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8 septembre 2013

J'aime bien que quelqu'un soit assis dans mon

J'aime bien que quelqu'un soit assis dans mon fauteuil, être moi assise sur une chaise en face, et discuter. Ca s'est encore produit aujourd'hui, à partir de 10h20. Je me suis fait un thé, il y avait un rayon de soleil qui me chauffait les orteils et quelqu'un d'aimé dans le fauteuil, on a discuté, on avait plein de trucs à se raconter.
A un moment, il a été question de déjeuner alors j'ai fait une quiche et coupé un demi concombre en fines rondelles, pendant qu'on continuait de se parler, lui assis sur le marchepied ou debout pas loin de moi, et moi heureuse de préparer à manger pour nous deux.
Au dessert, après le raisin et les prunes jaunes, on avait de ces délicieux chocolats qu'il apporte toujours, à déguster.

Ensuite, on y est allé, on a filé jusqu'au Palais Royal, qui était portes ouvertes et soyez les bienvenus. On a suivi le chemin, tout admiré, j'étais étonnée que ce soit si grand, c'était assez doré, il y avait des ambiances feutrées, des lustres immenses et des parquets hallucinants. Lui, il a surtout admiré les tapis, surtout un même, monumental.

Après, on a rejoint une de mes copines qui était elle-même avec d'autres copines, place de la Chapelle où il y avait une fête, la fête des Marolles, le festival des saltimbanques, des géants, une fanfare, un concert. On est resté dans le quartier aujourd'hui mais partout il y avait des fêtes, toutes sortes de fêtes. On a bu un truc en terrasse en discutant encore et toujours, puis on est remonté jusqu'au Petit Sablon en n'oubliant pas d'acheter du pain sur le chemin. On a laissé ma copine à son arrêt de tram et nous, on a grimpé jusque chez moi.

Là, ça a été assez vite, il devait repartir, prendre son train et tout et tout.
Après, j'ai ouvert ma boîte mail et j'en avais un de J. qui était à Ullapool et qui semblait parfaitement heureux.

Alors je me suis fait une soupe aux poireaux et je l'ai mangée en écoutant Les P'tits bateaux et le début du Masque et la Plume, puis j'ai enchainé sur la fin du melon super dur mais assez sucré et sur un chocolat avec de la nougatine dedans.

C'était bien.

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7 septembre 2013

accrocs

Je me suis réveillée un peu tôt pour un samedi, seulement 7 minutes après l'heure à laquelle sonne mon réveil en semaine. Je sentais que j'étais encore fatiguée mais aussi que je n'allais pas me rendormir, alors je me suis levée. Après avoir petit-déjeuné et déambulé un peu sur internet, je me suis remise au lit avec mon bouquin, et j'ai mi lu, mi sommeillé. Puis je me suis re-levée, lavée, habillée et j'ai entrepris de me préparer de quoi déjeuner. J'avais envie de me faire des languettes de poulet un peu dorées, avec du riz pilaf. Hop ! J'ai pris sur moi pour découper le poulet mort mais pas cuit, à l'aide de mon couteau qui coupe vachement bien, mais pas top.
Ensuite, j'ai eu mon Couacbrother au téléphone, pendant que le poulet grillait et que le riz gonflait. On a raccroché, mais à peine deux minutes plus tard, la sonnerie retentissait, sans code secret appliqué mais je me suis dit "il a  dû oublier de me dire un truc" et j'ai décroché comme ça, hop ! Sans réfléchir.
Et ce n'était pas lui, c'était quelqu'un à qui je n'avais pas du tout envie de parler, et qui posait beaucoup de questions indiscrètes. Alors j'ai répondu le plus vaguement et le plus brièvement possible et c'était assez réussi dans le genre. Mais après, malgré tout, j'avais le sentiment d'en avoir trop dit et je me suis sentie super mal.
En plus, de retour dans la cuisine, le poulet avait accroché au fond de la poêle (mais au moins il était très très doré) et le riz avait accroché au fond de la casserole et il était tout sec (alors que ce qui est intéressant dans le riz pilaf je trouve, c'est le côté humide).

Après déjeuner, j'ai un peu dessiné et j'ai fait un dessin qui me plaît même si je vais devoir le recommencer parce qu'il ne correspond pas à mon idée.
Ensuite, c'était l'heure de partir au cinéma. J'ai vu The Hours, le film dont on a tant parlé quand il est sorti, et que je n'avais pas vu. Ca ne m'a pas du tout remonté le moral, j'avais un de ces cafards en sortant de la salle !... Je n'ai pas grave kiffé. J'ai trouvé que les images étaient belles, qu'il y avait des dialogues beaux ou intéressants, que les musiques étaient fortes mais bon... j'ai trouvé ça un peu chiant et un peu trop larmoyant aussi, par moments.

