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25 juillet 2013

Machine à 30°C du 25 juillet 2013. Machine à 30°C

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Machine à 30°C du 25 juillet 2013.

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Machine à 30°C du 24 juillet 2013.

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Machine à 30°C du 20 juillet 2013.



...et une spéciale dédicace pour Catherine.

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19 juillet 2013

Machine à 30°C du 16 juillet 2013. Machine à 30°C

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Machine à 30°C du 16 juillet 2013.

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Machine à 30°C du 19 juillet 2013.

19 juillet 2013

Je me suis commandé ce livre, Broum l'automobile

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Je me suis commandé ce livre, Broum l'automobile d'Eric Battut, un album que j'ai dévoré un jour à la librairie, que je ne me suis pas offert, mais auquel je n'ai cessé de repenser depuis et qu'on n'a jamais reçu chez le bouquiniste qui me sert d'employeur. Du coup, je suis retournée à la librairie, dans plusieurs librairies même, plus personne ne l'avait (tu m'étonnes, à mon avis tout le monde le veut) et ça y est, enfin, je l'aurai vendredi. J'ai tant aimé le lire le jour où je l'ai lu. J'en garde un souvenir de lumière complètement revigorant, et puis j'adore les histoires d'objets qui traversent les âges. Il me semble même que ça m'avait donné envie de pleurer.

Il semblerait que mon placenta soit très bas dans mon utérus, juste à côté du col, il lui reste un mois pour remonter avant que ce soit la loose, merci de croiser vos doigts ou vos moignons si vous n'avez pas de doigts.

Je ne connais toujours pas le signe astrologique de J. alors que lui connaît le mien.

Sur notre liste de prénoms, il y en a un nouveau, très beau mais qui a aussi son petit défaut : il rime avec le nom de famille. Moi je trouve ça chic, J. aussi mais également too much.

Les gens me disent de profiter qu'il ne soit pas encore né pour dormir et je suis ce conseil à la lettre, je dors tout le temps. Je n'ai aucun souvenir d'avoir été un jour aussi épuisée, vidée. J'avoue me demander ce que ça va donner après. Est-ce la chaleur qui me tue comme ça ?

Quels autres chefs installent un canapé dans un coin de la réserve pour que je puisse m'allonger si le coeur m'en dit ?

Hier c'était échographie de deuxième trimestre. Nous n'avons pas vu son visage, qui était enfoui dans les plis de peau de mon utérus.  Il dormait à poings fermés et ne bougeait pas d'un pouce quand l'échographiste tentait de le déranger un peu. Il a une colonne vertébrale que je trouve splendide (avec beaucoup de vertèbres, quand je pense que j'en ai sûrement autant que lui !), cinq doigts à chaque main, des os dans les jambes, deux reins qui fonctionnent. Il pèse 500 grammes, il a la tête en bas.

A mon job alimentaire, j'ai trouvé La Poupoune et le Gram-Groum de Marie-Odile Dupé, avec Pierre Denieuil aux illustrations, je crois qu'on peut dire que c'est l'histoire qui m'a le plus marquée, de mon enfance, avec peut-être "L'Histoire de Kiki Crabouille qui jamais ne se débarbouille, quand sa maman lui crie "savon", il se cache comme un fripon", que ma soeur avait reçu par la Poste de la part de nos parents pendant sa classe de neige de CP. Dans La Poupoune et le Gram-Groum, la Poupoune est super méchante et sa Maman lui dit que si elle continue, le Gram-Groum viendra la chercher. Bien sûr, c'est ce qui arrive, mais heureusement elle est recueillie par Petit Pierre et sa mère, et ensuite on n'entend plus jamais parler de sa maman à elle, c'est ça qui est fou. Dans l'Histoire de Kiki Crabouille, il ne veut tellement pas se laver Kiki, qu'il se cache, mais un jour il choisit la poubelle pour se dérober, et malheureusement les éboueurs passent...

L'an dernier, je suis tombée, dans un vide-grenier bourguignon, sur L'Ecole des Géants, de Marie-Hélène Delval (avec Claude Lapointe aux images), que j'avais complètement oublié. Aucun souvenir. Et en le voyant, le choc, genre "haaaan, mais c'est quoi ce truc que je connais et qui était même trop bien ?". Quel plaisir !

