parmesan), pas de lait pour ma béchamel, et pas de jambon (mais des lardons). Ca paraissait mal bar'. J'ai fait la béchamel (ma première béchamel de toute ma vie) avec de la crème liquide, sauf que ça a donné une espèce de pâte à chou hyper épaisse, alors j'ai rajouté plein d'eau et j'ai obtenu une béchamel nickelle, même pas un grumeau à l'horizon !
J'ai fait gratiner sous le grill. Un quart d'heure plus tard, je sors le plat du four, je m'en sers un morceau, et là, miracle !!! Ca avait exactement le bon goût. Je pense que si Dieu existe, ce soir, il était assis à la table de ma cuisine, à la place de Jérome, à côté du grille-pain.

A part ça, jeudi, Jérome aura 31 ans et je commence à réfléchir au gâteau que je vais lui concocter... Je pense faire un truc au chocolat mais ce n'est pas très surprenant, venant de moi. Peut-être qu'il en a un peu marre, des gâteaux au chocolat.

Aujourd'hui, j'ai travaillé à la librairie. Un client m'a offert un bonbon au miel, puis Jérome est venu et avait dans sa poche, pour moi, un bonbon au citron. C'est cool la vie.

Hier, nous sommes allés voir Life during wartime, au ciné, avec Jérome. C'était vachement bien ! Très drôle et en même temps épouvantable (mais drôle !). Je suis nulle en critique de film mais là, si vous hésitiez à aller le voir, croyez-moi, n'hésitez plus !

La photo, je l'ai prise à Barcelone il y a 4 ans.

16 juin 2010

J'ai commencé le petit tri de ma penderie, dont

J'ai commencé le petit tri de ma penderie, dont je vous parlais il y a peu. Comme il est difficile pour moi de me séparer de mes choses, j'ai décidé de les montrer ici et d'en parler, pour peut-être m'en débarrasser plus facilement. Ce sera un peu comme une collection de choses encore à moi mais plus pour très longtemps. Si vous avez un coup de foudre pour un de ces trucs, dites-le moi et je vous l'offre (mais rien ne sera envoyé par la Poste. Vous devrez attendre qu'on se rencontre pour acquérir votre bien). Sinon, ces choses seront données à l'Armée du Salut.

CIMG1849Ce tee-shirt, je l'ai depuis 2004. Cette année-là, ma copine Pauline m'a téléphoné un jour pour me proposer que nous allions travailler ensemble dans les Alpes pendant l'été. J'ai accepté. Le boulot allait consister à faire du service dans la cantine d'un centre recevant des colonies de vacances.
Il faut savoir que de 13 ans à 18 ans (en gros), je n'ai pratiquement porté aucun vêtement d'été (ou bien alors une jupe d'été mais pas un haut d'été, ou l'inverse, un tee-shirt à manches courtes mais avec un gros pantalon) parce que je ne supportais pas l'impression d'être à moitié nue parmi les autres. Et que donc, en 2004, ma garde-robe était encore peu pourvue en vêtements légers. Or, c'est bien connu, pour bosser dans les Alpes, il faut être vêtu confortablement et légèrement.
Couacmama m'a donc rejointe à Rennes, quelques jours avant mon départ pour Orcières, c'était les soldes, et nous avons léché les vitrines. Au Printemps, je suis tombée en arrêt devant ce petit tee-shirt très très rose, qui a de très jolis boutons qu'on a envie de sucer comme des bonbons.
Mais finalement, le destin de ce haut est tout à fait tragique, car figurez-vous que lorsqu'on l'a acheté, il était court mais avec un débardeur en-dessous, ça allait. Mais c'était sans compter la croissance inattendue de ma poitrine, pas tellement de temps plus tard. Désormais, ce tee-shirt est dix fois trop court pour moi. Je le gardais en prévision d'une éventuelle décroissance de mes seins mais je dois me rendre à l'évidence : ils se plaisent comme ça et n'ont pas l'intention de diminuer.

tee-shirt Petit Bateau, taille 14 ans, rose fuschia.

