Bonheur du jour 11.
Ce midi, j'ai commencé à préparer des cookies aux flocons d'avoine peu avant midi, et J. & J. m'ont rejoint pour préparer le déjeuner. J. le grand d'un côté du buffet, moi de l'autre, et J. le plus petit au milieu debout sur son marche pied, à éclater de rire quand l'eau bouillante a débordé de la casserole (lui valant même un fou rire ressemblant comme deux gouttes d'eau à un bruit de cascade clair et dansant), à demander à son père un bout de champignon, et à vouloir malaxer avec moi. Je devais d'abord battre le beurre en pommade avec le sucre glace, et quand j'ai allumé le fouet électrique, le sucre glace a volé en nuage de poussière sur nous, il s'est alors écrié "il neige, il neige !", on a bien rigolé.
Pendant sa sieste, j'ai assuré la cuisson des cookies, j'ai aussi eu le temps de les laisser refroidir et d'étaler le chocolat fondu dessus, ils sont très bons et je suis très fière...
Et puis après la sieste, nous n'étions pas très inspirés mais comme il faisait beau et chaud comme hier, nous avons décidé de retourner à la balançoire. Au départ, il y avait une onde de stress (ou de déprime ?) qui nous accompagnait, mais elle nous a lâchés une fois sur place, et du coup, au retour, nous avons pu parler de choses joyeuses et positives, ce qui nous a encore fait du bien. Et puis dans notre rue, nous avons croisé le boulanger avec qui nous avons encore discuté, et qui nous a proposé qu'on se dise "tu", et ensuite il nous a dit qu'il nous aimait beaucoup et on lui a dit que nous aussi et après, J. et moi, on s'est dit que c'était super bien quelqu'un qui pouvait dire, comme ça, à d'autres gens, "je vous aime beaucoup" si simplement.