culotte en drap
en revenant de Sainte-Adresse...
... nous n'avons pû résister à une bonne baguette fraîche accompagnée de confiture d'abricots de ma Maman.
help
Il y a dans mon école un chinois que j'appelle "le chinois perdu" parce qu'il ne me parle que pour me demander de l'aide, toujours avec beaucoup d'affolement et je sais qu'il compte sur moi. Aujourd'hui, alors que j'entrais à la cafet' pour prendre un petit chocolait, il m'a sauté dessus, accompagné d'une de ses amies chinoises. Ils étaient très paniqués. Il m'a dit vouloir de l'aide puis j'ai demandé pourquoi, il m'inquiétait un peu à être si inquiet. Ensuite, c'est sa copine qui m'a expliqué le problème : il s'était trompé trois fois de "code PIN" en voulant allumer son téléphone portable, et celui-ci s'était bloqué. Et, tout les deux, ils n'osaient pas appeler SFR. Ils comptaient donc sur moi pour le faire à leur place.
J'ai donc appelé le service client, qui a aussitôt et sans encombres débloqué le téléphone du jeune homme. Ca a pris environ trois minutes, mais j'ai eu l'impression que je lui avais sauvé la vie (tellement il semblait rassuré et soulagé), et je me suis dit qu'il fallait vraiment beaucoup de courage pour venir s'installer dans un pays dont on ne maîtrise pas trop la langue, si loin de là où on a grandi, si loin de tout ce à quoi on est habitué.
"j'avais une cabane près d'un petit ruisseau, j'avais une cabane entourée de roseaux" (extrait d'une chanson apprise au CE2)
Ce matin à 8h20, mon téléphone a sonné. C'était ma voisine du dessus, qui m'appelait alors qu'elle était postée juste derrière ma porte d'entrée, si bien que je l'entendais en double (parce qu'elle parle un peu fort, surtout au téléphone). Elle m'a annoncé que deux de ses collègues (elle travaille dans une agence immobilière) étaient là avec elle et qu'ils voulaient visiter mon studio pour en estimer la valeur et voir si il y avait d'éventuels travaux à y faire, parce que la propriétaire voulait vendre. Comme ils étaient juste derrière la porte et que ma voisine est sympa comme tout, je n'ai pas eu le tempérament nécessaire pour refuser catégoriquement. J'ai ouvert. Elle est entrée avec ses deux collègues encostumés, encravatés, alors que je venais de finir mes Chocapic choc choc chocolat et que j'étais complètement endormie. Monsieur Couac, pour lui, c'était pire puisqu'il n'avait même pas fini son p'tit dej' et qu'il était assis devant son bol de lait au chocolat... Les deux monsieurs et ma voisine ont tout bien regardé (en plus, je dois avouer que comme j'avais été prévenue de leur visite environ dix secondes à l'avance, je n'ai pas eu trop le temps de ranger... y avait une énorme pile d'habits sur mon fauteuil, des papiers partout par terre, accompagnés de jeux de société et de bandes-dessinées... (pour mes soeurs, pensez plutôt à ma chambre chez les parents et vous comprendrez)) puis sont repartis en souhaitant un bon petit déjeuner à Monsieur Couac.
poésie contemporaine
Un jour, les profs du cours d'écriture ont décidé de nous faire écouter de la poésie contemporaine, lue. Performée, des fois. Entre autres auteurs, ils nous avaient fait écouter Charles Pennequin (qu'il faut entendre autant que lire - sa lecture donne une dimension différente à ses écrits, je trouve), dont nous avons encore écouté un extrait cet après-midi lors d'une conférence de Jérôme Mauche organisée à l'école. Demain matin, je dois voir ce dernier pour parler de mon travail, je suis ravie. Moi aussi je veux faire de la poésie...
les bandes-dessinées adorées
De retour de notre super chouette week-end à Auxerre, voici comme prévu pour Mariska, photos et références de nos bandes-dessinées adorées. Celle de Monsieur Couac, c'est M le Magicien, de Massimo Mattioli, éditée par L'Association.
La mienne, c'est Move to the City, de Tom Gauld, aux éditions B.ü.L.b comix.
badges du soir, bonsoir
j'crois que j'ai un pouvoir magique
Et quel pouvoir !... Voilà : chaque fois que je regarde par la fenêtre de ma chambre, je vois un bus passer dans la rue. Mais je dis bien CHAQUE fois. Genre même quand je suis assise dos à la fenêtre, et bien si je me retourne un quart de seconde, un bus passe. Et pourtant, il ne passe pas si souvent que ça, ce bus-là.
Monsieur Couac prétend que j'ai de bonnes oreilles et que je l'entend arriver de loin. Moi j'espère que c'est de la magie.