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14 février 2013

machine à 60°C du 14/02/2013

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13 février 2013

machine à 30°C du 12/02/2013

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10 février 2013

le passage, Louis Sachar

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Ce livre, à mon job alimentaire, on me le demande à peu près cent fois par matinée, visiblement les profs de français l'aiment bien. Et puis l'autre jour, j'étais chez Milky et je le vois posé là, en bout d'étagère. Je lui demande si elle l'a lu, et elle me dit que oui et qu'il faut le lire et que justement elle l'a en double donc elle va me le donner.
Cette semaine, après avoir terminé Les Paupières de Yoko Ogawa, je commence donc confortablement à le lire, très intriguée. Et puis j'ai éteint tard, très tard, parce que c'est tellement bien qu'on ne peut pas arrêter de le lire, c'est comme ça.
 Après l'avoir terminé, je me suis dit qu'il pourrait, à l'avenir, devenir un classique de la littérature, au même titre que Le Petit Prince ou bien Robinson Crusoé. Le livre dont tout le monde connaît le titre, même ceux qui ne l'ont pas lu.
Il y a dedans de la cruauté désirable, enfin je ne sais pas trop comment dire mais ne me dites pas que je suis la seule à être ravie des tortures infligées par Roald Dahl à certains de ses personnages, par exemple (et comme on est content d'avoir des détails). Il y a de l'enfant malheureux, du soleil trop chaud, du désert, du lac asséché, de l'histoire de famille, de la punition, des erreurs, pas assez d'eau, des adultes tortionnaires. Mais aussi de l'amitié, de l'aventure, de l'espace et du dépaysement. De la chaleur. C'est dur parfois mais toujours tendre et drôle. C'est hyper bien fichu, très bien écrit, très bien pensé, rien n'est laissé au hasard, c'est très malin.
Et puis il y a aussi l'idée que la chance et la malchance, c'est très très relatif...

8 février 2013

Drôle de rencontre !, écrit par les CP de l'école Saint-Grégoire de Pithiviers, illustré par Bernadette Després

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Pendant Montreuil, je suis allée passer une soirée chez la grande soeur de J., et elle et son fils ainé m'ont offert ce livre qu'ils avaient trouvé à la fête de l'école, connaissant mon amour pour Bernadette Després. En fait, elle ne s'est pas foulée pour illustrer cette histoire (qui a un bon potentiel, l'histoire !).
En fait, ce qui me réjouit le plus, c'est l'histoire de la collaboration entre l'illustratrice et la classe, j'imagine que ça doit être génial pour tout le monde.

7 février 2013

les paupières, Yoko Ogawa

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On est souvent au Japon, ou dans l'avion, ou dans une maison bancale, ou dans une ruelle. Il fait sombre, c'est la nuit, c'est vieillot, c'est abîmé, c'est étrange, les gens font un peu peur, ils ne font rien de paranormal mais ils pourraient mais non. Il y a des rencontres et des échanges qui mettent mal à l'aise même quand ils sont chaleureux. Ce sont des passages, des morceaux de vie, des instants, des moments, ça ne se passe pas sur la durée, c'est plusieurs nouvelles et presque à chaque fois ce sont des rencontres fortuites et éphémères. C'est assez triste. C'est vraiment très très bien écrit. Mais vraiment quoi. C'est de la poésie en prose, il y a de ces ambiances ! On s'y croirait, on y est, au Japon, dans l'avion, dans la maison bancale, dans la ruelle.
Bref, j'ai adoré. Et à la fois, j'ai mis un mois et demi à le lire. A chaque fois que j'ai eu commencé à me plonger dans une histoire je n'ai plus réussi à m'en sortir, mais presqu'à chaque fois j'ai été complètement désarçonnée par la fin (de façon énervante).




(Livre qui avait été mal classé au comptoir "achat" de là où je jobalimentairise, et qui était donc arrivé par inadvertance dans mes bacs "scolaires et dictionnaires". Je suis tombée dessus, je me suis dit "oh, les éditions Babel, oh la super belle couverture, oh une auteure japonaise" puis j'ai lu la quatrième et  j'étais finie, il fallait que je le prenne.)

