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8 avril 2020

Cette semaine je n'arrive pas du tout à

Cette semaine je n'arrive pas du tout à travailler. Je suis complètement claquée depuis que J. télétravaille (ceci-dit, j'aime bien, quand même, c'est sympa de manger ensemble le midi, de se voir tôt l'aprem'...). J'ai dormi 8h30 la nuit dernière, en un seul morceau. Je pense que l'échographie m'a bien détendue...
J. a voulu se coudre un masque, ce qui nous a occupés de 10h30 à 13h30. Il a tout cousu lui-même, même les liens super fins pour lesquels il fallait faire une couture très au bord. Non sans râler, mais il refusait d'arrêter quand je lui proposais que nous reprenions plus tard (en fait, il aurait voulu que je fasse à sa place, alors même qu'hier il était mécontent parce que j'avais presque tout fait toute seule (alors qu'il ne voulait pas faire quand je lui proposais de prendre le relais)). Bon, enfin, voilà, c'est un rêve réalisé en tout cas, une bonne chose de faite.
La période a de bons côtés pour lui, je pense : je fais mille trucs avec lui le matin (pour éviter qu'il aille embêter son père...), il m'a toute à lui. Et à 15h00, il a son père en entier (et moi je m'endors aussitôt dans le fauteuil). En temps normal il est assez autonome mais là, il a vraiment besoin qu'on l'occupe... Il commence peut-être un peu à tourner en rond...
On n'a pas trouvé de levure de boulanger samedi, il ne fait pas encore assez chaud pour faire du levain, mais on a trouvé une recette de pain au bicarbonate de soude qui fait l'affaire parfaitement, il est même très bon et il est prêt en moins de 45 minutes ! La révolution !
Aujourd'hui commence le sixième mois de ma grossesse. Incroyable.

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7 avril 2020

confinement sans embêtement

DSC08264


Il y a des jours trop fastoches, comme ça, on ne sait pas très bien pourquoi ceux-là plutôt que leur soeur.
Pourtant, la nuit avait été hyper pourrie et le réveil vraiment duringue.
Et puis ce matin, je me la suis jouée un peu trop perso pour la couture du masque, ce qui a provoqué un drame chez les moins de 7 ans.
Et en plus j'avais une trouille pas possible de ce qu'on allait m'annoncer à l'échographie.

Mais je sens que je progresse en musculation des bras.
J'ai RÉUSSI mon masque !
J. a préparé une délicieuse petite sauce pour accompagner le reste de filet mignon.
Et puis l'échographie fut idyllique, on a un bébé en pleine forme, qui fait des exercices de gym vachement plus poussés que les miens (genre tendre sa jambe et avoir le pied au-dessus de la tête).
Et j'avais pensé à prendre l'appareil-photo pour filmer le bébé alors en rentrant, on a pu l'admirer en famille...
Je suis revenue à la maison tellement légère... Un confinement ? Quel confinement ?
Aussi, quel plaisir de marcher dans la rue... de sentir des courbatures dans mes fesses ! Mais de ne pas trouver difficile du tout de monter les trois étages qui mènent chez nous (je me suis dit "ma fille, tu fais bien pour le sport").
Et j'ai pensé à demander à ma sage-femme un papier disant que je devais pratiquer une activité physique adaptée à ma situation de femme enceinte, ce qui va me permettre de sortir parfois marcher autour du pâté de foie de maison, et le premier policier qui m'embêtera parce que je ne serais pas en train de courir ni vêtue d'un jogging, et bien je pourrais lui dégainer mon papier officiel de ma sage-femme qui dit que si j'ai le droit d'abord.
Et on a fait une super expérience de Youpi ! Ce n'est pas encore fini, notre oeuf est encore dans son verre de vinaigre, mais la petite peau marron sur le dessus du verre est... étonnante !
Et puis je kiffe lire Ma mère est un gorille (et alors ?) à voix haute, le soir, pour mes J..
Alors bon.

(en image : de la sérénité photographiée de traviole. Ça manque juste un peu de maquettes de bateaux (j'ai déjà réussi à commencer un mur de dessin de bateaux, l'air de rien, sans que J. se rende compte de ce qui se tramait)).

