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2 octobre 2008

Lou Reed, Coney Island Baby

Aujourd'hui, alors que je faisais la vaisselle, mon oeil gauche s'est posé sur un cd qui trainait dans les parages. Un cd que je n'avais jamais vu chez nous, et pour cause, puisqu'il venait de la médiathèque. Je m'approche pour voir ce que c'est et là, le choc : sur la pochette, on dirait Couacman, en moins souriant et avec une bouche légèrement différente, certes, mais Couacman quand même. Non ?

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29 avril 2012

Ca, c'est une lampe que le frère de Couacman lui

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Ca, c'est une lampe que le frère de Couacman lui a offert à Noël. On n'a pas passé Noël ensemble mais il est venu nous aider pour notre déménagement et il est arrivé les bras chargés de cadeaux (comme mon frère la veille au soir d'ailleurs), genre on n'avait pas assez de trucs à déménager mais bon ça fait plaisir quand même. Parmi ces cadeaux se trouvait cette lampe, que nous avons immédiatement installée dans notre nouvelle cuisine, et qui diffuse une très jolie lumière rosée. Ce qui me plaît le plus, c'est que le cordon d'alimentation de la lampe, sur lequel il ya  l'interrupteur, n'est pas en matière caoutchouteuse. C'est une matière qui ressemble à du lacet de chaussure.
Cette lampe représente un pot de peinture qui coule, mais je ne peux pas m'empêcher d'y voir plutôt quelqu'un qui tire la langue et dégueule, ce qui nous fait bien marrer. 

8 février 2013

Drôle de rencontre !, écrit par les CP de l'école Saint-Grégoire de Pithiviers, illustré par Bernadette Després

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Pendant Montreuil, je suis allée passer une soirée chez la grande soeur de J., et elle et son fils ainé m'ont offert ce livre qu'ils avaient trouvé à la fête de l'école, connaissant mon amour pour Bernadette Després. En fait, elle ne s'est pas foulée pour illustrer cette histoire (qui a un bon potentiel, l'histoire !).
En fait, ce qui me réjouit le plus, c'est l'histoire de la collaboration entre l'illustratrice et la classe, j'imagine que ça doit être génial pour tout le monde.

10 février 2013

le passage, Louis Sachar

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Ce livre, à mon job alimentaire, on me le demande à peu près cent fois par matinée, visiblement les profs de français l'aiment bien. Et puis l'autre jour, j'étais chez Milky et je le vois posé là, en bout d'étagère. Je lui demande si elle l'a lu, et elle me dit que oui et qu'il faut le lire et que justement elle l'a en double donc elle va me le donner.
Cette semaine, après avoir terminé Les Paupières de Yoko Ogawa, je commence donc confortablement à le lire, très intriguée. Et puis j'ai éteint tard, très tard, parce que c'est tellement bien qu'on ne peut pas arrêter de le lire, c'est comme ça.
 Après l'avoir terminé, je me suis dit qu'il pourrait, à l'avenir, devenir un classique de la littérature, au même titre que Le Petit Prince ou bien Robinson Crusoé. Le livre dont tout le monde connaît le titre, même ceux qui ne l'ont pas lu.
Il y a dedans de la cruauté désirable, enfin je ne sais pas trop comment dire mais ne me dites pas que je suis la seule à être ravie des tortures infligées par Roald Dahl à certains de ses personnages, par exemple (et comme on est content d'avoir des détails). Il y a de l'enfant malheureux, du soleil trop chaud, du désert, du lac asséché, de l'histoire de famille, de la punition, des erreurs, pas assez d'eau, des adultes tortionnaires. Mais aussi de l'amitié, de l'aventure, de l'espace et du dépaysement. De la chaleur. C'est dur parfois mais toujours tendre et drôle. C'est hyper bien fichu, très bien écrit, très bien pensé, rien n'est laissé au hasard, c'est très malin.
Et puis il y a aussi l'idée que la chance et la malchance, c'est très très relatif...

4 décembre 2012

Ca c'était l'autre matin, 8h00, je me lève et je

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Ca c'était l'autre matin, 8h00, je me lève et je descends pour aller faire pipi, et voilà ce sur quoi je tombe : une lumière du feu de Dieu.

Aujourd'hui je suis retournée à la piscine, la dernière fois c'était le 30 octobre. J'avais peur de ne plus savoir et peur de ne plus aimer. Mais en fait, quand je suis entrée dans ces locaux surchauffés, avec leur lumière si particulière et leur odeur de chlore, quand j'ai vu le grand sourire de mon prof, quand j'ai mis les pieds dans l'eau et que j'ai fait mon premier mouvement de brasse, tout est revenu et je me suis dit "enfin !". Et là, je me sens bien.

Je fais beaucoup de posts de bouquins mais c'est parce que j'ai décidé de lister ici ce que je lisais pour m'en souvenir (et de ce que j'ai pensé avant/pendant/après mes lectures), et là je lis pas mal de trucs et de machins alors ça fait beaucoup de posts.

Il fait froid, il pleut, il y a du vent, je ne sais pas comment je vais bien pouvoir survivre à un hiver.

J'ai rangé la table basse, ça nous a changé la vie. Voyez sur la deuxième photo, au premier plan : elle est VIDE.

J'ai posé toutes mes peaux de clémentines sur le radiateur dans l'idée de parfumer notre habitat mais en fait ça n'a rien fait.

J'ai réussi à faire fuir le staphylocoque doré qui s'était installé dans ma couture de nombril, d'ailleurs c'est pour ça que j'ai eu le droit de retourner à la piscine (j'ai eu de la chance, je suis tombée sur une espèce qui fait son nid à un endroit précis et ne cherche pas à visiter le reste du corps). Normalement, je n'ai plus qu'une seule prise de sang au programme, dans treize jours. Dans deux semaines, je vais voir deux gynécologues dans la même semaine. Un qui est le chirurgien qui m'a opéré et qui veut voir si tout va bien, et un qui est mon gynécologue habituel que j'ai décidé de voir pour voir.

On a vu The Reader avec J., on a  trouvé ça super bouleversant, on a beaucoup aimé...

On a aussi regardé Peter et Eliott, c'était top ! Aussi bien que Mary Poppins ! Les chansons, moins bien, mais l'histoire moins longuette.

On a enfin trouvé un magasin qui vend des pulls Saint-James pour hommes, J. s'en est acheté un bleu marine avec des boutons sur l'épaule, mais pour l'instant il trouve qu'il gratte un peu.

J'ai dormi pour la première fois de ma vie dans un hôtel quatre étoiles grâce à mon amie Milky. Le lit était d'un moelleux, vous pouvez pas vous imaginer... C'était aussi bien que dans le ventre d'une mère alors ça faisait une mise en abîme, Milky dans son lit, un bébé dans son ventre.

J'ai beaucoup travaillé, beaucoup dessiné ces derniers temps et ça m'a fait beaucoup de bien. J'ai rencontré des gens ultra motivés et enthousiastes qui m'ont donné envie de continuer encore et encore ce travail-là.

J'ai envie d'écouter de la musique de Yann Tiersen et de regarder Le fabuleux destin d'Amélie Poulain.

J'ai envie que ce soit le printemps et d'être en vacances, et de partir dans un endroit un peu comme dans la Gloire de mon père. J'ai envie d'avoir chaud, de me prendre plein de soleil dans la figure, de me lever tard et de manger de la confiture d'abricots sur du pain frais en écoutant les nouvelles à la radio.

