Samedi soir - nous sommes allés à une fête, trois
Samedi soir - nous sommes allés à une fête, trois filles dont une que je voyais pour la première fois de ma vie m'ont dit qu'elles m'enviaient d'être enceinte et qu'elles ausi elles voulaient mais que leur copain n'était pas prêt. Un mec m'a demandé si j'avais fait un bébé toute seule ou pas et quand je lui ai dit que pas (après avoir dit "quoi ?!" même si pourquoi pas, notez, mais je ne m'attendais pas à cette question, surtout venant d'un mec que je vois pour la première fois de ma vie), il m'a demandé si ça se passait bien avec mon copain et si il était sympa ou bof. On a mangé du gâteau de carottes super bon (la première fois que j'en mangeais un pas sec) et on a un peu dansé, sans sauter parce que sinon ça tire trop la peau du bide. Il faut juste remuer ses fesses et faire des mouvements de bras, éventuellement se mettre sur un pied puis sur l'autre, quand on danse enceinte.
Dimanche - j'ai lu Benjamin et ses Copains, de Vincent Cuvellier, illustré par Aurélie Grand et j'ai vachement aimé, surtout les deux premières histoires (il y en a trois). J'ai trouvé très justes les histoires dans leur façon d'être "et t'imagines ce qu'il se passerait si tu t'endormais dans le bus de ramassage scolaire et que tu te retrouvais au dépôt ?". J'ai été emmenée. J'ai trouvé ça frais et drôle, je trouve que c'est pas si courant les auteurs jeunesse qui ont le ton juste pour faire parler les enfants. Et puis en plus, je ne me rappelais plus que lorsqu'on est élève, on connaît par coeur l'arrière de la tête de celui qui est devant nous en classe mais c'est trop vrai, et puis moi aussi j'adore être au-dessus de la roue dans le car parce que ça vibre. C'était bien de se rappeler de tout ça.
Sinon, nous sommes allés voir La Fille du 14 juillet au cinéma et que c'était drôle, mais drôle ! Dès le générique de début, on a éclaté de rire plusieurs fois ! On a carrément oser le mettre en côte à côte dans notre top 10 cinéma, avec Les Demoiselles de Rochefort, tant c'était lumineux et léger. Le genre de film où même quand il se passe des trucs graves, ben ça a pas l'air grave. Une pépite de chocolat ce film ! On est ressortis de là avec une pêche d'enfer !
Lundi - j'ai décidé de parler à mon patron de la difficulté de mon job, maintenant que je suis dans le huitième mois (monter sur un tabouret, m'accroupir, me relever, trois fois par minute, ça ne me semble plus trop d'actualité). Il m'a répondu que le boulot était difficile et que si je ne pouvais plus le faire, il ne voyait pas trop d'autre solution que m'arrêter. Du coup, sous le coup de l'émotion, je me suis mise à pleurer (si je m'arrête maintenant il ne me reste que deux mois de congés mat' pour après la naissance...). Heureusement est arrivée à la rescousse une collègue qui avait tout entendu et qui a dit "mais Elisabeth pourrait faire la caisse ?! Comme ça elle serait assise, ce serait mieux !" et mon patron a dit "ah ouais, carrément" (enfin, quelque chose comme ça) et moi j'ai dit "banco" et voilà comment j'ai reçu ce matin ma formation caisse et que c'était tellement moins crevant que j'ai même eu envie de rentrer à la maison à pieds après et que je n'ai pas eu besoin de sieste cet après-midi et que j'ai dessiné deux heures et que telle que vous me voyez là je déborde d'énergie. Top quoi !
Maintenant, J. est parti au cinéma voir Sugar Man, un film qu'il veut voir depuis 107 ans et moi bof même si tout le monde est unanime pour dire que c'est exceptionnel, et moi je crois que je vais me pencher sur la question du dîner...