Ma vie de célibataire, c'est faire les courses en
Ma vie de célibataire, c'est faire les courses en faisant la tronche parce que je détèste ça, surtout toute seule. Mais c'est les faire en plein aprèm', et donc loin de toute foule en délire ! Et l'après-midi, chez Delhaize, on écoute Etienne Daho... C'est aussi coudre. C'est dîner avec une copine, aller au ciné avec une copine (La guerre est déclarée : j'ai vachement aimé ! L'acteur est le sosie du beau-frère de Couacman, aussi bien physiquement que vocalement), cuisiner (quiche, aubergines au four, salade de patates au thon, compote pomme/poire, tarte à la tomate).
Demain je pars à paris, je suis super contente !
J'ai l'impression d'avoir oublié tout mon néerlandais pendant les vacances... la rentrée n'est que le 2 octobre, d'ici-là j'ai le temps d'oublier encore plein de trucs !
Le jour, je vends des livres scolaires. Et la nuit, je rêve que je vends des livres scolaires. Cette nuit, j'avais commandé le manuel "tandem 3" en trente exemplaires à l'éditeur par inadvertance, et j'avais trop peur de me faire engueuler par mon employeur. Heureusement, ce n'était qu'un rêve.
Sans collants j'ai froid, avec collants j'ai trop chaud.
L'autre jour, j'ai entendu à la radio qu'il avait fait un temps tellement bizarre cet été que la cueillette des poires avait été avancée de deux semaines (à peu près, je ne me souviens plus exactement) par rapport aux autres années. Du coup, je me suis dit "chic, les poires sont à point". J'en ai acheté : elles sont dures comme du bois...
Aujourd'hui j'ai gardé ma coiffure de douche toute la journée !
J'ai écrit 40 fois "15,65€" au stylo vert.
J'ai mangé une soupe au Soleil, comme tous les mercredis midis.
Ce soir je vais finir la tarte à la tomate (et sa pâte sablée maison ! ouais !) et continuer Le bizarre incident du chien pendant la nuit (de Mark Haddon) qui me plait beaucoup !
L'autre soir, j'étais censée travailler et finalement, j'ai contemplé mon salon dans la pénombre en écoutant Andrew Bird, pendant une heure ! La lumière me rappelait quand on fait du cinéma dans le salon, chez mes parents. La chanson que j'ai mise en lien est ma préférée d'Andrew Bird. Elle me file des frissons, je me sens minuscule quand je l'écoute (à fond les ballons).
Andrew Bird, ça me rappelle Rennes, la deuxième année de deug d'arts-plastiques, le printemps, ma robe Sessun avec une poche devant, mon déodorant à l'abricot, mon lait corporel au mimosa, l'impression d'être tellement heureuse que je le ressentais même physiquement, ça me chauffait les veines, me prenait à la gorge comme un éclat de rire qu'on retient (je le re-ressens en écoutant Andrew Bird).
C'est ma mère qui m'a fait découvrir Andrew Bird, un soir, dans ma chambre d'Epron, assises sur mon lit. C'est ma soeur qui m'a emmenée à son concert, un soir, à Paris.
Je me demande à quel moment sortir les habits d'hiver.
Ma plante verte, c'est Georgia. J'ai donné un morceau d'elle à mon propriétaire qui l'a appelé Georgina, et un morceau d'elle à ma copine Sophie qui l'a appelé Mémé Georgette, parce que la plante, c'est Couacmama qui l'a récupérée chez ma Mémé, au départ.
Des fois, avec Couacman, même si on croit pas en Dieu, et bien on se dit que les biens intentionnés seront invités au grand barbecue du paradis. Quand on voit des gens faire des trucs pas cool, on se dit "lui, il ne sera pas invité au barbec' !".