Je ne me souviens pas que ça a vraiment existé l'été, les robes légères, les sandalettes, la transpiration et la crème solaire. Quand j'y pense, ça me fait froid.

Je n'ai pas vu l'expo d'Hopper, J. l'a vue avec sa soeur, mais il a acheté le catalogue pour que je puisse voir.

Chez sa soeur, j'ai joué à Monza avec un de nos neveux (j'avais écrit "ses neveux" mais en fait ce sont un peu les miens aussi quand même), j'ai gagné une partie et lui aussi. J'ai gardé le bébé d'un autre neveu pendant le repas, et j'ai écouté le plus jeune me dire des mots en désignant des choses (kiwi (sur le sac Carrefour), manteau Mamie, gilet, gilet moi, écharpe, rouge). On a fait une photo de famille, comme à chaque fois qu'on est réunis. Son frère pose l'appareil avec minuterie sur le piano, on est tous installés dans le fauteuil et par terre, et cheese. Souvent, on en refait une ou deux.

En France, j'ai mangé plusieurs croissants et ils étaient tous bons. On m'a dit récemment que c'était vraiment mauvais pour la santé mais je m'en fous, honnêtement, je veux bien mourir d'avoir mangé trop de croissants, plutôt que de vivre sans en manger.

Je ne comprends pas pourquoi les homosexuels n'auraient pas le droit de se marier.

Maintenant, je me lave les cheveux un jour sur deux mais je ne compte pas aller à la piscine un jour sur deux, 'faut pas déconner non plus.

Dans le café où je mange souvent le midi, il y a un chat. L'autre fois, je déjeunais avec J. pendant ma pause, et le chat est venu se coucher sur mes genoux. je l'ai gratouillé, il s'est frotté contre moi, je lui ai fait de sbisous sur le sommet du crâne et RIEN, pas la moindre petite allergie, pas le moindre grattement d'oeil, pas le moindre éternuement, pas le moindre ressereemnt de bronche. Quel plaisir ! Je me suis demandé si c'était parce qu'il avait de gros poils pas hyper soyeux, bien lourds et épais.

J'ai mangé mes premiers calamars, j'ai trouvé ça excellent.

Je crois que notre plante qui a la tête à l'envers est en train de crever à cause du peu de lumière qui lui tombe dessus là où elle est.

Je n'arrête pas de faire la vaisselle, maintenant j'aime bien, ça me détend.

Je vous fais la bise !

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28 juillet 2009

voyage en Finlande - troisième jour

Le lundi matin, il était prévu que nous prenions le train super tôt pour aller à Savonlinna, une petite ville avec un grand chateau, dans l'est, dans la région des lacs. Il pleuvait, et les deux kilomètres qui séparaient l'auberge de jeunesse de la gare n'étaient finalement pas si vite faits. Nous sommes arrivés trop tard pour réserver des places dans le train. Nous avons pû y monter mais nous avons dû faire une très longue partie du voyage debout ou assis par terre entre deux compartiments. Et le voyage était long (près de 4h30). Au départ, nous nous étions assis à des places inoccupées mais quand les gens à qui elles étaient destinées sont arrivés, ils n'avaient vraiment pas l'air contents qu'on y soit.
Dehors, il pleuvait et nous avions tout les deux une envie de dormir terrible (la nuit avait été courte et par contre, la journée de la veille intense, puisque sans compter la pause de midi, nous avions marché près de dix heures(Couacman me dit que j'exagère un peu - j'ai compté, dans ces dix heures, pas mal de moments de piétinements et quelques très courtes pauses, ok)).
A midi, nous avons déjeuné de sandwiches que nous avions fait le matin même, au reste de pesto vert et au jambon. Moi, je n'ai pas trop aimé mais Couacman, si.

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Les trains finlandais sont hyper beaux et modernes. Il y a un pot pour les tout petits enfants dans les toilettes ! Et des télés partout au plafond, qui ne s'allument qu'avant l'entrée du train en gare, pour expliquer comment est organisé le quartier où se situe la gare et tout et tout.

Dans une ville perdue, nous avions un changement. Le deuxième train était dix fois plus chouette, tout petit. Une heure plus tard, en passant sur un pont, nous avons su que nous arrivions à Savonlinna.

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Nous étions là exprès pour visiter ce château. Mais quand nous sommes descendus du train, la pluie était chiennesque et nous n'en menions pas large avec notre fatigue accumulée, nos sacs au poids d'ânes morts et toute cette eau. Nous nous sommes abrités vite fait, juste le temps de décider d'aller boire un chocolat chaud quelque part. Et justement, il y avait un salon de thé juste-là, à côté... Le chocolat était horrible (de l'eau bouillante chocolatée) par contre, nous avons partagé une part de cheesecake fraise/chocolat blanc fait maison et absolument somptueux.
Requinqués, nous sommes partis à l'assaut du château.

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Il est construit sur un rocher et à l'intérieur, il y a la pointe (du rocher) qui dépasse du sol d'une pièce. C'est pas chic ?

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On a choisi de ne pas suivre la visite guidée en anglais mais c'était une erreur parce que sans guide, il y a plein de pièces qu'on n'avait pas le droit de voir ! Du coup, on a demandé à une dame du château où on pouvait selon elle rattraper le groupe. Elle nous a dit qu'il n'y avait pas de visite guidée en anglais parce qu'on était les seuls à pouvoir être potentiellement intéréssés et qu'on n'avait pas choisi de la suivre, mais du coup, elle nous a fait une visite guidée rien que pour nous !
Et puis après, on s'est pris en photo dans les WC, dans un miroir, façon Couacmama et Couacdad (qui ont l'art de se prendre en photo dans tous les miroirs qui croisent leur chemin).

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Le soir, nous avions prévu de camper, et le guide du routard nous disait que le dernier bus qui mène au camping passait à 19h00. "Bwôf, on a largos le temps de faire deux/trois petites courses !" nous disions-nous. J'avoue que l'idée de camper sous la pluie et dans le froid alors qu'on était déjà crevés ne m'enchantait guère mais au mois de juillet a lieu à Savonlinna un festival d'opéra et notre guide nous disait que les prix des hôtels flambaient à ce moment-là...
Donc bon, nous filons chez K acheter de quoi dîner (et au rayon "fruits et légumes", une dame nous entendant parler français a été toute fière de nous dire "soixante-douze" en français, alors que nous cherchions le numéro des fraises sur la balance - elle était très mignonne ! (et très fière !)) puis tranquillement, nous nous dirigeons vers l'arrêt de bus (qui est de l'autre côté de la ville). Il ne pleut plus, c'est trop la fête. Nous passons devant un magasin d'aspirateurs qu'on a envie d'aimer.