6 avril 2020

Je reprends du courage en reprenant une nouvelle

Je reprends du courage en reprenant une nouvelle semaine. Dans l'idée, je préfère le week-end, mais dans les faits, confinée, je préfère la structure des jours d'école (limite je redoute les vacances...).
J'ai bien aimé voir Joachim débarquer pendant ma séance de gym, tel un zombie tombé de son lit, peut-être encore en train de dormir en fait. Il m'a avoué avoir allumé la lumière pendant la nuit pour finir de lire tout son livre, avant de se rendormir. Et j'ai bien aimé qu'il nous raconte le livre en mettant le ton, pendant le p'tit dej'.
J'ai bien aimé me rendre compte que je savais enfin faire des squats dignes de ce nom (j'ai regardé des vidéos, ce week-end, pour m'améliorer, ce confinement nous fait faire de ces trucs !).
J'ai bien aimé ranger et ménager le salon avec Jo avant de nous mettre direct à la couture, et avancer un grand coup dans cette taie de coussin d'allaitement (on a fait du patchwork, c'est pour ça que c'est long...).
C'était bien de préparer des scones à la betterave.
C'était pas bien de nettoyer la marmite dans laquelle du parmesan avait fondu puis séché.
Mais c'était bien de découper les scones avec un verre, dans la pâte étalée, et qu'à chaque scone, ça fasse un petit "prout".
C'était bien de faire plein de raccommodage (j'adore...).
C'était génial de manger des maquereaux au citron succulents.
C'était un super moment d'écouter Joachim lister tout ce qu'il allait faire, un jour, avec sa soeur (aller la chercher à l'école et l'emmener au magasin de jouets pour lui payer un cadeau avec son propre argent de poche <3).
Demain matin, je me fabrique un masque ! (pour le rendez-vous de demain aprem')
J'espère que vous allez comme il faut.

5 avril 2020

Mardi après-midi, j'irai seule faire

Mardi après-midi, j'irai seule faire l'échographie de deuxième trimestre de grossesse, et ça fait bizarre. Mais j'ai de la chance parce que mon échographiste est génial, que c'est lui qui nous a suivis pour Amandine et que c'est extrêmement important que ce soit lui qui nous suive pour la Cocotte (il connaît bien notre dossier, il connaît mes angoisses, il a envie de connaître la suite de notre histoire et qu'elle soit belle). Il a son cabinet à Lyon, mais il est très ami avec ma sage-femme d'Ambérieu et ils se sont démenés pour qu'il puisse ouvrir un petit cabinet d'échographie temporaire dans un coin de son cabinet à elle... Il n'y a presque plus de trains pour Lyon, je ne sais pas si j'aurais pu voyager jusqu'à lui, mais c'est lui qui est venu à nous... C'est dingue. Mais j'irai sans J.. Mais nous avons de la chance parce que le mois dernier, il nous a conviés tous les trois, mes 2 J. et moi, pour une échographie pour le plaisir... Juste pour avoir la joie de voir la fameuse nouvelle petite soeur toute bienheureuse et peinarde dans mon ventre (pour rassurer le grand frère pas tout à fait confiant)... Nous avons de la chance.

J'ai le moral dans les chaussettes. Je crois qu'il faut que je dorme plus mais je dors tellement mal. Cette nuit, je suis restée éveillée trois heures, mais j'ai eu deux bonnes idées alors ça va. Des fois, c'est pire, la même chose mais sans les idées... Vivement demain... Des fois, ça change tout que ce soit demain.

