l'affaire sapin
Cette journée a commencé duringue-duringue, le problème c'est qu'elle a continué duringue-duringue. On a pourtant misé sur des trucs qui énergisent, genre musique, cuisine, rangement, mais ça ne voulait pas aller bien. Ca a duré comme ça jusqu'à 16h30 je crois, on ramait, on était au bord de se fâcher, l'horreur.
Et puis finalement, j'ai enfin enfourné ce gratin dauphinois de topinambours que j'ai mis des plombes à faire (légume complètement biscornu, plus assez de beurre dans le frigo (courses à l'épicerie du coin (qui vient d'ouvrir (ouf))), et surtout, J & J se sont mis au sapin. Il s'agissait de le peindre, c'était la mission de la journée, ils s'y sont enfin mis et toute la tension est retombée. Je retiens : quand ça va pas, il faut s'y mettre. Bon, on le savait déjà mais j'avais envie de faire semblant d'avoir une révélation.
Le sapin.
Il y a dix jours, on a dessiné le sapin, on était déjà hyper contents.
Petit J. aussi voulait dessiner et c'était un moment parfait que je n'oublierai jamais.
Après, J. le Grand l'a découpé, et la première fois qu'on l'a monté, on était surexcités et de plus en plus contents.
Ca, c'était le fameux aujourd'hui, le moment de baisse de tension, et même d'arrivée de bonne humeur, carrément.
Ca, c'est ce soir, J. heureux avec son morceau de sapin et son pinceau. Une impression de forêt.
Petit J., sera-t-il entièrement convaincu ou continuera-t-il de dire qu'il est très content, mais qu'il voudrait aussi un vrai sapin coupé dans la forêt ? La suite au prochain épisode...