12 décembre 2008

Voilà deux cases de la bande-dessinée sur


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Voilà deux cases de la bande-dessinée sur laquelle je suis en train de travailler ; une histoire de pluie et de beau temps, mais surtout d'humains. J'essaie de montrer ici quelques choses que je peux faire, quelques dessins mais je suis encore maladroite, je ne suis pas bien sûre du résultat, de l'intérêt (de montrer - j'ai l'impression que ces choses-là n'ont d'intérêt que pour moi parce que ce sont mes petits machins) (mais en même temps, l'envie de montrer se fait de plus en plus vive !). Bref.
Quand je dessine cette bande-dessinée, je pense à la Bretagne, à Rennes, à ses pavés, sa douceur climatique et son ambian
ce si particulière. Je ne dis pas que ça se ressent dans mes dessins mais ça me fait du bien de penser à ça en dessinant.

Sinon, je tiens à souhaiter la bienvenue par ici à Olive et à Audrey, qui est au bord de  l'eau. Mais quelle eau ? La mer, un fleuve ? Je suis sûre qu'on aimerait tous en savoir plus. :-) Vos mots me touchent, et je ne dis pas ça pour faire du genre, c'est vrai quoi.

Si vous voulez tout savoir, hier, j'ai fait un footing de 15 minutes 56 sans pause ! C'est pas fort, ça ? Et le comble, c'est que j'étais moins crevée que d'habitude, comme si le fait de faire une pause cassait mon rythme et que là, je n'avais pas eu ce problème. Bref, dorénavant, il n'y aura plus de pause. En rentrant de Paris, je ne vous ai pas raconté mais j'ai aussi fait un footing et j'ai oublié de prendre ma Ventolin ! Et bien j'ai tenu 13 minutes, comme ça, avec mes bronches pas droguées ! Treize minutes sans Ventolin et sans crise d'asthme, à la fin, je n'en menais pas large mais n'empêche que j'ai réussi. Hé hé...

Sinon, le mur qui est à la tête de notre lit est complètement moisi, du coup on a nettoyé et on a décidé de dormir avec la tête à la place des pieds et les pieds à la tête du lit. Qu'est-ce-qu'on dort bien ! Chic ! On a la tête au milieu de la chambre, et loin des murs. On a une impression d'espace. Ca change la vie. Et puis c'est marrant. Par contre, du coup, j'ai tout le temps envie d'aller me coucher.

Dans 23 jours j'aurai 24 ans.

My tailor is rich.

A part ça, ça fait deux soirs qu'on se fait de la soupe, miam !

Il y a des gens dans l'immeuble qui passent leur journée (sans exagération) à percer des trous à la perceuse, c'est super sympa.

Vous connaissez le "rat glue" ? On a découvert ça, chez Brico : c'est de la glue que vous mettez sur une planche avec un appat au milieu et les petits rats de rien du tout viennent se coller là et vous pouvez les mettre à la poubelle avec la planche collée au ventre. C'est horrible.

J'aime de moins en moins le cochon, sauf sous forme de rôti ou de petit cochon-purée-lac.

C'est fascinannt, ce que je vous raconte. Vous êtes encore là ?
 

7 juillet 2010

Jeudi soir dernier, je suis partie de Bruxelles.

