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10 septembre 2013

La chasse d'eau, qui faisait semblant d'aller

La chasse d'eau, qui faisait semblant d'aller bien malgré le test du PQ qui révélait qu'elle était bonne actrice, se met à faire des bruits de canettes de coca qu'on ouvre, bref, il va falloir que je me penche sérieusement sur la question, ça craint.
Je viens de me brûler la langue avec la soupe de carottes.
Aujourd'hui, j'ai écouté le nouveau single d'Arcade Fire et même si je le trouve assez sympathique, je sens qu'il ne remplacera jamais The Suburbs dans mes oreilles.

C'est sans dessus-dessous ce billet !

J'ai pas très bien dormi, j'ai eu trois contractions cette nuit, en moins d'une demie heure, et je me suis dit "oh non non non pas quand J. n'est pas là !", je me suis demandé si je devais aller aux urgences, c'était peut-être un peu excessif mais c'est parce que ce n'est pas tous les jours de ma vie que j'ai des contractions alors j'avais envie de partager la nouvelle. Comme j'ai plein d'amies mamans, je sais qu'aux cours de préparation à l'accouchement, on vous apprend à respirer pour vous détendre pendant le travail, j'ai donc décidé de mettre en pratique ce qu'on ne m'a pas encore appris, je me suis mise sur le dos, genoux repliés et j'ai entrepris de respirer très lentement, bien par le ventre. Je me suis aussi dit que je devais absolument m'endormir et qu'alors ça allait passer, et j'en étais tellement convaincue que moi qui tournais en rond dans mon lit depuis 1000 ans, je me suis illico presto endormie et ça a marché, les contractions m'ont lâchée.

Ce matin au boulot, j'ai dû avoir une discussion avec l'étudiante qui bosse avec nous en ce moment, elle est toute jeune, je crois qu'elle a dix ans de moins que moi, ça fait super bizarre. J'ai eu l'impression qu'elle retenait son sanglot dans sa gorge pendant que je lui parlais, et je relativisais la remarque que j'étais en train de lui faire, mais elle s'est dépréciée en retour. Je me suis vue, imaginée à 18 ans, exactement à sa place, mal à l'aise, liquide de l'intérieur, cafardeuse. C'est son premier job et je sais que ç'aurait été bien pour elle que ça lui file confiance en elle plutôt que l'inverse. C'est très étrange d'être la personne d'en face, de le vivre de l'extérieur, de réaliser à quel point c'est pas grave et à la fois si, à quel point c'est grave.

Ca me rappelle que dans ma vie, j'ai passé deux entretiens d'embauche pour être caissière dans des supermarchés, les deux fois il y avait dix candidats pour neuf places, et les deux fois je n'ai pas été prise. Grosses remises en question. Aujourd'hui je serais juste curieuse de savoir ce que j'avais bien pû dire qu'il ne fallait pas dire... je n'ai pas le profil supermarché ce qui est bizarre autant qu'étrange vu que j'adore les supermarchés, mais bon.

Ce midi, j'ai dit au serveur du bar que son tablier bleu (très beau !) lui allait vachement bien et il a pensé que je me foutais de sa gueule alors que non.

Après, je suis allée à pieds à la maternité pour ma première séance de préparation à l'accouchement. Sur la route, je me suis offert une brioche aux pépites de chocolat pour mon p'tit dej' de demain matin.

A la clinique : l'endroit est un vrai labyrinthe et je n'ai aucune idée d'où j'ai rendez-vous. Je file donc au comptoir gynécologie, me disant qu'on saura me renseigner. J'en profite pour expliquer à un gynécologue qui traine par là que j'aurais besoin d'un papier-arrêt de travail que mon employeur me demande pour définir la date de mon congé pré-accouchement. Je ne vais pas revoir mon propre gynéco avant une date reculée, et quand je le reverrai je serai déjà en congé maternité donc ce sera trop tard... Je veux m'arrêter quelques semaines avant la date prévue d'accouchement. Et là, le type me regarde et me dit "mais pour quoi faire ?!". C'est fou non ? (ça a aussi été la réaction de certains de mes collègues ! "ah bon, tu t'arrêtes avant la semaine obligatoire ? Mais pourquoi ?")

