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19 septembre 2012

après coup

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Samedi matin je suis allée à la pisicne, inspirée, très inspirée, j'ai nagé. J'ai avancé, soufflé sous l'eau, il me reste juste une frite sous les bras mais à part ça j'y arrive, j'ai chopé le truc, demain à 16h30, prochaine leçon, le prof m'a dit "on arrête la frite". Du coup, samedi, j'ai fait des longueurs pendant 40 minutes non-stop. Je suis sortie de l'eau à 10h40 parce que j'avais rendez-vous avec mon cher couacbrother à 11h00 dans le hall. Le prof m'a dit que c'était très bien et c'est vrai que ça m'a fait vachement plaisir. J'ai pris une douche trop chaude qui abime sûrement les écailles de mes cheveux mais on ne peut pas régler la température de l'eau. Ensuite j'ai essayé d'anéantir mes angoisses de la piscine avec l'école de quand j'étais petite, où les instit' criaient "on va y aller, dépêchez-vous ou on part sans vous ! Allez allez !!!" alors que j'étais encore trempée et que du coup je m'essuyais mal de peur d'être abandonnée et du coup mes habits ne glissaient pas sur ma peau et j'avais un mal fou à les enfiler. Pour conjurer ça, j'ai pris le temps de me crémer et de me peigner les cheveux et même de me maquiller, la cabine était lumineuse et j'aime beaucoup l'odeur de chlore. Dans la cabine d'à côté, un certain Noé faisait tourner sa mère en bourrique.
Après, j'ai retrouvé mon frère et on a mangé de la quiche, marché, acheté des disques et de l'encre et des carnets et des bouquins et des pains au chocolat. On a fait dix fois le tour de la ville, monté des côtes, croisé Jean-Claude Van Dame et son chien dans un parking, essayé plusieurs bancs.
Le lendemain (j'avais des courbatures aux pectoraux après la piscine de la veille), c'est mon Couac'cousin qui débarquait, bouteille de champagne dans le sac et balade en perspective, alors on a refait dix fois le tour de la ville mais pour changer je l'ai emmené aux Marolles et pas dans le parking, et place Rouppe mais pas à la Cité Administrative, enfin bref en fait c'était pas pareil. Le soir, je lui ai préparé un tian aubergine/tomates/courgettes et des pâtes, il y avait un peu trop de courgettes et pas assez de tomates dedans. Au dessert, on a fait des jeux sur son écran transportable moderne et puis J. est rentré et a joué avec nous.
Le lendemain soir, on a mangé des carbonnades flamandes aux speculoos et au pain d'épices, comme promis, accompagnés de mon amie S.. Pour l'apéro, on a bu le champagne en mangeant des chips goût MacDo (enfin, hamburger quoi) qu'on aime bien, J. et moi. Des carottes glacées et des patates au thym accompagnaient la sucrée bidoche, et pour le dessert j'avais prépapré une tarte aux brugnons mais avec des brugnons pas mûrs. La cuisson allait les révéler, pensais-je, mais on ne fait pas caraméliser sa cassonade avec des fruits sans jus alors la tarte avait le goût de sa pâte sablée, bonne heureusement... Et pour accompagner notre repas, des bières diverses et variées se partageaient la vedette. Si bien qu'au dessert, fort vivifiés, nous nous sommes lancés dans une partie de Brainstorm gloussante à souhait. Bref, c'était très bien.
Hier soir, c'est dans un estaminet que nous avons mangé, invités par mon cousin. J. a tenté la tête de veau, pour ma part j'ai pris frileusement les boulettes - très bonnes.
Aujourd'hui, nous ne sommes plus que deux et c'est tout vide. Il nous reste des restes (dans le frigo), un disque de The Motors à écouter chez mon amie à tourne-disque, une boîte de chocolats trop bons, un disque dur externe qui fonctionne sur PC et sur Mac, dorénavant, et toutes mes vieilles photos à nouveau accessibles.