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Puis nous arrivons à l'arrêt de bus, vers 18h30. De loin, on y voit des gens, au moment où on s'approche, ils (deux filles, en fait) montent dans un 4x4, on se retrouve tout seuls. La pluie reprend et tombe très très fort, même. C'est un peu la tempête. 19h00, le bus ne passe pas. 19h15, toujours pas de bus et une pluie terrible terrible. Nous remarquons une feuille de papier avec des grilles horaires et nous tentons tant bien que mal de comprendre ce qui y est dit. On comprend qu'un bus est passé à 18h26 et qu'un autre passera à 19h20. Nous attendons, crevés et il pleut (nous sommes abrités sous l'abris-bus, certes) et j'ai le temps de compter mille fois le nombre de vitres qu'il y a sur l'immeuble de l'autre côté de la rue. 19h20, pas de bus. Nous décidons d'attendre encore un peu, au cas où il serait en retard. Mais non, rien à faire, le bus n'arrive pas. Nous remarquons que la grille horaire est effective entre juin et août 2008.
Je commence à être de mauvaise humeur, je crève la dalle et il pleut. Nous ne pouvons pas aller au camping à pieds car il est assez loin.
Nous sommes près de la gare routière et un car se gare. Je vais voir le chauffeur et il me dit que non, il ne va pas au camping. Mais il vient voir les horaires plus valables avec nous sous l'arrêt de bus et il nous explique qu'à notre place, il chercherait une alternative.
Couacman me dit qu'il existe, d'après le guide, une auberge de jeunesse qui n'en est pas vraiment une, à Savonlinna, mais nous ne sommes pas sûrs d'y avoir des places vu qu'on est en plein festival d'opéra. Si il n'y a pas de place, il me propose que nous fassions du camping sauvage. Oh oui, chic, du camping sauvage, mon rêve ! Sous la pluie en plus, j'adore ! (c'est ironique).
Nous nous mettons en route pour la fausse auberge de jeunesse et elle est à deux kilomètres de l'arrêt de bus et je commence à avoir des ampoules aux talons et en plus, le chemin monte et il pleut. Bref, je suis d'une humeur merdique au possible mais Couacman, lui, comme à son habitude, reste d'un calme parfait qui m'impressionnera toujours.
Sur le chemin, nous voyons une fille qui monte la côte à vélo avec une facilité étonnante, et puis nous voyons aussi de chouettes enseignes.

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Puis nous arrivons à l'auberge qui n'en est pas une. Il y a de la place !!! Wouhou !!! Mon coeur se réchauffe. La dame de l'accueil nous donne nos clefs, nous allons avoir une chambre juste pour nous deux en plus, trop bien !
Et voyez plutôt où nous avons logé !...

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Et oui, carrément, dans un joli petit appartement ! Nous avons finalement passé une très bonne soirée ! Nous avons fait semblant que je n'étais pas dans mon lit, et puis nous nous sommes endormis après nous être dit que si il pleuvait le lendemain, nous n'irions pas faire de la barque toute la journée sur un lac comme c'était prévu, et que nous irions plutôt visiter deux musées qui nous disaient bien, dans le coin.

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29 décembre 2012

Etre responsable, Fabien Lamouche (illustrations d'Alexandra Pichard)

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"- (...) En choisissant ce qu'on fait, on choisit ce qu'on est. C'est cela, être libre : définir soi-même ce qu'on est.
- J'aime bien cette idée. Mais pourquoi m'expliques-tu tout cela ?
- Tu te souviens de ce que tu me disais sur la responsabilité quand j'étais petit ? Sartre dit à peu près la même chose : nous sommes libres, donc totalement responsables de ce que nous sommes."


(passionnant)

1 janvier 2013

2012 vue de 2013

Alors 2012, bof bof hein. Enfin, au début et à la toute fin parce qu'au milieu (un milieu décalé sur la presque fin) c'était à frissonner de plaisir.

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Janvier, le déménagement/emménagement, la légèreté quand tout était dans les cartons et qu'on vivait avec rien, le désir né de ce constat de trier, donner, jeter. Le concert de Michel Legrand, une grande fatigue, l'examen réussi de néerlandais.

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Février, le bordel du désencartonnage, la neige, les chaussettes crochetées par un Lobster, le projet d'entreprise de faire-parts qui se précise, les pieds du lit coupés pour le faire rentrer dans la sous-pente..

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Mars, le soleil, la chaleur même un peu, le lancement de Stork and the Postman et ma première commande, le coup de mou dû à l'absence de répondant des éditeurs rencontrés en décembre à Montreuil, un mini-golf, une journée à Mons.

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Avril et son enterrement de vie de jeune fille de ma copine Suédoise femme d'affaires, à Paris.
Concrètement pas grand chose d'autre, par contre, début d'un énorme coup de doute épouvantable quant aux choix que je faisais, pour ma vie.

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Mai, la grande remise en question à son comble, le mariage de mon cousin dans le Nord, le mariage de mon amie à Stockholm, la semaine en Suède, la voiture louée à Göteborg, les grandes réflexions existentielles sur la route, les bonnes vacances malgré tout.

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En juin, je me posais toujours des questions mais on était sur la pente descendante de la déprime. Nous sommes allées en Bretagne pour un mariage, nous en avons profité pour profiter. A Rennes, j'ai tout montré à J., même ce lavomatique où j'ai fait la première lessive de toute ma vie. C'était un petit clou de mon année. Je me suis sentie profondément bien. Le rythme s'est intensifié au job alimentaire, les gens commençaient à venir revendre et acheter des livres scolaires. J'ai commandé beaucoup de livres neufs, téléphoné à des éditeurs pour leur dire que je voulais 200 cahiers d'exercices du Nouvel Actimath 2 (par exemple). Les étudiants de l'été ont commencé à débarquer mais cette année, c'était bien et ils m'ont tous manqué quand ils sont partis mi-septembre.

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En juillet, nous sommes moult fois allés en Bourgogne pour aider pour des travaux, faire un déménagement, manger des saucisses grillées et des chips et ça, c'est synonyme de bonheur, du vrai, sans coulis de souci. En plus, le rythme était lent au boulot, les étudiantes qui m'aidaient super sympa (il y en a une qui venait de Mayenne, super exotique ! Elle me parlait beaucoup de rhubarbe et de tomates, du potager de ses parents, et ce sans que je ne lui aie rien demandé, mais ça me faisait du bien). Et j'ai souvenir de m'être marrée avec mes collègues comme pas permis, c'était n'importe-quoi - on se faisait des blagues, on se cachait derrière les portes pour se faire peur, ce genre de choses.

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En août, nous avons transpiré. Il a fait une chaleur ! C'était délicieux ! Nous avons fait diverses randonnées dans le Brabant Wallon. Nous sommes retournés à Auxerre. Il y a eu une deuxième vague de vendeurs et acheteurs de livres scolaires au job alimentaire. C'était ma grosse saison, celle où je ne vois pas filer les matinées et où je rentre complètement claquée à la maison. J. a fabriqué une étagère bleue Bretagne pour ranger nos affaires dans la sous-pente où n'est pas notre lit, de l'autre côté de la chambre.

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En septembre, j'avais trouvé des réponses à mes questions et j'éprouvais une grande liberté. Il y a eu l'anniversaire de mon amie Chloé, la fin de la saison des livres scolaires, le début du temps plus frisquet. Il y a eu aussi le début des cours de natation, et je crois que nager a vraiment changé quelque chose à ma vie !

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Tout début octobre, j'ai eu la certitude qu'il se passait quelque chose à l'intérieur de moi, au point d'aller tout de suite chez la docteur me faire prescrire un traitement moins agressif contre mon asthme. A la fin du mois, il y a eu un test négatif, et j'ai dit à J. "je suis sûre qu'il y a eu un problème avec ce test". Mais bon, il était négatif. Il y a eu un mariage belge aux danses bretonnes et aux belles rencontres, une journée aux Cap-Gris-Nez-Blanc-nez. J'ai pleuré pour un oui ou pour un non, j'ai été très très heureuse et j'ai aussi beaucoup ri.

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Le 3 novembre, les urgences (la gynéco qui me dit "vous êtes enceinte "puis, devant nos airs surpris "vous ne le saviez pas ?") et puis le reste.

