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8 novembre 2008

un samedi midi toute seule (avec risotto)

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4 novembre 2008

des nouvelles en image

Coucou tout le monde ! Ca va ? Vous devez être en train de dîner, alors je vous souhaite un bon appétit. Vous mangez quoi ?

Cette semaine à l'école, un sujet : l'arbre. Ce matin, j'ai cousu vite fait ces deux machins qui ne vont me servir à rien mais j'aime bien.

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Couacman nous prépare des plats thaïlandais régulièrement, le curry d'agneau massaman n'a plus de secret pour lui. Nous buvons du thé parfumé de gouttes de fleur d'oranger. Et aussi des ramos gin fizz.

J'apprends la tapisserie (ça vous en bouche un coin, non ?). Le résultat de ces exercices me fait grandement penser à l'écharpe rayée que j'avais tricotée au CE1.

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J'ai acheté le dernier album de Thomas Fersen et je trouve cet homme déprimé. Je ne sais pas ce que vous en pensez mais je sens dans sa voix que quelque chose s'est passée dans sa vie.

Avant-hier, hier et aujourd'hui, je me suis maquillée.

Je continue de courir mais c'est de plus en plus dur : fatigue, froid et nuit me donnent envie de dormir une heure de plus, et non pas de me lever pour aller me secouer la paillasse. Je cours presque vingt minutes, maintenant, et ce deux fois par semaine. Je me demandais si je ne pouvais pas me limiter à un footing par semaine mais j'ai trop peur que ce soit un pacte avec la flemme générale. Vous en pensez quoi ?

Nous avons bien fait de ne pas acheter Tina, la planche à repasser car désormais, Couacman porte un tee-shirt (et non plus une chemise) au travail, et du coup, nous avons économisé vingt euros et nous évitons un encombrement supplémentaire.

J'aimerais que Couacmama crée une gamme de plats surgelés, pour que je puisse manger les mets trop bons qu'elle maitrise grave, même quand je suis ici : boeuf bourguignon, gratin moscovite, pommes de terre au lard, gnocchis à la romaine, sorbets...

Un midi, j'ai préparé des oeufs cuits dans le riz (recette couacmamatesque) pour mon petit Couacman affamé, et il a aimé.

La semaine dernière, je me suis offert Chagrin d'école, le dernier bouquin de Daniel Pennac, et en rentrant à la maison, j'ai lu le début à voix haute à Couacman qui faisait la vaisselle. Finalement, comme nous avons tout les deux accroché à ce début, je lui ai lu, un peu tous les soirs depuis mercredi dernier, le livre à voix haute. Chacun un fauteuil, chacun un plaid et ce livre pour nous deux. C'était super.

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Je dis, à tous les gens qui attendent quelque chose de moi (comme par exemple des confitures, des nouvelles, des réponses à des tags...) : pardon, ma lenteur est excessive. Mais heureusement, j'ai bonne mémoire pour ce genre de trucs alors je n'oublie pas !

Dans notre appartement, nous avons un détecteur de fumée, qui est installé juste au-dessus de la porte de la salle de bains. En ce moment, il est particulièrement sensible et il se met à sonner pour un oui ou pour un non. Nous avons appelé le propriétaire qui nous a assuré que nous ne devions pas nous inquiéter, qu'il n'était pas directement relié à la caserne des pompiers.

Couacman continue de mettre son doigt devant sa bouche, comme ça, lorsqu'il parle de façon passionnée (et j'aime bien).

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Dans deux mois pile, c'est mon anniversaire.

Quand le petit bossu va acheter du pain, il n'y va jamais sans son sac à main.

J'ai croisé le voisin du dessus dans un bar et il m'a fait la bise.

Je vous la fais aussi !

17 octobre 2008

des nouvelles du quai

En ce moment, le soir, c'est bouillotte brûlante, carnet, crayon et au lit, et je me perds dans des rêvasseries plaisantes. Et rapidement, je m'endors la bouillotte contre le ventre, et je n'entends même pas Couacman rentrer du boulot. Il se couche, s'endort, puis le matin mon réveil sonne, je me lève et pars alors qu'il dort encore.

