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19 mars 2008

aujourd'hui, rien

Aujourd'hui, je suis malade, genre enrhumée et toussotante, avec en prime des courbatures partout et un petit mal de tête... je suis allée en cours ce matin, mais j'ai eu bien des difficultés à suivre et en plus, je n'arrêtais pas de gigoter parce que je ne trouvais pas une position confortable. Bref, ce midi, j'ai décidé que ma journée était terminée et que c'en était fini de l'école pour moi (aujourd'hui seulement, je vous rassure, demain, j'y retourne). Je n'allais quand même pas me mettre à l'école dans un état pareil, j'ai préféré me garder à la maison, on verra demain comment ça aura évolué. Après tout, mes parents me disent toujours de prendre soin de moi. Hé hé... En plus, Couacman, il était grave pour que je reste à la maison, alors hein.
Du coup, j'aurais pû en profiter pour faire mon devoir de philo. Mais bon, Sartre, c'est pas du gateau tout de même.
A la place, j'ai fabriqué un machin avec trois bouts de fil de fer, que j'ai accroché au-dessus de notre lit. J'ai aussi photographié les lapins de l'animalerie de la rue de Flandre, et j'ai pris des photos de Couacman en train de se laver les dents, et aussi des photos d'un nuage, et bien on aurait dit qu'il était faux, et aussi des photos du sablé crâmé en forme de bonhomme. Et sinon, j'ai dormi et maintenant je vais peut-être aller lire Sartre, parce que bon, on rigole on rigole, mais y a pas qu'ça dans la vie.

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17 mars 2008

en vrac

Vous allez bien ?
Je ne donne plus beaucoup de nouvelles mais c'est que je dois rendre moult travaux à mes professeurs avant les vacances de Pâques, vendredi.

Pour le cours de musique, le devoir est de commenter et d'étudier un concert vu exprès pour l'occasion. Comme je me suis affolée très tard quant au concert que je pouvais voir (très tard = samedi matin) et que ce devoir est à rendre vendredi après-midi, et que je voulais absolument aller à un concert avec Couacman (afin d'unir nos cerveaux et de faire une analyse un peu réussie), il fallait que celui-ci (de concert (je précise parce que ma phrase, à rallonge, me paraît incompréhensible)) eût lieu dimanche, à n'importe-quelle heure, mais dimanche (c'est le seul jour où Couacman et moi passons 24h/24 ensemble). Je ne sais pas pourquoi, mais j'étais fort motivée pour aller voir du classique, peut-être parce que ça change, parce qu'on n'a pas le réflexe classique mais qu'on ne sait pas pourquoi. Justement, chaque dimanche matin au Palais des Beaux-Arts a lieu un concert à 11h00. Ce dimanche, c'était Les lauréats de la chapelle musicale reine Elisabeth. Nickel. En achetant nos places samedi midi, le guichetier nous a appris qu'en plus de nous donner accès au concert, nos places nous donnaient droit à un petit-déjeuner !...
Bref, dimanche matin, nous étions complètement surexcités, un peu comme les matins de départ en vacances. Déjà, on n'a pas trop l'habitude de se lever le dimanche mais alors là, en plus, petit-déjeuner au Palais des Beaux-Arts et ensuite aller voir un concert !... C'était trop pour nos petits coeurs.
Bon, le petit-déjeuner était très très bon (couques à volonté, thé, café, jus d'orange...). Et le concert... ouh la la le concert... c'était gé-nial. La musique, je ne vous dis pas... et les interprètes... ah la la les interprètes... ils avaient l'air tellement ravis d'être là ! Et puis ils jouaient en se regardant, en jouant un peu la comédie, en faisant des têtes assorties au son de leur instrument. Nous sommes ressortis de là en nous disant que nous allions revenir tous les dimanches.
Du coup, là, je suis en train de faire mon dossier, je me concentre sur un compositeur, j'ai choisi Rachmaninoff parce que c'est celui que j'ai préféré.

Sinon, déséspérée par l'absence de pantalons dans ma garde-robe, je me suis jetée sur ceux de Couacman et j'en ai trouvé un qui me va parfaitement bien. Je trouve paradoxal, quand on est large de hanches comme je le suis, de trouver plus facilement de quoi se vêtir dans la penderie d'un monsieur plutôt que dans les magasins pour femmes, mais bon.

Sinon, il y a eu un troisième cambriolage dans l'immeuble, et il parait qu'il y a des gens qui dorment dans la cave et qu'il y a des trafics de stupéfiants dans le bar d'en bas et que quelqu'un a fait pipi sur la porte de la voisine.

Sinon, 3/4 de nos ampoules sont mortes mais on ne pense jamais à en racheter.

Sinon, les lapins de l'animalerie de la rue de Flandre ont énormément grossi et mon préf' de pref', c'est le petit gris trop mignon.

Je mange beaucoup de pains au chocolat, depuis deux jours.

Nous avons fait crâmer une fournée de sablés et nous avons eu très peur parce que le four a fumé très très fort.

Avec ce même four, Couacman s'est brûlé quelques poils du dessus d'un doigt et ça a senti le cochon grillé. L'odeur lui a donné faim.