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Jeudi soir dernier, je suis partie de Bruxelles. Je suis arrivée à Paris à 21h35. Pour aller sur le quai du RER E, il y a des escalators très très, très, longs. Le RER allait passer dans deux minutes et la fille qui marchait juste devant moi s'est affolée, et elle a bousculé son énorme valise qui est tombée dans ces escalators. C'était une valise à roulettes, pas en tissu mais en plastique rigide, grosse comme une armoire. La valise s'est mise à rebondir sur les marches (de vrais rebonds). Il n'y avait personne devant nous dans l'ecalator et heureusement parce qu'il serait mort je crois. Nous avions toutes les deux le souffle coupé. En bas de l'escalator, il y avait un mec, il a entendu la valise arriver, il a tourné la tête et fait un bond de deux mètres sur le côté. A l'arrivée, il n'y avait pas de blessés mais on a eu chaud.
J'ai pris le métro, ligne 13 direction Clichy et il y avait un problème alors il y avait foule. Et en plus, il faisait une chaleur...
A Clichy, j'ai acheté une bouteille de jus d'ananas chez le paki du coin. La nuit commençait à tomber. Je suis arrivée chez la soeur de Jérome vers 22h15, j'étais en nage. Ses enfants n'arrivaient pas à dormir à cause de la chaleur. On a lu des livres au salon. Il y avait la même ambiance que dans le Tintin où il fait très chaud et en fait, c'est parce qu'une boule de feu (?) fonce droit sur la terre. J'ai dormi sans drap.
Le lendemain, je filais chez les parents de Jérome. En arrivant, j'ai pris une douche et il n'y avait pas d'eau chaude du tout. L'eau froide est plus froide à la campagne qu'en ville. Je me suis lavée sous un filet d'eau glacée, même les cheveux. J'ai crû que j'allais faire un malaise tellement c'était froid.
J'ai passé toute la journée à lire sous le cerisier puis dans le salon (parce que dehors, il y avait trop de bêtes d'orage). J'ai regardé la fin du match Pays-Bas/Brésil avec le papa de Jérome. Puis on est sortis dans le jardin et on a cueilli des cerises. Ensuite, on les a équeutées puis lavées. Et puis on a diné. Et ensuite, j'ai lu des "version fémina" dans mon lit. J'étais installée dans la chambre du frère de Jérome et je pouvais voir, depuis mon oreiller, un casque de moto posé en haut d'une étagère.
Le samedi, Jérome est arrivé à son tour, et puis aussi tout le reste de la famille : nous étions de mariage. Entre le vin d'honneur (dans la cour de l'école qui n'est plus en activité) et la photo de famille, nous avons filé vers Antifer pour voir la mer, avec le frère de Jérome et son amoureuse. Nous avons roulé sur les petites routes, au milieu de la belle campagne et des maisons à toits de chaume. Finalement, nous avons loupé la photo de famille.
Le repas était trèèèès très long mais après, on a dansé sur La chenille. J'adore les fêtes de famille, et danser sur la chenille avant le gateau à 3h du mat'.
Le lendemain, c'était "lendemain de mariage". Une paella géante était organisée et j'ai bronzé en regardant les autres jouer au foot.

17 juillet 2010

Et voilà, c'est ici que bientôt (dans une semaine

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Et voilà, c'est ici que bientôt (dans une semaine si tout se passe bien), nous préparerons plats thaï, coktails, gâteaux au chocolat et même gâteaux de toutes sortes, et aussi des carbonnades, des gratins, des biscuits et des pièces montées (nouveau fantasme absolu de Jérome). C'est là que, je pense, je vais souvent m'installer pour dessiner, écrire et rêvasser. C'est là qu'on vous recevra à dîner un jour.

25 juillet 2010

Hier, nous avons déménagé. Nous avions donc déjà

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Hier, nous avons déménagé. Nous avions donc déjà déménagé les trucs chiants mardi avec nos potes, et hier, à deux, on a fait tous les cartons et tous les meubles. Le soir, nous étions lessivés... On a adoré cette journée. On a eu de la chance tout du long : il faisait très beau mais assez frais (enfin, pas trop chaud quoi), la place de parking pile devant l'ancien immeuble a été libre toute la journée, la camionnette que nous avons louée avait une porte coulissante sur le côté (très pratique !), le magasin de location était sympa comme tout... Le midi, on a mangé des sandwiches et bu une citronnade dans notre boulangerie de quartier que nous aimons beaucoup. Bref, c'était une sorte de rêve éveillé. Nous avions des sourires béats, nous nous aimions, le soleil brillait...
En plus de ça, il faut ajouter que notre nouvel appart', on l'adore. Même pas installés dedans, on s'y sent déjà chez nous. Vendredi, j'ai astiqué cuisine et salle de bains du sol au plafond. On a commencé à installer quelques petites affaires. On a fait la connaissance de notre voisin et il a l'air super sympa. Et alors notre propriétaire, il continue d'être gentil comme pas permis. Cette nuit, il est parti en voiture, très loin, pour une semaine, et il nous a laissé un petit mot dans l'escalier de la maison, avec un numéro où le joindre en cas de pépin. Ne vous méprenez pas, il n'est pas lourd du tout, c'est ça qui est incroyable. C'est un tel personnage, il est si drôle et étonnant, que c'est ravissant de le croiser, de lui parler. Une fois, ça m'a même remonté le moral tellement il est drôle... Il est cinématographique. Il ressemble à Gepetto, ou au Capitaine Haddock.
Aujourd'hui, nous avons passé notre journée à l'ancien appart' pour finir de rassembler tous les micros machins qui trainaient un peu partout. C'est très bizarre mais j'ai l'impression de n'y avoir jamais vécu. Je ne me souviens pas de l'ambiance qu'il y avait, je me souviens d'un appart' mais il n'avait tellement rien à voir avec ce qu'il reste, là, tout ce vide et cette clareté, que je n'associe pas mon souvenir et ce lieu. Même le quartier (on déménage à 200 m mais on change de quartier), je ne le ressens plus pareil. Je me sens assez libérée.
Ce midi, nous avons fait notre premier vrai repas dans le nouvel appart'. Les spaghettis à la petite cuiller, c'est  pas simple...