Si vous vous y connaissez en couches lavables, que vous connaissez les marques ou les sortes qui ne laissent place à aucune fuite, à aucune odeur d'ammoniac (dont plusieurs personnes m'ont parlé !), dites-moi tout, je suis tout ouïe !

Aussi, si vous savez ce qu'on met dans le lit d'un bébé de mois de novembre. Un matelas, d'accord, une alèse, ok, une housse de matelas, c'est noté, un machin genre taie d'oreille sans oreiller dedans pour éviter qu'il faille changer la housse de matelas tous les jours en cas de grande production de bave, ouais. Mais après ? Pas de couette, de drap, de couverture, mais une turbulette (ce mot a été inventé pour rendre ridicules tous les gens devant le prononcer) ça suffit pour tenir chaud ? Et si on a un bébé qui refuse la turbulette, on fait comment ?

Je ne suis PAS diabétique de la gestation, youhou !!!

Mes collègues mettent tous les enveloppes et cartes timbrées trouvées dans les livres de côté pour mon grand frère, je trouve ça très touchant ! Ils viennent me voir ravis et me disent "eh, regarde !" en me tendant leur trouvaille.

J'en ai marre que même des gens qui ne sont jamais (mais jamais hein !) venus chez nous, qui n'en ont vu aucune photo ni rien, me demandent si on va déménager, quand ils apprennent que je suis enceinte. Et quand je dis que non, qu'ils me disent "ah, vous avez déjà une chambre pour le bébé" et quand je dis que "non mais qu'on s'en FOUT, qu'on attend de voir, que si c'est invivable insupportable inacommodable et bien LA on déménagera (bordel j'ai envie de rajouter tellement ça m'agace). Et que là ils me disent "oui donc vous allez déménager, crois-moi". On m'a aussi fait la version avec la poussette ou avec le maxicosy, e-xa-ctement le même dialogue. Il y a des gens qui aimeraient bien pouvoir se servir de nos cartes de payement à notre place, ça donne l'impression.

Le concept, c'est que nous avons décidé d'acheter le minimum vital et on se dit qu'on avisera une fois le bébé dans nos bras, quand on verra bien ce qui nous est indispensable. Le pari étant d'utiliser au maximum des trucs qu'on a déjà (des torchons comme ions-ions/bavoirs (on a une tonne de torchons), une bassine comme baignoire, le mobile acheté pour décorer mon appart' rennais comme mobile de lit de bébé par exemple). J'aimerais bien avoir le minimum de trucs de bébé sur les bras une fois qu'on n'aura plus de bébé. Je ne dis pas qu'on n'achètera rien, on est d'accord là-dessus tous les deux, mais on verra, on n'achète presque rien avant et on se fournira si le besoin se fait sentir, si les solutions qu'on avait imaginées sont trop bancales.

J'ai une collègue qui veut absolument me filer son verre-mesureur spécial biberon et des petits pots en verre exprès pour mettre des purées de bébé au frigo. Je m'interroge à voix haute "mais un biberon c'est gradué non ? Et puis des petits pots en verre exprès ça sert à rien si on a des pots de confiture vides ?". Et elle m'explique que ce n'est pas être matérialiste que d'avoir tout ça, et que le jour où j'aurais besoin et bien je serai bien embêtée de devoir aller acheter en catastrophe, et puis que des pots de confiture j'ai intérêt à bien les stériliser parce que dis-donc (imaginer le mouvement de tête façon "et ben dis-donc" )(ah bon, parce que ses petits pots en verre, non, il ne faut pas les stériliser peut-être ?) et elle revient régulièrement sur le tapis avec ce sujet alors que je lui ai déjà dit que c'était gentil mais que je préférais attendre avant d'accumuler des trucs qui si ça se trouve ne me serviront pas et le pire c'est que j'ai l'impression qu'elle le prend mal, je ne peux vraiment pas comprendre ça.

Dans le métro, une fille m'a proposé sa place et ça m'a fait bizarre de penser que ça se voyait que j'étais enceinte. Je suis entrée dans le sixième mois il y a deux jours. Je me disais "plus que trois mois "et c'est là que j'ai réalisé que non, qu'une grossesse ça dure neuf mois, que théoriquement ça se termine le premier jour du dixième mois. Et que donc il me reste quatre mois d'enceintitude.

