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20 avril 2016

On part de la bibliothèque vers six heures moins

On part de la bibliothèque vers six heures moins le quart, il fait beau et bon, on discute Petit J. et moi, et tout à coup, rue Petite Croze, il me dit qu'il veut descendre de la poussette. Ok. Rapidement, il veut carrément pousser la poussette, sauf qu'il s'arrête tous les deux mètres pour regarder les roues, pour faire tourner un machin, pour voir un bidule. On traîne, on traîne, mais l'air sent bon et je suis bien alors j'accepte. Tout à coup, je vois arriver au bout de la rue la bibliothécaire, elle rentre dans un immeuble, pendant ce temps nous on avance de cinq mètres puis elle ressort de l'immeuble, nous croise, ironise de façon très drôle et malicieuse quant à la rapidité de notre retour chez nous (et moi, du coup, de me demander tout fort quelle heure il est, vu que la biblio est à un quart d'heure de chez nous et qu'elle ferme à six heures, et que la bibliothécaire a eu le temps de fermer la biblio et de rentrer chez elle et que nous nous sommes encore là). Elle va jeter des bouteilles dans la bulle à verre puis revient sur ses pas pour rentrer chez elle et nous recroise encore. On se sourit, amusées. Je l'aime bien cette fille.

Après le dîner, J. termine de cuire les poireaux tout en préparant de l'eau de chaux, moi je range (demain on aura une invitée) et Petit J. cuisine un gâteau aux fraises dans sa chambre. Chacun vaque à ses occupations mais le Petit nous appelle régulièrement, nous on discute quand on se croise aussi, J. (le Grand) dit "on est bien " et je trouve aussi.

C'est l'histoire du soir, il a choisi Engins et machines animés (de Anne-Sophie Baumann et Didier Balicevic). A la page du camion-poubelle, il nous demande de faire comme si on parlait dans le micro de la cabine. Il veut qu'on dise "Allô tu m'entends ? - Ouais, on te reçoit cinq sur cinq !" puis, ce qui lui fait très très plaisir, c'est quand on fait dire, dans le micro, au conducteur du camion "eh les mecs, coucou !" en imaginant qu'il fait coucou aussi de la main à ses collègues à l'arrière du camion, dans le rétroviseur. Son sourire de joie à ce moment-là !

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Commentaires
K
Ah non mais cette histoire de camion-poubelle, le bonheur quoi! Ici aussi on a la passion des éboueurs, même que quand ils passent devant chez nous, ils font coucou et parfois même ils klaxonnent... La gloire...
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Q
Oh la vie douce! :-)
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S
Ah je pense que cette phrase ("eh les mecs, coucou !") aurait fait mourir de rire mon petit garçon au même âge que J. , et peut-être encore maintenant !
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