Sur la photo, c'est l'appart' dont on part, et sa vue incomparable !!!

14 janvier 2010

Aujourd'hui, j'ai bien travaillé, et rêvé rêvé

Aujourd'hui, j'ai bien travaillé, et rêvé rêvé rêvé...c'était super. C'était un rêve éveillée. J'étais assise à mon bureau, à Bruxelles, dans une certaine pénombre parce que le soleil se couchait et que ma lampe de bureau était débranchée. Et je ne sais pas pourquoi c'est arrivé à ce moment-là mais je me suis mise à imaginer ce que je rêve qu'il m'arrive dans la vie. J'ai pioché dans ce que je sais des souhaits de Couacman et j'ai mixé avec les miens, j'ai fait en sorte que ça tombe bien, que nos souhaits puissent s'accorder, j'ai pensé les grandes lignes puis j'ai imaginé les détails, et c'était si bien et si réel que j'étais dedans, je n'étais plus à Bruxelles et il ne faisait plus nuit. Et puis Couacman est rentré à la maison et nous nous sommes assis autour d'un chocolat chaud et j'étais de très bonne humeur et je me suis mise à lui raconter et emportée par mon enthousiasme j'ai encore rajouté des détails et lui d'autres encore et à la fin on avait chacun un sourire béat. Puis on a discuté de la musique qui allait avec ce que nous imaginions. J'ai proposé cette chanson de Barbara (celle de la BO de Mademoiselle Chambon) "Jamais la fin d'été n'avait paru si belle, les vignes de l'année auront de beaux raisins... on voit se rassembler au loin les hirondelles, mais il faut se quitter pourtant l'on s'aimait bien...". Et Couacman a proposé People have the power de Patti Smith. On l'a mise, et j'ai été d'accord avec lui.

A part ça, je vous souhaite une très bonne année.

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Et j'illustre ce post avec une photo de Bourgogne parce que la Bourgogne, c'est le rêve (et j'en profite pour embrasser tous nos amis bourguignons, les chevelus, les anciennement savoyards, ceux d'à peine six mois, ceux de déjà deux ans bien passés et puis ceux rencontrés via ce blog !).

2 mai 2010

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Un jardin très vert, du soleil, une table de jardin en fer, une maison hantée, des enfants qui jouent, de la limonade, les fenêtres ouvertes, les volets entre-fermés, le salon dans l'ombre, le mec d'une grande soeur, très chic en short et polo. Une chambre d'enfant très sombre, la commode devant la fenêtre, des rideaux lourds, le feuillage des arbres qui bouche la vue et fait la lumière verte, les murs recouverts de poupées et de peluches rangées là, comme des trophées de chasse. De beaux meubles, des habits Jacadi, un lit de petite soeur en fer, les meubles en carton pour Barbie (fabriqués par Marie et moi) rangés en-dessous. un souvenir de petite enfance, chez ma copine Flore.

Se promener dans les rues de Saint-Malo pas encore envahies de touristes (on est en juin, mettons) à la recherche d'une crêperie, avec Mathilde, Carole et Nina. Passer devant celles où elles ont déjà travaillé. Les remparts, la couleur de cette pierre bretonne, les magasins de glace, la peau chauffée tout l'après-midi qui sent le sel, les sandalettes pleines de sable. Refaire le monde avec une bolée de cidre, puis aller boire un dernier verre à La Java, le bar du coin de la rue d'en face. Rire comme des folles, ne sentir aucun nerf contracté, puis remonter dans la voiture des parents de Mathilde (qu'ils nous ont prêtée) et revenir à Rennes. M'endormir toute seule dans mon petit lit, le coeur ivre et exhalté. un souvenir de mes années Rennes.