A part ça je me suis cassé la gueule dans l'escalier en allant pisser une nuit, j'ai une fesse bleue et un dessous d'orteil arraché. C'est rien comparé à mon collègue qui s'est pris un container sur l'ongle de pouce de pied qui trainait dans sa chaussure.

J'ai remis des collants. Je me suis payé un jean et une nouvelle teinte de rouge à lèvres parce que j'avais fini mon tube.

Dans le magasin de jeans, la vendeuse a pris mes mensurations et m'a dit "il existe trois types de femmes, celles à profil européen, celles à profil africain et celles à profil asiatique. Vous appartenez au genre européen". Sans dec' ?!? De toute façon ils ne vendaient que des jeans en stretch alors je suis allée ailleurs, c'est aussi en stretch mais moins, et c'était moins cher.

On a vu Du vent dans mes mollets et chialé tous les deux comme pas permis (on a adoré). On a vu Mobil Home et moi j'ai bof aimé mais J. si, qui a  même pleuré. On a vu Un Monde sans Femmes et c'était une petite révélation pour nous. Ca m'a donné envie de partir en vacances sur la côte nord de la France, que je ne connais pas. C'était assez Jéromebonnellien finalement. En plus on l'a vu un dimanche matin, quel plaisir de sortir de la salle et d'avoir une journée devant soi.

Je relis Rosalie Blum de Camille Jourdy et c'est toujours aussi bien.

Je vous souhaite une bonne nuit et de la bonne humeur au réveil demain matin !




Légende des photos retrouvées sur mon chien fidèle Lacie : 1 : des chaussures aimées mais pas solides. 2 : le bar d'une gare de Flandre. 3 : le couloir de la même gare. 4 : un gâteau aux noix vraiment très très bon. 5 : l'ancienne fenêtre parisienne de ma couac'moyennesister.

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15 septembre 2012

cette semaine, croquignoles

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Recette de Ginette Mathiot, dans La Pâtisserie pour tous.

Verdict : croquant et mou à la fois.

9 septembre 2012

Cette semaine, Acid Cake

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Recette de Trish Deseine, dans Bonbons for ever.

Verdict : très bon gâteau bien citronné, avec un supplément de piquant et d'acidité très frais. A refaire !

6 septembre 2012

Et voilà l'été qui se termine, la rentrée des

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Et voilà l'été qui se termine, la rentrée des autres qui est arrivée et la fin de ma période kloug de job alimentaire qui pointe le bout de son nez. Je connais l'état de mes stocks de scolaires neufs sur le bout des doigts, je tutoie presque les éditeurs (de livres scolaires, ne nous emballons pas), et j'ai des courbatures dans les mollets à galoper dans tous les sens.

Ca, c'était une introduction parce que je ne savais pas trop comment revenir. C'était pour exorciser la page blanche.

Le week-end dernier, à Brubru, c'était fête de la bière sur la Grand Place, je n'y suis pas allée mais olfactivement ça semblait avoir été bien, ça sentait le vomi à l'emplacement de la fête quand je suis passée lundi. Juste avant, il y avait eu la bonne odeur de peinture de la place de parking pour handicapés à côté de la cathédrale.

Pour en revenir au job alimentaire, c'était très spécial hier. Nous n'étions pas moins de 6 vendeurs derrière le comptoir, à crier "client suivant !", à essayer d'attraper les listes qu'on nous tendait, et à farfouiller pour trouver les bouquins demandés. A un moment, deux collègues qui bossent en réserve nous ont même rejoints, et puis un autre qui bosse à l'avant faisait des allers-retours jusqu'à nous pour nous donner les livres d'occasions à peine achetés à des gens, pour qu'on les revende à d'autres. C'était très très sportif mais en fait, j'ai adoré ça. J'ai ressenti une grande fraternité pour mes collègues à ce moment-là, on était tous sur le même bateau et l'entraide, ça m'émeut.

