pendant que cuit le chou
Ce midi, je voulais vous refaire le coup de la photo de mon assiette avec écrit ce qu'elle contenait et tout et tout, et puis j'ai oublié. C'était un reste de risotto au potimarron.
Aujourd'hui, à la librairie, j'étais en train de faire un paquet cadeau quand je me suis pris un flash dans la figure. J'ai relevé la tête et c'était la dame pour qui je faisais le paquet (encore une dame asiatique en vacances) qui venait de me prendre en photo. Elle était confuse, alors qu'en fait, je trouve que ça fait plutôt plaisir.
Hier, nous avons appris que l'immeuble qui est mitoyen au notre avait le toit plein d'antennes de relais de téléphones mobiles. Nous étions ravis de l'apprendre...
Je suis entrée chez le voisin du dessous et j'ai vu que chez lui, c'était au moins autant en bazar que chez nous. Mais lui, il a deux gros chats, un noir et un gris. Je suis contente que des chats vivent dans mon immeuble.
Pour l'an prochain, mon moi le plus profond hésite entre deux solutions : arrêter l'école et réaliser plein de projets avec Couacman (on en a mille). Ou bien retourner au Havre juste huit mois, le temps de faire ma cinquième année. Mais alors il faudrait que je me trouve une chambre chez l'habitant, ce qui me permettrait d'être logée à moindre coût et sans avoir à déménager toutes mes affaires. Il faudrait qu'à Bruxelles, nous déménagions dans quelque chose de plus petit et donc moins cher. Il faudrait que je supporte de vivre huit mois loin de Couacman. Il faudrait que j'économise dès cette année pour éviter des frais supplémentaires aux Couac'parents, pour pouvoir payer mes deux loyers sans me ruiner. Il faudrait peut-être que je me trouve un petit boulot au Havre. Mais tout cela annulerait le gros regret que j'ai dans le coeur (ne pas avoir terminé mes études d'arts-plastiques). Mais en même temps, réaliser plein de projets avec Couacman dès l'an prochain, pourquoi pas... Bref, mon coeur balance, et puis je ne sais pas ce qui est possible, ce qui est faisable, ce qui est gérable, ce qui est vraiment souhaitable...
Je bois un verre de vin rouge en écrivant ce post, et Couacman en boit un en lisant un livre. Nous attendons que le chou à la saucisse soit cuit. Et nous écoutons Dominique A.
J'ai décidé de participer au jeu de Lisa et de vous montrer des pommes, chez moi. Les vraies, celles qui se mangent, sont sur le balcon, et j'ai la flemme de les photographier. En cherchant bien, la seule pomme que j'ai trouvée chez moi, c'est celle-là :
C'est un aimant-pomme que m'a offert la grande Lulu il y a quelques temps.
Je relis Les quatre filles du docteur March et je trouve ça hallucinant de cucul-terie et je me demande comment j'ai pû adorer ce livre et le lire mille fois. Du coup, j'ai peur de relire La petite maison dans la prairie, j'ai peur de ne plus aimer...
Je ne peux pas laver les vitres car il y a des araignées qui ont fait leur nid à chaque coin de vitre et elles en sortent en tricotant quand je sors mon chiffon.
Pour Noël, nous allons demander un parapluie pour deux, un immense parapluie, le plus grand possible.
J'ai rangé tous les livres qui trainaient aux WC et du coup, Couacman en est réduit à y lire le catalogue de location de matériel de chez Brico (c'est tout ce que j'y ai laissé).
J'adore faire des paquets cadeaux.
Aujourd'hui, à la librairie, des français se sont ouvertement fichu de ma gueule parce que je leur avais demandé "quatre euros nonante". Ce n'était pas de la moquerie gentille mais hautaine. C'était la première fois il me semble que je passais pour une belge et je suis très fière de dire septante et nonante.
Demain matin, nous avons prévu de mettre notre réveil à huit heures et d'aller voir une expo à (aux ?) Bozar.
Pour Noël, j'ai mis sur ma liste que je voulais des surprises. Couacman, lui, a mis qu'il aimerait bien avoir n'importe-quel livre de Robert Crumb.
J'aimerais que nous fassions de la confiture de lait.
Je vais bientôt répondre aux commentaires des billets précédents celui-ci.
Couacman met un pull en alpaga et ressemble à un chat gris. D'ailleurs, pour le gouter, il a mangé des sardines.
Le chou est cuit !