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Décembre, pas mal de difficulés à me retrouver. Beaucoup de rendez-vous médicaux qui me mettent à chaque fois dans tous mes états.
Aussi, le travail réalisé pour le futur magazine Cuistax, le Noël chez les parents de J., le moral très bien ou très nul d'un instant à l'autre.
Montreuil, mon sentiment nouveau face aux éditeurs, très positif (un sentiment d'indépendance). Entendre mon patron de job alimentaire me dire qu'il est content que je sois dans l'équipe. Retrouver Milky. Aller voir le Cendrillon de Pommerat sur les conseils de Chloé, et adorer. Attendre 2013 avec impatience et me dire que cette année, il faut que tout explose et que se crée quelque chose de très beau.


Bonne année, et bonne santé !

11 novembre 2012

Les deux gredins, Roald Dahl

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Roald Dahl, c'est vraiment l'auteur à lire et relire de 6 à 121 ans. Je ne sais plus combien de fois je l'ai lu celui-là mais à chaque fois, je redécouvre des détails (horribles mais géniaux) dont je ne me souvenais pas. J'ai appris à l'intérieur qu'il existe un musée Roald Dahl en Angleterre, j'ai super envie d'y aller !

24 février 2013

la recette salée de la semaine : ribs à s'en lécher les babines

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"Ribs à s'en lécher les babines", c'est le nom officiel de cette recette, celui qui est donné dans le livre. Et bien en fait c'est vrai, c'était exquis. La viande est moelleuse et se détache toute seule des os, elle est super aromatisée à plein de trucs, c'est un vrai petit délice. Ce soir, en accompagnement, du riz basmati complet et de la purée de céleri.

Recette de Trish Deseine dans J'en veux encore, éditions Marabout.

3 mai 2010

Aujourd'hui, je me suis acheté un disque dur

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Aujourd'hui, je me suis acheté un disque dur externe qui a un nom de chien fidèle. Il a une mémoire de 1TB, je ne savais même pas que ça existait. C'est un peu comme les billions, après les milliards, je ne sais pas compter jusque-là. C'est dire si c'est beaucoup.

Jérome a acheté des tuiles au wasabi, ça craint du boudin, j'aime que les "goût salé", voire les "goût paprika" (pour lui faire plaisir). Heureusement, il y a le ti punch pour faire passer.

J'ai décidé de virer de ma penderie tous les vêtements que je ne mets jamais mais que je garde parce qu'ils sont hyper beaux. Ca va faire un grand vide. Je m'occuperai de ça demain. J'ai mi hâte, mi pas hâte (peur de regretter). Il faut aussi que je mette à la poubelle toutes les chaussures qui sont mortes. Le problème est de définir à partir de quel moment une paire de chaussure est morte. J'ai des baskets noires que j'ai eu pour mes 22 ans, que j'ai mises énormément, qui ne sont percées nulle part mais qui, dès que je me les mets aux pieds, me filent un mal de dos épouvantable (et la semelle, au niveau du talon, me parait bien aplatie et fine). J'ai une paire de baskets vernies rouges que j'ai achetées trois francs six sous à Brubru il y a genre deux ans, percées au bout et surtout percées à la semelle, qui prennent l'eau dès qu'il pleut et les chaussures qui prennent l'eau c'est chiant (et elles commencent limite à me faire mal au dos aussi, tant que j'y pense). Je les mets encore énormément mais le matin, quand je pars à l'école et que la femme de ménage de la pharmacie est justement en train de jeter son seau d'eau sur le trottoir et que j'arrive, je suis obligée de faire des sauts de biche sur la pointe des pieds pour ne pas me les tremper (les pieds), et c'est relou (et ça arrive tout le temps, il faudrait que je parte plus tôt pour l'école (parce que je suis tout le temps en retard en plus)).
Pou -BEEEEELLE !!!!! (à dire toute langue dehors)

14 novembre 2009

pendant que cuit le chou

Ce midi, je voulais vous refaire le coup de la photo de mon assiette avec écrit ce qu'elle contenait et tout et tout, et puis j'ai oublié. C'était un reste de risotto au potimarron.

Aujourd'hui, à la librairie, j'étais en train de faire un paquet cadeau quand je me suis pris un flash dans la figure. J'ai relevé la tête et c'était la dame pour qui je faisais le paquet (encore une dame asiatique en vacances) qui venait de me prendre en photo. Elle était confuse, alors qu'en fait, je trouve que ça fait plutôt plaisir.

Hier, nous avons appris que l'immeuble qui est mitoyen au notre avait le toit plein d'antennes de relais de téléphones mobiles. Nous étions ravis de l'apprendre...

Je suis entrée chez le voisin du dessous et j'ai vu que chez lui, c'était au moins autant en bazar que chez nous. Mais lui, il a deux gros chats, un noir et un gris. Je suis contente que des chats vivent dans mon immeuble.

Pour l'an prochain, mon moi le plus profond hésite entre deux solutions : arrêter l'école et réaliser plein de projets avec Couacman (on en a mille). Ou bien retourner au Havre juste huit mois, le temps de faire ma cinquième année. Mais alors il faudrait que je me trouve une chambre chez l'habitant, ce qui me permettrait d'être logée à moindre coût et sans avoir à déménager toutes mes affaires. Il faudrait qu'à Bruxelles, nous déménagions dans quelque chose de plus petit et donc moins cher. Il faudrait que je supporte de vivre huit mois loin de Couacman. Il faudrait que j'économise dès cette année pour éviter des frais supplémentaires aux Couac'parents, pour pouvoir payer mes deux loyers sans me ruiner. Il faudrait peut-être que je me trouve un petit boulot au Havre. Mais tout cela annulerait le gros regret que j'ai dans le coeur (ne pas avoir terminé mes études d'arts-plastiques). Mais en même temps, réaliser plein de projets avec Couacman dès l'an prochain, pourquoi pas... Bref, mon coeur balance, et puis je ne sais pas ce qui est possible, ce qui est faisable, ce qui est gérable, ce qui est vraiment souhaitable...

Je bois un verre de vin rouge en écrivant ce post, et Couacman en boit un en lisant un livre. Nous attendons que le chou à la saucisse soit cuit. Et nous écoutons Dominique A.

J'ai décidé de participer au jeu de Lisa et de vous montrer des pommes, chez moi. Les vraies, celles qui se mangent, sont sur le balcon, et j'ai la flemme de les photographier. En cherchant bien, la seule pomme que j'ai trouvée chez moi, c'est celle-là :

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C'est un aimant-pomme que m'a offert la grande Lulu il y a quelques temps.

Je relis Les quatre filles du docteur March et je trouve ça hallucinant de cucul-terie et je me demande comment j'ai pû adorer ce livre et le lire mille fois. Du coup, j'ai peur de relire La petite maison dans la prairie, j'ai peur de ne plus aimer...

Je ne peux pas laver les vitres car il y a des araignées qui ont fait leur nid à chaque coin de vitre et elles en sortent en tricotant quand je sors mon chiffon.

Pour Noël, nous allons demander un parapluie pour deux, un immense parapluie, le plus grand possible.

J'ai rangé tous les livres qui trainaient aux WC et du coup, Couacman en est réduit à y lire le catalogue de location de matériel de chez Brico (c'est tout ce que j'y ai laissé).

J'adore faire des paquets cadeaux.

Aujourd'hui, à la librairie, des français se sont ouvertement fichu de ma gueule parce que je leur avais demandé "quatre euros nonante". Ce n'était pas de la moquerie gentille mais hautaine. C'était la première fois il me semble que je passais pour une belge et je suis très fière de dire septante et nonante.

Demain matin, nous avons prévu de mettre notre réveil à huit heures et d'aller voir une expo à (aux ?) Bozar.