Vous êtes quatre personnes à aimer ce blog sur facebook, j'en reviens pas, je vous remercie.

Je prends finalement des cours de nage avec la femme d'un de mes collègues. J'ai déjà progressé en brasse coulée. Je suis ravie.

On a beaucoup marché, avec J., quand il faisait beau et chaud. Je cherchais des itinéraires de randos accessibles en train pendant qu'il préparait le déjeuner, puis on filait jusqu'à la gare centrale et ensuite, on marchait, marchait, marchait dans le Brabant Wallon. C'était délicieux. J'ai même fait pipi deux fois dans la nature. On s'est gavés de mûres à point, on a vu des lapins, une grenouille minuscule, des vaches qui nous ont regardés traverser leurs paturages d'un air dubitatif.

Dans la rue, un homme m'a dit "ça va cochonne ?". Je me suis arrêtée, je lui ai dit "mais ça va pas ou quoi ?" et il a ri comme un imbécile.

Parfois, je vis des trucs et je me dis "ça, il faudrait que je le raconte sur mon blog !" et puis en fait j'oublie.

Je pense beaucoup "job alimentaire" ces jours-ci, j'en rêve la nuit. L'autre fois, je me suis réveillée en sursaut parce que je cauchemardais que j'avais commandé 300 Larousse maxidico édition 2008. J'ai eu beaucoup de mal à me rendormir... J'aime beaucoup nos clients et je suis très contente de les voir, même si parfois ils ne réfléchissent pas plus loin que le bout de leur nez, comme par exemple cette mère qui s'est énervée parce que j'oubliais de lui donner un livre précisé sur sa liste, alors que ce n'était pas un titre de livre qu'elle me désignait mais le prénom et le nom de l'auteur du titre précédent. Et elle me disait "si ! c'est un livre, alors vous me le donnez maintenant ?!". Il y a aussi ce type trop mignon, qui achetait pour 54,54 euros de bouquins, alors je lui ai dit de faire un voeux et il a eu l'air trop content. Et puis les enfants qui ont envie de faire pipi et qu'il faut accompagner en réserve.

Mais je dessine aussi,  portée par un projet à quatre mains avec celles de mon amie. Je remarque que contrairement à "avant", je travaille maintenant beaucoup mieux en présence de quelqu'un d'autre, en discutant. Alors qu'avant il me fallait la solitude absolue. Mais c'est peut-être parce que ce nouveau projet n'est pas un projet narratif. Quoi qu'il en soit, dessiner me semble parfois être redevenu un plaisir et non plus un supplice (comme au sortir de l'école) et ça, c'est une bonne nouvelle magnifique. Je me suis aussi remise à l'écriture. Il faut que tout ça avance maintenant.

Avec J., à chaque fois qu'on passe par Paris et par la gare du nord en particulier, on va manger dans un bistrot qui s'appelle "A la Pinte du Nord". On mange un hot-dog avec des frites, c'est super bon (genre hot-dog gratiné avec deux saucisses dedans) et c'est grave pas cher et il y a là une ambiance d'un autre temps. On se croirait parfois un peu à La Bonne Fourchette de Tom-Tom et Nana, c'est vous dire si c'est bien.

Le matin, pendant nos p'tits dej', nous écoutons des podcasts des Petits Bateaux sur France Inter, et ça met vraiment de bonne humeur au petit matin.

J'ai un cousin qui va venir passer deux jours chez nous, je ne le connais pas du tout, ça me fait bien plaisir ! On va lui faire des carbonnades au speculoos et au pain d'épices.

Il fait souvent bon s'asseoir sur les marches de la cathédrale, chauffées par le soleil, pour lire ou parler.