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5 février 2013

les mamans testent, Marie Perarnau

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Tout comme nous chez Total, ce livre ne s'est pas retrouvé chez nous par hasard : c'est mon amie Chloé qui me l'a prêté, c'est elle qui l'a illustré et d'ailleurs c'est sa soeur qui l'a écrit. Au-delà du fait que c'est très amusant de voir imprimées dans un livre des images qu'on a vu naitre, j'ai bien aimé lire ce livre. Je l'ai lu en seulement trois fois. J'avais déjà un peu parcouru le blog de l'auteure mais je n'ai pas du tout eu le sentiment d'une redite. J'ai trouvé l'objet beau et ludique. Bien sûr, j'ai ri en le lisant (j'ai ri bruyamment, je veux dire par là que je n'ai pas juste souri, parfois j'ai éclaté de rire), mais aussi en le regardant : photos et dessins sont très bien sentis aussi. C'est un guide parental mais ça se lit comme un roman.
Le seul hic, c'est que j'ai trouvé que ça ne donnait pas du tout envie d'avoir des enfants, mais c'est peut-être parce que je ne suis pas le public ciblé, étant donné que je n'ai pas encore d'enfants : je veux dire, ce n'est pas un livre pour expliquer pourquoi c'est cool d'avoir des enfants, mais plutôt pour rire des situations qu'on vit quand on en a. Vous me suivez ?

4 février 2013

boustiffaille

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L'autre soir, ce n'était pas encore la Chandeleur mais presque, et puis j'ai eu cette envie de crêpes. On a une poêle seulement depuis le 31 janvier 2012, on s'est dit "c'est Nouvel An, que pourrait-on donc faire pour marquer le coup, de chouette et tout et tout", et au lieu d'aller danser en boîte de nuit, on a préféré filer chez Inno avant que ça ferme, acheter enfin la poêle en fonte dont nous rêvions depuis un an et demi en hésitant avec une poêle en autre chose. Là on s'est dit "assez, on achète une poêle", ce qui nous avait permis de faire cuire le canard et les patates sautées divinement. Et donc, l'autre soir, on s'est dit "eh mais on a envie de crêpes (parce que j'ai refilé mon envie à J.) et on a une poêle, on PEUT donc en faire !?!". On a mis la dose de rhum, c'était bon !


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Ca c'était le lendemain midi, on a fini les crêpes en les mangeant façon galettes, avec dedans des lardons, des champignons, un peu d'oignons et du citron, et ça allait nickel avec le rhum.

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Ca, c'était samedi soir, après avoir participé le matin même à une discussion sur facebook à propos de régime paléo. Nous sommes curieux, et surtout je suis asthmatique, alors une des propriétés de ce régime étant de ne plus enflammer ce qui enflammé rend malade, nous nous sommes dit "super, on essaye". Bon, on le fait un peu à l'amateur quand même, parce que déjà on le fait uniquement le soir (parce que c'est en me couchant que je fais des crises d'asthme), et ensuite, n'étant pas riches, nous n'avons pas de quoi nous payer de vrais morceaux de bidoche tous les soirs. Mais nous jouons le jeu quand même, plus de céréales, plus de féculents, plus d'huile de tournesol, juste des fruits et légumes, de la viande et des fruits secs.
Ce premier soir, nous avons donc tenté les pruneaux cuits au four enroulés dans un morceau de bacon (avec une pistache à l'intérieur à la place du noyau (recette Larousse, super !)), accompagnés par une mixture poireaux, carottes, navets, pommes, oignons. Miracle, après ça, nous étions calés et en plus c'était bon.

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Pour continuer sur cette lancée de paléolithiqu'attitude, le lendemain soir, nous mangions une omelette aux épinards et aux amandes, avec des carottes aux oignons et à l'ail, ("assez poivrées les carottes" me souffle J.) c'était aussi bon.

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Ca, c'était ce soir, c'est paléo aussi : du chou vert, avec carottes, navets, lardons, pommes et amandes et quelques baies de genièvre.

Pour tester pour de vrai, j'ai arrêté mon traitement d'asthmatique, normalement si je l'arrête un soir c'est pas forcément la catastrophe mais ça siffle au moins un peu. Bon, et bien pour l'instant, ces trois derniers jours, rien, pas de crise. A suivre donc !