En sortant de là, je voulais m'acheter de la crème du coup je file à l'herboristerie et là, sur le chemin, je croise un bus à l'arrêt (terminus et pause du chauffeur) et le chauffeur était debout à la porte de son véhicule en train de pisser sur le trottoir. Je l'ai fixé de mon oeil le plus noir (mais était-ce réussi ? Je fais rarement l'oeil noir exprès) et il a remonté sa braguette et a tourné les talons. Il m'a crié un truc, après, que je n'ai pas compris...

J'ai lancé une machine en partant au cinoche et quand je suis revenue, le linge était trempée et la machine remplie d'eau... Pfff...

Ensuite, ce soir, j'ai eu envie de patates sautées et elles ont, elles aussi, accroché. Mais elles étaient bonnes quand même...

Bon, au lit, vivement demain !

6 septembre 2013

Ca fait une semaine que J. est parti, j'ai

Ca fait une semaine que J. est parti, j'ai l'impression que ça fait dix ans et à la fois j'ai l'impression que ça fait deux heures. Hier soir, quand j'ai écouté son message sur mon répondeur, ça m'a fait spécial d'entendre sa voix. Ca m'a fait comme si c'était un mec sur qui je fantasmais mais avec qui il ne s'était encore rien passé.

Ecouter ce qu'il me racontait m'a temporairement divertie de mon stress d'être toute seule chez moi après avoir vu L'Exorciste. J'ai été obligée de dormir sous ma couette pour me protéger des mauvais esprits et je suis morte de chaud. Ce matin, je me suis réveillée et le ciel était bleu ce qui fait que je n'avais plus peur du tout. En y repensant, j'ai trouvé ce film vraiment nul (pas d'intrigue, zéro réponse offerte au spectateur, effets grossiers et improbables voire carrément risibles) et quand j'ai dit ça à mes collègues aujourd'hui, il y en a un qui m'a dit que n'importe-quoi, que c'était un chef d'oeuvre du symbolisme, un témoignage précieux sur une époque, et qu'en plus c'était le film qui faisait le plus peur possible.

Après le boulot, j'ai été enlevée par une charmante blogueuse qui m'a fait monter dans sa voiture et qui m'a fait faire un petit voyage dans la ville. J'aime beaucoup me laisser conduire, c'est une sorte de madeleine de Proust, c'est comme les parkings de supermarché, dans une voiture je me sens chez moi, je m'apaise complètement. L'apaisement s'est prolongé pendant l'après-midi alors que nous étions dans sa super belle maison à boire un petit thé, en compagnie de ses enfants et d'une deuxième charmante blogueuse. Je crois que si j'avais été assise dans un fauteuil je me serai littéralement endormie, c'était comme arriver dans une maison chaude avec une bonne odeur après avoir passé une journée sous la pluie et dans le vent. Je crois que ma pluie et mon vent, c'était mon boulot de cette semaine, alimentaire comme pas alimentaire, qui était fatiguant et questionnant.

En fin d'après-midi, je suis rentrée chez moi et j'ai mangé le reste de tian, le reste de semoule et deux oeufs mollets.

Je me demande si je ne vais pas aller directement me mettre au lit pour lire un grand coup...

6 septembre 2013

Aujourd'hui il y a eu, dans l'ordre : le réveil

Aujourd'hui il y a eu, dans l'ordre : le réveil dur dur, Jean-Pierre Raffarin au p'tit dej', une lessive lancée en partant au boulot, un client qui a téléphoné et qui m'a raccroché au nez parce que je lui disais qu'on ne traitait pas les listes scolaires par téléphone, l'été qui est tout à fait revenu, les factures payées en sortant du boulot, les courses faites pour les quelques petits trucs qui manquaient, le colis cherché, le linge remonté en même temps que les courses et que le colis (flemme de faire deux voyages), les courses rangées et le linge étendu et le linge de l'autre fois plié, le colis ouvert et l'attendrissement devant un petit cache-coeur couleur lentilles corail, la mozzarella mangée malgré la date de péremption dépassée de quatre jours (puis le stress d'avoir été imprudente), le travail pas alimentaire poursuivi, la douche nettoyée, le tian préparé, la lecture sur le lit, l'amie qui vient manger le tian en discutant, une poubelle descendue, , le départ pour la Cinématek en mangeant un bout de chocolat, L'Exorciste, la trouille + la petite déception face au ridicule du truc, quand même. Et en rentrant, le message de J. sur mon répondeur.