Quand je dessine, seule, à la maison, c'est dur, je me sens coupée du monde.

Si je devenais garde-forestier, j'adopterais un chien.

J'ai de nouvelles rides à divers endroits de la figure.

Je suis en train d'écrire des machins ici alors que je devrais travailler.

Si je n'avais pas peur des bêtes, que j'étais musclée et courageuse, je crois que j'adorerais être garde-forestier.

Je n'ai pas du tout envie d'aller me coucher parce que je viens de laver les draps et du coup, il faut refaire le lit, d'abord.

Et vous ?


13 mars 2008

Dominique A

En ce moment, je suis une fille très "Dominique A".
J'écoute Auguri, ça me rappelle un trajet Caen-Le Havre en car, avec Couacman. Nous avions entendu (de mon I-Pod dont nous avions chacun un écouteur) "Avant de perdre la face... et de mourir comme un vieux mégot... mon tout dernier regard se portera sur tes fesses...", juste au moment où nous passions sur le pont de Normandie. C'était un vrai moment de félicité. La musique, le soleil (c'était cet été), d'un côté la mer et de l'autre, la Seine...
Ca me rappelle aussi les trajets Auxerre-Lugrin et Lugrin-Auxerre fin 2007 dans la voiture des amis chevelus, pour aller et revenir de chez les amis savoyards...
Bref, Dominique A est pour moi porteur d'une ambiance voyageuse, d'une ambiance de pause et de méditation. Et du coup, il me plaît et me rassure.
Il me donne la motivation nécessaire au travail, devrais-je même dire.
Merci Dominique A !

11 mars 2008

avant de perdre la face

Mariaba me propose de réfléchir à trois choses qui, quotidiennement (ou presque) me font plaisir, et c'est très sympa de sa part de me faire songer à ce qu'il y a de bien ! ;-)

J'y ai beaucoup réfléchi, et le premier truc qui m'est venu est complètement débile : ça m'amuse de regarder les hommes qui font pipi derrière les arbres du square, en bas de l'immeuble (parce qu'ils sont gênés et regardent partout autour d'eux pour être sûrs que personne ne les voit - mais ils ne pensent pas à lever la tête !).
Aussi, j'aime bien quand, dans ce même square, des élèves des collèges et lycées voisins viennent faire du sport : course, relais... de haut, avec Couacman, on commente, on cherche les élèves peu motivés... on imagine ce que ça fait de faire du sport dans un square plein de passants (qui des fois s'arrêtent pour admirer les performances sportives, comme nous).
J'aime regarder Couacman partir, par la fenêtre. Je le regarde jusqu'à ce qu'il disparaisse au loin. Il marche super vite. Et, quand je sais qu'il ne devrait pas tarder à revenir, parfois, j'aime bien le guetter.
Voilà ! Je passe le relais (hu hu) à Zelapin, Satsuki et Milky !

Et voilà l'élève le plus démotivé de l'activité "relais" de ce midi
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10 mars 2008

Il y a un truc qui m'aide beaucoup à

Il y a un truc qui m'aide beaucoup à décompresser. Je fais une liste mentale des villes où j'ai acheté tous les habits que je porte. Par exemple, là, mon pantalon vient de Rennes, mes chaussettes, mon pull, ma culotte et mon gilet viennent de Caen, et mon soutien-gorge, mon collier et mon tee-shirt viennent du Havre. Ensuite, je me remémore dans quelles circonstances ces vêtements sont devenus miens. Par exemple, mon tee-shirt, je l'ai acheté parce que pour les concerts de la chorale l'an dernier, je devais mettre un tee-shirt blanc et je n'en avais pas. Et si ça ne suffit pas à me détendre, j'imagine toutes les choses que j'ai faites avec ces habits, tous les endroits dans lesquels ils m'ont accompagnée. Par exemple, mon gilet, il était avec moi le jour où on a fêté les 80 ans de ma Mémé. C'est très très efficace, ça me fait relativiser, et des fois, je me sens trop bête parce que dans des cas extrêmes où je suis mortifiée de peur (par exemple, avant de faire une performance), je me rends compte que je parle à mes habits, dans ma tête. Je dis à mes chaussures : "Vous restez avec moi, hein, vous m'laissez pas tomber les filles, vous me serrez bien les pieds pour marquer votre présence ?" et j'imagine qu'elles me répondent "Mais oui t'inquiète Poulette, on est là, on n'te lâchera pas !".

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10 mars 2008

encore lundi

Je ne sais pas comment vous remercier pour votre prévenance, votre présence et votre chaleur ! Je retiens tous vos trucs anti-déprime. J'avoue que lire tous les commentaires du post précédent a été un super anti-déprime pour moi. :-)
Vous êtes super !
Merci !

