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23 janvier 2016

Bonheur du jour 10.

CIMG0178

Encore une journée à multiples joies, malgré un démarrage difficile. J'ai emprunté le livre Nos étoiles contraires (de John Green) à la bibliothèque mardi, et j'ai commencé à le lire avant-avant-hier soir... Les trois soirs où j'ai bouquiné, je n'ai pas réussi à le lâcher et j'ai éteint la lumière beaucoup trop tard, sachant que je me réveille à 5h15 le matin... Et hier soir c'était le pompon, tragique, romantique, j'avais les yeux bouffis mi de sommeil mi de pleurs, au fond du lit... J'ai eu des idées noires (exactement comme Benjamin Biolay), je suis très douée pour les idées noires de la nuit... Inutile de dire que j'ai très mal dormi. Je me suis quand même levée à 5h15 et j'ai continué ma lecture jusqu'au réveil de Joachim, que je suis allée saluer les yeux tout rouges (à dire vrai, c'était tellement triste que j'ai carrément pleuré en faisant une bouche de tortue comme mon fils pendant que je lisais). Bref, ça s'annonçait mal...
Mais heureusement aujourd'hui c'était le premier jour du printemps, les fenêtres sont restées grandes ouvertes toute la journée, dehors il fallait rester le cou à l'air et ouvrir son manteau et même retirer ce petit gilet qui était de trop. Pendant la sieste de Joachim, j'ai fini mon bouquin (pfiou) assise en plein cagnard, et quand il s'est réveillé, je lui ai suggéré que nous démontions une barrière de son lit pour qu'il puisse y entrer et en sortir comme bon lui semble (ça m'a pris comme une envie de pisser), il était d'accord, il était tout joyeux, et puis J. est rentré, on a décidé de sortir, on a marché sur la route qu'on aime bien, pour aller dans le parc que j'aime beaucoup, et là, le clou du spectacle : une balançoire y avait été installée ! Et il y avait des gens, avec des enfants, qui jouaient ! Des gens hyper sympas ! Bon, ça n'a l'air de rien mais une ville sans balançoire quand on a un enfant de deux ans, je crois que c'est comme un jardin pavé quand on héberge une vache : impossible. Je ne vous raconte pas le bonheur de la bête qui n'en revenait tout simplement pas, après trois mois à nous réclamer du balancement sans que nous n'y puissions rien.
On s'est carrément dit qu'on était heureux.
Et en plus, ce soir, c'est film !

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Commentaires
A
La vie douce...bon les réveils à 5h15 un peu moins...
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Q
Ah quel bonheur de te lire! Ta comparaison avec la vache m'a fait éclater de rire!
Répondre
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