Pour Noël, j'ai mis sur ma liste que je voulais des surprises. Couacman, lui, a mis qu'il aimerait bien avoir n'importe-quel livre de Robert Crumb.

J'aimerais que nous fassions de la confiture de lait.

Je vais bientôt répondre aux commentaires des billets précédents celui-ci.

Couacman met un pull en alpaga et ressemble à un chat gris. D'ailleurs, pour le gouter, il a mangé des sardines.

Le chou est cuit !

16 février 2013

le dessert cette semaine : un soufflé à la pomme

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Déjà, quand ça cuit, cette odeur de pomme compotée mélangée à du beurre, du sucre et du cognac !... Pendant que je touillais ce mélange frémissant, je me disais "rien que pour ça, ça vaut le coup d'avoir vécu" (on dirait du Charles Ingalls, lui il aurait dit "nom d'un petit bonhomme Caroline, je veux bien mourir après avoir senti cette odeur, j'aurais eu le sentiment d'avoir profité de la vie").
Ensuite, quand dans votre assiette vous avez cette pomme moelleuse farcie de mousse (à la pomme et au cognac) arrosée de caramel blond... c'est le bonheur. On s'est dit "voilà une nouvelle recette de famille".

Recette d'un collaborateur Larousse, dans le Petit Larousse de la cuisine.

24 février 2013

ma dose de sucre de la semaine, une tarte au caramel et au beurre à la fleur de sel

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C'était hier, on l'a mangée en dessert après le bon repas que nous avaient concoté Marie et son mari. Alors cette tarte je l'ai bien aimée, je m'attendais à une note plus "caramel au beurre salé" que ça mais ça avait un bon goût de caramel et c'était collant à souhait. A refaire, je valide !


Recette d'Annie Botrel dans le Petit Larousse Pâtissier.

3 mars 2013

cette semaine, c'était charlotte à l'ananas

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Je ne sais pas si j'ai déjà expliqué ce que sont ces recettes dont je parle ici. Voilà en fait, nous avons beaucoup de livres de cuisine. Et donc, pour être sûrs de tous les utiliser, et bien nous les avons numérotés et lettrés (comme au touché/coulé, par exemple F12), les numéros correspondant aux livres de pâtisserie et les lettres au livres de plats salés. Et nous les utilisons dans l'ordre (je suis une fille très très protocolaire). Chaque semaine on prend le livre suivant pour le salé, le livre suivant pour le sucré, et on ouvre à une page au pif et pouf, c'est cette recette-là qu'on doit faire. Parce que sinon on faisait toujours les mêmes recettes. Et franchement ça nous fait découvrir plein de choses !
Bref, si je vous explique tout ça, c'est pour que vous compreniez pourquoi on s'est retrouvés à faire une charlotte à l'ananas et aux fruits secs alors que je n'aime pas l'ananas et encore moins les raisins secs (même si en fait si, maintenant, ça va).
Je pense qu'on était contents de faire ce dessert parce qu'on n'avait jamais fait de charlotte. On a trouvé le résultat très beau. On a trouvé ça sympa mais pas de quoi se lever la nuit. Heureusement qu'on est tombés dessus parce que sinon on ne l'aurait jamais faite, mais je ne pense pas que de notre plein gré nous aurons envie de la refaire.



Une recette d'un collaborateur Bayard jeunesse dans 100% excellent !

10 mars 2013

la recette salée cette semaine, c'était des pommes de terre farcies

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"Farcies à quoi ?" vous allez me demander. Et bien au fromage blanc, à la ciboulette et aux petits bouts de jambon. Ca a l'air tellement facile qu'on se dit "oui ok" mais en fait c'était vraiment super bon ! Et simple à faire en plus. Ca avait le goût de la bonne patate cuite à la cendre avec sa peau, avec la fraîcheur (chaude parce que passée au four) de la crème et le léger piquant printanier de la ciboulette. Nickel.
Ici, la patate farcie était accompagnée de légumes d'hiver rôtis au miel.


Une recette de Laurence et Gilles Laurendon dans La Cuisine des Copains, chez Larousse.

10 mars 2013

la recette sucrée cette semaine, c'était un crumble aux fruits secs et aux épices

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La recette était hyper mal fichue, mal expliquée, pas hyper claire, avec quelques approximations. Le résultat était très sec, trop cuit, mais avait le goût de Figolu donc ça allait. Un peu étouffe-chrétien, pas la fête du slip en somme.


Recette de Héloïse Martel dans Le Petit Livre des Crumbles, aux éditions First.

29 décembre 2009

Bon, je vous préviens, je risque de raconter

Bon, je vous préviens, je risque de raconter plein de trucs pas intéressants mais j'ai eu un nouvel appareil-photo pour Noël et du coup je n'arrête pas de tout immortaliser et du coup, j'ai envie de mettre des photos ici.
Bon, et puis je suis en vacances donc je ne fais rien de grandiose, sauf demain où je vais retrouver la célèbre Gina Paillette, ma copine de collège !
A part ça, j'ai rangé mon bureau, et visiblement, je ne l'avais pas fait depuis très (très) longtemps (j'y ai retrouvé par exemple ma convocation pour le bac de français, en 2001). Je vous montre le résultat (et que les mauvaises langues ne s'avisent pas de me dire que j'ai posé tout le bazar de mon bureau par terre. NON, j'ai vraiment rangé !).

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Sinon, j'ai aussi photographié diverses façons d'envisager la présence de frites dans une assiette.

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Et puis nous sommes allés à la mer, deux fois déjà. Une fois à Arromanches, et puis une fois à Lion sur Mer. C'était beau et je me suis demandé pourquoi j'habitais en ville. Ca me rappelle que la première fois que je suis allée à Fécamp, il faisait un temps grondant, c'était l'hiver, et je m'étais dit qu'il faudrait que j'y vive un jour.

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Les deux photos ci-dessus : Arromanches, dimanche.

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Lion sur Mer, cet après-midi.

Sinon, nous sommes allées Couacmama et moi, chez Emmaüs, et j'ai trouvé un Cluedo ancienne version. On va pouvoir y jouer avec Couacman, le soir, à la lueur d'une bougie, brrr...
J'ai aussi choisi d'acheter un livre qui parle d'accouchements, je me suis dit "chic, je vais m'instruire" et en fait il y a des photos qui m'ont fait mal sous les pieds. Ca me rappelle l'époque où j'avais gagné ma taille en livres chez Continent, et dans le lot il y avait un dictionnaire de médecine (illustré) que bien sûr j'avais pris soin de bouquiner. C'était l'horreur.
Heureusement, Couacmama m'a aussi offert cet après-midi Gaspard le hamster, un très joli album illustré (et ça, ça ne fait de mal nulle part).

Bon, devinez un peu qui j'ai croisé chez Emmaüs ? Bin oui vous avez deviné, Gina Paillette ! On en a profité pour confirmer le rendez-vous de demain. Je crois que Gina est la personne que j'ai le plus croisée par hasard ces dernières années.

Sinon, rien à voir, mais j'ai photographié mes pieds dans la voiture, et deux poteaux éléctriques. Regardez !

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Hier soir, 'y avait tellement rien à la télé qu'on a regardé une partie de Questions pour un champignon et c'est bien simple, moi, j'aime bien Julien Lepers (comme ça, hein. Si vous me dites que c'est un gros méchant, je ne dirais pas le contraire, mais vu comme ça, il a l'air si léger et si simple ! Très différent d'autres présentateurs télés, je trouve. Plein de spontanéité et d'enthousiasme. Non ?).

