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22 décembre 2008

les aventures d'Henri en Normandie

Catherine m'a passé le relais (merci !)! Excusez-moi d'avoir été un peu longuette. Il y a un site officiel de ce tricot de mots (et non de peau), ici. Voilà l'histoire...

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Il était près de neuf heures lorsque Henri se gara sur le parking de la supérette d’Etretat.
Une fois le contact coupé, il resta encore un peu dans sa voiture, le temps que la chanson qui se jouait à la radio et qui le mettait de si joyeuse humeur se termine. Puis hop, dans un élan, il sortit.
Ses talons claquèrent en un bruit sec sur le macadam défoncé. Il huma l'air, s'emplit les poumons. Plus haut les mouettes riaient déjà. Il n'eut pas un regard pour les quelques clients qui attendaient l'ouverture du magasin accoudés à leurs caddies. Il se dirigea d'un pas guilleret vers l'arrière du bâtiment, dépassa un tas de palettes et entreprit de traverser le terrain vague.

Bien qu'il ait eu du mal à prendre sa décision, il était maintenant très heureux, soulagé, même, et ne pensait plus qu'à cette mission qu'il s'était fixé, espérant de tout coeur que les résultats seraient à la hauteur de son attente. Il arriva bientôt à l'extrémité du village, et s'arrêta un instant, émerveillé comme à chaque fois par la vision de la mer et du paysage grandiose qui s'étendait face à lui.
Alors, oubliant une seconde qu'il était attendu à neuf heures et huit battements de coeur précisément ! Une phrase de son ami Robert Sabatier lui monta à la gorge : " Si je pouvais écrire avec des algues, toute la mer tiendrait dans un seul mot. "
Son regard fixait la mer. S'accordant un peu de temps, son esprit se reposait au creux des vagues. Il ne voulait rien précipiter. Mais les minutes s'écoulaient. Il salua la mer et s'en alla au rythme du vent, q
uand tout à coup, au détour d’une pensée, il se retrouva les quatre fers en l’air ! Choc aussi violent qu’ inattendu. Mille couleurs se précipitaient dans ses yeux.
Des étoiles dans la tête, sonné, hagard, Henri tenta de se redresser. Il avait beau se concentrer, rien ne lui indiquait ce qu’il faisait là, allongé au sol, la caresse du vent pour seule compagne.

Il vit des visages déformés se pencher, ils ressemblaient aux gargouilles de la cathédrale. Corps inerte, les figures fantasmagoriques se multipliaient au-dessus de lui, obscurcissant le ciel. Les odeurs iodées se mélangeaient aux effluves nauséabonds de la mort.

Il lui sembla entendre une voix, puis deux, mais il ne parvenait pas à saisir ce qu'elles disaient. Emergeant peu à peu de son brouillard, il distingua plus précisément les visages penchés sur lui. Et c'est avec stupeur qu'il la reconnut.

Elle n'avait pas changé. Malgré le soleil dans ses yeux et ces visages au-dessus de lui qui s'approchaient comme des hyènes autour d'un cadavre et la dérobaient par instants à son regard vacillant il savait que c'était elle. Comment oublier ce visage ? Comment avait-il pu croire que tout était fini ? oublié ? Il se redressa sans peine, prêt à l'affronter enfin.

Lorsqu'il fut bien campé sur ses deux pieds, Henri serra les poings, mobilisa toute son énergie, paré à l'affrontement, et eut tout à coup l'impression que sa volonté et son courage s'en trouvaient décuplés. Que n'avait-il souhaité qu'un tel élan l'emporte, toutes ces fois où il s'était senti si misérable, si pathétique face à cette femme... Mais rien, jamais, n'était venu le galvaniser comme aujourd'hui. Tandis qu' ici, et maintenant, plus de vingt ans après les événements, on allait voir, enfin!, qui était le plus fort.
Il ne pouvait pas en être autrement, foi d'Henri !

