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16 février 2013

Une journée pour tout changer, suivi de Mort d'un hypocondriaque, Gérard Pussey

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Ce livre, je l'ai récupéré dans un carton de bouquins dont ma très grande soeur ne voulait plus.
Je l'ai lu l'autre soir, j'avais un peu le cafard et j'ai été heureuse d'être un peu à Paris, de regarder par la fenêtre avec le héros de la première histoire, et d'aller dans un PMU avec lui. Des fois, j'ai envie de lire des livres ou de voir des films juste pour voyager dans ma tête.
A part ça, ce livre ne restera pas dans mes annales de livres cultes.

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10 février 2013

le passage, Louis Sachar

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Ce livre, à mon job alimentaire, on me le demande à peu près cent fois par matinée, visiblement les profs de français l'aiment bien. Et puis l'autre jour, j'étais chez Milky et je le vois posé là, en bout d'étagère. Je lui demande si elle l'a lu, et elle me dit que oui et qu'il faut le lire et que justement elle l'a en double donc elle va me le donner.
Cette semaine, après avoir terminé Les Paupières de Yoko Ogawa, je commence donc confortablement à le lire, très intriguée. Et puis j'ai éteint tard, très tard, parce que c'est tellement bien qu'on ne peut pas arrêter de le lire, c'est comme ça.
 Après l'avoir terminé, je me suis dit qu'il pourrait, à l'avenir, devenir un classique de la littérature, au même titre que Le Petit Prince ou bien Robinson Crusoé. Le livre dont tout le monde connaît le titre, même ceux qui ne l'ont pas lu.
Il y a dedans de la cruauté désirable, enfin je ne sais pas trop comment dire mais ne me dites pas que je suis la seule à être ravie des tortures infligées par Roald Dahl à certains de ses personnages, par exemple (et comme on est content d'avoir des détails). Il y a de l'enfant malheureux, du soleil trop chaud, du désert, du lac asséché, de l'histoire de famille, de la punition, des erreurs, pas assez d'eau, des adultes tortionnaires. Mais aussi de l'amitié, de l'aventure, de l'espace et du dépaysement. De la chaleur. C'est dur parfois mais toujours tendre et drôle. C'est hyper bien fichu, très bien écrit, très bien pensé, rien n'est laissé au hasard, c'est très malin.
Et puis il y a aussi l'idée que la chance et la malchance, c'est très très relatif...

8 février 2013

Drôle de rencontre !, écrit par les CP de l'école Saint-Grégoire de Pithiviers, illustré par Bernadette Després

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Pendant Montreuil, je suis allée passer une soirée chez la grande soeur de J., et elle et son fils ainé m'ont offert ce livre qu'ils avaient trouvé à la fête de l'école, connaissant mon amour pour Bernadette Després. En fait, elle ne s'est pas foulée pour illustrer cette histoire (qui a un bon potentiel, l'histoire !).
En fait, ce qui me réjouit le plus, c'est l'histoire de la collaboration entre l'illustratrice et la classe, j'imagine que ça doit être génial pour tout le monde.

7 février 2013

les paupières, Yoko Ogawa

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On est souvent au Japon, ou dans l'avion, ou dans une maison bancale, ou dans une ruelle. Il fait sombre, c'est la nuit, c'est vieillot, c'est abîmé, c'est étrange, les gens font un peu peur, ils ne font rien de paranormal mais ils pourraient mais non. Il y a des rencontres et des échanges qui mettent mal à l'aise même quand ils sont chaleureux. Ce sont des passages, des morceaux de vie, des instants, des moments, ça ne se passe pas sur la durée, c'est plusieurs nouvelles et presque à chaque fois ce sont des rencontres fortuites et éphémères. C'est assez triste. C'est vraiment très très bien écrit. Mais vraiment quoi. C'est de la poésie en prose, il y a de ces ambiances ! On s'y croirait, on y est, au Japon, dans l'avion, dans la maison bancale, dans la ruelle.
Bref, j'ai adoré. Et à la fois, j'ai mis un mois et demi à le lire. A chaque fois que j'ai eu commencé à me plonger dans une histoire je n'ai plus réussi à m'en sortir, mais presqu'à chaque fois j'ai été complètement désarçonnée par la fin (de façon énervante).