J'écoute en boucle la B.O. des Parapluies de Cherbourg. Je vais bien finir par la connaître par coeur. Il y a un moment où Catherine Deneuve chante "Ne me laaaiiisse pas..." d'une voix qui me fait frissonner à chaque fois, et ça me donne envie de pleurer. "J'ai parlé à Maman de notre mariage. Elle m'a évidemment traitée de folle, et puis ce soir, elle m'a interdit de te voir... tu comprends, j'ai eu si peur..."...

Les voisins que nous trouvions chiants pour plein de raisons ont déménagé et les nouveaux voisins qui les remplacent font des barbecues sur leur balcon (sachant que les balcons sont côté cour, et que la cour en question est un puits noir et étroit, muré des quatre côtés, et haut de sept étages (et eux, ils habitent au troisième donc tout le monde en profite)). Comble du comble : c'est parfois du poisson qu'ils font cuire ! Hu hu, ça me fait bien marrer !

Couacman achète des poissons entiers qui me regardent de leur gros oeil quand j'ouvre le frigo.

En cours de nu, mercredi, j'étais assise en face d'une fille qui a l'air super chouette. On n'a pas arrêté de se sourire. Jeudi, nous nous sommes croisées, elle m'a demandé comment je m'appelais. Je lui ai répondu puis lui ai demandé son prénom, qu'elle m'a donné. Ensuite, je lui ai dit "super, on pourrait aller boire un verre un jour !?" et elle m'a dit "ah, oui, super !". Et nous nous sommes quittées comme ça, c'était génial !

Je n'arrête pas de croiser tout le temps les mêmes gens dans la rue. Il m'est même arrivé deux fois de voir sortir d'immeubles des femmes que je croise régulièrement à divers endroits du centre.

Hier matin, j'ai fait mon footing dans la nuit, ça montre qu'on s'enfonce dans l'automne. Aussi, je me suis fait attaquer par deux espèces de caniches ou bichons (Marie, tu te rappelles de la carte "bichon" du jeu des sept familles des animaux ?), enfin, des chiens riquiquis de rien du tout qui lèchent le plat. Ils ont bondi vers moi en aboyant et il y a eu un emmêlement bizarre avec leurs laisses mais je n'ai pas eu bien le temps de comprendre parce que tout cela est passé bien vite.

Nous avons vu Rumba et Couacman était tout ému parce que toute la scène de la plage est tournée là où ses parents ont coutume d'aller se baigner l'été. Nous avons adoré ce film, vraiment. Il égale presque les Parapluies de Cherbourg, dans mon coeur, pour tout vous dire. Nous avons aussi vu Entre les murs, qui nous a énormément plu aussi. Ca m'a donné envie de relire les bandes-dessinées de Tito, de retourner vivre en banlieue parisienne (cette envie avait déjà été amorcée à la lecture de Rosalie Blum)(même si le film se passe à Paris), de me promener à Cergy-Pontoise. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai de ces envies de Cergy-Pontoise, en ce moment ! Et aussi du jardin de la Cité des sciences et manger des "pique-nique break" avec ma classe, et écouter "faut qu'j'travaille, je veux pas qu'on m'soûle, j'sais ce que j'ai à faire ; 'faut qu'j'travaille, mais me la couler douce, c'est ce que j'aime bien faire"...

A la fin des grandes vacances, j'ai eu une période "Lambada", sûrement parce qu'il y a derrière la Bourse des musiciens de rue qui jouent toujours cet air-là au moment où je passe à côté d'eux. J'ai regardé le clip sur Youtube, j'ai failli pleurer. C'était ma chanson préférée quand elle est sortie, et l'écouter me rappelle une absence d'angoisse totale, accompagnée d'une gravité face à l'immensité de la vie. Oui oui, tout ça avec la Lambada ! Mais j'ai parfois l'impression que tout ce qui s'est passé avant 1990 n'est pas réel, que c'est un rêve dont je me suis éveillée. Comme si le monde n'était plus le même, qu'il y avait eu un basculement. Mais je suppose que ce basculement n'a eu lieu que dans ma vie, c'est moi qui aie changé à ce moment-là, pas le monde, non ?
Bref, il faut immédiatement que j'arrête de réfléchir.

Voilà. Et vous, à quoi songez-vous ce soir ?