4 février 2013

le tout petit invité, Hélène Riff

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Ca, ça vient de Montreuil. J'ai connu le travail d'Hélène Riff par une copine d'école qui était archi fan et qui m'avait prêté ses bouquins.
Celui-ci, je le trouve beau au point de faire pleurer. J'apprécie la sincérité avec laquelle c'est écrit et dessiné, comme on sent qu'Hélène Riff cherche à être au plus près de ce qu'elle veut montrer, comme elle veut être super juste. Son travail, je le trouve anti commercial, juste pointu et vrai, très très sensible.
Elle raconte toujours des histoires géniales, comme par exemple un père qui veut nettoyer la cuisine avec ses enfants pendant que sa femme est chez le dentiste, pour lui faire une surprise à son retour, mais il y a une tache qui ne part pas et le fout en rogne, et obsède les enfants aussi. Là, il s'agit d'un minuscule quelqu'un qui frappe à la porte, et de comment la maman a les mains occupées par la pile de linge propre et que du coup elle demande à un autre quelqu'un de la lui tenir pour pouvoir ouvrir, mais que ce quelqu'un a aussi les mains occupées...

1 février 2013

comme un tag sauf qu'il n'y a pas de tag

Je n'aimerais pas habiter dans un loft. Les endroits trop blancs, trop vides, trop bien rangés et trop carrés m'angoissent.
Ce soir on va dîner de crêpes sucrées et c'est tout parce que je fais un régime sans sucre sauf une fois par semaine où j'ai le droit d'en manger et on a choisi que ce serait aujourd'hui et ce sera sûrement trop de sucre surtout pour une fille qui fait un régime sans sucre mais je m'en fous ça rentre quand même dans mon contrat de moi avec moi.
Une radio a prouvé que je n'avais pas les trompes bouchées.
Hier, mon sac à main s'est bloqué entre la porte coulissante du métro et la paroi du métro, j'ai du tirer dessus comme une forcenée en disant "merde merde merde" pour réussir à le décoincer.
J'ai offert des chaussettes à mon collègue qui m'avait offert des chaussettes, c'était le deal.
Dans les crêpes de ce soir, on va mettre du rhum.
Je me suis acheté un livre de pâtisserie alors que je fais un régime sans sucre, très dangereux mais on dirait que j'aime jouer avec le feu.
En fait c'est pas si dur d'arrêter le sucre (ça fait déjà presque deux semaines, là), et je me sens déjà vachement plus légère.
Je me suis acheté des chaussures à talons, des bottines, je les aime beaucoup et je les porte !
Janvier, c'était nul et je suis bien contente que ce soit terminé.
Mon parapluie acheté cinq euros chez "tout à un euro" a rendu l'âme dès le premier coup de vent.
J'ai réussi l'exploit d'accumuler six crevasses sur un seul pouce, celui qui feuillète les livres poussiéreux du boulot. Je me suis acheté une super crème pour les mains depuis.
Un collègue a trouvé une semelle intérieure de chaussure, usagée, à l'intérieur d'un livre pour enfants.
J'étais derrière le comptoir et un enfant de 3 ou 4 ans s'est précipité vers moi, sa maman lui a dit "non, tu n'as pas le droit d'aller là !" et il a dit d'une toute petite voix "mais je voulais faire un bisou à la dame" (c'était moi). Sa mère lui a dit qu'il ne pouvait pas faire des bisous à tout le monde comme ça, il est ressorti de derrière le comptoir, a embrassé le bout de ses doigts et a soufflé en ma direction.
J'ai aimé cette semaine revoir des amis de longue date, qui ont toujours leur coiffure malmenée par le vent du Havre, et discuter et me marrer avec eux comme si on s'était vus hier.
On s'est rendu compte qu'on avait peut-être des voisins sympas. Ce n'est pas le cas de ceux qui sont juste en-dessous de nous, qui sont assez méprisants. En plus, le mec est macho.
J'ai coupé les cheveux de J..
En fait pour le crawl, ce n'est pas si gagné que ça. Je savais parce que je ne connaissais pas encore toutes les subtilités de la nage, et maintenant que je dois y réfléchir pendant que je nage, c'est plus compliqué... Accélérer le battement de pieds quand on plonge sa main dans l'eau, souffler en deux fois sous l'eau, ne pas mettre sa figure face au fond de la piscine, ne pas décoller ses jambes l'une de l'autre, donner un coup d'épaule quand on pousse l'eau avec sa main...
J'ai vu ce film et ça m'a fait un bien fou.
J'ai la frange dans les yeux.
J'ai encore perdu au bowling.
Je suis retournée à Poissy, à la gare, ça n'avait pas changé depuis 1998, en plus vieillot et abîmé. J'ai eu l'impression de faire un saut en arrière. J'ai eu l'impression que c'était une métaphore de mon propre vieillissement.
Dans mes crêpes j'aime bien mettre du sucre en poudre.
Mes cicatrices ont changé, le point de couture disparait et on ne voit presque plus que le coup de scalpel, toujours aussi rouge.
Dans le tram, je me suis mise de biais parce que sinon, mes genoux et ceux de la dame d'en face se touchaient, et elle a ri, m'a attrapée juste au-dessus du genou et m'a collée à sa cuisse chaude et moelleuse, et elle est restée un moment la main sur mon genou. C'était très bien (j'adore qu'on me touche).
A côté, la fille s'était mise aussi de biais, pour que ses genoux ne touchent pas ceux du monsieur en face d'elle. Et lui, il arrachait les peluches de son manteau à elle, et il me regrdait le regarder en riant, et elle, elle ne se rendait compte de rien.
Maintenant, le mercredi midi, c'est décidé, je mange dans la cuisine de mon job plutôt que dans un bar, c'est une façon d'avoir des sous à dépenser pour autre chose. Il y a une ambiance assez familiale dans cette cuisine, je dois dire que c'est plutôt sympa. C'est bizarre de ne pas sortir du magasin de la journée. Et en même temps, avec cette pluie...
J'ai voulu m'acheter une robe en soldes mais il n'y avait pas de robes qui me plaisaient. Je me suis souvenu pourquoi je détestais faire les magasins.
Je préfère la pluie à la neige salie.
J'ai trouvé deux trèfles à quatre feuilles dans un dictionnaire, au boulot. J'en ai gardé un et j'ai donné l'autre au collègue qui se trouvait près de moi.