J. est en train de faire de la confiture de fraises.

Il sait aussi faire des étagères, comme vous pouvez le voir au-dessus de ce post !

Je vais toujours au boulot à pieds mais maintenant j'en reviens en métro, c'est moins ensoleillé mais nettement moins crevant (j'habite en haut de la côte).

Je vous souhaite un week-end encore mieux que ce que vous aviez imaginé !

12 juillet 2013

Machine à 60°C du 5 juillet 2013. Machine à 30°C

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Machine à 60°C du 5 juillet 2013.

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Machine à 30°C du 11 juillet 2013.

11 juillet 2013

Lundi soir, nous sommes allés au cinéma, voir

Lundi soir, nous sommes allés au cinéma, voir L'Avventura d'Antonioni. J'ai trouvé ça long. Je me disais pendant le film que ça me donnait quand même vachement envie d'aller en Italie. Le lendemain soir, nous retournions au cinéma, voir Frances Ha, qui m'a semblé bien trop court tant c'était bien. Ca m'a fait penser à plein de trucs après coup mais à rien d'autre que ce qui se déroulait sous mes yeux pendant le film, ce qui est bon signe. Je crois que je m'étais fixé des objectifs de grossesse un peu trop ambitieux. Je comptais finir un projet d'histoire illustrée, long et fastidieux à réaliser, commencé il y a deux ans, très important pour moi. En plus, j'ai d'autres projets qui m'attendent et qui me font rêver donc il est vraiment temps de terminer celui-là. Il est très largempent avancé mais il y a quand même encore du boulot.
Mais le midi, quand je rentre, après manger, si je m'assieds à mon bureau, mes yeux se ferment vraiment, et finalement je m'allonge et je dors deux ou trois heures. Et ces siestes ne m'empêchent pas de dormir les nuits qui suivent, ce qui est exceptionnel.

Aujourd'hui, je suis allée faire à jeun les prises de sang du diabète. Après avoir donné mon sang une première fois et avoir bu la fameuse lotion sucrée dégueulasse mais qui ne m'a pas donné envie de vomir, on m'a proposé de m'installer dans un fauteuil très confortable, seule dans une pièce, porte ouverte sur le couloir où les gens passaient pour aller faire leur prise de sang. Et là, paf, je me suis endormie, complètement endormie. C'est l'infirmière, très belle et très douce, qui m'a sortie de mon rêve très gentiment pour m'annoncer qu'il était l'heure de la deuxième prise de sang. Puis elle a penché mon fauteuil, a éteint la lumière et je me suis immédiatement rendormie. Et là, pareil, je me suis réveillée seulement pour la dernière prise. Si j'avais su qu'un jour j'allais faire une méga sieste au labo ! C'était fort bien. Après, j'avais envie de brioche aux pépites de chocolat, ce que je me suis offert de bon coeur, et je suis arrivée au boulot de fort bonne humeur.

Hier, je travaillais avec une des étudiantes embauchée pour m'aider dans la fatiguante tâche de la vente de livres scolaires, on était assises au comptoir, et là est arrivé un client, très sympathique mais malheureusement incompréhensible. Il parlait flamand mais avec un accent que je ne connaissais pas et je ne comprenais vraiment rien à ce qu'il disait (et l'étudiante était française aussi et ne comprenait pas mieux). Je lui ai fait répéter, plusieurs fois. Au bout d'un moment, il a enlevé une des bretelles de son sac à dos, l'a attrapé par devant, ouvert, en a sorti un pompon rouge qu'il nous a montré posé à plat sur la paume de sa main et là, sous nos yeux ébahis et sans que nous n'y comprenions rien, le pompon disparut. Pouf ! Je dis "oooooh". C'eut l'air de lui faire plaisir. Je l'emmenai jusqu'au rayon des livres de magie.

Je me demande ce que ça va faire de ne plus pouvoir aller au cinéma sur un coup de tête, dans quatre mois. L'autre soir, en revenant de L'Avventura, cette idée m'a fait un peu peur.