Ca fait cinq ans que nous sommes en Belgique, maintenant. Je m'en suis rendu compte parce que ma carte de payement a rendu l'âme. C'est la première fois, depuis les dix ans que je suis partie de chez mes parents, que j'habite si longtemps dans une même ville (mais à trois adresses différentes quand même). Parfois Le Havre me manque, avec son odeur de café, sa plage, son ambiance Perret mais aussi son ambiance Saint-Vincent et son ambiance "petites rues en briques", comme à Rouen (qui me manque aussi, comme Honfleur où j'ai envie d'aller tous les week-ends). Du havre, même le cent'Coty me manque, c'est dire.

J'ai un collègue qui m'a dit "ces livres-là, on les vend comme des petites couques", ça m'a fait éclater de rire. Et j'ai aussi appris qu'on disait en Belgique un "cumulet" pour dire une "galipette", j'adore ! J'espère rapporter tout ça avec moi si un jour je pars d'ici. D'ailleurs, je dois dire que j'écoute la radio française, et à chaque fois que quelqu'un y dit "quatre-vingt-douze" ou "soixante-dix-huit" ben en fait ça me fait un choc ! Je me dis "haaaan, ça se dit pas !" avant de ma rappeler que c'ets la radio française. Alors d'ailleurs, rubrique culturelle : le saviez-vous : en Suisse, on ne dit pas "octante" mais "huitante" ! Ca vous en bouche un coin non ? C'est une Suisse pure jus qui me l'a dit donc ne venez pas essayer de me faire croire le contraire !

Bonne nuit caca ! (comme dirait mon filleul)

13 août 2012

Hier soir, j'étais au fond de mon lit (toute

Hier soir, j'étais au fond de mon lit (toute seule, Couacman bossait), il était 23h00, mon téléphone portable était éteint, le téléphone fixe sonne. Je me dis "La barbe, qui ose me déranger à cette heure-ci" et donc, je décide de ne pas me lever et de ne pas décrocher. Il resonne.
Et là, horreur, malheur, je me rappelle que Couacman voulait m'emmener, après son boulot, voir le concert de Iggy Pop ! Sûre que c'est lui qui essaye de me joindre pour me donner rendez-vous, je le rappelle, banco c'était lui, et moi j'avais trop la flemme de me rhabiller et de sortir, alors que mon haleine sentait le Colgate et que mon oreiller m'appelait...
Nous décidons donc qu'il ira sans moi mais je le sens déçu, et puis moi je suis deg' parce que j'avais envie de voir un concert de rock. Je me recouche, me tourne et me retourne dans le lit, et là, je repense au billet de 20 euros que j'ai trouvé par terre dans la rue quatre jours avant, je repense au fait que c'est PILE le prix du billet de concert, je pense au fait que c'est un spectacle plein air juste de l'autre côté du parc à côté duquel nous habitons, et puis j'entends la sono depuis mon lit et je suis super fâchée de devoir m'endormir alors que les autres font la fête.
Bref, je saute dans mes habits, je me mets du rouge à lèvres parce que je suis comme ça moi, et je prends le billet de 20, mon portable et mes clefs dans une trousse. Sur place : ça sent l'herbe mais pas la pelouse. Il y a des gens qui se lèchent la figure. La musique me fait tressauter le boyau. Par un miracle sans nom, je trouve Couacman très rapidement (les astres étaient avec moi hier soir), on a entendu I want to be your dog et The passanger. On a vu les fesses d'Iggy Pop en live, ainsi que sa superbe épilation (ou alors ce type est imberbe de partout), on a crié, hurlé, il avait le cheveu dégoulinant, et il buvait de l'eau minérale. Il nous a dit "I can say Booouuunsssoâr" alors on a crié "ouaaaaaiiiiis" puis il a  dit "I can say à biiièèèèntôt" alors on a crié "ouaaaaiiiis" puis il a dit "I can say meeeuuurciiii" alors on a crié "ouaaaaaiiiis" puis il a hurlé "I can say Fuuuuuck ooooooooff" alors on a crié "ouaaaaaaiiiiis". C'était épatant.