Je vous souhaite une bonne soirée.

24 janvier 2013

visite guidée

Aujourd'hui, j'ai fait une visite guidée de l'exposition COLORAMA à une classe de maternelle. Je dois dire que je redoutais un peu ce moment (je redoute beaucoup de choses en ce moment), je ne suis pas habituée à parler en public et encore moins à de très jeunes enfants.

Finalement, en arrivant, je leur ai proposé de poser leurs manteaux sur une table à l'entrée, puis il s'est produit un truc hallucinant : ils se sont mis naturellement en rangs deux par deux devant moi sans que personne ne leur donne aucune instruction. Et les deux qui étaient sur le devant de la file me suivaient au millimètre près quand je me déplaçais (notons tout de même que ce rangement s'est dissipé assez rapidement, après c'était plutôt ambiancé essaim).

La petite fille de devant me regardait par en-dessous, puis elle a dit très très bas, ce qui fait que j'ai dû me pencher et lui faire répéter : "pourquoi t'as une fleur ?" (c'était ma broche). Ensuite, j'ai commencé la visite, une petite fille a levé la main pour poser une question, je lui donne donc la parole. Voilà ce qu'elle m'a dit "Et bien moi madame, et bien moi, et bien moi, je suis déjà venue ici parce que j'ai fait l'école du ciiiiirque !" (rien à voir avec le schmilblik donc, ça m'a rappelé moi quand j'étais petite et qu'il fallait que je case toutes mes destinations de vacances d'été dans le Gers pendant le cours sur le Moyen-Age).

Ensuite, je leur ai montré une maquette de livre, et ils ont tous voulu la caresser (???), et ils s'exclamaient "c'est doux, oh oui c'est doux !", "Madame, c'est très très doux". Une petite fille m'a demandé si sous son verre, l'original au mur était aussi doux que la maquette.
Elis, une autre exposante m'a rejointe, elle s'est présentée, puis a dit qu'à elle aussi on pouvait poser des questions, et là tous les enfants ont levé la main, alors elle dit à l'un d'eux "oui ?" et l'enfant a dit "moi c'est Yassiiiiin !!!" et les autres, toujours le bras levé, disaient "moi c'est Adaaaa !!!" "et moi c'est Nicolaaaas !!!" Ca criait dans tous les sens.

Ensuite, pendant que je parlais, une petite fille se rapprochait de plus en plus de moi l'air de rien, et tout à coup, elle m'a pris la main, et alors là le pompon, elle s'est mise à me caresser la main qu'elle tenait, pendant que je parlais.

Après, on a fait une activité dessin et un petit garçon n'osait pas dessiner, il me demandait la permission avant de rajouter chaque trait à son dessin.
A la fin, un petit gars voulait absolument me donner son dessin, il m'a dit que c'était parce que sa maman jetait tous ses dessins à la poubelle. Du coup je lui ai dit qu'il ne fallait surtout pas que ça l'empêche de dessiner.
A la fin, j'ai mis son écharpe à Lou et elle s'est laissée faire et ça m'a fait bizarre, je n'ai pas encore réalisé que pour les enfants, les adultes savent faire.

Trop sympas les gosses.

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