Bref, finalement, j'ai trouvé la partie kinésithérapie de l'hôpital. Je n'ai pas formulé de désir particulier quant au mode de préparation, j'ai demandé en août à mon gynéco comment ça se passait, il m'a filé un papier avec quatre noms de kinés et quatre numéros de téléphone, et j'ai décidé de suivre le mouvement proposé parce que dans cette maternité, je me sens vraiment vraiment en confiance... Je m'y étais sentie bien en novembre quand on m'avait opérée, bien entourée, et puis je trouve que tout le monde est très très gentil et se montre très concerné. Les médecins ne sont pas alarmistes, les sages-femmes expliquent qu'elles baignent les bébés seulement au bout de deux jours pour que leur peau ait bien bu le vernix (comme m'avait expliqué l'amie chevelue et que ça m'avait semblé vachement bien), les échographistes appellent le foetus "chéri" pendant qu'elles vous échographient le bide ("allez, tourne-toi un peu chéri"). Bref, c'est top quoi. Donc, j'ai pris le papier qu'on me tendait, j'ai décidé d'appeler la kiné qui portait le même prénom que mon amie Milky parce que ça porte bonheur d'aller vers les gens qui portent les mêmes prénoms que les gens qu'on aime, en tout cas dans ma vie ça marche comme ça.

Aujourd'hui, j'avais mon premier rendez-vous avec Milky-la-kiné, donc, et le courant est super bien passé, on a même bien rigolé. Je vais avoir 8 cours particuliers de préparation à l'accouchement, J. est prié de m'y accompagner parce qu'on va lui apprendre à me masser, à me coacher et à me supporter (pas au sens où je suis une grosse relou bande de bananes ! Au sens "supporter de foot"), pour qu'il soit au top le jour de l'accouchement. J'ai hâte de lui raconter tout ça, hé hé...
Milky-la-kiné, à qui j'ai pensé important de préciser que j'étais asthmatique, m'a demandé si quelqu'un m'avait déjà appris la respiration à avoir pendant une crise, et comme la réponse c'était non, elle m'a dit qu'elle allait m'apprendre !!! Trop cool ! Bref, je kiffe à donf la kiné.

Après, j'avais rendez-vous en ville avec un mec que je ne connaissais pas pour lui donner les clefs de pas chez moi, et comme il était en retard il est carrément venu en courant. Trop gentil le mec ! Il était tout essoufflé.

Et puis ce soir, en rentrant, j'avais une lettre pleine de pages dans ma boîte aux lettres ! :-D
Et pouf, là le téléphone a sonné en mode code secret et c'était pour une discussion amicale dépaysante.

Bref, la journée tip-top quoi.

Je m'engage personnellement à faire en sorte que demain soit aussi bien.
Bonne nuit les amis ! (ah oui, d'ailleurs ! Longtemps, longtemps, vous avez été 120 habitués à venir ici tous les jours. Depuis une ou deux semaines, vous êtes carrément 180 ! Je me demande bien qui vous êtes, alors bien sûr c'est le jeu, vous vous baladez sur internet et vous n'êtes pas obligés de vous présenter mais si le coeur vous en dit, n'hésitez pas, c'est marrant pour moi de savoir qui passe par ici ! En tout les cas, bonne nuit à tous !)

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9 septembre 2013

Le lundi, je suis toujours un peu claquée,

Le lundi, je suis toujours un peu claquée, enceinte ou pas enceinte d'ailleurs, et pourtant, cette nuit, j'ai dormi 9h15. Je crois que j'avais du sommeil à rattraper de la nuit précédente, où j'ai passé une heure d'insomnie en pleine nuit, avec mon bébé qui avait le hoquet et qui visiblement du coup ne trouvait pas le sommeil, et qui sursautait toutes les trois secondes, et qui gigotait. J'avais ma main posée sur lui et il s'y collait, et il bougeait ses pieds, et le hoquet lui faisait faire de petits bonds, mignons mais empêcheurs de dormir en rond.

Finalement, sans que j'aie eu besoin de lui faire peur, le hoquet est passé et on s'est rendormis, mais à 7h00, le téléphone fixe sonnait, sans code secret. Vu l'heure, je décidai de décrocher quand même. C'était Belgocam qui voulait m'annoncer que la veille, quelqu'un avait laissé un message sur mon répondeur. Ca ne pouvait pas attendre une heure. Même pas possible de dire ma façon de penser en direct, c'était une machine qui m'appelait, bien sûr les employés de chez Belgocam dorment le dimanche matin à 7h00.