Et hier, à Caen, j'ai croisé Miss France, je l'ai vue en vraie à moins de deux mètres ! Vous êtes tous jaloux, hein ?

4 octobre 2011

Du petit beaucoup.

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On va déménager ! Oui oui ! Ca vous en bouche un coin non ? Hé hé...
Alors, LA question à 10 000 dollars : mais OU CA vous allez déménager ???". Et ben à Bruxelles, eh ouais !

Je vous explique tout : hier soir, le propriétaire (qui habite en face de chez nous) est venu sonner et nous a annoncé qu' il avait des soucis financiers et que la seule solution pour lui était de vendre la maison (la notre, pas la sienne. Enfin si, c'est la sienne, mais pas celle où il habite quoi). Il compte la vanter en tant que maison et pas en tant qu'immeuble donc il nous a dit qu'il y avait de fortes chances pour que le futur propriétaire veuille y vivre et non pas la louer (notre quartier est assez prisé) et que donc, nous soyons obligés de déguerpir...
Il nous propose de nous louer un autre appart' pour le même prix (même surface et plus beau, d'après lui, et on fait confiance à ses goûts déco) mais on peut pas encore le visiter...  dans le même quartier donc ça ça nous arrange bien. Au-dessus de chez lui en fait. Ah aaah ! On va y réfléchir... Il pense qu'on devra sûrement partir dès décembre mais il pense que ce sera peut-être mars, en fait on sait pas trop.

On a eu une conversation sur le trottoir, longue et triste. Il avait l'air vraiment soucieux, et déçu de devoir laisser sa maison. Après, j'avais une boule dans la gorge et une autre dans le ventre.
On adore cet appart', on se dit qu'on aura jamais une aussi belle et lumineuse chambre. C'est une chambre de rêve...
Et en même temps, j'ai tellement le goût du déménagement que je suis toute excitée et contente aussi. J'adore ces changements !

A part ça, Couacman a démissionné, j'ai repris les cours de néerlandais et ça a été, j'ai vu Metz et revu Saint-Dizier et Bar le Duc,  Couacman a cuisiné un couscous à tomber par terre et je me sens toute légère ! 

11 février 2012

la période, tome 2

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(Je ne sais pas par où commencer, c'est une période très riche pour nous. On a plein de projets, on se sent super bien chez nous, ça fait dix ans que je suis partie de chez mes parents et c'est la première fois que j'habite dans un endroit où il fait chaud et pas humide, on se sent dans un cocon, on adore notre nouvel appart', on a envie d'y revenir quand on y est pas. On a vu l'énergie qui nous animait quand tout était dans les cartons et qu'on vivait avec rien (et aussi on a pris peur en voyant le nombre de cartons dont on avait besoin pour déménager nos affaires...) alors on trie, on donne, on fout en l'air, on se débarasse, c'est super ! On avait déjà commencé avant, en septembre par là, mais on devient sans état d'âme, on vend même nos livres à mon employeur qui les achète (mais pas tous, on les vend pas tous et il ne les achète pas tous). On a vu Michel Legrand en concert un mardi soir. Après le boulot et deux/trois petits trucs à faire en ville, vers 16h00, nous avions rendez-vous à la gare du midi avec Couacman, on a pris le Thalys, arrivés à Paris on est allés à l'hôtel poser nos sacs, on a  mangé la salade de patates au thon qu'on avait dans un tupperware, puis j'ai mis du rouge à lèvres, on est sortis et on a pris le métro jusqu'au théâtre du Châtelet, on a vu Michel Legrand et Nathalie Dessay, on a  tout les deux pleuré (surtout pendant qu'ils interprétaient magnifiquement "j'ai parlé à Maman de notre mariage, elle m'a évidemment traitée de folle, et puis ce soir elle m'a interdit de te voir, tu comprends, j'ai eu si peur". C'était sublimissime comme dirait Thomas du bus, puis on est allés dans le bistrot en face boire un verre de vin et on est rentrés à l'hotel pour dormir. Le lendemain, notre réveil à sonné à 5h15, ona  sauté dans le Thalys, dormi dans le Thalys, puis on a pris un petit dej' chez Charli et Couacman m'a fait réviser mon néerlandais pour l'oral du soir, puis je suis allée au boulot pendant 7h30 car c'est comme ça le mercredi, puis le soir j'ai passé mon oral de néerlandais en baillant mais je passe en troisième niveau !
Pas dans l'ordre, notre déménagement était super, j'ai adoré le mélange de gens qui nous ont aidé, une amie d'école, une célèbre blogueuse, nos deux frères qui ne s'étaient encore jamais rencontrés, un ami d'adolescence. J'ai eu l'impression que la chimie opérait et j'ai envie de ré-inviter toutes ces personnes en même temps tant c'était simple, j'ai trouvé. Pour être honnête, à notre déménagement, j'ai même bien rigolé, et le lendemain j'avais le cafard que ce soit fini (malgré un coup de stress pendant le déménagement, parce qu'on avait énormément de cartons et que notre nouvel appart' est très haut, que c'était très fatiguant, et que l'armée du salut ne voulait pas de notre fauteuil et qu'on s'est demandé ce qu'on allait en faire).
On a quitté notre propriétaire mais en fait pas vraiment, on lui fait des confitures et lui nous téléphone pour savoir comment on va et quand est-ce-qu'on vient le voir. Il est tombé malade et a perdu 12kg et c'était une intoxication alimentaire. On a  eu très peur que ce soit plus grave. Il nous a dit qu'il était touché que tout ça se termine et qu'il avait été ravi de nous avoir comme locataires. On lui a dit qu'il était le propriétaire de notre vie et ça l'a fait rire et je crois que ça lui a fait plaisir. Quand il nous appelle, on continue de dire "tiens, un coup de fil du propriétaire !" alors même que ce n'est plus notre propriétaire, maintenant c'est notre ami.)

17 février 2011

un air...

J'ai décidé de jouer au petit jeu de madame Ne poussez pas, que je trouve marrant.
Il s'agit de mettre sur son blog une photo d'une personne connue à qui on vous dit que vous ressemblez.
Et donc, ces dernières années, on m'a plusieurs fois dit que je ressemblais à Daphné Burki. Tout est dans la machoire, le menton et la bouche, que nous avons un peu en commun peut-être, effectivement... et puis la frange aussi. Mais je n'ai pas les yeux verts et je n'ai pas le nez si fin... 

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30 août 2013

Et voilà, il est parti, un grand sourire scotché

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Et voilà, il est parti, un grand sourire scotché aux lèvres, sac au dos et chaussures de rando arnachées sur le cou de pied. Pour seize jours, finalement à pieds, tout seul dans une montagne inconnue et a priori pluvieuse. J'ai eu l'impression que si il avait pu sautiller il l'aurait fait (mais en descendant l'escalier c'est chaud). Ca me semble difficile d'envisager de ne pas pouvoir parler à quelqu'un pendant le dîner, et puis je relativise quand je pense que lui ne verra presque personne pendant ces seize journées... c'est ce qui lui plaisait. Je lui ai dit qu'il n'aurait aucune nouvelle de moi sauf s'il en prenait, mais qu'il n'était pas obligé. Que ça devait venir de lui et de son envie. J'ai l'impression que c'est une sorte de retraite pour lui, alors je ne veux rien gâcher. C'est l'effet "bébé" que ça lui fait d'en attendre un.
J'avoue avoir eu un gros coup de cafard toute la matinée, le même cafard qui me poursuit depuis toujours en cas de séparation. Je crois que je n'arriverai jamais tout à fait à m'en débarasser... mais je n'ai pas pleuré, d'autant plus qu'il était si heureux, en fait je ne peux que me réjouir aussi.

