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14 février 2016

Week-end de bonheur.

Je n'étais pas venue depuis ma grossesse mais j'y avais beaucoup pensé, à cette maison en bois et couleurs, à ses habitants pleins d'humour, au chat qui contrebalance, à la verdure par la fenêtre, à la rivière qui coule au fond, aux travaux faits qu'on n'avait pas encore vus.
On part de nuit, pourtant il n'est pas si tard, on a dîné à 18h00 pour que Joachim puisse s'endormir pour la nuit. On l'attache dans son siège, je m'installe à l'avant, J. au volant, il fait nuit noire sur le parking mais nous, on a les petites lumières du tableau de bord qui nous éclairent chaleureusement. On démarre et c'est le moment trop bon où on sait qu'on va rouler longuement, qu'on va écouter de la musique (Nostalgie, pour avoir de la vraie musique de voiture ("femmes je vous aime", j'ai un peu pleuré)), qu'on va être sur l'autoroute, soit LE lieu hors du temps hors de l'espace, surtout de nuit. Loin de tous les problèmes du monde. On sait qu'on va discuter, rigoler, penser, et EN PLUS, au bout, on arrive chez eux, où on sait qu'on va être bien accueillis, qu'on va dormir sur un super oreiller, qu'on va rire, qu'on va voir Petit J. évoluer au milieu des autres qu'il ne connaît pas encore très bien.
Et quand on arrive, une flambée flambe dans le poêle, alors qu'il pleut à verse dehors !

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11 février 2016

Bonheurs 28.

CIMG0167

La sieste, 3h40 de temps pour moi, avec en premier lieu la lecture du journal par terre dans un rayon de soleil.
La grosse saucisse du dîner, cuite dans la potée.
La perspective d'un week-end un peu spécial qui se dessine.
Un numéro de portable français, qui m'a mise en joie alors que je pensais que je m'en fichais un peu...

10 février 2016

Bonheurs 27.

Aujourd'hui, je ne sais plus trop d'où c'est venu, j'ai décidé de revoir entièrement ma manière de voir les choses. Je suis souvent angoissée de ne pas faire assez de choses, de perdre mon temps, de perdre ma vie, de ne pas assez me faire peur, de ne pas prendre de risques, de ne pas essayer assez de nouvelles choses, de ne pas me lancer dans de grandes choses. J'ai le sentiment que tout le monde fait tout ça, sauf moi.
Bref, aujourd'hui, enfin, non, pas seulement aujourd'hui si je me regarde bien en face dans les yeux et que je ne peux pas mentir, en fait, je le pense souvent même si je me tape sur les doigts de le penser vu que c'est clair qu'il faudrait que je fasse plus de trucs un peu osés, mais bref, aujourd'hui, j'ai assumé de me dire qu'en fait, c'est bien. C'est bien ces deux J. pour moi, c'est bien ce joli appart', c'est bien ces désirs d'évolutions communs qu'on a J. et moi, c'est bien mes projets, c'est bien mes rêves, c'est bien de m'ennuyer un peu à A., c'est bien de tester autre chose, c'est bien d'être un peu obligée de me mettre des coups de pied aux fesses, c'est bien de cuisiner, c'est bien de ne rien faire, c'est bien de lire, c'est bien d'avoir des amis en or, c'est bien d'allumer des bougies, c'est bien d'écouter de la musique, c'est bien de se balader, c'est bien.
Et donc, j'ai décidé de ne rien attendre de plus, de juste savourer ça. Ca me contente, ça me comble. C'est une expérience pour voir si l'absence de peur va revenir si je ne me mets plus aucune pression. Je pense aussi que je dois plus prendre soin de ce que j'ai.
Bon, c'est dur de s'auto-changer de mentalité comme ça, quand même...

A part ça, ce soir, Petit J. a découvert le mot "cornichon" et ça l'a fait rire... mais rire ! Et quand on l'a couché, il en riait encore, il a voulu le dire mais il s'est emmêlé la langue et à la place il a dit "gronichon". Hu hu !

9 février 2016

Bonheurs 26.

Je faisais une sieste en même temps que Petit J. quand j'ai été réveillée par un bruit de clef dans la serrure. J. ! Je l'entends enlever ses chaussures, poser son sac, poser les sacs de courses dans la cuisine (en plus il avait fait les courses !), je l'entends me chercher partout et en dernier lieu il passe la tête dans la porte de la chambre, il voit mon nez et mes cheveux qui dépassent de la couette, on se sourit, salut ! Je lui demande un bout de chocolat, il m'apporte deux carrés, et puis il vient s'allonger près de moi, on se raconte les dernières, la tournée ultra rapide, les deux erreurs de parcours faites, sur la route pour y aller et sur la route du retour, le poisson acheté, Petit J. qui commence à peser trop lourd pour moi dans le porte-bébé et je me sens cassée après l'avoir porté comme ça deux fois vingt minutes, le cake à l'orange et au chocolat que j'ai prévu de faire, les projecteurs de cinéma dessinés et super réussis, les cookies qu'il va faire pour apporter demain à la formation, les livres empruntés à la biblio, la randonnée prévue en groupe annulée à cause du temps.

Après, on entend Petit J. se réveiller, on se retrouve tous les trois dans sa chambre, le petit qui construit une voie de chemin de fer, moi qui feuillette le livre de cakes emprunté, J. qui me raconte des trucs.

Ensuite, il pleut à verse, on est tous les trois dans la cuisine, d'abord je fais la vaisselle puis je les rejoins sur le buffet où ils sont occupés à faire les cookies, pour faire mon cake. Dedans la lumière est jaune et chaude, dehors tout est gris.

8 février 2016

Bonheur 25.