Alors aujourd'hui, j'étais claquée. Au boulot, j'avais beaucoup de boulot.

Après le boulot, je me suis résignée à filer à La Poste chercher le recommandé reçu il y a six jours. Je m'attendais à un truc administratif merdique ce qui ne me motivait guère. Et puis quand j'ai eu donné le papier signé à l'employé de La Poste, il est parti farfouiller dans une armoire et il en est revenu avec un paquet rose, énorme. C'était Noël.

Donc je suis rentrée à la maison, reboostée. Il était 14h00, j'ai mis un morceau du reste de la quiche au four et j'ai ouvert le paquet... rempli de choses concrètes et intéressantes qui font que je me dis "des trucs de bébé ? ah oui c'est vrai, on ne le voit pas mais on en a déjà un, il est déjà là".

Ensuite, après m'être encore un peu perdue dans les méandres d'internet pendant quelques temps, j'ai un peu travaillé. Puis j'ai lu le livre reçu dans le paquet rose et puis j'ai dormi. Et puis j'ai encore travaillé.

Et pourtant, je n'ai pas le bon sentiment du travail effectué, alors moi je dis merde, voilà. Il est où, hein, mon bon sentiment de tranquillité d'après avoir bien travaillé ? Mmmhhh ? Celui qui me l'a piqué est prié de me le rendre fissa.

Du coup je vais continuer tout de suite. A demain, portez-vous bien !

8 septembre 2013

J'aime bien que quelqu'un soit assis dans mon

J'aime bien que quelqu'un soit assis dans mon fauteuil, être moi assise sur une chaise en face, et discuter. Ca s'est encore produit aujourd'hui, à partir de 10h20. Je me suis fait un thé, il y avait un rayon de soleil qui me chauffait les orteils et quelqu'un d'aimé dans le fauteuil, on a discuté, on avait plein de trucs à se raconter.
A un moment, il a été question de déjeuner alors j'ai fait une quiche et coupé un demi concombre en fines rondelles, pendant qu'on continuait de se parler, lui assis sur le marchepied ou debout pas loin de moi, et moi heureuse de préparer à manger pour nous deux.
Au dessert, après le raisin et les prunes jaunes, on avait de ces délicieux chocolats qu'il apporte toujours, à déguster.

Ensuite, on y est allé, on a filé jusqu'au Palais Royal, qui était portes ouvertes et soyez les bienvenus. On a suivi le chemin, tout admiré, j'étais étonnée que ce soit si grand, c'était assez doré, il y avait des ambiances feutrées, des lustres immenses et des parquets hallucinants. Lui, il a surtout admiré les tapis, surtout un même, monumental.

Après, on a rejoint une de mes copines qui était elle-même avec d'autres copines, place de la Chapelle où il y avait une fête, la fête des Marolles, le festival des saltimbanques, des géants, une fanfare, un concert. On est resté dans le quartier aujourd'hui mais partout il y avait des fêtes, toutes sortes de fêtes. On a bu un truc en terrasse en discutant encore et toujours, puis on est remonté jusqu'au Petit Sablon en n'oubliant pas d'acheter du pain sur le chemin. On a laissé ma copine à son arrêt de tram et nous, on a grimpé jusque chez moi.

Là, ça a été assez vite, il devait repartir, prendre son train et tout et tout.
Après, j'ai ouvert ma boîte mail et j'en avais un de J. qui était à Ullapool et qui semblait parfaitement heureux.

Alors je me suis fait une soupe aux poireaux et je l'ai mangée en écoutant Les P'tits bateaux et le début du Masque et la Plume, puis j'ai enchainé sur la fin du melon super dur mais assez sucré et sur un chocolat avec de la nougatine dedans.

C'était bien.

