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17 janvier 2013

La neige c'est beau, enfin c'est ce qui se dit.

La neige c'est beau, enfin c'est ce qui se dit. La fois où on s'est levés à 5h00 du mat' pour prendre un car, il avait neigé bien 30 cm et on était les premiers à marcher dedans, on était trempés mais c'est vrai que c'était beau, moi aussi j'avais trouvé, c'était magique (ça aussi ça se dit à propos de la neige). En attendant, là, je ne vois pas en quoi c'est joli, c'est marron, liquide, gelé, par endroits on a l'impression de marcher dans du granité c'est immonde. En plus ça me force à mettre des chaussures épaisses et je ne sais plus comment m'habiller. J'essaie de mettre des vrais habits d'hiver, en laine, plusieurs épaisseurs, des chaussettes qui montent jusqu'aux genoux, des gilets épais, des pantalons taille haute, des tee-shirts à manches longues. Je mets un bonnet, une écharpe super longue, un manteau de grand-père très chaud. Et bien je n'ai pas froid du tout. C'est quand même l'horreur. Je voudrais être ultra poilue et pouvoir sortir nue, comme un renard. Ou pas.

Pour mes 28 ans, j'ai gagné des rides sous les yeux, même quand je ne souris pas, mais il faut dire que je suis vraiment très très fatiguée.

J'écoute cette chanson en boucle. Je l'ai découverte chez Delhaize, ils la passaient tout le temps et j'aimais bien, et puis je me suis mise à l'écouter sur Youtube il y a genre dix mois, je travaillais sur l'ordi et je l'écoutais, encore, encore, encore, encore, encore. J'arrêtais de travailler toutes les 4 min. 50 pour faire replay. C'était en mars, il faisait beau et chaud, la fenêtre du salon était ouverte, ce qui fait que ça m'évoque ça. Je trouve que cette chanson représente parfaitement les Etats-Unis, certes je n'y suis allée qu'une fois et c'était il y a 17 ans, mais c'était comme la chanson, vraiment. Ca me fait aussi penser aux platanes du square de Poissy quand on jouait dehors quand on était petites, ma soeur et moi. Il y avait des arbres et des buissons dans tous les sens, c'était vert de tous les côtés, et on était là, en sandales et robes, avec nos potes de square, c'était vachement bien. C'est positif d'écouter Lana Del Rey, vous voyez. Ca me fait le même effet que ça quand j'avais douze ans.

Je sais nager le crawl depuis mardi, c'est officiel. Je n'avais pas été à la piscine depuis avant Noël, à l'époque le crawl c'était pas gagné, et puis là, j'ai repensé à une discussion que j'ai eu avec le partenaire particulier d'une célèbre blogueuse à propos du fait d'apprendre en ne faisant rien d'autre que penser à ce qu'on doit apprendre, c'était exactement ça : je suis revenue à la piscine et il y avait des blocages qui avaient sauté. Du coup, je file à toute allure dans la piscine, et j'ai des courbatures dans le dos épouvantables. Bon, c'est loin d'être nickel mais je ne coule plus et je ne bois plus la tasse alors je crois que c'est presque dans la poche.

Je voudrais faire une transat', apprendre à skier, faire de la plongée sous-marine, et je crois que je vais vraiment le faire.

Mon collègue m'a filé les chaussettes que sa tante lui avait offert à Noël.

J'aime tellement le cocktail Harvard Cooler que j'ai fini la bouteille de Calvados. Le problème c'est que dedans il n'y a pas de cerise au marasquin et que j'adore les cerises au marasquin.

J'ai le cheveu mou, la cerne élancée et le bout du doigt craquant.

Au boulot, j'ai récupéré un bouquin dans la poubelle mais une fois rentrée à la maison, j'ai trouvé dedans un cafard, mort certes, mais quand même.

Dans deux mois il fera beau et chaud.

Je voudrais visiter la Turquie, la Bolivie, le Pérou, le Portugal, et surtout j'ai envie de retourner en Espagne et en Italie avec J., partager avec lui les odeurs et les lumières revitalisantes, dynamisantes voire dynamitantes.

Si je savais faire la roue, j'aurais envie de la faire tiens.