(Livre qui avait été mal classé au comptoir "achat" de là où je jobalimentairise, et qui était donc arrivé par inadvertance dans mes bacs "scolaires et dictionnaires". Je suis tombée dessus, je me suis dit "oh, les éditions Babel, oh la super belle couverture, oh une auteure japonaise" puis j'ai lu la quatrième et  j'étais finie, il fallait que je le prenne.)

5 février 2013

les mamans testent, Marie Perarnau

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Tout comme nous chez Total, ce livre ne s'est pas retrouvé chez nous par hasard : c'est mon amie Chloé qui me l'a prêté, c'est elle qui l'a illustré et d'ailleurs c'est sa soeur qui l'a écrit. Au-delà du fait que c'est très amusant de voir imprimées dans un livre des images qu'on a vu naitre, j'ai bien aimé lire ce livre. Je l'ai lu en seulement trois fois. J'avais déjà un peu parcouru le blog de l'auteure mais je n'ai pas du tout eu le sentiment d'une redite. J'ai trouvé l'objet beau et ludique. Bien sûr, j'ai ri en le lisant (j'ai ri bruyamment, je veux dire par là que je n'ai pas juste souri, parfois j'ai éclaté de rire), mais aussi en le regardant : photos et dessins sont très bien sentis aussi. C'est un guide parental mais ça se lit comme un roman.
Le seul hic, c'est que j'ai trouvé que ça ne donnait pas du tout envie d'avoir des enfants, mais c'est peut-être parce que je ne suis pas le public ciblé, étant donné que je n'ai pas encore d'enfants : je veux dire, ce n'est pas un livre pour expliquer pourquoi c'est cool d'avoir des enfants, mais plutôt pour rire des situations qu'on vit quand on en a. Vous me suivez ?

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4 février 2013

le tout petit invité, Hélène Riff

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Ca, ça vient de Montreuil. J'ai connu le travail d'Hélène Riff par une copine d'école qui était archi fan et qui m'avait prêté ses bouquins.
Celui-ci, je le trouve beau au point de faire pleurer. J'apprécie la sincérité avec laquelle c'est écrit et dessiné, comme on sent qu'Hélène Riff cherche à être au plus près de ce qu'elle veut montrer, comme elle veut être super juste. Son travail, je le trouve anti commercial, juste pointu et vrai, très très sensible.
Elle raconte toujours des histoires géniales, comme par exemple un père qui veut nettoyer la cuisine avec ses enfants pendant que sa femme est chez le dentiste, pour lui faire une surprise à son retour, mais il y a une tache qui ne part pas et le fout en rogne, et obsède les enfants aussi. Là, il s'agit d'un minuscule quelqu'un qui frappe à la porte, et de comment la maman a les mains occupées par la pile de linge propre et que du coup elle demande à un autre quelqu'un de la lui tenir pour pouvoir ouvrir, mais que ce quelqu'un a aussi les mains occupées...

29 décembre 2012

Etre responsable, Fabien Lamouche (illustrations d'Alexandra Pichard)

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"- (...) En choisissant ce qu'on fait, on choisit ce qu'on est. C'est cela, être libre : définir soi-même ce qu'on est.
- J'aime bien cette idée. Mais pourquoi m'expliques-tu tout cela ?
- Tu te souviens de ce que tu me disais sur la responsabilité quand j'étais petit ? Sartre dit à peu près la même chose : nous sommes libres, donc totalement responsables de ce que nous sommes."