4 septembre 2013

Hier soir, après avoir reçu le coup de fil de mon

Hier soir, après avoir reçu le coup de fil de mon amie depuis le CE2, je me suis installée au fin fond de mon lit avec le bouquin que je m'étais acheté plus tôt dans la journée, un livre dont on m'a beaucoup parlé, en super bien et en pas terrible, mais que mon amie de samedi dernier m'a décidée à lire, Le Choeur des Femmes de Martin Winckler. J'ai tellement été happée que j'ai éteint un peu trop tard mais heureuse (le bonheur de lire un livre accrochant). Et ce matin, après une nuit de la mort qui tue, je me suis réveillée à 7h00, soit 47 minutes avant que mon réveil sonne, et du coup j'ai pu lire encore et encore. La journée qui commence bien.

Avant de partir au boulot, j'ai replongé, j'ai eu l'idée de ré-écouter Arcade Fire, et je me suis demandé comment j'avais pu passer au moins deux mois sans l'écouter, ce qui m'a un peu fait danser mais j'avais quelques minutes avant que ce soit l'heure de partir au boulot. Régine, cette fille, elle me bouleverse. J'arrive pas vraiment à passer à autre chose depuis que je me suis attachée à cet album, il m'habite. Quand j'écoute ça, je me sens si petite, si destinée à redevenir pelouse (non traitée au r*und*up j'espère quand même, un peu de respect pour mes atomes s'il vous plaît les jeunes de demain), mais ce n'est pas inquiétant, c'est même un super sentiment et alors je n'ai pas du tout peur de vieillir.

Au boulot, c'était foule. LE mercredi de l'année où on est obligés d'être tous les vendeurs derrière le comptoir tellement il y a de clients, où on s'égosille en criant "suivant !" et où on vend des livres scolaires par centaines. C'est le jour de l'année où mon travail est le plus intense et où on vend tous les livres que j'ai notés d'un prix et précieusement rangés dans la réserve arrière comme une fourmi qui fait ses provisions pendant le reste de l'année. J'aime énormément ce sentiment de solidarité et de fraternité que j'éprouve alors pour mes collègues, que je ressens particulièrement ce jour-là, où on est tous ensemble à transpirer et où l'ambiance est quand même détendue et à la rigolade, où on se sent efficace. D'ailleurs, je me suis sentie si bien, que poussée sûrement par la grâce d'Arcade Fire qui m'était resté en tête, je le leur ai dit, que j'aimais être là, avec eux. Comme ça ils le savaient et puis je me dis que ça fait toujours plaisir à entendre. Ils ont ri, souri en levant les yeux au ciel en disant "Elisabeth...". Ce soir quand je suis partie j'ai eu l'impression qu'on était tous de bonne humeur et qu'en fait, on avait peut-être tous ressenti cet aimable sentiment.

Ce midi, en mangeant mon croque-monsieur, j'ai lu Le Choeur des Femmes que je n'arrive plus à lâcher.

Et puis ce soir, à peine rentrée, je recevais le coup de fil de mon amie de Rennes qui habite dans les Hautes-Alpes, et qui voulait me raconter plein de choses positives.
Juste avant, je venais de trouver dans la boîte aux lettres un avis du facteur me disant qu'il avait sonné pour me donner un colis, dont le destinataire était "Barbenzinc" (le petit nom que mes parents donnent aux bébés pas encore nés), écrit un peu maladroitement, genre "c'est bien ça, je lis bien ?".

Ensuite, je recevais un sms de J. qui voulait juste me dire...

Bref, ce soir, j'ai le coeur en joie.

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3 septembre 2013

La nuit ? Nickel.Le réveil ? Bof.Dans le coaltar

La nuit ? Nickel.
Le réveil ? Bof.
Dans le coaltar en partant au boulot ? Complètement (angoisse de passer la même matinée qu'hier).
Le boulot ? Tip-top, en fait ! Certains collègues prennent vachement soin de moi et ont su me réchauffer le coeur comme ça en deux claquements de doigts. J'ai eu moins l'impression d'être dépassée par les évènements qu'hier, et puis l'étudiante commence à savoir alors ça va aller de mieux en mieux. Super !
Le croque-monsieur de midi en bonne compagnie ? Enthousiasmant !
La glace que je me suis offerte sur le trajet pour rentrer à la maison ? Hyper bonne !
Le trainassage d'une heure sur internet ? Hum...
L'heure et demie de travail pas alimentaire ? Bien concentrée, très gratifiante !
La vaisselle ? Apaisante.
Le steack hâché et la courgette au chèvre ? Parfaits !
Le coup de fil que j'attends ? Chic chic chic !