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1 janvier 2013

2012 vue de 2013

Alors 2012, bof bof hein. Enfin, au début et à la toute fin parce qu'au milieu (un milieu décalé sur la presque fin) c'était à frissonner de plaisir.

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Janvier, le déménagement/emménagement, la légèreté quand tout était dans les cartons et qu'on vivait avec rien, le désir né de ce constat de trier, donner, jeter. Le concert de Michel Legrand, une grande fatigue, l'examen réussi de néerlandais.

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Février, le bordel du désencartonnage, la neige, les chaussettes crochetées par un Lobster, le projet d'entreprise de faire-parts qui se précise, les pieds du lit coupés pour le faire rentrer dans la sous-pente..

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Mars, le soleil, la chaleur même un peu, le lancement de Stork and the Postman et ma première commande, le coup de mou dû à l'absence de répondant des éditeurs rencontrés en décembre à Montreuil, un mini-golf, une journée à Mons.

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Avril et son enterrement de vie de jeune fille de ma copine Suédoise femme d'affaires, à Paris.
Concrètement pas grand chose d'autre, par contre, début d'un énorme coup de doute épouvantable quant aux choix que je faisais, pour ma vie.

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Mai, la grande remise en question à son comble, le mariage de mon cousin dans le Nord, le mariage de mon amie à Stockholm, la semaine en Suède, la voiture louée à Göteborg, les grandes réflexions existentielles sur la route, les bonnes vacances malgré tout.

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En juin, je me posais toujours des questions mais on était sur la pente descendante de la déprime. Nous sommes allées en Bretagne pour un mariage, nous en avons profité pour profiter. A Rennes, j'ai tout montré à J., même ce lavomatique où j'ai fait la première lessive de toute ma vie. C'était un petit clou de mon année. Je me suis sentie profondément bien. Le rythme s'est intensifié au job alimentaire, les gens commençaient à venir revendre et acheter des livres scolaires. J'ai commandé beaucoup de livres neufs, téléphoné à des éditeurs pour leur dire que je voulais 200 cahiers d'exercices du Nouvel Actimath 2 (par exemple). Les étudiants de l'été ont commencé à débarquer mais cette année, c'était bien et ils m'ont tous manqué quand ils sont partis mi-septembre.

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En juillet, nous sommes moult fois allés en Bourgogne pour aider pour des travaux, faire un déménagement, manger des saucisses grillées et des chips et ça, c'est synonyme de bonheur, du vrai, sans coulis de souci. En plus, le rythme était lent au boulot, les étudiantes qui m'aidaient super sympa (il y en a une qui venait de Mayenne, super exotique ! Elle me parlait beaucoup de rhubarbe et de tomates, du potager de ses parents, et ce sans que je ne lui aie rien demandé, mais ça me faisait du bien). Et j'ai souvenir de m'être marrée avec mes collègues comme pas permis, c'était n'importe-quoi - on se faisait des blagues, on se cachait derrière les portes pour se faire peur, ce genre de choses.

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En août, nous avons transpiré. Il a fait une chaleur ! C'était délicieux ! Nous avons fait diverses randonnées dans le Brabant Wallon. Nous sommes retournés à Auxerre. Il y a eu une deuxième vague de vendeurs et acheteurs de livres scolaires au job alimentaire. C'était ma grosse saison, celle où je ne vois pas filer les matinées et où je rentre complètement claquée à la maison. J. a fabriqué une étagère bleue Bretagne pour ranger nos affaires dans la sous-pente où n'est pas notre lit, de l'autre côté de la chambre.

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En septembre, j'avais trouvé des réponses à mes questions et j'éprouvais une grande liberté. Il y a eu l'anniversaire de mon amie Chloé, la fin de la saison des livres scolaires, le début du temps plus frisquet. Il y a eu aussi le début des cours de natation, et je crois que nager a vraiment changé quelque chose à ma vie !