4 avril 2020

Samedi confiné confiserie praliné

Globalement, cette grossesse m'inquiète assez. Tout va bien, tout va bien, et puis un jour je trouve un motif d'angoisse (la listériose, la qualité de l'eau du robinet, le rouge à lèvres, un coup de jus en débranchant la cafetière...) et je mets plusieurs jours à réussir à me calmer. Maintenant, toujours, tout peut arriver. Tout peut basculer. Bref, je suis ultra relou avec mon bébé et je passe ma vie à appuyer sur son matelas gonflable (ce qui doit la faire rebondir, pauvrette) en lui disant "allez, bouge, bouge donc !". Elle bouge, bien sûr, mais je voudrais qu'elle bouge plus.
Le soir, J. discute un peu avec elle avant d'éteindre la lumière. Jusqu'à maintenant, cela faisait cesser immédiatement toute activité à cette petite (je l'imagine très bien, aux aguets, se dire "ah tiens ça recommence ! Qu'est-ce-que c'est que ce phénomène bizarre ?"). Mais hier soir, quelle ne fut pas notre joie : la voix de J. a provoqué une nouba du tonnerre de Zeus, mon ventre s'est mis à faire des vagues de folie, oh quel plaisir ! Je me suis endormie tellement sereine. Et j'ai été réveillée à 5h00 du matin par une réplique, comme un massage intérieur du ventre.
Alors ce matin, j'étais heureuse comme pas permis, en plus il y avait des scones aux framboises tout chauds pour le p'tit dej'...
Et puis on a écouté Etienne Daho en buvant nos infusions...
Et puis je ne sais pas, tout à coup, je me suis mise à baliser pour la suite de cette grossesse enfermée, à me dire que c'était triste de n pas pouvoir sortir, à me demander si en août on y serait encore et comment mon accouchement allait se passer, et même (summum de l'angoisse), à quel moment j'allais pouvoir commander une garniture pour mon coussin d'allaitement et ces 4 ou 5 trucs qui nous manquent pour nous occuper de notre bébé.

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3 avril 2020

confinés déconfinés reconfinés

Depuis que j'ai lu que certaines régions de Chine étaient en train d'être reconfinées, ça mouline sévère dans ma tête.
Je me demande si on aura nous aussi un déconfinement avant d'être éventuellement reconfinés, ou si on sera juste confinés super longtemps.

Je n'arrive pas à croire à ce que nous vivons. C'est trop loin de la réalité, ça ne colle pas. Je veux dire, pendant 35 ans des règles de vie inébranlables, un monde qui semble souple sur ses articulations (tordues, mais difficilement tordables autrement, les articulations), des habitudes presque écrites dans nos gènes, et tout à coup, pouf. Tout s'arrête. Impossible.

D'ailleurs, je ne suis pas la seule à ne pas y croire, j'ai vu ça tout à l'heure en essayant de m'abreuver de vitamine D à la fenêtre, la rue était parsemée de promeneurs de bonne humeur, certains en groupe, genre "c'est le printemps  tout va bien les gars". J., qui est allé vite flash en ville chercher notre panier d'amap a pu y constater le même phénomène... La conclusion de cette étude est donc qu'au bout de trois semaines de confinement, l'humain oublie pourquoi il est confiné, relâche sa vigilance et se déconfine sans y avoir été au préalable invité.

Ça va être bizarre, en septembre, si on est restés confinés tout l'été de sortir dans la rue avec mon bébé, alors que je n'ai prévenu presque personne de ma grossesse (qui était cachée par mon ample manteau avant confinement).

Ça fait la troisième année de suite que j'ai l'impression de vivre des trucs pas tout à fait normaux. J'aspire à du rien (du tout ?). Des oiseaux qui chantent, de la verdure, de la vieille pierre, du voisin sympa, de la confiture aux fruits du jardin (ou du marché, soyons ouverts d'esprit), du J. et du J., des amis et des repas qui s'éternisent dans le jour qui décline au milieu d'une herbe pas tondue, sous un arbre, avec un peu trop de vin.

2 avril 2020

jeudi confiné sans filet

Ce matin, j'ai préparé le café de J. sous l'oeil bienveillant de Jo qui m'a montré hier comment il fallait faire. J'aime bien que ce soit lui qui sache et pas moi. Des fois, au supermarché, moi je ne sais pas quoi choisir et c'est lui qui me dit "ah non maman, ne prends pas ces sardines, elles sont pêchées au Maroc, ils sont en zone de surpêche !", ou bien "attends, prends plutôt les Reflets de France, il y a -10% dessus le lundi" (il est au courant de TOUT. Une fois, à l'école maternelle, la maîtresse m'a même dit qu'il savait précisément où étaient rangées ses affaires et celles de sa collègue, dans des placards auxquels il n'avait pas accès - et que donc, quand elles ne trouvaient pas un truc, il suffisait de lui demander).

