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5 juin 2008

en ce moment

Depuis lundi, ma vie est très "boulot boulot" et je me sens super heureuse. Je profite d'être seule à la maison (Couacman travaille beaucoup en ce moment) pour mettre de la musique très fort, remettre dix fois de suite le même cd...
C'est fou comme travailler me paraît beaucoup plus chouette et enthousiasmant maintenant, alors que j'ai tellement souffert depuis janvier de ne pas réussir à m'y mettre vraiment.
Je vois trois raisons à cela.
La première, c'est que je commence à accepter le fait que je ne suis pas capable de travailler des heures et des heures à la suite, mais que ce n'est pas grave. Si j'observe ma manière de faire, je vois que je suis plutôt du genre à faire un dessin, puis à avoir besoin de danser cinq minutes, puis je me remets au boulot, je mets de la couleur sur ce que j'ai dessiné avant de danser puis quand j'ai fini je vais regarder deux/trois blogs, puis je m'y remets, etc etc. Du coup, je n'ai pas l'impression de travailler vraiment et je culpabilise mais mine de rien, ça avance. Je constate aussi que je suis régulière et assez rapide, quand je m'y mets.
La deuxième raison, c'est que maintenant qu'on a fini les examens théoriques, on a plus que ça à penser, l'illu, la bd, et qu'est-ce-que ça soulage ! Ils sont chiants dans cette école, avec leurs dix tonnes de cours qui ne nous servent à rien, on se croirait au lycée ! Tenez, par exemple, on a un cours d'histoire de la musique. Mais moi je ne suis pas du tout musicienne et dans la vie, ce n'est pas de la musique que je veux faire. Je ne comprends pas, une fois qu'on sait ce qu'on veut faire dans la vie, qu'on soit encore obligé de se taper des trucs qui n'ont rien à voir. Et devoir apprendre par coeur comment est composée une sonate, et passer un examen à ce propos et pouvoir éventuellement redoubler si on a de mauvaises notes dans ces cours inutiles !!! Argh ! Je crois que c'est censé nous ouvrir l'esprit mais là où ça merde, c'est qu'on a tellement de cours de ce type qu'on n'a plus le temps de faire ce qu'on aime vraiment à côté de l'école. Moi j'ai l'impression qu'à partir du moment où on décide de faire des études d'art, on doit avoir envie de découvrir des choses par soi-même, et je trouve ça hyper chiant de devoir découvrir ce que l'école a décidé que j'allais devoir découvrir... Bref.
La troisième raison, c'est que depuis lundi, j'ai retrouvé deux fois mes copines de classe pour parler de l'avancée de nos boulots, et j'ai trouvé ça hyper motivant ! A chaque fois, je rentre à la maison hyper motivée. J'espère secrètement que nous prendrons encore ce type de rendez-vous l'année prochaine...

A part ça, Couacman a acheté le dernier Courrier International et il y a un long article anglais à propos de Britney Spears et ça fait plaisir de voir qu'on est plusieurs à la soutenir mentalement et à vouloir quelque chose de plus paisible pour elle.

Je ne vous ai pas dit mais mi-mai, nous sommes allés voir Camille en concert et nous étions plantés en bas de la scène, juste sous le micro. C'était su-per ! On a tout les deux pensé que c'était le meilleur concert qu'on avait vu jusqu'alors. C'était fascinant d'observer la construction de ces chansons, les instruments de musique qui en vrai sont des gens, la façon dont ces gens sont synchronisés et justes, la voix de Camille absolument hallucinante...

Sinon, je viens de lire Bas les voiles ! de Chahdortt Djavann, parce que je me pose pas mal de questions à ce propos en ce moment ; dans notre quartier, il y a beaucoup de femmes voilées, et pourtant, je n'ai jamais vu un quartier avec autant d'hommes au regard salace. Je me fais embêter à chaque fois que je sors de chez moi, par des hommes qui veulent me toucher et me disent que je suis belle (en me regardant les seins). Et à côté de ça, les trois-quarts des femmes sont voilées... vous comprenez ça vous ? Les femmes qui doivent se cacher et les hommes qui ne pensent pas avec leur tête...

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2 juin 2008

dernière ligne droite

Ce titre parce que malgré les apparences (la fin des exams', les photos de touriste, tout ça...), je ne suis pas en vacances, au contraire, je devrais même être en train de travailler comme une acharnée (ce qui n'est pas le cas) puisqu'il reste onze jours avant le jury de fin d'année, où des personnes qui ne sont pas nos profs vont venir regarder nos planches de BD et nos maquettes d'illu. A ce propos, si vous avez soif de belles choses, je vous conseille d'aller regarder le travail de Julie, une de mes grandes copines de classe !