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Tout début octobre, j'ai eu la certitude qu'il se passait quelque chose à l'intérieur de moi, au point d'aller tout de suite chez la docteur me faire prescrire un traitement moins agressif contre mon asthme. A la fin du mois, il y a eu un test négatif, et j'ai dit à J. "je suis sûre qu'il y a eu un problème avec ce test". Mais bon, il était négatif. Il y a eu un mariage belge aux danses bretonnes et aux belles rencontres, une journée aux Cap-Gris-Nez-Blanc-nez. J'ai pleuré pour un oui ou pour un non, j'ai été très très heureuse et j'ai aussi beaucoup ri.

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Le 3 novembre, les urgences (la gynéco qui me dit "vous êtes enceinte "puis, devant nos airs surpris "vous ne le saviez pas ?") et puis le reste.

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Décembre, pas mal de difficulés à me retrouver. Beaucoup de rendez-vous médicaux qui me mettent à chaque fois dans tous mes états.
Aussi, le travail réalisé pour le futur magazine Cuistax, le Noël chez les parents de J., le moral très bien ou très nul d'un instant à l'autre.
Montreuil, mon sentiment nouveau face aux éditeurs, très positif (un sentiment d'indépendance). Entendre mon patron de job alimentaire me dire qu'il est content que je sois dans l'équipe. Retrouver Milky. Aller voir le Cendrillon de Pommerat sur les conseils de Chloé, et adorer. Attendre 2013 avec impatience et me dire que cette année, il faut que tout explose et que se crée quelque chose de très beau.


Bonne année, et bonne santé !

30 décembre 2012

petite parenthèse , dimanche soir

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Ma boîte mail a été piratée ! Si vous voulez me joindre, en attendant que je puisse (peut-être) y avoir à nouveau accès, écrivez-moi plutôt là : elisabethcorblin (at) voila (point) fr.
En attendant, je vous souhaite une bonne soirée, un bout bon d'an, un bon dîner et une bonne nuit !

29 décembre 2012

Etre responsable, Fabien Lamouche (illustrations d'Alexandra Pichard)

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"- (...) En choisissant ce qu'on fait, on choisit ce qu'on est. C'est cela, être libre : définir soi-même ce qu'on est.
- J'aime bien cette idée. Mais pourquoi m'expliques-tu tout cela ?
- Tu te souviens de ce que tu me disais sur la responsabilité quand j'étais petit ? Sartre dit à peu près la même chose : nous sommes libres, donc totalement responsables de ce que nous sommes."


(passionnant)

28 décembre 2012

Américanin, un chien à New-York, de Yann Kebbi

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A Montreuil, comme J. et moi avions un budget limité, nous avons décidé de nous mettre d'accord. Nous avons parcouru la foire chacun de notre côté et chacun a noté dans un petit coin de sa tête quels étaient ses coups de coeur. Nous nous les sommes présentés ensuite et nous en avons choisi trois. Celui-ci en est un.
C'était d'abord pour moi un coup de foudre visuel. J'adore les illustrations qui me donnent envie de dessiner (en général, avec le crayon de couleur, ça ne loupe pas - alors que je ne dessine jamais au crayon de couleur mais c'est un petit paradoxe personnel). J'aime quand ça a l'air facile (et agréable) à faire, quand c'est parfois maladroit, qu'on voit toutes les ficelles et les loupés du dessin (alors qu'en fait ce n'est ni maladroit, ni loupé, ni facile). Et puis les transparences, les petits arrangements entre l'illustrateur, le monde et son trait : tout ça m'intéresse. Ensuite, c'est super coloré, il y a plein de trucs à regarder, il se passe mille choses et chaque personnage a une tronche particulière.
Bon, et puis l'histoire (un chien raconte son voyage à New-York à deux de ses potes canins) est super drôle !
Et le pompon : j'ai eu l'impression de découvrir New-York en lisant ce livre, il y a plein de choses que je n'avais jamais imaginées comme elles me sont montrées là.
Bref, tip top moumoute. Un livre à avoir dans sa bibliothèque.