7 septembre 2013

accrocs

Je me suis réveillée un peu tôt pour un samedi, seulement 7 minutes après l'heure à laquelle sonne mon réveil en semaine. Je sentais que j'étais encore fatiguée mais aussi que je n'allais pas me rendormir, alors je me suis levée. Après avoir petit-déjeuné et déambulé un peu sur internet, je me suis remise au lit avec mon bouquin, et j'ai mi lu, mi sommeillé. Puis je me suis re-levée, lavée, habillée et j'ai entrepris de me préparer de quoi déjeuner. J'avais envie de me faire des languettes de poulet un peu dorées, avec du riz pilaf. Hop ! J'ai pris sur moi pour découper le poulet mort mais pas cuit, à l'aide de mon couteau qui coupe vachement bien, mais pas top.
Ensuite, j'ai eu mon Couacbrother au téléphone, pendant que le poulet grillait et que le riz gonflait. On a raccroché, mais à peine deux minutes plus tard, la sonnerie retentissait, sans code secret appliqué mais je me suis dit "il a  dû oublier de me dire un truc" et j'ai décroché comme ça, hop ! Sans réfléchir.
Et ce n'était pas lui, c'était quelqu'un à qui je n'avais pas du tout envie de parler, et qui posait beaucoup de questions indiscrètes. Alors j'ai répondu le plus vaguement et le plus brièvement possible et c'était assez réussi dans le genre. Mais après, malgré tout, j'avais le sentiment d'en avoir trop dit et je me suis sentie super mal.
En plus, de retour dans la cuisine, le poulet avait accroché au fond de la poêle (mais au moins il était très très doré) et le riz avait accroché au fond de la casserole et il était tout sec (alors que ce qui est intéressant dans le riz pilaf je trouve, c'est le côté humide).

Après déjeuner, j'ai un peu dessiné et j'ai fait un dessin qui me plaît même si je vais devoir le recommencer parce qu'il ne correspond pas à mon idée.
Ensuite, c'était l'heure de partir au cinéma. J'ai vu The Hours, le film dont on a tant parlé quand il est sorti, et que je n'avais pas vu. Ca ne m'a pas du tout remonté le moral, j'avais un de ces cafards en sortant de la salle !... Je n'ai pas grave kiffé. J'ai trouvé que les images étaient belles, qu'il y avait des dialogues beaux ou intéressants, que les musiques étaient fortes mais bon... j'ai trouvé ça un peu chiant et un peu trop larmoyant aussi, par moments.

En sortant de là, je voulais m'acheter de la crème du coup je file à l'herboristerie et là, sur le chemin, je croise un bus à l'arrêt (terminus et pause du chauffeur) et le chauffeur était debout à la porte de son véhicule en train de pisser sur le trottoir. Je l'ai fixé de mon oeil le plus noir (mais était-ce réussi ? Je fais rarement l'oeil noir exprès) et il a remonté sa braguette et a tourné les talons. Il m'a crié un truc, après, que je n'ai pas compris...

J'ai lancé une machine en partant au cinoche et quand je suis revenue, le linge était trempée et la machine remplie d'eau... Pfff...

Ensuite, ce soir, j'ai eu envie de patates sautées et elles ont, elles aussi, accroché. Mais elles étaient bonnes quand même...

Bon, au lit, vivement demain !

6 septembre 2013

Ca fait une semaine que J. est parti, j'ai

Ca fait une semaine que J. est parti, j'ai l'impression que ça fait dix ans et à la fois j'ai l'impression que ça fait deux heures. Hier soir, quand j'ai écouté son message sur mon répondeur, ça m'a fait spécial d'entendre sa voix. Ca m'a fait comme si c'était un mec sur qui je fantasmais mais avec qui il ne s'était encore rien passé.

Ecouter ce qu'il me racontait m'a temporairement divertie de mon stress d'être toute seule chez moi après avoir vu L'Exorciste. J'ai été obligée de dormir sous ma couette pour me protéger des mauvais esprits et je suis morte de chaud. Ce matin, je me suis réveillée et le ciel était bleu ce qui fait que je n'avais plus peur du tout. En y repensant, j'ai trouvé ce film vraiment nul (pas d'intrigue, zéro réponse offerte au spectateur, effets grossiers et improbables voire carrément risibles) et quand j'ai dit ça à mes collègues aujourd'hui, il y en a un qui m'a dit que n'importe-quoi, que c'était un chef d'oeuvre du symbolisme, un témoignage précieux sur une époque, et qu'en plus c'était le film qui faisait le plus peur possible.

