mercredi confiné saucissonné
Hier, c'était trop haché pour J., trop haché pour moi. On était tous les deux frustrés. Alors on a élaboré un plan avant d'aller se coucher : que je m'occupe de Jo jusqu'à 15h00, et qu'ensuite, lui prenne entièrement le relais.
Du coup, je me suis levée pleine d'énergie positive. J'ai décidé de ne rien faire comme d'habitude, pour voir ce que ça donnait.
J'ai quand même commencé par ma séance de gym (la prof est insupportable et à la fois, je suis sûre qu'à la fin du confinement elle me manquera), ce matin, c'était les bras, je me sers de nos dernières bouteilles de bière en guise d'haltères, c'est nickel.
Après, avec Jo, on s'est lancés dans la préparation de scones que nous avons mangés fumants, en famille.
Ensuite, au lieu de prendre ma douche, j'ai sorti la machine à coudre et nous avons cousu-cousu-cousu, jusqu'à 12h30, en devisant gaiement, en réfléchissant aux associations de tissus idéales, bref, super. Après, j'ai lancé le déjeuner pendant que Jo préparait toutes sortes de merveilleuses blagues de premier avril avec un enthousiasme sans limite.
Puis nous avons mangé (je n'avais toujours pas pris ma douche ni fait la vaisselle, admirez le lâcher-prise), et ensuite, je l'ai contraint à faire une toilette de chat (oui, il aime moyen se laver, mon fils) et là, pouf ! Il était 15h00 !... Heure à laquelle j'ai pris ma douche, avant de faire la vaisselle (la fille qui n'attendait que ça depuis le lever...) avant de bosser peinarde à mon bureau, ah quel délice !... Pendant que mes J. jouaient dehors, puis cuisinaient une pizza et du pain (tout en élaborant encore de truculentes blagues de premier avril).
Bref, voilà qui est mieux.
J. a aussi préféré aujourd'hui, avoir de vraies plages horaires pour bosser. Il n'a pas résisté à se remettre au boulot ce soir après le dîner (je le savais bien que c'était dangereux de faire rentrer son boulot dans notre foyer...), mais vous ne devinerez jamais ce qui s'est passé vers 21h30 : son patron lui a envoyé un mail pour lui dire d'arrêter, maintenant, que ça allait bien.
Yeepee, yeah yeah !