Donc, seize jours. Si vous avez envie de passer ou de m'appeler, n'hésitez surtout pas... il y a un code secret pour téléphoner sur le fixe, alors si vous espérez que je décroche et bien il faut au préalable me le demander, sinon ça sonnera dans le vide (c'est une sorte de filtrage des appels, très bien !).
Depuis qu'il parle de son voyage, moi je pense à ce que je vais inventer pour rendre ce moment intéressant pour moi aussi. J'aimerais bien que ça ressemble aussi à des vacances, mais à Bruxelles, et même si j'ai prévu de travailler comme une folledingue, en fait.
Voilà mon plan : dessiner, peinard à mon bureau, en écoutant la radio. Ne pas avoir d'horaires pour ça, me faire le vie confortable en buvant éventuellement un petit verre de jus d'ananas ou un mug de thé en travaillant, et peut-être même me fabriquer des machins à grignoter. Je m'y vois à fond.
Et puis prendre soin de moi et de chez moi, tout bien ranger, nettoyer. Cuisiner, me mettre de la crème sur les pieds tous les soirs.
Prendre un abonnement bi-mensuel à la Cinématek et aller voir plein de films (j'ai déjà fait ma sélection...).
Téléphoner et/ou écrire à mes amies, voir du monde, retourner voir l'ex cher proprio, pas vu depuis bien trop longtemps.
Eventuellement lire et tricoter, mais pas obligé.
Ne pas accoucher.

Hop !

10 décembre 2013

Aujourd'hui lundi, une sage-femme qui sentait bon

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Aujourd'hui lundi, une sage-femme qui sentait bon le cuir est venue nous voir chez nous et m'a dit de cocconer un max', on me l'avait déjà dit mais en fait j'avais besoin qu'on me le répète. Alors j'ai passé tout le jour dans le fauteuil, bébé calé au creux de moi, à lire (et à boire de la tisane au fenouil). Je lis les Kamo de Pennac et c'est très très bien... J'ai aussi caressé l'oreille de mon bébé qu'il a très douce, et je lui ai expliqué que ça ne se faisait pas d'empoigner le bout des tétons des gens en y enfonçant les ongles (sauf si ils le demandent mais ça je ne le lui ai pas dit, ça se fera naturellement). J'ai beaucoup aimé trainasser en fin de grossesse et je ne sais pas pourquoi, je m'étais mis la barre haute pour ce début de maternité. C'est bien de prolonger le temps du rien faire d'autre que regarder le temps qui passe.

2 août 2011

"TOP je suis revenu aujourd'hui chez les Couac

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"TOP je suis revenu aujourd'hui chez les Couac Couac, je suis ultra rapide super fluide,  mon nom commence par un I, je me balade dans les airs, je suis une nouvelle fenêtre sans soleil et sans pluie, je me suis fait désirer..." tudummm... "Je     suis     internet...."   (c'est à lire façon Julien Lepers)

Je me suis fixé des règles super sévères et je suis soulagée d'avoir été ferme avec moi-même. Il n'y aura pas d'internet pour moi le vendredi, samedi et dimanche. les autres jours, oui, mais uniquement avant le boulot, donc avant 9H36 du matin (heure à laquelle je pars au boulot, oui c'est précis). Aujourd'hui c'est exceptionnel, ce sont des retrouvailles ! Hum hum... Non mais sans blague, j'ai le sentiment de m'être parfois laissée déborder autrefois et là, je me dis "ce problème ne passera pas par moi". on verra bien...

Sans internet, j'ai cuisiné, dessiné, j'ai joué mille parties de Scrabble avec Couacman (une fois, on s'est même couchés à deux heures du mat' parce qu'on n'arrivait pas à arrêter), j'ai rêvassé, regardé les fleurs sur la terrasse, écouté de la musique assise dans le fauteuil, lu, écrit, dormi, cousu.

Sur la photo, c'est la petite maison à Eupen, elle me fait rêver avec sa vraie forme de maison comme on les dessine, son gros arbre et ses belles briques.

J'ai passé un mois de juillet très moyen moyen mais août se présente mieux. Au boulot, il y avait deux étudiantes qui étaient là pour m'aider et ce n'était pas la folle entente donc c'était très rude... Bon, maintenant, elles ont toute les deux fini leur contrat, et les deux étudiants qui les remplacent sont trop mignons. Quand ils sont arrivés lundi, je me suis dit "c'est fou, on dirait les Hanson !" et là, paf, j'apprends qu'ils sont frères et qu'ils sont rockeurs ! Ils n'arrivent pas à me tutoyer, c'est la première fois que ça m'arrive...

J'ai demandé à Couacman de me couper les cheveux ce matin et maintenant je regrette un peu... Déjà que je m'étais loupé la frange il y a deux semaines, 'faut que j'arrête avec mes cheveux !

Samedi on va à un mariage normand. Je me suis offert pour l'occasion une robe dans une friperie, c'est une robe qui vient de Suède, 100% polyester, je vais enfin savoir ce que ça fait !

Aujourd'hui il a fait beau mais demain c'est fini il parait mais bon, à la météo, ils se plantent une fois sur deux. Non ?

On a eu un faucheux dans la salle de bains. J'avais décidé de l'adopter, on l'avait nommé Frédérique car il était fil de ferique. Mais le problème, c'est qu'il s'était installé entre le mur et la machine à laver. A l'essorage, il a morflé. Il a tenu deux ou trois machines puis il s'est barré, on ne l'a jamais revu.

Quelques semaines plus tard, on a découvert une araignée noire dans notre salle de bains mais elle, Couacman l'a mise dehors parce que bon, on aime bien les bêtes mais voilà quoi.

Dimanche, nous sommes allés à Tongres et nous sommes passés devant une frituur où c'qu'ils écoutaient très fort "only you", c'était super cinématographique. 

Sinon, en 2011, je continue de me sentir super heureuse. Il y a des moments, comme ça, je me dis que tout est parfait. Que je ne changerais rien. J'ai des moments de doute et de déprime, je fais des cauchemars la nuit (j'ai même rêvé que je dormais dans un dortoir surveillé par Ben Laden), j'ai peur de perdre de vue mes objectifs, ça m'empêche de dormir, j'ai peur de ne pas y arriver. Mais quand même, par moments, je change de point de vue et je me dis "c'est nickel". Ca me prend, comme ça, et c'est bien.

J'aimerais bien que vous me racontiez comment vous allez vous.

Bonne nuit ! 

1 août 2013

C'est comme un sentiment de page qui se tourne.

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C'est comme un sentiment de page qui se tourne. C'est comme la fin de l'école primaire, quand on s'apprête à quitter l'école, la cour, les instituteurs, l'odeur des lieux, les racines de l'arbre dans lesquelles on a joué des récrés durant, quand on s'apprête aussi à quitter ses camarades, l'organisation des journées, le camion Qualifourchette et son singe qui fait le poirier, les bus jaunes qui emmènent à la piscine le jeudi et qu'on chante à tue-tête avec ses copines "au Monoprix, les bifteacks sont pourris et les garçons aussi, c'est naturel que les filles soient plus belles et les garçons moins beaux" (pauvres chauffeurs de car). Voilà, ça me fait la même sensation que de quitter tout ça, une tristesse, une nostalgie déjà, et en même temps le sentiment d'avoir fait du chemin, d'être prête pour la suite, vieillie, avoir hâte de ce qui suivra, un peu peur aussi mais surtout hâte...