Après le p'tit dej', on a entrepris de ranger tout son matériel de bricolage, et ça fait une sacrée quantité. Je ne compte plus le nombre de jolis scotchs, colles à paillettes et petits carnets mignons qu'il y a sous ce toit... On a tout sorti du tiroir, du meuble à roulettes et du carton et on s'est mis à regarder chaque chose pour décider de son sort, de son futur rangement. J'ai adoré parce qu'il y avait exactement la même ambiance que lorsqu'on faisait ça avec notre mère quand on était petites. Ce qui était très bizarre, c'est que cette fois-ci, ce n'était pas moi qui disais "oh non, non, on garde, c'est trop mignon, j'adore !" et par contre, c'est moi qui disais "non mais on ne va pas garder ça, c'est un vieil emballage déchiré, je suis sûre que tu avais oublié que tu l'avais !". J'ai réussi à lui faire jeter sa collection de feuilles de PQ (assez fournie et un peu poussiéreuse) (il a dû passer totalement à autre chose, j'ai dit "ça on jette ?" et il m'a répondu "ouais"). Bref, on a fait ça deux heures durant (et on n'a même pas fini). J'ai bien aimé, et ce qui m'a ravie c'est que lui aussi, il m'a dit qu'il aimait bien ce moment, pendant. Après, il était 12h30, je suis allée à la cuisine pour préparer le déjeuner et ça m'a fait bizarre de retrouver la réalité, j'étais vraiment plongée dans une ambiance d'enfance et de trésors.

J'ai flanché à 14h00, j'ai demandé à J. de venir m'aider en cuisine, j'avais mis les légumes au four mais j'avais vraiment la triple flemme de préparer la semoule (je déteste préparer la semoule, je me sens nulle en semoule...). Mais il a quand même bien travaillé, il était hyper content.

Ce soir, j'ai lu la suite de "Ma mère est un gorille (et alors ?)", de Frida Nilsson, à Jo et à J. qui était assis entre les fesses de Jo et le fauteuil, c'est super ce livre !

1 avril 2020

mercredi confiné saucissonné

Hier, c'était trop haché pour J., trop haché pour moi. On était tous les deux frustrés. Alors on a élaboré un plan avant d'aller se coucher : que je m'occupe de Jo jusqu'à 15h00, et qu'ensuite, lui prenne entièrement le relais.
Du coup, je me suis levée pleine d'énergie positive. J'ai décidé de ne rien faire comme d'habitude, pour voir ce que ça donnait.
J'ai quand même commencé par ma séance de gym (la prof est insupportable et à la fois, je suis sûre qu'à la fin du confinement elle me manquera), ce matin, c'était les bras, je me sers de nos dernières bouteilles de bière en guise d'haltères, c'est nickel.
Après, avec Jo, on s'est lancés dans la préparation de scones que nous avons mangés fumants, en famille.
Ensuite, au lieu de prendre ma douche, j'ai sorti la machine à coudre et nous avons cousu-cousu-cousu, jusqu'à 12h30, en devisant gaiement, en réfléchissant aux associations de tissus idéales, bref, super. Après, j'ai lancé le déjeuner pendant que Jo préparait toutes sortes de merveilleuses blagues de premier avril avec un enthousiasme sans limite.
Puis nous avons mangé (je n'avais toujours pas pris ma douche ni fait la vaisselle, admirez le lâcher-prise), et ensuite, je l'ai contraint à faire une toilette de chat (oui, il aime moyen se laver, mon fils) et là, pouf ! Il était 15h00 !... Heure à laquelle j'ai pris ma douche, avant de faire la vaisselle (la fille qui n'attendait que ça depuis le lever...) avant de bosser peinarde à mon bureau, ah quel délice !... Pendant que mes J. jouaient dehors, puis cuisinaient une pizza et du pain (tout en élaborant encore de truculentes blagues de premier avril).
Bref, voilà qui est mieux.
J. a aussi préféré aujourd'hui, avoir de vraies plages horaires pour bosser. Il n'a pas résisté à se remettre au boulot ce soir après le dîner (je le savais bien que c'était dangereux de faire rentrer son boulot dans notre foyer...), mais vous ne devinerez jamais ce qui s'est passé vers 21h30 : son patron lui a envoyé un mail pour lui dire d'arrêter, maintenant, que ça allait bien.
Yeepee, yeah yeah !