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20 juillet 2012

ça sent la piscine

Je suis claquée, pourtant mes vacances sont déjà passées. Il me reste quelques jours à prendre, cinq je crois, mais ça devra attendre octobre. Je m'endors tous les après-midis... je suis toute flagada. Ca m'agace parce que j'ai des projets à mener. En fait, le temps de la sieste ne me dérange pas mais ce qui m'ennuie, c'est qu'il ne semble pas avoir de réel effet sur moi. Un médecin m'avait dit "ne dépassez pas vingt minutes de sommeil l'après-midi, et vous n'aurez plus ce problème d'endormissement général". Mais en fait ça ne change rien, quand mon réveil sonne, je suis endromie tout le reste de l'après-midi...
Aujourd'hui c'est un peu particulier, je suis claquée aussi parce que je suis allée à la piscine. Ca m'a prise hier, j'étais en train de travailler, à mon bureau ; j'ai un temps de rêvasserie courant entre deux dessins. Et là, ça m'a apporté cette idée : je vais aller à la piscine régulièrement, apprendre à nager (ah oui, parce que je ne sais pas nager ! Enfin si, comme un petit chien et je bois la tasse tous les quatre mouvements) et devenir une fille super musclée. J'ai décidé de commencer dès aujourd'hui, encouragée par mes amis de facebook (eh oui !), là il y avait deux célèbres blogueuses, deux amis de Rennes, une amie du havre, deux cousines, une copine de lycée et même plus tardivement un prof du Havre (et dans ces moments d'échanges entre gens qui ne sont pas censés se parler vu qu'ils n'existent pas dans les mêmes mondes, j'adore facebook). Ils m'ont tous dit de foncer alors je ne pouvais plus reculer.
Bref, ce matin, je suis allée à la pistoche avant d'aller bossser, j'ai fait des longueurs pendant vingt-cinq minutes et juste pour les deux dernières, il y avait quelqu'un dans le même couloir que moi mais sinon j'étais peinard. Le type des cabines était super sympa, c'était bien lumineux, et puis il y a toujours cette odeur de chlore et cette ambiance très bleue pas naturelle qui me plaît bien, et les bruits qui ne sont pas les mêmes qu'ailleurs.
J'ai acheté une carte de dix entrées, et j'y retourne lundi. J'ai décidé d'y aller un jour sur trois, les jours où je dois me laver les cheveux, comme ça je respecte leur rythme (à mes cheveux. parce que si je veux me laver les cheveux mardi parce qu'ils sont sales et que je vais à la piscine mercredi, et bien je vais les re-laver et ça ça craint. Alors voilà, ce sont mes cheveux qui définissent mon rythme sportif, c'est un nouveau concept).
Je vais investir dans des tongs parce que ça me dégoûte un peu de marcher pieds nus. Et aussi dans des lunettes, pour la brasse coulée, et un pince-nez peut-être aussi, et je pense dans un maillot une pièce.
Il y a un an à peu près, j'étais à la piscine avec mon amie Chloé, rue de la natation, et j'avais dit à la personne de l'accueil que je voulais prendre des cours de nage, et elle m'avait dit qu'il y avait une liste d'attente de deux ans. Aujourd'hui, j'étais à la piscine des Marolles et là on m'a renvoyée à un panneau avec des petites annonces de profs particuliers de natation... bof... Bon, sinon, il y a bien un cours de nage fixe et en groupe mais c'est le mercredi aprem'. J'ai donc décidé d'apprendre à nager sur internet, puisque j'ai appris à tricoter sur Youtube, après tout... Je vais essayer.