J'ai envie de remue-ménages en ce moment, bouger les meubles, ne plus avoir de frange, garder cette bonne habitude d'avoir des désirs profonds de concombre et non plus de chocolat (j'aimerais tant que ça dure après la grossesse, hum), me sentir pas mal en phase avec moi-même, et puis aussi envie de partir vivre loin, ailleurs, projet pas encore tout à fait au programme mais qui je pense fait son chemin dans nos têtes...

Alors donc, on a changé les meubles de place dans notre chambre, ce n'était pas particulièremùent prévu au programme mais l'autre soir ça m'a pris, j'ai réussi à motiver J. (pas aussi enthousiasmé que moi par la joie du bougeage de meubles) et après, après mais ça nous a semblé évident que notre chambre était vachement mieux comme ça. Elle est devenue sereine, ce qui n'est pas rien étant donné notre don pour le bordel ambiant. Mais là, chaque chose semble à sa place, il y a de l'espace, de la lumière, c'est parfait.
Et après, on regardait le résultat le soir avant d'éteindre la lumière, et je me sentais bien dans cet espace tout neuf, et en même temps je sentais comme les choses évoluaient, changeaient, s'adaptaient. Je ne sais pas trop comment dire mais symboliquement c'était assez fort... C'est le lit de bébé qui nous a poussé à bouger les choses, et là on lui a vraiment fait sa place...
J'ai beau rester la fille de mes parents, tout à coup je me suis moi-même sentie un peu parent.

Comme il y a eu des jours un peu moins chauds cette semaine (entendez par là qu'il a fait moins de 26°C), j'ai pu constater à quel point je pêtais la forme quand il y avait de l'air, j'en ai donc conclu que, ne pouvant rien contre la chaleur harassante, et bien j'avais le droit de dormir tout l'après-midi durant si ça me chantait, quand elle était installée. Voilà comment aujourd'hui j'ai lu un Marion Duval bien calée dans mon coussin d'allaitement, avec le bébé qui expérimentait ses muscles dans mon abdomen, après avoir poussé un petit somme et mangé un Magnum vanille/amande, le genre de trucs qu'on n'a jamais chez nous (on n'a pas de congélo) mais là c'était vraiment de saison.

Dans la série "changements", on a acheté le matelas du petit lit de l'enfant, et contre toute attente ça m'a fait bien plus d'effet que lorsqu'on avait acheté le lit lui-même. On a aussi acheté un biberon pour ne pas se retrouver totalement en rade si jamais il y avait le moindre souci de connexion entre mon téton et sa bouche édentée. Et puis un biberon, quand même, l'air de rien, ça représente la liberté de la mère de pouvoir aller nager, de voir une copine, de dormir un samedi matin, alors c'est utile d'en avoir un dans son placard je trouve. En parlant de ça, c'est super bizarre d'ouvrir la porte du placard où on range le shaker et les verres à pieds et de se trouver nez à nez avec un biberon (moi j'ouvre le placard pour l'étagère du dessus, celle où il y a les tupperwares, même si en vrai je bois encore des coktails, J. ayant plus d'un tour dans son sac et me préparant des coktails sans alcool spéciaux pour femmes enceintes et enfants en bas âge mais qui ont envie de se la pêter un coktail à la main comme les grands).

Je parle beaucoup de grossesse, c'est que c'est très préoccupant. Ce matin nous sommes allés à la commune faire la reconnaissance prénatale, j'ai signé un papier qui dit que je pense que J. est bien le père de l'enfant et J. aussi a signé, et son année de naissance était écrite "mille neuf cent septante neuf" et on a bien aimé cette belgitude sur un papier qui nous suivra toute la vie. Maintenant on doit aller faire la reconnaissance prénatale au consulat, chouette ! (c'est ironique)

Bon, je me suis renseignée, le petit sera français et pas du tout belge, j'aurais bien aimé qu'il ait la double nationalité mais non. Tant pis !

Cette grossesse me paraît très longue parce que je pense que depuis novembre, je n'ai pas vécu sans me défaire de cette attente d'avoir un bébé concrètement, dans les bras, pas juste le projet mais vraiment l'enfant, là, présent. Bref, j'ai l'impression que ça fait 10000 ans que je suis enceinte. C'est marrant aussi d'être enceinte sur une année, je trouve qu'on se rend compte de la durée du moment : en 2013, j'aurais été enceinte de février à (normalement) novembre. Ca fait long quand même !

Comme on a lu que le foetus entendait mieux les sons graves, on a décidé qu'on devait lui chanter du Leonard Cohen. Je lui chante aussi A la Claire Fontaine quand je suis sous ma douche et qu'il vient se blottir au bord de mon ventre pour mieux profiter. Je ne sais pas pourquoi mais c'est le truc qui me vient le plus naturellement. Il y a une cliente du magasin où je bosse qui m'a dit "surtout, chantez pour votre bébé, c'est très important" et le conseil m'a plu.

Hier, j'ai dit au revoir aux étudiants de juillet, qui m'ont aidée dans mon job alimentaire. Je suis toujours super triste de les quitter... Ils viennent bosser avec leurs ambiances, j'adore ça. Par exemple, en juillet, il y avait une fille qui avait déjà bossé là l'été dernier, et je me réjouissais qu'elle revienne. Elle me raconte sa vie en Bourgogne (elle ne vient à Bruxelles que pour l'été), ses études (passionnantes), ses vacances au Puy du Fou que pour moi ça représente juste ce type royaliste dont je ne me souviens plus du nom mais c'est pas grave, et aussi les Jeux d'Intervilles et la chanson de Jeanne Cherhal "tous les ans, avec papa, on va au Puy du Fou". Et donc, elle, elle me raconte ce qu'elle a vu, ce qui était nul, ce qui était bien. Elle me parle du potager de ses parents et de sa participation à un club lecture quand elle était au collège, bref, elle me rappelle l'enfance, je ne sais pas pourquoi. Il ya  vraiment une ambiance de grandes vacances quand elle est là.
Aujourd'hui, j'ai retrouvé les deux frères rockeurs des deux étés précédents. Eux, ils dégagent une ambiance très "batterie dans le garage, Etats-Unis, quartier résidentiel huppé, verdure, déplacements en skate, piscine dans le jardin, père qui nettoie son 4x4, grande complicité et amour fraternel" (pour une idée plus précise, regardez-donc ce clip des Hanson, d'ailleurs, ils ont le même genre d'allures). Dans un autre genre, j'aime bien aussi.

Je ne me suis pas encore allongée sur la canapé qui a été installé à mon intention dans la réserve. J'ai trop peur de m'y endormir et de me réveiller seulement trois heures plus tard. Par contre, j'ai un collègue qui lui, en profite pour faire une petite sieste sur sa pause midi.

On fait des batailles d'eau tout le temps, il y a des pistolets à eau planqués partout dans cette boutique. Vous êtes en train de parler avec un client et là, vous vous prenez un grand jet d'eau dans l'oreille, formidable ! On rigole bien.



Je vous souhaite une bonne soirée à tous, à bientôt !


Sur la première photo, c'est notre p'tit dej' de lundi matin, où on a fini la partie de Scrabble commencée la veille au soir en mangeant des gâteaux (choco/framboises et au yaourt) parce qu'on n'avait plus de pain. Bref, un goûter d'anniversaire, avant d'aller bosser, c'était trop cool.

Sur les deuxième et troisième photos, notre nouvelle chambre.


Sur la dernière, le soleil et la chaleur de cet après-midi.

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