Et puis avant hier soir, je sentais le bébé qui se réveillait, j'ai invité son père à se joindre à nous, il a investi la peau du côté gauche de mon ventre. L'enfant a trouvé cette présence-là, connue mais pas encore vraiment échangée, bien agréable et a eu envie d'en profiter mieux. Alors il s'est roulé à gauche, il s'est mis le plus près possible des lèvres de son père et mon ventre est resté vide à droite et plein à gauche. Il gigotait. On était tous les trois, émus et bien.

Nous avons monté le lit échelle bébé dans la chambre. C'est moi qui en avais le désir, pour voir ce que ça faisait (je n'arrive toujours pas bien à comprendre qu'il y a quelqu'un à l'intérieur de moi). Le lit monté, ça nous a fait vraiment bizarre, et puis rapidement quand même on s'y est fait. C'était dimanche ou samedi peut-être, mais déjà le lit fait partie des meubles. On n'a pas encore acheté le matelas parce qu'on en veut un top moumoute, qu'on s'est penchés sur la question mais qu'on n'a pas encore sorti la carte bleue.

Je me demande si notre bébé aura les cheveux de son père, les yeux bleus de son père, les grains de beauté de sa mère, le triple menton que semblait avoir sa mère sur les photos, enfant. Le visage long, la pâleur de peau de ses deux parents ou peut-être qu'il aura été chercher des gènes plus anciens.

Au boulot, un faucheux est venu s'installer au-dessus de la pile d'oefenboeken de Nieuwe Tandem 1. Je me suis exclamé que merde devant une étudiante amie des faucheux il se trouve, qui l'a donc poussé aux fesses en faisant pschiiit, et le faucheux s'est carapaté sous une étagère.

Quand je veux me pencher en avant, mon ventre me donne la même impression qu'un jean trop serré à la ceinture quand je me penche en avant pas enceinte. Ca me semble être le même genre d'étouffement et d'absence de souplesse, comme Barbie qui ne peut pas plier ses jambes à 90°C vers l'arrière.

L'enfant n'a toujours pas de prénom mais nous avons temporairement mis entre parenthèses le prout-prout, même si je le garde quand même dans un coin de ma tête donc ça ne veut rien dire...

La fleur de notre cactus vit comme nous, elle dort la nuit, se lève quand elle en a envie et se recouche peinard le soir.

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9 juillet 2013

L'autre jour j'ai pensé aux jours de vacances

L'autre jour j'ai pensé aux jours de vacances qu'il me reste à prendre et puis je n'ai plus trop su. Quinze jours ? Vingt et un ? Renseignement pris, c'était quinze "oui, toi aussi maintenant tu as le droit à un mois puisque l'an dernier tu as bossé une année complète !". Et là, le coup de massue, parce que moi je croyais que les congés payés c'était cinq semaines, pas quatre. Bon.

Alors j'ai pensé à mon congé maternité. Je le savais déjà mais j'ai quand même posé des questions à celle qui sait précisément, comme si je ne savais pas. Alors elle m'a dit ce que je n'ignorais pas, mais que de ré-apprendre m'a temporairement et intérieurement ébranlée. Que le congé maternité, c'est quinze semaines, à répartir avant et après la date prévue d'accouchement. Que si je réservais trois semaines avant l'accouchement mais que j'accouchais avant cet arrêt, et bien ces trois semaines posées étaient perdues à jamais dans les limbes du Pacifique, que je passais directement aux douze semaines qu'il me restait pour après. Et ça ça me travaille à un point !

J'ai pas envie de perdre une miette de l'attente (surtout la fin, quand le trac va s'installer !), et je n'ai pas envie de perdre une miette de notre bébé. Et là j'ai tout simplement le sentiment très désagréable que je vais me faire voler... Je dis à celle qui m'explique que je trouve ça injuste. Et très résignée elle me dit "oui mais c'est comme ça, on passe toutes par cette injustice là" et en fait c'est encore pire.
Du coup, tant que j'y étais, je lui ai aussi demandé de bien me confirmer que c'était bien vrai que si jamais mon médecin m'arrêtait, mettons, à 7 mois de grossesse (comme ce fut le cas pour une de mes collègues), et bien les deux mois d'arrêt étaient pris sur mon congé maternité et que donc il ne m'en restait plus qu'un après la naissance. Et bien oui c'était vrai.