Hier matin, Couacman a croisé Arno chez GB express, juste en face de chez nous ! Il regardait les plats préparés (c'est fascinant).

Il y a des animaux qui vivent chez nous : quelques faucheux (exilés du Havre ?) et araignées noires, un poisson d'argent (ça s'appelle comme ça ces machins en forme de virgule qui brillent ?), des mouches (nous vivons fenêtres ouvertes, c'est pour ça), des moucherons (tout mignons (j'adore les moucherons)), des coccinelles, et même un mini truc qui ressemblait à un pou mais blanc (mais toujours pas de lapin).

Ce mois-ci, il y a l'anniversaire de Couacman, c'est déjà la troisième fois qu'on le fête ensemble, c'est fou.

30 mai 2008

Et sinon, ce matin, pour fêter la fin des

Et sinon, ce matin, pour fêter la fin des examens, j'ai pris des photos de touriste, exactement comme si j'étais en vacances (mais en vrai je ne le suis pas (pas encore)) !

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30 mai 2008

l'étagère

L'autre jour, j'ai trouvé cette étagère dans la rue et j'ai eu le coup de foudre. J'aime sa couleur et son côté mastoc. Nous nous sommes empressés de l'accrocher dans notre chambre, nous étions heureux. Ca s'est gâté quand nous avons commencé à ranger nos bandes-dessinées dessus et qu'elle s'est décrochée, arrachant un micro bout de mur, micro micro mais quand même bout de mur. Nous avons dû repercer de nouveaux trous, plus petits, pour que ça tienne, parce que quatre vis sur cinq étaient sorties de leur cheville sans faire aucun dégât, tant mieux mais bon, ça prouvait bien que les trous étaient trop gros. Vous comprenez quelque chose là ? Sinon, ce n'est pas grave. Le truc con c'est que maintenant, on n'ose plus rien poser dessus parce qu'on a peur qu'elle retombe.

CIMG9683

30 mai 2008

knip knip*

* bruit de ciseaux

Vous dites "cheveux", vous ? Parce qu'en l'écrivant, je me suis rendu compte que je disais "ch'feux". Même pas "ch'veux" mais "ch'feux", oui, carrément. Pas vous ?

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15 mai 2008

complexe

Allez, je me lance, ce soir je vais vous parler de mon complexe, aïe.

Mon complexe, je ne l'ai compris que très récemment. Avant, je sentais bien qu'un truc clochait mais je ne savais pas quoi.
Une crainte lorsqu'on sortait les jeux de société à questions culturelles, une angoisse à me retrouver au beau milieu de conversations "sérieuses"...

Et puis cette année, grâce aux cours d'histoire de l'art, j'ai su. Le cours portait sur le fauvisme, et le prof, sachant que j'avais fait 8 ans d'études d'art auparavant (si on compte les années de lycée), m'a demandé, avant de commencer son cours, de dire tout ce que je savais sur le fauvisme. Et là, le grand blanc. Du fauvisme, j'ai des images, des sensations brûlantes, mais rien à dire qui fasse une introduction à un cours, pas de dates (juste une vague idée !), pas de noms (pas à froid en tout cas), RIEN.
Je me sens nulle, bête, ignarde. Je me dis que ce n'est pas normal (le fauvisme, on l'étudie tous les ans). Pourtant, ça m'intéresse. C'est sûr et certain. Alors, je ne comprends pas. Je ne comprends pas pourquoi je ne me souviens de rien, jamais.
Je connais des bribes de choses, choisies par mon cerveau je ne sais comment. Je suis nulle, mais NULLE au Trivial Pursuit ! Si vous saviez !

J'ai beaucoup réfléchi pour savoir, finalement, si c'était possible que je ne retienne vraiment rien et je me suis rendu compte que non, que je me souvenais de choses mais très particulières : celles qui me touchent fortement, qui m'intriguent, qui me choquent.
Je ne me souviens que de ce qui provoque chez moi une réaction forte, positive ou négative. Par exemple, en art, je ne peux parler que des artistes que j'adore ou de ceux que je détèste. Les autres, nada.
Je me souviens parfaitement de ce que me racontent les autres, de la façon dont ils se meuvent, de la façon dont ils se vêtent, de leur vie ; des endroits où je vais, des gens que j'ai vus passer. Je me souviens des conseils pratiques qu'on me donne, des choses concrètes qui peuvent servir tous les jours.
Par exemple, du CE1, j'ai retenu les conseils de mon institutrice pour nettoyer les feuilles d'une plante verte à l'aide d'un chiffon (elle nous avait même montré exemple sur la plante du fond de la classe).