Grimper dans la 106 pourrie des parents de Jérome, n'avoir presque rien sur la peau, juste un petit soutif, une mini culotte, une riquiqui robe, mais crever de chaud. La voiture sent la poussière chaude. Je regarde partout pour êre sûre qu'il n'y a pas un faucheux qui va me tomber sur le coin de la tête. Rouler, chanter à tue-tête (du Camille). Se laisser guider par la route, visiter la Normandie, la basse et la haute. Nous arrêter sur certaines plages et profiter de ne rien faire ensemble dans ces paysages grandioses. Manger des chips, des sandwiches et des fraises (et des framboises du jardin de ses parents). Regarder Jérome conduire, faire un jeu (deviner à qui l'autre pense en posant des questions et que l'autre ne puisse répondre que par oui ou non). Jérome si concentré sur la personnalité à trouver (le Père Noël) qu'il manque de monter sur un rond-point, grosse frayeur mais souvenir rigolo. un souvenir de mes années Havre.

En parlant de rond-point. Être dans la 205 de Manu, avec aussi sa petite soeur (qui est vraiment petite, genre 5 ans). Nous suivons la voiture de ses parents, nous allons au restaurant. C'est la première fois que je les rencontre. Manu conduit n'importe-comment et sa petite soeur et moi rions à n'en plus respirer. A un moment, nous arrivons à un rond-point tout de pelouse vêtu. Mise à part la voiture des parents de Manu devant, il n'y a personne dans les parages. Manu qui nous dit "je fais le tour où je passe dessus ???" et sa petite soeur et moi, nous mettre à crier "dessus, dessus !" et passer à travers le rond-point. Une fois arrivés au restaurant, nous faire engueuler par son père pour notre imprudence. un souvenir de Rennes.

Dans la charetterie avec Jérome. Il est environ une heure du matin. Le regarder finir de bricoler un élément de décor/jeu pour le mariage de sa soeur qui a lieu le lendemain. Me les peler, trouver ça fou d'être là, assise entre cette tondeuse-tracteur et ce tracteur-tracteur, énorme. La vie nous emmène là où on n'aurait pas pensé être et c'est ça qui me plait. un souvenir d'août dernier.

Quand j'avais 19 ans, je suis allée travailler dans les Alpes. J'y suis allée seule, et ma copine Pauline devait me rejoindre une ou deux semaines plus tard. Le premier soir, j'ai dîné chez mon employeur et sa femme, des gens que je n'avais jamais vus de ma vie, que je ne connaissais pas du tout. Ils habitaient au milieu de la montagne, dans une maison tout à fait isolée. Nous avions beaucoup roulé pour y aller. Je me souviens avoir regardé par la fenêtre, avoir vu des montagnes à perte de vue et pas grand chose d'autre, et m'être demandé comment je m'étais retrouvée là et ce qui allait advenir de moi. un souvenir de 2004.


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15 septembre 2010

Cette semaine, mon travail est un peu ramolli du

 

Cette semaine, mon travail est un peu ramolli du genou, par la faute de problèmes techniques et d'un rhume/bronchite qui va sûrement me forcer à aller chez le docteur alors que je déteste ça.


Hier, j'ai emprunté cinq Jérôme K. Jérôme Bloche à la bibliothèque, et je les ai déjà tous finis. Jérome pas K. ni Bloche travaille ce soir et normalement, j'aime bien en profiter pour lire des bandes-dessinées au fond de mon lit (enfin… des Jérôme K. Jérôme Bloche) mais là, du coup, je me demande si je ne vais pas me faire couler un bain pour me réchauffer.


Je réfléchis au nombre d'années qui se sont écoulées depuis la dernière fois que j'ai pris un bain. Je ne m'en souviens même pas.


Ce soir, j'ai fini le reste de crumble à la tomate mais je n'avais pas du tout le goût.


L'autre jour, je rentrais chez moi, il était 13h00, et j'ai vu mon propriétaire sortir de chez lui pour prendre son courrier, en robe de chambre.


Je suis allée à Amsterdam ce week-end et depuis, je relis Le Journal d'Anne Frank. J'ai eu la gorge complètement nouée pendant que je visitais l'annexe.