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26 décembre 2012

Cet homme qu'on voit passer, c'est J. sur une

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Cet homme qu'on voit passer, c'est J. sur une aire d'autoroute, avant-hier. Celle-là, on la connaissait déjà. C'est celle où il y a un Quick et un Boeuf Jardinier. Elle est grande. On l'aime bien. A chaque fois, sur les aires, on se marre bien, ça nous détend tous les deux d'être coupés temporairement de nos vies, comme ça.
Sur la photo, J. a sur le dos mon manteau. Ca m'a prise quand on est sortis de la voiture, j'ai dit, un peu surexcitée : "ooooh, dis, on échange nos manteaux ?" et J., pas contrariant et même d'un naturel enthousiaste m'a répondu "ah ouais, d'accord !!!". Et là, j'ai trouvé que mon manteau lui allait à ravir, et lui a trouvé que le sien était tout à fait moi. Du coup, nous nous sommes photographiés, sur l'aire, pour immortaliser l'échange. 
C'est un truc qui me plaît énormément chez lui : je propose n'importe-quoi qui me passe par la tête, d'un air enthousiasmé, et lui il est toujours d'accord et même, encore plus fort, il semble partager mon enthousiasme. Il laisse libre cours à toutes mes lubies les plus débiles avec une joie non feinte.

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A Manéglise, nous avons dîné et ouvert nos cadeaux. J'ai eu deux places pour le concert de Lescop au Botanique en mai, un exfoliant, un livre sur la décoration de meubles et la perspective de deux voyages. On a regardé la messe de minuit à la télé, à Rome et à Paris. On a écouté des chants de Noël sur Deezer. J'ai eu le wish bone de la pintade, j'ai fait un voeu, J. a fait un voeu et en fait, l'os ne s'est jamais brisé. J'ai cru qu'on avait fait le même voeu mais en fait on en a parlé après et c'était non.
Le lendemain, je me suis lavé les dents sous un faucheux mais je ne me suis pas attardée. Le chat Lili s'est couché sur mes genoux, on a fait une photo de famille avec retardateur devant le sapin mais du coup on cachait le sapin. Je n'ai presque pas fait d'allergie au chat, par contre il semblerait que l'alcool me fasse couler le nez et éternuer et asthmatiser - c'est nouveau.
Pour déjeuner, nous sommes allés chez la tata et le tonton de J., il y avait aussi sa cousine et ses enfants. On a mangé très bien, surtout les minis gratins dauphinois et les petites merdes de l'apéro. La tata (c'est moi qui l'appelle comme ça en fait (mais juste ici, pas dans la réalité)) nous a couverts de chocolats fabriqués maison avant qu'on parte. Elle n'arrête pas de nous caresser le dos et le bras pendant qu'elle nous parle, ça m'apaise tellement que je crois que je vais m'endormir. Je me sentais un peu serrée dans mes collants, dans ma robe, dans mes chaussures même. On a bien mangé.

Sur la route du retour hier soir, on n'a rien entendu de génial à la radio. L'aire d'autoroute n'était pas terrible. Je crois que je n'avais pas si envie que ça de rentrer.

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23 décembre 2012

L'heure trouble, Johan Theorin

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Je ne lis jamais de polars, je pense que je n'en avais plus lu depuis Le crime de l'Orient-Express lu en cinquième parce que la prof de français nous l'avait demandé. Là, c'est ma grande soeur C. qui me l'a offert. Elle m'en avait parlé une fois au téléphone et m'avait appâtée.
Pour moi, un polar, c'était des discussions techniques entre flics, des scènes de bagarre, bref, rien qui m'inspirait. En fait non, ce n'est pas ça, enfin pas là, on suit des gens touchés par la disparition vingt ans plus tôt du petit Jens, sept ans. On les suit dans leurs questionnements, leur envie de savoir ce qui s'est réellement passé. On les suit en voiture sur l'île d'Oland, dans le brouillard, le vent, la pluie, on marche sur la lande, sur la plage, dans des bleds touristiques éteints (c'est l'hiver).
J'ai vraiment aimé. Le suspense est ébouriffant. On est content d'être en Suède. On s'attache aux personnages. Et surtout, on ne s'attend pas du tout à la fin. Dix fois pendant ma lecture, je me suis dit "ah bah oui, ça va finir comme ci ou comme ça". Et en fait non. On ne s'attend pas à la fin. On est mené par le bout du nez.