Après le boulot, j'ai été enlevée par une charmante blogueuse qui m'a fait monter dans sa voiture et qui m'a fait faire un petit voyage dans la ville. J'aime beaucoup me laisser conduire, c'est une sorte de madeleine de Proust, c'est comme les parkings de supermarché, dans une voiture je me sens chez moi, je m'apaise complètement. L'apaisement s'est prolongé pendant l'après-midi alors que nous étions dans sa super belle maison à boire un petit thé, en compagnie de ses enfants et d'une deuxième charmante blogueuse. Je crois que si j'avais été assise dans un fauteuil je me serai littéralement endormie, c'était comme arriver dans une maison chaude avec une bonne odeur après avoir passé une journée sous la pluie et dans le vent. Je crois que ma pluie et mon vent, c'était mon boulot de cette semaine, alimentaire comme pas alimentaire, qui était fatiguant et questionnant.

En fin d'après-midi, je suis rentrée chez moi et j'ai mangé le reste de tian, le reste de semoule et deux oeufs mollets.

Je me demande si je ne vais pas aller directement me mettre au lit pour lire un grand coup...

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6 septembre 2013

Aujourd'hui il y a eu, dans l'ordre : le réveil

Aujourd'hui il y a eu, dans l'ordre : le réveil dur dur, Jean-Pierre Raffarin au p'tit dej', une lessive lancée en partant au boulot, un client qui a téléphoné et qui m'a raccroché au nez parce que je lui disais qu'on ne traitait pas les listes scolaires par téléphone, l'été qui est tout à fait revenu, les factures payées en sortant du boulot, les courses faites pour les quelques petits trucs qui manquaient, le colis cherché, le linge remonté en même temps que les courses et que le colis (flemme de faire deux voyages), les courses rangées et le linge étendu et le linge de l'autre fois plié, le colis ouvert et l'attendrissement devant un petit cache-coeur couleur lentilles corail, la mozzarella mangée malgré la date de péremption dépassée de quatre jours (puis le stress d'avoir été imprudente), le travail pas alimentaire poursuivi, la douche nettoyée, le tian préparé, la lecture sur le lit, l'amie qui vient manger le tian en discutant, une poubelle descendue, , le départ pour la Cinématek en mangeant un bout de chocolat, L'Exorciste, la trouille + la petite déception face au ridicule du truc, quand même. Et en rentrant, le message de J. sur mon répondeur.

4 septembre 2013

Hier soir, après avoir reçu le coup de fil de mon

Hier soir, après avoir reçu le coup de fil de mon amie depuis le CE2, je me suis installée au fin fond de mon lit avec le bouquin que je m'étais acheté plus tôt dans la journée, un livre dont on m'a beaucoup parlé, en super bien et en pas terrible, mais que mon amie de samedi dernier m'a décidée à lire, Le Choeur des Femmes de Martin Winckler. J'ai tellement été happée que j'ai éteint un peu trop tard mais heureuse (le bonheur de lire un livre accrochant). Et ce matin, après une nuit de la mort qui tue, je me suis réveillée à 7h00, soit 47 minutes avant que mon réveil sonne, et du coup j'ai pu lire encore et encore. La journée qui commence bien.

Avant de partir au boulot, j'ai replongé, j'ai eu l'idée de ré-écouter Arcade Fire, et je me suis demandé comment j'avais pu passer au moins deux mois sans l'écouter, ce qui m'a un peu fait danser mais j'avais quelques minutes avant que ce soit l'heure de partir au boulot. Régine, cette fille, elle me bouleverse. J'arrive pas vraiment à passer à autre chose depuis que je me suis attachée à cet album, il m'habite. Quand j'écoute ça, je me sens si petite, si destinée à redevenir pelouse (non traitée au r*und*up j'espère quand même, un peu de respect pour mes atomes s'il vous plaît les jeunes de demain), mais ce n'est pas inquiétant, c'est même un super sentiment et alors je n'ai pas du tout peur de vieillir.