Ca m'a minée tout le week-end et j'ai envie de me révolter du coup je crois que je vais me renseigner pour voir si il n'y a pas une association de révolte des futures mères dégoûtées de la life, avec qui manifester place de la Bourse le samedi aprem'.
La collègue qui a été arrêtée à 7 mois m'a expliqué qu'elle, du coup, elle avait pris un complément de congé maternité, mais payé 500 euros par mois alors qu'elle bosse à temps plein... Alors moi et mon mi-temps, je n'ose imaginer ce que je gagnerais...
Une autre collègue me dit "non mais Elisabeth, tu ne t'arrêtes pas de travailler, tu bosses jusqu'au bout (c'est à dire jusqu'à une semaine avant la date prévue d'accouchement), moi je l'ai fait, ça se fait".
Je n'arrive plus à savoir quels jours poser quand, je poserais bien plein de semaines avant mais l'idée de les perdre...
Mais l'idée de perdre les eaux sur mon lieu de travail...

Tout ça c'était la semaine dernière, et aujourd'hui quand j'ai ouvert cette lettre m'annonçant déjà que nous n'avions pas de place en crèche et bien finalement, ça ne m'a rien fait du tout, voire je me suis dit "alors c'est vrai je vais pouvoir m'occuper de mon bébé ?" me révélant à quel point j'avais le sentiment qu'on me volait ma vie à vouloir me faire bosser même très enceinte, même très jeune mère.

Vos témoignages, avis, idées, vos manigances, vos noms d'associations de futures mères dégoûtées de la life, sont les bienvenus dans les commentaires.


edit du lendemain ! Après le commentaire de Cécile, je dois rectifier ce que j'avance ici. J'imagine que j'ai dû poser des questions approximatives car les réponses que j'ai obtenues étaient approximatives.

Donc : le congé maternité est effectivement de quinze semaines, neuf à prendre après l'accouchement obligatoirement, une à prendre avant l'accouchement obligatoirement. Le congé pré-natal est de six semaines (l'obligatoire comprise), qui peuvent être reportées à après l'accouchement si on le souhaite. J'avoue pour l'instant (mais je n'ai pas beaucoup re-cherché) n'avoir trouvé aucune information contredisant l'idée que si je décidais de prendre trois semaines avant l'accouchement mais que j'accouchais une semaine avant ces trois semaines, les trois semaines étaient perdues, comme me l'a expliqué ma collègue qui s'occupe de tout ça. A voir, donc.

Par contre, ce qui est faux, c'est ce que me disait mon autre collègue, qu'elle n'avait eu qu'un mois de congé maternité post-accouchement pour cause d'arrêt de travail à sept mois de grossesse. Il y a effectivement neuf semaines de congés post-natales à prendre obligatoirement par tout le monde. J'imagine qu'elle s'est sentie impressionnante en me disant ça, un peu comme ma collègue qui, lorsque nous avons vécu la grossesse extra utérine, m'a dit "ah donc vous voulez un enfant ? Tu vas voir ça coûte super cher d'être enceinte, ma première prise de sang pour tout bien vérifier, par exemple, je l'ai payée 120 euros non remboursés". Et bien personnellement mes prises de sang sont toutes toutes toutes remboursées, sauf une ou deux mais qui m'ont coûté dans les 8,70 euros. J'imagine que ce sont les mêmes nanas qui vont me raconter leurs horribles accouchements...

Enfin, les jours d'arrêt par un médecin sont effectivement retirés du congé maternité, mais uniquement si ces jours d'arrêt ont lieu dans les six semaines précédents l'accouchement. Alors oui, que vous ayez choisi de prendre un congé pré-natal ou non, ils sont assimilés à un congé pré-natal. Si j'ai bien compris.

Ca va mieux... Merci Cécile ! Je me sens un peu bête mais ça me servira de leçon ;-)

4 juillet 2013

Machine à 60°C du 2 juillet 2013. Machine à 30°C

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Machine à 60°C du 2 juillet 2013.

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Machine à 30°C du 4 juillet 2013.