Bonne soirée !

2 septembre 2013

le jour rapide

7h47, réveil, 7h58, lever. Pipi, douche, p'tit dej' en écoutant la radio, blogging, lavage de dents - séchage de cheveux, changement de pull, enfilage de chaussures. Go !

Sur le trajet jusqu'au boulot, me rendre compte que malgré mes 8h45 de sommeil, je suis complètement dans le coaltar. Et pourtant, le sommeil long, doux, dans des draps propres qui sentent bon et qui sont encore un peu rêches du lavage, comme j'aime. Et le réveil, en douceur, sans violence, pas en plein milieu d'un rêve. De bonne humeur ! Motivée ! Mais non, visiblement tout ça ne suffit pas, je suis dans le coaltar...

Boulot, de 10h00 à 13h00 : beaucoup de clients, une étudiante toute neuve avec qui je n'ai jamais bossé pour remplacer les deux frères rockeurs. Comme je suis dans le coton et qu'en plus je réalise que je n'avais pas réalisé que vendredi c'était mon dernier jour avec les deux frangins et que je ne leur ai même pas dit "merci c'était super" (alors que ça l'était), je suis un peu triste. Ca a été difficile de gérer les bouquins dans lesquels noter des prix, les clients par milliers et l'étudiante qui ne connaît pas encore le rayon vu qu'elle débute... A la fin j'étais sur les rotules.

Je suis quand même rentrée à pieds parce que je devais passer à la pharmacie chercher la crème commandée samedi. J'ai encore fait une pause devant la cathédrale, sur le même banc qu'hier.

Arrivée à la maison, j'ai mis au four la deuxième tomate en nid confectionnée hier soir, et le reste de gougères. Puis j'ai mangé.

Après, j'ai un peu trainassé, l'oeil hagard, sur internet.

Puis je suis montée me coucher dans les bras de mon coussin d'allaitement et j'ai fait une sieste de trois quarts d'heure (j'avais mis mon réveil). Comme je dormais sur le dos, mains posées sur le ventre, le bébé s'est fait une joie de cogner comme un dingue à l'emplacement de mes phalangettes, mais je lui pardonne complètement, ça ne m'a pas totalement réveillée et puis franchement, c'est trop mignon...

Réveil, 16h30. Boulot pas alimentaire pendant 1h30.

Chpof, il est 18h00, l'heure de me mettre en route pour aller assister à la conférence sur le séjour en maternité et sur l'allaitement organisée par la clinique. En descendant, je passe à la cave lancer une machine à 30°C. Je file à la clinique.

Clinique. Super bizarre de n'être entourée que de gens attendant aussi un bébé. En attendant que tout le monde soit arrivé, je regarde les autres et je me dis qu'ils ont tous l'air d'adultes (genre ils sont habillés chez Jacqueline Riu), avant de me rendre compte qu'en fait les 3/4 ont sûrement le même âge que moi, et que je ne suis plus aussi jeune que ce qui est inscrit dans mon cervelet.

Conférence super intéressante, sage-femme passionnée, qui donne plein de détails et répond avec plaisir à toutes les questions. Dans la salle, des gens font des commentaires pendant qu'elle explique tout, et nous montre des images graĉe à son powerpoint. Genre, il y a des filles qui ont fait "baaaahhh" quand elle nous a montré les images de comment on peut se palper-rouler le sein pour le désengorger/détendre au moment de la montée de lait. Ca m'a rappelé le cours de bio de 4ème sur les MST où le prof nous avait montré des images de langues atteintes de maladies ignobles, et où toute la classe avait été révulsée et l'avait fait savoir haut et fort.
Le bébé a profité de cette conférence pour faire ses étirements, j'étais contente qu'il soit si présent.

A 20h45, j'ai repassé mon pas de porte. J'ai mis le dernier quart de tarte à la tomate au four, j'ai étendu le linge que j'avais au préalable été chercher à la cave en rentrant, j'ai plié le linge de samedi qui était sec, et au moment où je m'occupais du dernier torchon, le four disait "chting". Alors je suis descendue, j'ai dîné en écoutant la fin de l'Humeur Vagabonde.

