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31 mars 2019

Bon, allez, je me lance. Ça fait deux mois que je

Bon, allez, je me lance. Ça fait deux mois que je n'ai plus écrit ici, et  c'est à cause de la catégorie suivante, la fameuse "à l'école", qui m'a complètement bloquée... Aujourd'hui, ce n'est plus moi l'écolière (contrairement à l'époque où j'ai créé ce blog), et l'école publique française, c'est un sujet qui m'occupe beaucoup l'esprit...
Instit', j'ai l'impression que c'est un des métiers les plus passionnants qui existe, un métier qui permet de partager de l'enthousiasme, des idées, qui permet certainement de changer un peu le monde... J'ai l'impression que c'est aussi un métier ultra difficile, réussir à se faire entendre par trente personnes, réussir à partager des idées, à se faire comprendre, rester calme, bosser énormément, ne pas avoir beaucoup de reconnaissance, être juste, continuer de prendre soin de soi en prenant soin des autres, se remettre tout le temps en question...

Je trouve que ce n'est pas facile non plus d'être parent d'élève. Parce que je ne partage pas toujours les convictions éducatives des instits de mon fils, et que bien sûr c'est tout à fait normal (après tout, c'est logique qu'il y ait autant de façon de penser l'éducation que de gens sur Terre) mais pas toujours facile à avaler... Parce que j'ai tellement entendu d'instit' dire que le plus compliqué dans leur métier, ce sont les parents d'élèves, et que je trouve ça infiniment compliqué d'être les parents reloux (oui, c'est comme chou, genou hibou caillou), de remettre en question quelqu'un d'autre (d'autant plus dans sa spécialité), de se mêler de ce qui se passe dans la classe alors qu'on n'y est pas et qu'on n'a pas forcément envie d'être un parasite casse-pieds qui intervient alors qu'on ne l'a pas sonné... Et qu'en même temps, on a envie de protéger son enfant, de ne pas le voir développer certains traits de caractère encouragés (genre la compétitivité), qu'il soit bien à l'école et qu'il ne soit pas angoissé d'y aller, qu'on ne cherche pas à le faire devenir autre que ce qu'il est (qu'on respecte sa timidité, par exemple)...

Bref, la thématique "à l'école", ça me travaille tellement le coeur que je n'ai pas assez de recul pour y participer. Mais si vous, vous voulez me parler d'école, allez-y, j'adore !

On peut aussi aller visiter le blog de Bliss Cocotte, elle fait des supers billets d'instits qui font visiter leur classe !

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Commentaires
N
Maitresse c'est trop bien ! <br /> <br /> Mais cette année je vis la pire année de ma carrière : une collègue qui ne respecte pas le rythme de l'enfant, qui ne propose pas mais impose, qui rejette en bloc la pédagogie de projets. Heureusement elle n'est là qu'à mi-temps. Elle ne déjeune plus avec nous et reste dans sa classe parce qu'elle ne supporte pas nos sujets de discussions entre copines le midi. On parle du bonheur de faire classe, progrès d'enfants, littérature, spectacles, du monde et des gilets jaunes. <br /> <br /> Dans notre école nous invîtons les parents à venir jouer en classe et cette collègue ne veut pas comprendre le sens de cette démarche.... bref vivement juillet sans elle. Et ton petit bonhomme comment vit-il la sitiation ?
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R
Vaste sujet ! Un métier si beau et si dur. D'accord avec Milky W, la communication arrangerait les choses et une revalorisation du travail des enseignants dans l'opinion générale ferait du bien.<br /> <br /> Tu connais ce blog que j'adore https://desfoisjoublietout.com/ ?
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M
Je continue de faire le parallèle "être un parent relou" avec "être un patient relou". On est face à des gens qui sont censés savoir aussi bien sinon mieux que nous comment s'occuper de nous ou de nos enfants, puisque eux c'est leur métier. Sauf qu'on a tous constaté à un moment ou un autre que ces professionnels avaient leurs défaillances... Et quand ils merdent, ça a un impact direct, concret sur nos vies. Je ne veux pas pour autant défendre à tout prix les patients et les parents relou (difficile, en songeant au cas de Jean Willot...) mais on ne peut pas se contenter non plus de considérer que les pros font tjs tout bien et que ce sont forcément les parents/patients les emmerdeurs.<br /> <br /> Si seulement on réussissait à mieux et à plus se parler... Il y aurait moins de relous d'un côté et de maltraitants de l'autre, et plus de gens inquiets / qui réfléchissent / dont les principes méritent d'être écoutés et respectés, et plus de pros qui savent rassurer / réfléchir avec leur public / remettre en question certaines idées, aussi bien les leurs que celles des autres...<br /> <br /> Mais ça demande du temps, de l'intelligence et de la volonté, des deux côtés, et on n'a pas toujours tout ça.
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