3 juillet 2013

Pour cet enfant, nous hésitons entre quatre

Pour cet enfant, nous hésitons entre quatre prénoms. Il n'y en a pas un qu'on préfère, ni l'un ni l'autre, et il n'y en a pas un qu'on aime moins, l'un ou l'autre. Chacun a ses avantages et ses inconvénients.
Il y a celui qui est un mot splendide, qui est rare mais qui existe, qui sonne idéalement avec le nom de famille, mais qui fait un peu prout-prout.
Il y a celui qui a une dynamique qui nous plaît mais deux prononciations différentes, une très jolie et une très très moche.
Il y a celui qui est rare mais pas du tout étonnant, mais qui malheureusement désigne une chose qui se consomme (moi je n'y avais pas pensé mais J. a trébuché la-dessus).
Et enfin, il y a celui qui est vraiment joli mais plus classique, et qui est déjà porté par un membre d'une de nos familles (pas par quelqu'un de la famille proche-proche, plutôt par un cousin ou quelqu'un de ce genre, vous voyez ?). Bref, nous sommes perplexes. Grrr, j'ai envie de trouver ! J'ai découvert que Zébulon, c'était un vrai prénom homologué (mais il ne figure pas parmi nos quatre).

A chaque fois que je me penche en avant, je sens un ras de marée dans mon ventre. Je commence aussi à me prendre calmement quelques coups de pied (ou d'épaule, ou de fesse, ou de tête, ou de coude, ou de main, ou de genou ou de nez, en fait j'en sais rien - et tiens, ça me rappelle une fois, pendant la messe, au moment où tous les enfants étaient invités à rejoindre la sachristie pour éviter de se taper le sermon : on était là, tous assis sur un tapis dans une pièce qui sentait la bougie, avec des aubes pendues au mur de pierre, et donc la personne qui s'occupait de nous avait demandé comment on pouvait faire mal avec ses mains. Mais comme à mon habitude je n'écoutais rien parce que je préférais rêvasser en regardant les motifs du tapis, les aubes accrochées au mur et les apérités du mur, même. Mais je voulais quand même faire genre "je participe" et donc j'avais levé la main et dit "un coup de pied" (parce que j'avais entendu qu'on parlait de trucs violents), ce qui m'avait valu des regards effrayés d'autres enfants genre "cette fille est tellement débile qu'elle ne sait même pas qu'un coup de pied ça se donne avec le pied" et que certains s'étaient même laissé aller à manifester leur outrage "mais noooon, n'importe-quoooiii, c'est pas avec la maaaiiinn un coup de pieeeed !!!" (d'ailleurs, c'est ce qui m'avait permis de comprendre quel était le thème de la discussion)). Bref, le bébé, il me file des coups, par exemple l'autre matin, quand mon réveil a sonné mais que je m'étais dit "j'm'en fous, je le remets à plus tard", hop, juste le temps de régler le réveil à trente minutes après puis je me laisse retomber dans le sommeil et là, LA, le bébé me file des coups à ne plus savoir quoi en faire - non mais là je voulais dormir - sale gosse ! Du coup je me suis levée.

J'ai lu sur la page d'accueil de voila.fr qu'il n'allait pas faire beau de tout l'été et je vous avoue que ça m'a fichu un coup.

Mon bronzage de Lozère (léger mais quand même) est déjà intégralement parti. Les tâches de rousseur ? Elles aussi, parties pendant la nuit.

On n'arrête pas de faire du hâchis parmentier, c'est ma nouvelle passion. J'éprouve aussi pas mal d'amour pour le tian aubergine/tomate/courgette et pour les tomates à la mozarella. Et puis ça y est, je prends du poids à vue d'oeil.

J'ai regardé sur internet à quoi ressemblait un poivronnier et en fait, mon arbre, et ben c'est pas ça. En fait c'est un vrai clémentinier, qui sent le poivron, mais ça ne me dérange pas, chacun ses choix.

Je croyais, en vivant en Gelbique, passer au travers des histoires de diabète de grossesse vu que personne n'avait abordé le sujet jusque-là. Mais que nenni, ma petite séance de trois heures à jeun au laboratoire d'analyse,  avec boissson sucrée et prise de sang toutes les heures est programmée. En attendant, j'en profite pour manger du sucre tant que je peux encore, il ne faut pas que j'oublie de me faire un pain au choc' bien gras de chez Charli, faites m'y penser.

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