Je ne sais pas si la crise de la trentaine aurait
Je ne sais pas si la crise de la trentaine aurait été si raide si je n'avais pas été licenciée. Finalement, il ressort pas mal de positif de tout ça, beaucoup de questions et de peur aussi, mais c'est bien d'avoir des choix à faire, c'est une chance.
J'ai des idées de suites qui me viennent, qui me semblent évidentes mais qui sont surtout fugaces. J'en ai une, là, qui m'est venue cette semaine, un soir, alors que je m'occupais de J. le minus. Une idée qui recoupe plusieurs autres idées que j'avais eu avant. Pas mal quoi.
J'ai envie de faire quelque chose de fort, un truc qui soit un engagement un peu, quelque chose qui soit politique de mon point de vue. Ca, c'est une partie de moi.
Une autre partie de moi me crie "halte là ma chère, songe à combien tu aimes rêvasser, prendre le temps, ne rien faire ! Comme tu es heureuse de bosser à mi-temps, de voir ton petit enfant autant que tu le souhaites ! Choisis un truc intéressant mais qui te laisse le temps !".
J'ai un passé de flemmarde, ce n'est pas ma nature vu que j'ai appris en philo en terminale qu'il n'y a pas de nature humaine, mais quand même, si je suis si flemmarde, c'est surtout que je suis une grande trouillarde. Mais là, je sens que vu que je le sais (que je suis trouillarde) et bien je ne peux plus l'accepter, je ne peux plus faire semblant de ne pas m'en rendre compte, je vais être obligée de faire un truc qui me fait peur...