1 septembre 2013

dimanche

Nuit horrible, dos hyper douloureux, bébé aussi agité qu'une mer vent nord à nord-ouest sur Amber et Tamise. Coups de pieds dans l'estomac, envie de vomir, mal au ventre, mal au dos, mal partout. Lu deux imagiers et pas mal de pages de mon bouquin. Lit pas confortable, pas de position qui convienne, loose.

Matin difficile, oeil fatigué, cernes profonds, cheveux mous, corps chiffonné, bébé endormi. Trainassage sur internet, écoute de radio, p'tit dej'.

Encore tarte à la tomate pour midi et début du ras le bol de manger ça mais il m'en reste encore une part (mais prévision de contentement d'avoir un truc tout prêt à manger en rentrant du boulot demain midi).

Début d'après-midi, courses. Foule.

Retour des courses, pause sur un banc devant la cathédrale, écoute du concert de carillon.

Maison. Rangement des courses. Observation de la chasse d'eau. Changement de draps (très sportif). Tentative de sieste mais en vain.

16h30, sortie. Achat d'une carte d'abonnement bi-mensuelle à la Cinématek. Visionnage d'Une journée particulière d'Ettore Scola - film magnifique. Voisin de gauche : petit jeune (genre la vingtaine) en slim et lunettes en plastique à écailles, riant comme Elie Semoun dans le sketch Julien et Kevina (grosse perturbation pendant le film, collait pas du tout à l'ambiance).

Maison. Préparation de tomates en nids, au fromage de chèvre et jambon blanc. Cuisson.

31 août 2013

le premier après-midi, le premier soir et le premier jour

IMG_0792

Le premier après-midi, j'ai réparé la chasse d'eau qui fuyait, pas une mince affaire parce que la chasse d'eau est encastrée au mur, c'était merdique à souhait. On avait déjà étudié la question avec J., on a eu l'impression de tourner en rond (joint de fond de cuve nickel, tout en bon état, fuite toujours présente après désencalcairage de l'ensemble du truc) longuement, en ayant un éclair de génie une fois de temps en temps, nous faisant avancer d'un grand bond. Le truc où on passe de longues minutes à se frotter le menton (ou la barbe, mais ni J. ni moi n'en avons) en se demandant ce qu'on va pouvoir inventer d'autre puisque tout semble aller bien. Et puis rien, on a le cerveau vide d'idée, et puis tout à coup, sans crier gare, on a une mini révélation, en général qui fait un peu avancer le schmilblick sans résoudre complètement le problème, vous voyez ? Ca m'a rappelé l'époque où on jouait à King's Quest ma soeur et moi, je garde un souvenir de néant total de ces heures passées devant l'ordinateur à essayer de résoudre une énigme, à faire marcher le personnage dans des décors où rien ne semble se passer, en rêvant de voir la suite, en vain.

Bon, bref, là, pour la chasse d'eau, on avait réussi à démonter le flotteur (maintenant je suis experte ès-chasse d'eau) et on avait découvert que là aussi il y avait un joint, et celui-là tout pourri. Après, on a du trouver le revendeur de joints exprès pour notre chasse d'eau parce que la marque sans marque de chez Brico n'allait PAS (putain de bordel de merde). Hier matin, avant de partir randonner, J. est allé au magasin (de l'autre côté de la ville), et hier après-midi, j'ai changé le joint et remonté la chasse d'eau et ça a un peu marché ! Même si je ne suis pas totalement satisfaite puisque le test du PQ (quoi, vous ne connaissez pas le test du PQ ?!) est toujours mauvais. Mais ça fuit si peu que ça ne se voit plus à l'oeil nu, l'eau semble parfaitement immobile, on ne voit plus la lumière du WC trembloter dans l'eau de la cuvette. C'est déjà pas mal... Mais bon, test du PQ négatif, quoi. PQ très lent à s'imbiber mais quand même c'est pas nickel nickel cette histoire. Il est positif ou négatif chez vous le test du PQ ?

A part ça, j'ai rangé, fait la vaisselle, dormi, et je crois que c'est tout mais comme je finissais de bosser à 14h00 et que j'ai entrepris de faire une tarte à la tomate en rentrant à la maison, me faisant déjeuner à 16h15, l'après-midi est vite passé.

Le soir, j'ai passé trop de temps sur internet et je me suis préparé des pommes de terre au laurier et une aubergine grillée au four. Et puis j'ai lu au lit.