(passionnant)

28 décembre 2012

Américanin, un chien à New-York, de Yann Kebbi

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A Montreuil, comme J. et moi avions un budget limité, nous avons décidé de nous mettre d'accord. Nous avons parcouru la foire chacun de notre côté et chacun a noté dans un petit coin de sa tête quels étaient ses coups de coeur. Nous nous les sommes présentés ensuite et nous en avons choisi trois. Celui-ci en est un.
C'était d'abord pour moi un coup de foudre visuel. J'adore les illustrations qui me donnent envie de dessiner (en général, avec le crayon de couleur, ça ne loupe pas - alors que je ne dessine jamais au crayon de couleur mais c'est un petit paradoxe personnel). J'aime quand ça a l'air facile (et agréable) à faire, quand c'est parfois maladroit, qu'on voit toutes les ficelles et les loupés du dessin (alors qu'en fait ce n'est ni maladroit, ni loupé, ni facile). Et puis les transparences, les petits arrangements entre l'illustrateur, le monde et son trait : tout ça m'intéresse. Ensuite, c'est super coloré, il y a plein de trucs à regarder, il se passe mille choses et chaque personnage a une tronche particulière.
Bon, et puis l'histoire (un chien raconte son voyage à New-York à deux de ses potes canins) est super drôle !
Et le pompon : j'ai eu l'impression de découvrir New-York en lisant ce livre, il y a plein de choses que je n'avais jamais imaginées comme elles me sont montrées là.
Bref, tip top moumoute. Un livre à avoir dans sa bibliothèque.

23 décembre 2012

L'heure trouble, Johan Theorin

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Je ne lis jamais de polars, je pense que je n'en avais plus lu depuis Le crime de l'Orient-Express lu en cinquième parce que la prof de français nous l'avait demandé. Là, c'est ma grande soeur C. qui me l'a offert. Elle m'en avait parlé une fois au téléphone et m'avait appâtée.
Pour moi, un polar, c'était des discussions techniques entre flics, des scènes de bagarre, bref, rien qui m'inspirait. En fait non, ce n'est pas ça, enfin pas là, on suit des gens touchés par la disparition vingt ans plus tôt du petit Jens, sept ans. On les suit dans leurs questionnements, leur envie de savoir ce qui s'est réellement passé. On les suit en voiture sur l'île d'Oland, dans le brouillard, le vent, la pluie, on marche sur la lande, sur la plage, dans des bleds touristiques éteints (c'est l'hiver).
J'ai vraiment aimé. Le suspense est ébouriffant. On est content d'être en Suède. On s'attache aux personnages. Et surtout, on ne s'attend pas du tout à la fin. Dix fois pendant ma lecture, je me suis dit "ah bah oui, ça va finir comme ci ou comme ça". Et en fait non. On ne s'attend pas à la fin. On est mené par le bout du nez.

8 décembre 2012

Libre et pas libre, de Brigitte Labbé et Michel Puech

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Les livres de la collection des Petits Goûters Philo devraient être remboursés par la sécu tant ils me semblent d'utilité publique. Personnellement, dès que j'en déniche un en seconde main qui ne soit pas encore chez nous, je l'achète sans hésiter et ce quel qu'en soit le thème. Et c'est fou ce que ça fait réfléchir. Ca répond à toutes les questions, même celles qu'on ne se posait pas. Vraiment, mais vraiment, achetez ces livres ! Donnez les à vos enfants, prêtez-les à votre mari, déposez-les sur la table basse de votre dentiste ! Après avoir lu ces livres, on est plus intelligent et plus libre (et pas seulement parce que c'est le thème de celui-ci), on se sent plus fort, on sait mieux ce qu'on veut, on choisit plus facilement. C'est une thérapie. C'est profond, c'est génial. Et ce qui ne gâche rien, c'est que c'est illustré par Jacques Azam qui est un géni, alors ! Pour tous mes coups de mou, mes bouquins des Petits Goûters Philo sont là. Ce sont comme des amis qui ont le mot qu'il faut (oui oui, carrément mais essayez et vous verrez !).

Je vous recopie la quatrième de couv' de celui-ci :

"Nous pouvons refuser les contraintes, les obligations, nous pouvons être obsédés par la liberté, ne penser qu'à garder notre liberté, à en avoir le plus possible. Mais nous pouvons aussi l'utiliser pour faire des choix qui nous font découvrir des plaisirs, des joies, des gens... Et alors la liberté devient un moyen, un moyen de construire notre bonheur, un bonheur dont nous sommes responsables".

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