31 mars 2020

Aujourd'hui, c'était le premier jour effectif de

Aujourd'hui, c'était le premier jour effectif de télétravail de J.. Il doit théoriquement travailler 7h30 par jour. Diable.
J'ai compté les heures toute la journée. "Tu viens de faire 1h30 de plus, là, non ?". Il a été d'un sérieux absolu.
Je n'ai pas résisté, à un moment, à me poster derrière son épaule, et à regarder l'écran de son ordi sans rien dire, pour l'embêter (et ça nous a bien fait rigoler).
J'attendais ça, j'attendais le télétravail mais finalement, je pense que c'est la première fois que je suis aussi claquée le soir depuis le début de ce confinement.
Jo est d'habitude autonome mais J. est tellement son compagnon de rêve, je me doutais que ça allait être difficile pour lui de résister à la tentation d'aller le tirer par la manche pour qu'il vienne jouer... J'ai donc passé la journée à occuper le Lardon.
J'ai remarqué que c'était particulièrement frustrant de ne pas avancer dans son propre travail lorsqu'on a sous son toit une personne à fond dans le sien - j'ai donc quand même trouvé moyen de bosser une heure.
J'espère que ces 7h30 théoriques vont nous laisser un peu de marge de manoeuvre et d'ajustement.

29 mars 2020

dimanche confiné boudiné

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Un dimanche qui a commencé à 10h00, avant qu'on se rende compte à la fin du p'tit dej' à 11h00 qu'on avait changé d'heure pendant la nuit et qu'il était donc midi. Pas de panique ! On a respiré par le ventre et on a décidé de renommer le p'tit dej' que nous digérions "brunch" et hop ! On était carrément dans les temps normaux d'une journée avec plein de temps pour ne rien faire devant nous. Ouf ! Beau rebond !

Joachim s'est rapidement mis à jouer aux legos, et nous on s'est mis à trier les photos sur l'ordinateur. On a décidé de trier les plus vieilles, et nous nous sommes retrouvés en 2007, à Bruxelles. Nous avons trié 4 bonnes années de photos, on en a jeté les 3/4 en nous sentant de plus en plus légers et en réussissant à conserver tout de même les plus emblématiques de l'ambiance générale de notre vie à l'époque... Nous avons perçu et retrouvé nos maux, nos évolutions, nos soucis, nos courages, et ça nous a fait un bien fou. Et ce travail de tri a donné le ton du reste de notre journée, passé à réfléchir, se souvenir, discuter, analyser, admirer le chemin parcouru.
Je suis tellement fière de nous. Et on entend parfois que l'amour est plus fort ou plus beau au début et qu'il se transforme en tendresse un peu tiède au fil du temps, en habitude, habitude de l'autre. Je trouve que c'est tellement le contraire, c'est tellement plus beau aujourd'hui, on s'est tant construits ensemble, on a tant grandi ensemble, on est comme deux arbres dont les racines se seraient entremếlées en poussant et qui seraient quasi inséparables. Deux arbres qui auraient puisé de la force l'un chez l'autre et qui seraient tellement amalgamés qu'ils seraient presque devenus siamois.
Je vous conseille vous aussi de trier vos photos en couple pour vous coucher demain soir amoureux comme jamais.

Jo a une sorte d'agenda sur internet, rempli chaque jour par ses maîtresses. Le mercredi, il n'y a jamais rien, c'est mercredi, quoi ! Ce soir, je vois qu'il y a une chose inscrite à la page du mercredi, je me dis "what ?" - intriguée, je clique : un fichier "les poissons" à lire... Je clique... un reportage sur les poissons carrés qui vivent dans les eaux gelées du Pôle Nord et qui doivent se méfier des poissons-fourchettes ! J'aime cette maîtresse.

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