12 juillet 2012

ce qu'il s'est passé

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J'ai mis les pieds en Suède, j'ai vu la côte ouest en partie, et Stockholm en partie. On a marché marché, beaucoup marché. On a trouvé ça beau, on a eu envie d'y vivre, il a fait beau, il y a eu de la pluie, les gens étaient hyper gentils, on a assisté à un mariage en suédois, assis à table avec des suédois, dansé sur la musique d'un groupe suédois. C'était super.
J'ai mis les pieds en Bretagne, l'Ille et Villaine, le Morbihan, la mer, les gens hyper gentils. On a eu envie d'y vivre. On a vu des ports de pêche, des niniches, du soleil, de la pluie, des enfants en bottes et ciré, on a fait une vraiment belle rencontre au rayon bande-dessinée d'une librairie de Rennes (qui m'a filé la pêche), on a dormi à l'hôtel F1 et c'était la première fois de ma vie, mais pas Couacman qui lui y a carrément travaillé, dans une autre vie à Lille.
J'ai mis les pieds à Auxerre, les gens étaient trop gentils et marrants, on a eu envie d'y vivre, on a été à la décharge publique, il faisait beau, un mec jetait des assiettes en porcelaine, les bacs à déchets verts étaient comme une forêt. On a jeté des portes en bois super lourdes. On a participé au déshabillage de la maison, et à son rhabillage aussi, un peu. On a goûté au parfum du jardin d'Eden, on a grimpé à une échelle, on a marché dans Auxerre, on a mangé des trucs grillés sur un barbecue dans la campagne, on a  vu une femme enceinte radieuse, on a lu Roule Galette, j'ai pas eu trop peur d'un faucheux, j'ai lavé les radis et mangé les cerises, la voiture a accepté de redémarrer quand d'habitude elle ne redémarre plus, mon oreiller était exceptionnel, la saucisse aux herbes exquise, le pâté persillé, une ôde au pâté et au persil. Il y avait une sauterelle sur la table et quequ'une capable de nous dire que c'était une femelle et pas un mâle. J'ai bu des kirs, j'ai bu de la bière, j'ai bu un peu d'eau.

Je me suis acheté une paire de chaussures à talons alors que je cherchais des sandalettes plates.

Je suis presque entièrement venue à bout de la pile de linge sale.

Je ne sais jamais comment m'habiller, je mets mon ciré tous les jours et me sens comblée quand on me demande si je suis bretonne. Il fait pas assez chaud mais trop chaud pour mettre des habits chauds.

J'ai l'impression que mon projet d'illu sur les trains a avancé d'un bond et ça me réchauffe le coeur et m'excite un peu.

J'ai vu mon neveu, le plus petit. Il est l'incarnation de la mignonnerie. Nous nous sommes serré la pince. La nuit, il pête puis pleure. Il est amoureux d'une éponge naturelle.

Couacman fabrique des étagères pour notre chambre. On va les peindre en bleu pour faire Bretagne, il reste à choisir le bleu, on a pris des nuanciers chez Brico. Ca va être beau.

Je mange du porridge au p'tit dej', ce qui m'assure une immense résistance à la faim, toute la journée. Aujourd'hui, j'ai déjeuné à 16h30 et ça n'a pas été dur du tout de tenir jusque-là.

J'ai découvert que France Culture, c'était vachement intéressant.

J'ai dit tout ce que je pensais à un type dans la rue, qui m'avait dit "coquine" en me croisant. Il m'a dit "mais c'était un compliment !".

J'ai dit à un type qui vient plusieurs fois par semaine là où je bosse alimentairement, et qui me demande toujours de lui sortir toute une énorme pile de bouquins qui se trouve derrière moi, mais qui ne me dit jamais ni "s'il-vous-plaît" ni "merci", bref, je lui ai dit "non mais quand même, vous pourriez me dire s'il-vous-plaît et merci, non ? (plutôt que "je veux voir la pile" en la montrant du doigt, puis se barrer sans me regarder et sans rien dire quand il a fini de la regarder) (j'étais de super mauvaise humeur ce jour-là, c'est venu comme ça). Depuis, il est hyper gentil, me dit s'il-vous-plait, merci, et prend même de mes nouvelles.