J'étais à deux doigts de passer une bonne grosse journée de merde, quand j'ai eu une drôle (mais bonne idée) : faire tout ce que je déteste faire, du genre téléphoner à des administrations, faire des démarches sur internet, et trier la paperasse. Après avoir jeté toutes les factures d'eau, de téléphone et d'éléctricité gardées depuis 2007, j'allais BIEN.

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5 février 2016

Bonheur 22.

Hier, on part faire les courses Petit J. et moi, on sort, on marche dans la rue. Tout à coup, le facteur sort d'un immeuble, enfourche son vélo et se barre. Je lui cours après en criant son prénom, il s'arrête, regarde derrière lui, interrogatif, et a un air super heureux en nous voyant. On lui dit qu'on va faire les courses, il me dit de penser aux carottes et aux oignons.

3 février 2016

Bonheur du jour 21.

Il y a eu le moment où à 7h00 du mat', je me suis dit que ça allait être galère de cuisiner en rentrant de la gym à midi (on n'avait aucun reste dans le frigo) parce qu'en général, Petit J. est épuisé et il faut que ça aille vite... Bref, à 7h00, je me dis "tiens, je vais faire une sorte de risotto", et me voilà à éplucher l'oignon et tout et tout alors qu'il fait nuit dehors. En plus j'ai ouvert la fenêtre en grand, et pendant que ça cuisait j'ai lu mon bouquin et dessiné, j'avais l'impression d'être la seule personne debout dans le quartier, c'était super bien.

1 février 2016

Bonheur 19.

La nuit éveillée à écouter dans l'autre chambre mon petit enfant discuter tout seul. Une insomnie vécue à 2,5, J. ayant réussi à trouver par moments le sommeil. A un moment, j'entends en plus de la discussion, de l'énèrvement, et entre deux trucs pas compris, je comprends "maman, border !", je me lève donc, il doit être dans les 5h00 du matin, la dame de la gare prévient déjà qu'il ne faut pas traverser les voies. Il est assis dans son lit, quand il me voit il s'allonge et il dit "border !". Alors je le borde, je remets bien les couvertures, et puis je ne sais pas, je pose ma tête à côté de sienne sur son matelas. On se regarde comme ça, je sens son haleine, on ne dit rien, mais il a un sourire de bonheur.

Ce matin, J. travaille plus tard, il m'offre une grasse matinée. Quand je me lève, il est presque l'heure de lancer le déjeuner, ils s'en chargent pendant ma douche, et je me retrouve à déjeuner en serviette, et Petit J. dit de sa voix débutante "Maman petit-jeuner toute nue !", ce qui n'est pas tout à fait vrai, déjà parce que c'est pas le p'tit dej', ensuite parce que j'ai ma serviette quand même...

Puis J. part travailler, entre-temps je me suis habillée, et c'est déjà l'heure de la sieste de Petit J.. Il a découvert la liberté du lit sans barrière et ne peut s'empêcher d'en profiter allègrement malgré la fatigue. Finalement, il s'endort, pour un long temps, et j'en profite pour bosser...

A son réveil, la nuit est au bord de tomber, il sort tout seul de son lit et de sa chambre et je le vois presque encore en train de dormir, traverser le couloir, enjamber l'antenne de la radio, et venir coller sa joue bouillante contre la mienne. Je sens sa délicieuse mauvaise haleine du réveil que j'adore, et il me demande un bout de cookie et une brique de jus de pomme.

Ce soir, J. rentre tard du travail, je fais dîner Petit J. assis sur le marche pied, adossé au buffet de la cuisine, je lui dis "je te donne la becquée comme à un poussin !" et il s'exclame "piou piou !".

31 janvier 2016

Bonheurs 17 et 18.

Bon... les bonheurs du week-end. Grand blanc. Ben je sais pas, c'était pas un week-end spécialement malheureux du tout mais je n'ai pas ressenti d'élan de bonheur fou non plus (même si j'ai fait des trucs qui m'ont fait plaisir !)... Alors voyons voyons... Peut-être... le bonheur de lire La Petite Grenouille qui avait mal aux oreilles (de Voutch) à Joachim, mort de rire, et prendre la voix la plus aigüe possible pour faire la grenouille, et les voix les plus professionnelles possible pour faire les spécialistes, et y mettre tout son coeur pour dire "houyouyouyouyouïlle monsieur le batracio-patatopathe, j'ai mal à mé zoreeeeiiiillles !" / écouter J. lire ce livre, mêmes effets, même fou rire de Petit J., et le Grand J. qui n'en peut plus non plus / rencontrer nos voisins du dessous, et le monsieur s'appelle J. et ils ont failli appeler leur bébé Petit J.. / prendre du jus d'abricot chic parce qu'il est moins cher que le jus de poire pas chic, et le jus d'abricot chic, c'est vraiment trop bon... / avoir regardé la fin de Hannah takes the stairs (de Joe Swanberg), film que je n'ai pas trop aimé, mais qui m'a donné très très envie d'aller aux Etats-Unis et de cotoyer des américains / avoir écrit une grosse lettre pour une micro fillette... Pas mal finalement ! Tiens, ça me contente !
Bonne semaine !

29 janvier 2016

Bonheur du jour 16.

On arrive à la maison verte et au lieu de se cacher derrière ma jambe comme d'habitude, il s'installe à la petite table du goûter, il boit sa brique de jus de pomme. Je lui demande si je peux aller dire bonjour à une maman que j'aime bien, il me dit "oui !". Je la rejoins, je le regarde de loin, paisible, au milieu de gens que nous ne connaissons pas. Quelques minutes plus tard, il vient me voir, tout content, puis il repart, jouer au garage avec une petite fille, là où il est je ne le vois plus il ne me voit plus. A un moment, un petit garçon pleure, il s'approche de lui, tendant un croissant en plastique. Trop bon.

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