Bon, j'espère pour vous que vous êtes moins torturés que moi ! ;-)

14 mai 2008

Laroche-Migennes/Auxerre Saint-Gervais

10 mai 2008

impression du soir

Pour la première fois depuis que je suis à Bruxelles, je me sens légère, mais légère !... A vrai dire, j'ai le sentiment d'être enfin redevenue la Couac que je suis au fond de moi, qui était bousculée et cachée par une Couac triste, soucieuse et intimidée. Je dis encore beaucoup "pardon, excuse-moi, ça va, je ne t'ai pas blessé, tu es sûr ? Sûr sûr ?" même sans raison, mais aussi, je fais la débile et je suis contente de regarder autour de moi et je propose à mes petits camarades de classe d'aller boire des tas de verres en terrasse et tout le monde accepte et nous sommes tous ruinés mais bien hydratés. Je suis en train de me faire des copines et des copains, imaginez-donc un peu ! Je croyais que je n'en étais plus capable et que tout le monde croyait que j'étais dépressive vu que je cachais ma figure dans de grosses écharpes.

En plus, paradoxalement, les examens approchant, je me sens détendue comme jamais, et demain matin nous partons à l'aurore (même avant) pour Auxerre pour voir les amis barbus, et nous revenons mercredi. Et oui, je profite de la semaine de révisions pour prendre des vacances, mais il faut bien se détendre, et j'ai envie de patates cuites sur les braises d'un barbec'.

J'espère que ce bon sentiment de liberté va perdurer; je sais d'expérience (oui, j'ai le droit de dire ça, même à 23 ans, si c'est vrai, après tout) que les bons sentiments, ça s'entretient, tout comme les mauvais d'ailleurs; mais que parfois, la vie est dure et que tout peut retomber, sans qu'on ne maitrise rien, et que la déprime et le découragement ne sont pas nécessairement dûs à un manque de bonne volonté; la roue tourne, quoi. Parfois plus vite qu'on ne l'attend. Bref, c'est positif ça ? Bof. Alors, pour terminer joyeusement, je clame qu'elle tourne la roue, parfois pour notre plus grand malheur mais aussi parfois pour notre plus grand bonheur !

(désolée pour ce post très journal intimeux mais c'est Charlotte Gainsbourg qui me met d'humeur "je pense, je fais le point, je regarde derrière moi et devant moi et je danse dans le salon")

6 mai 2008

trois plaisirs

Ce qui est chouette, c'est d'avoir un quartier des affaires à portée de main et de s'y promener le dimanche après-midi quand il est désert.
Ce qui est bien, c'est d'être l'ami des petits lapins.
Ce qui est fantastique, c'est de finir les cours deux heures plus tôt que prévu et d'en profiter pour boire un truc en terrasse avec une copine drôle.

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Les photos des lapins-poneys sont loupées mais le lapin-poney est hyper actif et galope à travers son mini espace. L'idée, c'est qu'il est couleur poney et qu'il a une crinière.

5 mai 2008

lundi qui n'en a pas l'air

Faux lundi, puisque je ne suis pas allée à l'école. Cette semaine, c'est la dernière semaine de cours et c'est avec grande satisfaction que je songe à tous les cours dont je ne vais plus entendre parler jusqu'en septembre.
J'ai eu mon rendez-vous chez la pneumologue, c'était une expérience qui vaut son pesant de cacahuètes à mon avis : enfermée dans une cabine en plastique, avec un tuyau dans la bouche et un pince-nez, j'ai dû souffler de toutes mes forces, respirer, ne plus respirer - et en même temps, on m'envoyait des gaz directos dans les bronches, miam. C'était impressionnant et l'infirmière était trop drôle. La bonne nouvelle, c'est que tout va bien, je suis finalement juste asthmatique et si ma dernière crise d'asthme était si imposante, c'est que j'avais une bronchite en même temps.
On m'a aussi fait des tests pour voir à quoi je suis allergique. La mauvaise nouvelle, c'est que je suis horriblement allergique aux poils de chats. De chiens et de chevaux aussi mais bon, on s'en fout. La très bonne nouvelle, c'est que je ne suis absolument pas allergique aux lapins, yes !! :-D
Je n'oublie pas que je dois photographier pour vous les lapins-poneys, au fait ; mais ça fait longtemps que je ne suis pas repassée devant la boutique.
Et vous, c'était quoi votre expérience la plus incroyable aujourd'hui ?
Couacdad, chantes-tu Dalida pendant que tu te laves ?

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