Mes collègues partent tous en vacances et c'est bizarre de ne plus être tous là.

Une troisième étudiante a été embauchée pour m'aider, comme si deux ça suffisait pas. Je trouve ça difficile, de choisir ce que tout le monde va faire.

Je regarde en boucle les films de Jérome Bonnell. Je suis amoureuse de Lars Rudolph.

J'écoute Nightcall de Kavinsky, qui me transporte bien loin.

J'ai envie de sauver la Terre.

Depuis qu'on est revenus de Bourgogne, je mange de l'époisses liquide sur tapis de biscotte, ça ne pue pas trop dans le frigo, Couacman a accepté de goûter et a proposé de cuisiner ça.

Un client du magasin m'a offert en tremblant un livre de poésie, dans lequel il avait écrit un mot d'amour.

Avec Couacman, nous avons organisé notre premier dîner avec plein plein de monde. On avait invité tous mes potes de cours de néerlandais. Il y avait une avocate française, une avocate irlandaise, un vendeur de jouets cubain, une architecte italienne, une médiatrice culturelle française et un informaticien français. On avait préparé un boeuf bourguignon. C'était gé-nial. Tout le monde parlait en même temps, on a ri, mais ri ! J'vous raconte pas. Maintenant, mon défi est d'organiser une fête où on danse.

Je vais arrêter les cours de néerlandais, qui me prennent trop de temps.

Dans la voiture pour aller en Bretagne, on a écouté la radio tout du long, et j'ai pu me rendre compte que je connaissais les chansons de Pascal Obispo et Axelle Red parfaitement par coeur du début à la fin.

Vous partez où cet été ? Il fait chaud chez vous ? Vous faites quoi à la rentrée ?

3 juillet 2012

lumières

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8 mai 2012

pendant que le temps s'ennuie à passer et toujours passer

J'ai reçu une deuxième commande de faire-parts de naissance par notre site Stork & the Postman. Ca me rend super heureuse... Heureuse de penser qu'il y a déjà deux personnes qui auront toute leur vie dans leurs petites affaires leur faire-part, annonçant leur naissance, et que ce soit moi qui l'ai imaginé et mis en page. Heureuse de cette reconnaissance-là. Heureuse en travaillant de mettre de vraies adresses de gens qui existent sur les modèles de cartes, voire même d'intégrer la vraie photo d'un vrai bébé tout frais. En fait c'est simple, je n'en reviens pas... Ce que je trouve fou, c'est aussi que tout de même, j'imagine qu'on est quand même beaucoup, au moins dans notre culture, à avoir un faire-part de naissance, et donc j'imagine qu'il y a des chefs d'entreprise, ou bien des pompiers, ou des femmes en tailleur et lunettes carrées, des plombiers, qui ont été introduits dans le monde par une carte décorée de nounours et de petits chaussons à noeuds. Ca fait tout relativiser je trouve... 

A propos de notre site, la question se pose de savoir si je mets le lien de ce blog-ci dessus, ou bien le lien de mon blog d'illustration mais que je ne pense jamais à mettre à jour... Je me dis que ce blog-ci, Couac, pourrait aussi devenir aussi un blog d'illustration en plus de ce qu'il est déjà. Après, j'ai peur de restreindre ma liberté d'expression en rendant ce blog plus "public", parce que jusqu'à maintenant, il n'y a pas tellement de personnes que je connais qui savent qu'il existe et qui le lisent... Alors qu'on essaie de faire un maximum de publicité pour Stork & the Postman. Aimerais-je que tout le monde puisse arriver ici ? Pas sûr... En même temps, Couac, je l'aime bien, mieux que mon blog d'illu, même si j'aime l'illu. Et puis le Flick'r, je sais pas, c'est pas pareil. Bref, je sais pas, p't'ête bien qu'oui, p't'ête bien qu'non ! Si vous avez un avis sur la question, je vous écoute à grandes oreilles...