Je crois que le premier truc que je vais mettre à exécution, c'est mettre du vernis à ongles rouge, sur les doigts de pieds mais aussi sur les doigts de mains, mais 'faut d'abord que je fasse la vaisselle pour éviter les fendillements (le liquide vaisselle, c'est pire que du dissolvant).
Aujourd'hui, ça va mieux. Couacman pourrait aussi être appelé Super(Couac)man. D'abord, hier matin, il est allé acheter des couques parce que je commençais à cafarder dès le réveil. Ensuite, je lui ai demandé de me couper les cheveux, je lui ai demandé un carré très légèrement plongeant et pouf, il l'a fait (et je suis HYPER contente du résultat !... Aujourd'hui, à l'école, tout le monde m'a dit que j'étais bien coiffée et on m'a même demandé quel était mon coiffeur ! Je suis super fière, et Couacman, ouh la la Couacman, il nage dans le bonheur et ronronne quand je lui liste tous les compliments reçus ('y a même une fille qui m'a dit que j'avais le copain idéal, ouh la la !...)).
Bon, sinon, nous sommes allés à la "Foire du livre off", ce qui ne fait pas de mal, et hier soir, Couacman m'a emmenée manger dans un resto éthiopien qui était tout ce qu'il y a de plus chouette ! Il fallait manger à la main, on avait une grande assiette pour deux, c'était très convivial. La nourriture était très bonne, épicée mais quand même goutue. Ensuite, la musique était géniale. Du coup, aujourd'hui, nous sommes allés louer des cd de musique éthiopienne à la médiathèque. Pour ceux que ça intéresse, le resto, c'était Kokob.

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7 mars 2008

symptomes et remèdes (à vérifier)

Symptomes
Le matin, je ne suis plus enthousiaste à l'idée de me lever. Au p'tit dej', je n'aime plus la confiture de figue. Sous ma douche, je trouve l'eau trop peu bouillante. A l'école, les escaliers sont trop longs. A l'atelier, je n'arrive PAS à m'intégrer (ça, c'est le pire du pire, je ne m'en remets pas. Tout le monde est adorable mais rien à faire, que nenni, y a comme un couac, je me sens mal dans ce groupe qu'est l'atelier, je suis paniquée, j'ai l'impresssion d'être chaussée de gros sabots, je ne me sens pas fine, je n'ai pas envie de sourire, rire, discuter, je ne trouve pas ma place - c'est le pompon). J'ai la flemme d'être ailleurs qu'à l'école ou à la maison. Si il faut aller à la Poste, je m'en fais une montagne, je me fais des films absolument cauchemardesques (par exemple, je ne peux pas m'empêcher de m'imaginer que je vais me faire écraser par une voiture). Je me sens moche, je n'aime plus mes habits. Je n'ai pas envie de travailler mais je n'ai rien envie de faire non plus à la place. Je suis de moins en moins bavarde (sauf avec Couacman et Couacmama), quand je retrouve des gens et qu'ils me demandent ce qui m'arrive en ce moment, je ne sais pas quoi dire, j'ai beau réfléchir, rien ne vient. Je me sens triste, j'ai le coeur gros. Je pleure souvent. Je me sens toute vide. Et ce depuis octobre, plus ou moins selon les semaines, les jours, les heures... parce que je suis aussi très très lunatique.
Remèdes
Aller à la librairie le plus souvent possible et ne pas me priver de feuilletage. Manger du chocolat, des croque-monsieurs au Mars. Essayer de donner des nouvelles à tout le monde. Travailler le plus et le mieux possible. Manger des oranges et du steack. Aller chez le coiffeur (?). Ecouter de la musique (mais quoi ? Toutes suggestions acceptées). M'occuper du linge sale (j'adore ça). Aller regarder les pauvres petits lapins qui sont dans la vitrine de l'animalerie de la rue de Flandres (il y a des bébés avec des oreilles toute minus).

Quoi d'autre ?...

7 mars 2008

deux lectures qui valent le coup

Hier, à la foire du livre de Bruxelles, mon porte-monnaie s'est ouvert tout seul lorsque je suis tombée sur Les démons caca (et ne riez pas du titre, c'est très sérieux), de Fabienne Loodts. J'aime avoir le sentiment qu'un livre me donne un peu une "leçon de vie" et que, ouvert au bon moment, il saura me parler et me consoler. Si vous aussi, allez vite vous acheter Les démons caca pour soigner votre prochaine déprime !
Avec Couacman, nous avons aussi investi dans Une araignée, des tagliatelles et au lit, tu parles d'une vie !, de Camille Jourdy. C'est beau ! Et ça raconte une belle histoire. C'est drôle, aussi... Bref, je ne sais pas trop vanter les mérites d'un livre, et pourtant celui-ci a tout pour plaire ! :-)

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7 mars 2008

deux semaines d'école, un exercice

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Le mot d'ordre : n'utiliser que des tissus, les triturer et s'en servir pour raconter une histoire en cinq images. Interdiction de représenter quoi que ce soit de figuratif.
Voici ma proposition. Une sombre histoire de dispute et de difficultés à demander pardon. Là, vous pouvez voir le grand qui s'amuse à faire peur au petit, et le grand qui fini par dire pardon après avoir été tout tourneboulé de l'intérieur.

1 mars 2008

post spécial Maman

Maman, avons-nous gardé les livres pour enfants que nous avions à la maison ?
Sinon, je n'ai pas encore reçu le gros paquet dont tu m'as parlé mais je guette, je guette !

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