Au boulot, c'était foule. LE mercredi de l'année où on est obligés d'être tous les vendeurs derrière le comptoir tellement il y a de clients, où on s'égosille en criant "suivant !" et où on vend des livres scolaires par centaines. C'est le jour de l'année où mon travail est le plus intense et où on vend tous les livres que j'ai notés d'un prix et précieusement rangés dans la réserve arrière comme une fourmi qui fait ses provisions pendant le reste de l'année. J'aime énormément ce sentiment de solidarité et de fraternité que j'éprouve alors pour mes collègues, que je ressens particulièrement ce jour-là, où on est tous ensemble à transpirer et où l'ambiance est quand même détendue et à la rigolade, où on se sent efficace. D'ailleurs, je me suis sentie si bien, que poussée sûrement par la grâce d'Arcade Fire qui m'était resté en tête, je le leur ai dit, que j'aimais être là, avec eux. Comme ça ils le savaient et puis je me dis que ça fait toujours plaisir à entendre. Ils ont ri, souri en levant les yeux au ciel en disant "Elisabeth...". Ce soir quand je suis partie j'ai eu l'impression qu'on était tous de bonne humeur et qu'en fait, on avait peut-être tous ressenti cet aimable sentiment.

Ce midi, en mangeant mon croque-monsieur, j'ai lu Le Choeur des Femmes que je n'arrive plus à lâcher.

Et puis ce soir, à peine rentrée, je recevais le coup de fil de mon amie de Rennes qui habite dans les Hautes-Alpes, et qui voulait me raconter plein de choses positives.
Juste avant, je venais de trouver dans la boîte aux lettres un avis du facteur me disant qu'il avait sonné pour me donner un colis, dont le destinataire était "Barbenzinc" (le petit nom que mes parents donnent aux bébés pas encore nés), écrit un peu maladroitement, genre "c'est bien ça, je lis bien ?".

Ensuite, je recevais un sms de J. qui voulait juste me dire...

Bref, ce soir, j'ai le coeur en joie.

3 septembre 2013

La nuit ? Nickel.Le réveil ? Bof.Dans le coaltar

La nuit ? Nickel.
Le réveil ? Bof.
Dans le coaltar en partant au boulot ? Complètement (angoisse de passer la même matinée qu'hier).
Le boulot ? Tip-top, en fait ! Certains collègues prennent vachement soin de moi et ont su me réchauffer le coeur comme ça en deux claquements de doigts. J'ai eu moins l'impression d'être dépassée par les évènements qu'hier, et puis l'étudiante commence à savoir alors ça va aller de mieux en mieux. Super !
Le croque-monsieur de midi en bonne compagnie ? Enthousiasmant !
La glace que je me suis offerte sur le trajet pour rentrer à la maison ? Hyper bonne !
Le trainassage d'une heure sur internet ? Hum...
L'heure et demie de travail pas alimentaire ? Bien concentrée, très gratifiante !
La vaisselle ? Apaisante.
Le steack hâché et la courgette au chèvre ? Parfaits !
Le coup de fil que j'attends ? Chic chic chic !

Bonne soirée !

2 septembre 2013

le jour rapide

7h47, réveil, 7h58, lever. Pipi, douche, p'tit dej' en écoutant la radio, blogging, lavage de dents - séchage de cheveux, changement de pull, enfilage de chaussures. Go !

Sur le trajet jusqu'au boulot, me rendre compte que malgré mes 8h45 de sommeil, je suis complètement dans le coaltar. Et pourtant, le sommeil long, doux, dans des draps propres qui sentent bon et qui sont encore un peu rêches du lavage, comme j'aime. Et le réveil, en douceur, sans violence, pas en plein milieu d'un rêve. De bonne humeur ! Motivée ! Mais non, visiblement tout ça ne suffit pas, je suis dans le coaltar...

Boulot, de 10h00 à 13h00 : beaucoup de clients, une étudiante toute neuve avec qui je n'ai jamais bossé pour remplacer les deux frères rockeurs. Comme je suis dans le coton et qu'en plus je réalise que je n'avais pas réalisé que vendredi c'était mon dernier jour avec les deux frangins et que je ne leur ai même pas dit "merci c'était super" (alors que ça l'était), je suis un peu triste. Ca a été difficile de gérer les bouquins dans lesquels noter des prix, les clients par milliers et l'étudiante qui ne connaît pas encore le rayon vu qu'elle débute... A la fin j'étais sur les rotules.