8 décembre 2012

Libre et pas libre, de Brigitte Labbé et Michel Puech

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Les livres de la collection des Petits Goûters Philo devraient être remboursés par la sécu tant ils me semblent d'utilité publique. Personnellement, dès que j'en déniche un en seconde main qui ne soit pas encore chez nous, je l'achète sans hésiter et ce quel qu'en soit le thème. Et c'est fou ce que ça fait réfléchir. Ca répond à toutes les questions, même celles qu'on ne se posait pas. Vraiment, mais vraiment, achetez ces livres ! Donnez les à vos enfants, prêtez-les à votre mari, déposez-les sur la table basse de votre dentiste ! Après avoir lu ces livres, on est plus intelligent et plus libre (et pas seulement parce que c'est le thème de celui-ci), on se sent plus fort, on sait mieux ce qu'on veut, on choisit plus facilement. C'est une thérapie. C'est profond, c'est génial. Et ce qui ne gâche rien, c'est que c'est illustré par Jacques Azam qui est un géni, alors ! Pour tous mes coups de mou, mes bouquins des Petits Goûters Philo sont là. Ce sont comme des amis qui ont le mot qu'il faut (oui oui, carrément mais essayez et vous verrez !).

Je vous recopie la quatrième de couv' de celui-ci :

"Nous pouvons refuser les contraintes, les obligations, nous pouvons être obsédés par la liberté, ne penser qu'à garder notre liberté, à en avoir le plus possible. Mais nous pouvons aussi l'utiliser pour faire des choix qui nous font découvrir des plaisirs, des joies, des gens... Et alors la liberté devient un moyen, un moyen de construire notre bonheur, un bonheur dont nous sommes responsables".

4 décembre 2012

Ca c'était l'autre matin, 8h00, je me lève et je

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Ca c'était l'autre matin, 8h00, je me lève et je descends pour aller faire pipi, et voilà ce sur quoi je tombe : une lumière du feu de Dieu.

Aujourd'hui je suis retournée à la piscine, la dernière fois c'était le 30 octobre. J'avais peur de ne plus savoir et peur de ne plus aimer. Mais en fait, quand je suis entrée dans ces locaux surchauffés, avec leur lumière si particulière et leur odeur de chlore, quand j'ai vu le grand sourire de mon prof, quand j'ai mis les pieds dans l'eau et que j'ai fait mon premier mouvement de brasse, tout est revenu et je me suis dit "enfin !". Et là, je me sens bien.

Je fais beaucoup de posts de bouquins mais c'est parce que j'ai décidé de lister ici ce que je lisais pour m'en souvenir (et de ce que j'ai pensé avant/pendant/après mes lectures), et là je lis pas mal de trucs et de machins alors ça fait beaucoup de posts.

Il fait froid, il pleut, il y a du vent, je ne sais pas comment je vais bien pouvoir survivre à un hiver.

J'ai rangé la table basse, ça nous a changé la vie. Voyez sur la deuxième photo, au premier plan : elle est VIDE.

J'ai posé toutes mes peaux de clémentines sur le radiateur dans l'idée de parfumer notre habitat mais en fait ça n'a rien fait.

J'ai réussi à faire fuir le staphylocoque doré qui s'était installé dans ma couture de nombril, d'ailleurs c'est pour ça que j'ai eu le droit de retourner à la piscine (j'ai eu de la chance, je suis tombée sur une espèce qui fait son nid à un endroit précis et ne cherche pas à visiter le reste du corps). Normalement, je n'ai plus qu'une seule prise de sang au programme, dans treize jours. Dans deux semaines, je vais voir deux gynécologues dans la même semaine. Un qui est le chirurgien qui m'a opéré et qui veut voir si tout va bien, et un qui est mon gynécologue habituel que j'ai décidé de voir pour voir.

On a vu The Reader avec J., on a  trouvé ça super bouleversant, on a beaucoup aimé...

On a aussi regardé Peter et Eliott, c'était top ! Aussi bien que Mary Poppins ! Les chansons, moins bien, mais l'histoire moins longuette.

On a enfin trouvé un magasin qui vend des pulls Saint-James pour hommes, J. s'en est acheté un bleu marine avec des boutons sur l'épaule, mais pour l'instant il trouve qu'il gratte un peu.