Depuis hier, j'écoute en boucle cette chanson, qui ne pique pas encore la vedette à la numéro 5 du dernier album d'Arcade Fire mais quand même.

Depuis ces élections et celles qu'il y a eu en Grèce, je ressens dans l'air comme une espèce de panique, comme si ce n'était plus interdit de se laisser aller à toutes ses pulsions d'agressivité, comme si depuis le premier tour et son résultat effarant des Farfelus Neuneux, c'était devenu tout à fait assumable de s'affirmer comme complètement rasciste, agressif, mal intentionné, profiteur. Je me demande ce que ça va être cette austérité qui va nous tomber dessus à un moment ou à un autre, comment la foule va réagir, par un mouvement de foule meurtrier ou avec calme, réflexion, solidarité ? Dans Psychologie des foules (que je lis en ce moment même, enfin pas là tout de suite vu que j'écris ici, mais le soir dans mon lit quoi), Freud explique (enfin, au début du livre, j'en suis qu'au début, peut-être qu'après il explique le contraire, je sais pas encore) que dans la masse, composée d'individus, et bien il n'y a plus d'individualités. Nous, on est une personne mais composée de plein d'atomes, et bien la foule, c'est comme une seule personne dont chacun d'entre-nous serait un atome. L'idée, c'est que le fait de faire partie d'une foule peut nous pousser à faire ou à dire des choses qu'on n'assumerait pas du tout en tant normal, en tant qu'individu... La foule est incontrôlable, elle est faite d'individus hypnotisés (j'vous jure). Elle est dirigée par un leader, qui plus il semble agressif, plus il semble crédible... hum hum...

Ce week-end nous commençons notre saison de mariages, je suis ravie...

Ce matin, au magasin, un enfant avait fait caca dans sa couche, il y avait dans l'air une odeur infecte. Un de mes collègues, qui me fait penser énormément à Prunelle dans Gaston, s'est raboulé avec une bombe d'huile essentielle senteur citron et s'est mis à en pschiter frénétiquement dans tous les sens (imaginez Prunelle) en disant "mais c'est une infection ici !".
Et puis il y a un autre collègue qui dit sans blaguer "rogntudju".

J'ai une tendinite au poignet droit mais je tarde à acheter les anti-inflammatoires qui m'ont été prescrits...

J'ai aussi passé dernièrement mon premier séjour de toute ma vie aux urgences. On craignait un hématome du cerveau, ou un traumatisme crânien. Je vomissais très fort après m'être cogné la tête... et puis finalement, après 12h00 de prises de sang en grands nombres, scanner, radio des poumons (???), perfusion, tripotage de crânes, bougeage des yeux pour ne pas perdre le stylo du docteur de vue, pipi dans un petit pot, le verdict : une gastrite. Ouf ! J'étais claquée après ça, tous ces examens ayant eu lieu de nuit, par exemple le scanner à 3h00 du mat', radio des poumons à 8h00, prise de tension toutes les heures dès 7h00 avec l'infirmière qui me demande si j'ai passé une bonne nuit alors que je me suis couchée à 5h30 et qu'elle me réveille 1h30 plus tard...
L'infirmière ressemblait à Vic de la Boum, l'interne à l'amie chevelue, alors ça va j'étais bien entourée. J'étais dans un grand dortoir, entre un petit vieux cardiaque et un type qui avait essayé de suicider et qui hurlait sa vie au psy, j'étais hyper gênée de tout savoir...

On a acheté un four, vive le gâteau au yaourt.

Je vous souhaite une bonne soirée !
 

5 mai 2012

premier mai

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10h26 et 56 secondes

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10h27 et 40 secondes

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10h28 pile

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11h02 et 19 secondes

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11h02 et 43 secondes

CIMG6831
16h36 et 26 secondes 

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