Nous avons organisé deux dîners dans notre nouvelle cuisine, et les deux fois, comme musique, j'ai mis Paolo Conte, et je me suis rendu compte que c'était vraiment la musique idéale pour un dîner.


Nous avons acheté une grande table à l'Armée du Salut, mais elle colle. On pense que c'est son vernis qui a été mal mis. On va devoir l'enlever et en remettre.


Nous avons une plante que je prenais pour un pommier mais en fait, c'est une plante grimpante (ou rampante).


Souvent, quand Jérome travaille le soir, je me dis que je vais l'attendre pour me coucher. Et puis souvent, il y a un moment, vers minuit 30, ou je suis naze alors je vais me coucher. Et ce qui n'est vraiment pas de bol, c'est que c'est souvent à ce moment-là qu'il rentre, et je l'entends se déshabiller sur le palier pour ne pas me réveiller. Puis il rentre dans la chambre, va à la salle de basin se laver les dents, et pendant ce temps-là, je m'endors, et des fois, le lendemain matin, je suis fâchée contre moi-même de m'être endormie trois minutes trop tôt. C'est comme un rendez-vous manqué.


D'ailleurs, en parlant de rendez-vous manqués, en ce moment, à chaque fois que je vais chercher quelqu'un à la gare ou que quelqu'un vient m'y chercher, on se loupe. C'est très très frustrant…


Je ne passe presque plus rue de Flandre depuis qu'on a déménagé du quai au bois de construction. L'autre fois, on y est passé quand même, avec Jérome. Ca m'a fait super bizarre, des trucs avaient changé. Un des magasins de robes de mariées avait revu sa vitrine.

Pendant nos vacances en France, nous avons séjourné dans plusieurs lieux où il y avait la télé, et c'est comme ça qu'on a découvert Mélie et aussi René la taupe. Franchement, je ne sais pas lequel des deux je préfère... Heureusement, on avait aussi emporté avec nous la compil' numéro 4, ce qui nous permettait d'écouter The Motors. J'adore ce clip, la façon de danser du mec de gauche, et puis le batteur qui fait la gueule au fond, et tout et tout. 


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Sur la photo, c'est le soleil du début d'après-midi qui réchauffe notre chambre.

 

6 mai 2010

Dans dix minutes, je vais partir prendre le

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Dans dix minutes, je vais partir prendre le métro, aller à Louise, et acheter un aller-retour en train à la boutique SNCF. J'adore y aller, ça annonce forcément un voyage. Ce coup-là, ce sera un périple vers Le Havre et retour, prévu pour mardi prochain, jour des examens d'admission. L'idée d'aller acheter ces billets me donne un avant-goût de ce que je vais peut-être ressentir en entrant mardi dans cette école où je suis venue quasi quotidiennement pendant deux années, où il m'est arrivé de chouettes choses, où j'ai bien ri et où je me suis parfois aussi ennuyée.
C'est l'endroit où j'ai croisé Jérome pour la première fois, fin 2005, il était accoudé au bar de la caféteria, il y avait plein de monde, on fêtait la sortie du journal de l'école (rédigé durant l'année scolaire précédente, ce qui explique pourquoi d'anciens élèves, fraichement sortis de l'école comme Jérome, étaient présents). Moi, j'étais assise à une table avec d'autres filles, on mangeait des sandwiches, et je me souviens que j'étais de mauvaise humeur. Une des filles de la table a dit : "ah, il y a Jérome !" en le montrant du doigt, et c'est là que j'ai vu que Jérome avait été inventé et existait (mais je n'ai pas saisi à ce moment-là qu'on allait souvent manger du pain grillé ensemble le matin et que j'allais faire des machines de ses chaussettes trouées et qu'il allait me préparer des bons petits plats et qu'on allait bien rigoler).
Bref, c'est vous dire l'importance du lieu. Et bien mardi, j'y serai. C'est la première fois de ma vie que j'ai autant hâte de passer un entretien d'entrée ! Il y a des personnes que j'ai vraiment très très envie de retrouver... J'imagine déjà mon ventre et ma gorge nouée, mes mains moites, les sueurs froides et en même temps le grand sourire en passant le pas de la porte !

la photo est de Couacdad !

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