Je suis quand même rentrée à pieds parce que je devais passer à la pharmacie chercher la crème commandée samedi. J'ai encore fait une pause devant la cathédrale, sur le même banc qu'hier.

Arrivée à la maison, j'ai mis au four la deuxième tomate en nid confectionnée hier soir, et le reste de gougères. Puis j'ai mangé.

Après, j'ai un peu trainassé, l'oeil hagard, sur internet.

Puis je suis montée me coucher dans les bras de mon coussin d'allaitement et j'ai fait une sieste de trois quarts d'heure (j'avais mis mon réveil). Comme je dormais sur le dos, mains posées sur le ventre, le bébé s'est fait une joie de cogner comme un dingue à l'emplacement de mes phalangettes, mais je lui pardonne complètement, ça ne m'a pas totalement réveillée et puis franchement, c'est trop mignon...

Réveil, 16h30. Boulot pas alimentaire pendant 1h30.

Chpof, il est 18h00, l'heure de me mettre en route pour aller assister à la conférence sur le séjour en maternité et sur l'allaitement organisée par la clinique. En descendant, je passe à la cave lancer une machine à 30°C. Je file à la clinique.

Clinique. Super bizarre de n'être entourée que de gens attendant aussi un bébé. En attendant que tout le monde soit arrivé, je regarde les autres et je me dis qu'ils ont tous l'air d'adultes (genre ils sont habillés chez Jacqueline Riu), avant de me rendre compte qu'en fait les 3/4 ont sûrement le même âge que moi, et que je ne suis plus aussi jeune que ce qui est inscrit dans mon cervelet.

Conférence super intéressante, sage-femme passionnée, qui donne plein de détails et répond avec plaisir à toutes les questions. Dans la salle, des gens font des commentaires pendant qu'elle explique tout, et nous montre des images graĉe à son powerpoint. Genre, il y a des filles qui ont fait "baaaahhh" quand elle nous a montré les images de comment on peut se palper-rouler le sein pour le désengorger/détendre au moment de la montée de lait. Ca m'a rappelé le cours de bio de 4ème sur les MST où le prof nous avait montré des images de langues atteintes de maladies ignobles, et où toute la classe avait été révulsée et l'avait fait savoir haut et fort.
Le bébé a profité de cette conférence pour faire ses étirements, j'étais contente qu'il soit si présent.

A 20h45, j'ai repassé mon pas de porte. J'ai mis le dernier quart de tarte à la tomate au four, j'ai étendu le linge que j'avais au préalable été chercher à la cave en rentrant, j'ai plié le linge de samedi qui était sec, et au moment où je m'occupais du dernier torchon, le four disait "chting". Alors je suis descendue, j'ai dîné en écoutant la fin de l'Humeur Vagabonde.

1 septembre 2013

dimanche

Nuit horrible, dos hyper douloureux, bébé aussi agité qu'une mer vent nord à nord-ouest sur Amber et Tamise. Coups de pieds dans l'estomac, envie de vomir, mal au ventre, mal au dos, mal partout. Lu deux imagiers et pas mal de pages de mon bouquin. Lit pas confortable, pas de position qui convienne, loose.

Matin difficile, oeil fatigué, cernes profonds, cheveux mous, corps chiffonné, bébé endormi. Trainassage sur internet, écoute de radio, p'tit dej'.

Encore tarte à la tomate pour midi et début du ras le bol de manger ça mais il m'en reste encore une part (mais prévision de contentement d'avoir un truc tout prêt à manger en rentrant du boulot demain midi).

Début d'après-midi, courses. Foule.

Retour des courses, pause sur un banc devant la cathédrale, écoute du concert de carillon.

Maison. Rangement des courses. Observation de la chasse d'eau. Changement de draps (très sportif). Tentative de sieste mais en vain.

16h30, sortie. Achat d'une carte d'abonnement bi-mensuelle à la Cinématek. Visionnage d'Une journée particulière d'Ettore Scola - film magnifique. Voisin de gauche : petit jeune (genre la vingtaine) en slim et lunettes en plastique à écailles, riant comme Elie Semoun dans le sketch Julien et Kevina (grosse perturbation pendant le film, collait pas du tout à l'ambiance).

Maison. Préparation de tomates en nids, au fromage de chèvre et jambon blanc. Cuisson.

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