J'ai dormi pour la première fois de ma vie dans un hôtel quatre étoiles grâce à mon amie Milky. Le lit était d'un moelleux, vous pouvez pas vous imaginer... C'était aussi bien que dans le ventre d'une mère alors ça faisait une mise en abîme, Milky dans son lit, un bébé dans son ventre.

J'ai beaucoup travaillé, beaucoup dessiné ces derniers temps et ça m'a fait beaucoup de bien. J'ai rencontré des gens ultra motivés et enthousiastes qui m'ont donné envie de continuer encore et encore ce travail-là.

J'ai envie d'écouter de la musique de Yann Tiersen et de regarder Le fabuleux destin d'Amélie Poulain.

J'ai envie que ce soit le printemps et d'être en vacances, et de partir dans un endroit un peu comme dans la Gloire de mon père. J'ai envie d'avoir chaud, de me prendre plein de soleil dans la figure, de me lever tard et de manger de la confiture d'abricots sur du pain frais en écoutant les nouvelles à la radio.

Je ne me souviens pas que ça a vraiment existé l'été, les robes légères, les sandalettes, la transpiration et la crème solaire. Quand j'y pense, ça me fait froid.

Je n'ai pas vu l'expo d'Hopper, J. l'a vue avec sa soeur, mais il a acheté le catalogue pour que je puisse voir.

Chez sa soeur, j'ai joué à Monza avec un de nos neveux (j'avais écrit "ses neveux" mais en fait ce sont un peu les miens aussi quand même), j'ai gagné une partie et lui aussi. J'ai gardé le bébé d'un autre neveu pendant le repas, et j'ai écouté le plus jeune me dire des mots en désignant des choses (kiwi (sur le sac Carrefour), manteau Mamie, gilet, gilet moi, écharpe, rouge). On a fait une photo de famille, comme à chaque fois qu'on est réunis. Son frère pose l'appareil avec minuterie sur le piano, on est tous installés dans le fauteuil et par terre, et cheese. Souvent, on en refait une ou deux.

En France, j'ai mangé plusieurs croissants et ils étaient tous bons. On m'a dit récemment que c'était vraiment mauvais pour la santé mais je m'en fous, honnêtement, je veux bien mourir d'avoir mangé trop de croissants, plutôt que de vivre sans en manger.

Je ne comprends pas pourquoi les homosexuels n'auraient pas le droit de se marier.

Maintenant, je me lave les cheveux un jour sur deux mais je ne compte pas aller à la piscine un jour sur deux, 'faut pas déconner non plus.

Dans le café où je mange souvent le midi, il y a un chat. L'autre fois, je déjeunais avec J. pendant ma pause, et le chat est venu se coucher sur mes genoux. je l'ai gratouillé, il s'est frotté contre moi, je lui ai fait de sbisous sur le sommet du crâne et RIEN, pas la moindre petite allergie, pas le moindre grattement d'oeil, pas le moindre éternuement, pas le moindre ressereemnt de bronche. Quel plaisir ! Je me suis demandé si c'était parce qu'il avait de gros poils pas hyper soyeux, bien lourds et épais.

J'ai mangé mes premiers calamars, j'ai trouvé ça excellent.

Je crois que notre plante qui a la tête à l'envers est en train de crever à cause du peu de lumière qui lui tombe dessus là où elle est.

Je n'arrête pas de faire la vaisselle, maintenant j'aime bien, ça me détend.

Je vous fais la bise !

3 décembre 2012

Jérôme K. Jérôme Bloche n°13, Le Pacte, de Dodier

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Je les avais presque tous lus grâce à la biblio, mais je les aime tellement que dorénavant je les achète dès que je les trouve en seconde main, et je les lis et relis et re-relis. Finalement, c'est un peu comme Transat de Aude Picault, ça me plonge dans un monde qui est le notre, mais ailleurs que là où je suis, et comme j'ai envie de changement de décor, ça tombe bien.
Celui-là, je l'avais trouvé un peu capillo-tracté quand je l'avais emprunté à la biblio, et en fait j'ai beaucoup aimé le relire, l'histoire ne m'a plus causé aucun souci. Je suis amoureuse de Jérôme.

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