J'ai passé une nuit au poil (mais pas à poil, il ne fait plus si chaud que ça non plus) même si j'ai du me lever pour fermer le vélux parce qu'il pleuvait. Je me suis réveillée à 8h20 à cause d'une alarme de voiture qui s'est mise en route juste en bas de l'immeuble, grrr...

Ce matin, j'ai continué de ranger, j'ai lu, j'ai dormi, j'ai rêvassé, j'ai écrit des mails, je me suis lavée, j'ai (enfin !) fait les ourlets en bas de mon jean de grossesse (il était temps...). A midi, j'ai mangé un peu du reste de tarte à la tomate (avec sa pâte sablée, mmmmhhhh !!!) d'hier midi, avec des rondelles ultra fines de concombre à côté.

Cet après-midi, j'ai passé un long et bon moment avec une amie, après une sieste (la deuxième de la journée) et un moment passé à dessiner. J'ai lancé une machine, discuté, bu un thé, acheté du thé, mangé des gâteaux. Ce soir, je me suis préparé des gougères sauf que je me suis rendu compte en plein milieu de la recette que je n'avais plus qu'un oeuf (au lieu de deux) du coup elles avaient une drôle de consistance mais le goût idéal. J'ai mangé la deuxième moitié de l'aubergine au four d'hier soir avec ça. Et je crois que maintenant, je vais aller lire au lit puis dormir.

Pour l'instant, bilan très positif !

en photo, l'intérieur de la chasse d'eau, comme on ne peut rien voir (il faudrait démolir le mur pour ça), ben on photographie pour voir ce qu'on y voit... ultra pratique !

30 août 2013

Et voilà, il est parti, un grand sourire scotché

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Et voilà, il est parti, un grand sourire scotché aux lèvres, sac au dos et chaussures de rando arnachées sur le cou de pied. Pour seize jours, finalement à pieds, tout seul dans une montagne inconnue et a priori pluvieuse. J'ai eu l'impression que si il avait pu sautiller il l'aurait fait (mais en descendant l'escalier c'est chaud). Ca me semble difficile d'envisager de ne pas pouvoir parler à quelqu'un pendant le dîner, et puis je relativise quand je pense que lui ne verra presque personne pendant ces seize journées... c'est ce qui lui plaisait. Je lui ai dit qu'il n'aurait aucune nouvelle de moi sauf s'il en prenait, mais qu'il n'était pas obligé. Que ça devait venir de lui et de son envie. J'ai l'impression que c'est une sorte de retraite pour lui, alors je ne veux rien gâcher. C'est l'effet "bébé" que ça lui fait d'en attendre un.
J'avoue avoir eu un gros coup de cafard toute la matinée, le même cafard qui me poursuit depuis toujours en cas de séparation. Je crois que je n'arriverai jamais tout à fait à m'en débarasser... mais je n'ai pas pleuré, d'autant plus qu'il était si heureux, en fait je ne peux que me réjouir aussi.

Donc, seize jours. Si vous avez envie de passer ou de m'appeler, n'hésitez surtout pas... il y a un code secret pour téléphoner sur le fixe, alors si vous espérez que je décroche et bien il faut au préalable me le demander, sinon ça sonnera dans le vide (c'est une sorte de filtrage des appels, très bien !).
Depuis qu'il parle de son voyage, moi je pense à ce que je vais inventer pour rendre ce moment intéressant pour moi aussi. J'aimerais bien que ça ressemble aussi à des vacances, mais à Bruxelles, et même si j'ai prévu de travailler comme une folledingue, en fait.
Voilà mon plan : dessiner, peinard à mon bureau, en écoutant la radio. Ne pas avoir d'horaires pour ça, me faire le vie confortable en buvant éventuellement un petit verre de jus d'ananas ou un mug de thé en travaillant, et peut-être même me fabriquer des machins à grignoter. Je m'y vois à fond.
Et puis prendre soin de moi et de chez moi, tout bien ranger, nettoyer. Cuisiner, me mettre de la crème sur les pieds tous les soirs.
Prendre un abonnement bi-mensuel à la Cinématek et aller voir plein de films (j'ai déjà fait ma sélection...).
Téléphoner et/ou écrire à mes amies, voir du monde, retourner voir l'ex cher proprio, pas vu depuis bien trop longtemps.
Eventuellement lire et tricoter, mais pas obligé.
Ne pas accoucher.

Hop !

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