Pourtant, ce n'était pas ce qu'il avait prévu pour aujourd'hui... Rien n'aurait dû se passer comme ça, il était de bonne humeur ce matin ! Pourquoi fallait-il toujours qu'elle surgisse sans crier gare, comme si elle prenait un malin plaisir à toujours tout gâcher ? Déjà, alors qu'il était petit, elle avait le don de mettre fin à ses rêves... Il leva le poing et ce simple geste lui remit immédiatement en mémoire l'invraisemblable, l'irrémédiable - Pas encore mortifié, surtout enivré par la quantité d'adrénaline qui circulait encore dans ses veines, qui lui avait valu cet évanouissement - cette petite mort - qui lui avait aussi permis de passer à l'acte, puis de conduire d'une traite de Toulon à Etretat, d'un port à l'autre, d'une mer à l'autre. Pour la retrouver là.

Ses idées étaient claires maintenant, et il n’allait certainement pas tout gâcher avec une bagarre de terrain vague. Il avait un autre programme. «Suis moi» . C’était tout, sauf une invitation à une randonnée pédestre sur la falaise. Curieusement, il n’eut pas besoin de lui prendre le bras pour la faire monter sa voiture. «On va dire bonjour à René, ça fait longtemps.» La route était toujours aussi belle, mais il n’en vit rien, occupé à surveiller la vieille. Il fut juste un peu surpris d’arriver aussi vite au Havre. La ville avait peu changé, et il retrouva facilement la route du port.

Elle était toujours aussi déserte, aussi put-il se garer sans manoeuvre, juste devant le troquet.  Avant même d'y entrer, il fut déçu car ce n'est pas René qu'il vit derrière le bar, à travers la porte vitrée, mais sa femme. Le regard de la vieille s'éclaira. Il ne put faire demi-tour car,  au tintement du carillon accroché à l'entrée des lieux, tous les habitués et même la patronne avaient tourné la tête vers eux.

Et maintenant, Milky, si tu es d'accord pour écrire la suite, c'est à toi...

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17 décembre 2008

le petit chien

Regardez-moi cette merveille ! Il est pas mignon ? Nous l'avons acheté cet aprem', Couacman et moi, pour l'offrir à son petit neveu pour Noël et depuis, je suis gaga, j'arrête pas de le sortir de son sac pour le regarder ! Je vais l'empaqueter et le problème sera réglé ! ;-)

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15 décembre 2008

Aujourd'hui, ce blog a deux ans et un jour ! Pour

Aujourd'hui, ce blog a deux ans et un jour ! Pour l'occasion, si ça ne vous dérange pas, je vous demanderais bien de me dire qui vous êtes, où vous vivez, ce que vous aimez dans la vie, ce que vous allez faire demain, quelle chanson vous avez dans la tête, ce que vous avez (ou allez) manger à dîner, et ce que vous avez aimé dans cette journée qui vient de passer. Si, tous, vous qui passez par là et lisez ce billet, vous répondiez, ce serait génial ! ;-) C'est que je suis curieuse et que ça me ferait hyper plaisir de le savoir...
En échange, je vous souhaite une bonne nuit !

13 décembre 2008

un samedi midi toute seule

avec poulet à l'oignon et fausse purée au drôle de goût

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mais aussi petit suisse au sucre, clémentine...

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... et soleil !

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12 décembre 2008

Voilà deux cases de la bande-dessinée sur


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Voilà deux cases de la bande-dessinée sur laquelle je suis en train de travailler ; une histoire de pluie et de beau temps, mais surtout d'humains. J'essaie de montrer ici quelques choses que je peux faire, quelques dessins mais je suis encore maladroite, je ne suis pas bien sûre du résultat, de l'intérêt (de montrer - j'ai l'impression que ces choses-là n'ont d'intérêt que pour moi parce que ce sont mes petits machins) (mais en même temps, l'envie de montrer se fait de plus en plus vive !). Bref.
Quand je dessine cette bande-dessinée, je pense à la Bretagne, à Rennes, à ses pavés, sa douceur climatique et son ambian
ce si particulière. Je ne dis pas que ça se ressent dans mes dessins mais ça me fait du bien de penser à ça en dessinant.

Sinon, je tiens à souhaiter la bienvenue par ici à Olive et à Audrey, qui est au bord de  l'eau. Mais quelle eau ? La mer, un fleuve ? Je suis sûre qu'on aimerait tous en savoir plus. :-) Vos mots me touchent, et je ne dis pas ça pour faire du genre, c'est vrai quoi.

Si vous voulez tout savoir, hier, j'ai fait un footing de 15 minutes 56 sans pause ! C'est pas fort, ça ? Et le comble, c'est que j'étais moins crevée que d'habitude, comme si le fait de faire une pause cassait mon rythme et que là, je n'avais pas eu ce problème. Bref, dorénavant, il n'y aura plus de pause. En rentrant de Paris, je ne vous ai pas raconté mais j'ai aussi fait un footing et j'ai oublié de prendre ma Ventolin ! Et bien j'ai tenu 13 minutes, comme ça, avec mes bronches pas droguées ! Treize minutes sans Ventolin et sans crise d'asthme, à la fin, je n'en menais pas large mais n'empêche que j'ai réussi. Hé hé...

Sinon, le mur qui est à la tête de notre lit est complètement moisi, du coup on a nettoyé et on a décidé de dormir avec la tête à la place des pieds et les pieds à la tête du lit. Qu'est-ce-qu'on dort bien ! Chic ! On a la tête au milieu de la chambre, et loin des murs. On a une impression d'espace. Ca change la vie. Et puis c'est marrant. Par contre, du coup, j'ai tout le temps envie d'aller me coucher.

Dans 23 jours j'aurai 24 ans.

My tailor is rich.

A part ça, ça fait deux soirs qu'on se fait de la soupe, miam !

Il y a des gens dans l'immeuble qui passent leur journée (sans exagération) à percer des trous à la perceuse, c'est super sympa.

Vous connaissez le "rat glue" ? On a découvert ça, chez Brico : c'est de la glue que vous mettez sur une planche avec un appat au milieu et les petits rats de rien du tout viennent se coller là et vous pouvez les mettre à la poubelle avec la planche collée au ventre. C'est horrible.

J'aime de moins en moins le cochon, sauf sous forme de rôti ou de petit cochon-purée-lac.

C'est fascinannt, ce que je vous raconte. Vous êtes encore là ?
 

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8 décembre 2008

Et un tout bon anniversaire à ma Maman !(elle est

Et un tout bon anniversaire à ma Maman !

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(elle est pas mignonne cette voiture, avec son grand sourire plein de dents  ?)

8 décembre 2008

hello !

Si vous passez par ici,
pouvez-vous penser à fermer la porte pour éviter que le froid rentre ?
Vous pouvez regarder dans le placard, il y a du chocolat noir aux noisettes, servez-vous, ça me fait plaisir.
Il y a aussi du lait et du jus d'orange, au frigo.
Si, assis dans le fauteuil, vous avez un peu froid, vous pouvez vous couvrir d'un plaid (ils sont sur le lit).
Et bien entendu, livres, magazines et mots fléchés sont à votre disposition !
Mettez le clef sous le paillasson en repartant !
Je vous fais de gros bisous.

couac

6 décembre 2008

un samedi midi toute seule (avec gratin dauphinois aux patates et aux carottes)

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Et je vous montre aussi notre cruche parce que je me souviens que quelqu'un dans les commentaires émettait le désir de la voir en entier. Elle nous vient du vide grenier de la rue de Flandre.

 

3 décembre 2008

les petits habitants du papier de brouillon

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3 décembre 2008

fonds de poches de manteau en rentrant de Paris

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