14 octobre 2008

les étagères

Avant, il y avait juste l'étagère fabriquée par Couacdad, la plus foncée. Elle a un peu plus de trente ans je crois. J'adore ce meuble, j'y tiens énormément. D'ailleurs, je ne suis pas la seule à l'affectionner, Couacman aussi. Et lorsque ses parents sont venus chez nous la première fois, une des premières choses qu'ils ont fait en arrivant a été de s'arrêter devant elle et de dire "Quelle belle étagère !". Hé hé... Maintenant, elle a une copine fabriquée par Couacman, hyper chouette aussi. Nous sommes plus que ravis.

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8 octobre 2008

menus évènements

Ce matin, j'ai séché le cours de nu. Je crois bien que j'ai une bronchite, qui ne m'handicape que légèrement le jour mais m'empêche de dormir la nuit. Dès que je m'allonge, j'ai une sensation de crise d'asthme. Il suffit que je me lève pour que ça passe... Du coup, cette nuit, je n'ai pas dormi, impossible ce matin de me lever à 6h15 pour aller dessiner 2h30, trop dur.

Hier soir, Couacman a fini de monter l'étagère (après moult péripéties, du montage, du démontage... elle est enfin terminée !). Maintenant, il faut la peindre. Vert pistache ? Vert petit pois ? Bleu-gris ? Nos coeurs balancent. Rendez-vous à Brico ce soir.

Hier après-midi, en rentrant de l'école, j'ai passé un long moment assise sur la table du salon à écouter des chansons plaisantes : une chanson des Parapluies de Cherbourg (celle qui fait pleurer), Vincent Delerm, MC Solaar : que des vieux trucs poussiéreux, qui m'ont rappelé plein de souvenirs.

Pour l'instant, j'arrive à travailler à peu près régulièrement et avec plaisir. Mais je me rends compte que l'été s'était efforcé de me faire oublier (très vite) l'abondance de travail demandé. Il y a énormément de choses à penser, en une semaine : les cours auxquels il faut assister, le concours d'affiche, les croquis, l'illu, la BD, la tapisserie, la vidéo, la typo, et sans compter les boulots qu'on va nous demander pour les cours théoriques. Les semaines sont chargées. Mais je positive à fond, je me dis qu'en travaillant bien régulièrement, ça va aller comme sur des roulettes.

Je continue de courir, parfois un quart d'heure avec juste une mini pause au milieu. Chouette !

Samedi soir, c'était nuit blanche. Couacman travaillait, mais "c'est pas grave", nous disions-nous, nuit blanche, c'est toute la nuit ! Donc, je suis allée passer la soirée chez nos copains qui viennent d'emménager à 20m de chez nous, dans un immeuble tout neuf-refait où pour l'instant ils sont les seuls à vivre. Mais tous les apparts sont accessibles, car toutes les clefs sont sur les portes. Nous étions une dizaine et nous avons joué à cache-cache dans l'immeuble. Il faisait nuit, tous les appartements étaient plongés dans le noir et au départ, je n'étais pas trop partante (je suis une froussarde) et puis en même temps, c'était tentant... On a bien rigolé. Ensuite, vers 1h00, Couacman nous avait rejoints (et avait gagné une partie de cache-cache) nous sommes sortis, et tout était fini ! Il y avait bien des concerts à droite à gauche, mais toutes les oeuvres d'art étaient rangées, emballées ! Déçus, nous sommes rentrés nous coucher.

Dimanche, chez Tropismes, il y avait une lecture de Mario Ramos, c'était hyper chouette. J'adore les adultes qui lisent des histoires, je trouve ça captivant.

Nous avons acheté des nouilles en forme de lettres pour mettre dans le bouillon, miam !

J'aimerais devenir une personne sereine.

Couacman veut aller chez le coiffeur alors qu'il a en ce moment une coupe de cheveux explosive qui lui va si bien.

Il faut que je m'achète des petites chaussures parce que les chaussons chinois quand il pleut, c'est pas super.

Et vous, ça va ? Vous faites quoi aujourd'hui ?

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2 octobre 2008

Lou Reed, Coney Island Baby

Aujourd'hui, alors que je faisais la vaisselle, mon oeil gauche s'est posé sur un cd qui trainait dans les parages. Un cd que je n'avais jamais vu chez nous, et pour cause, puisqu'il venait de la médiathèque. Je m'approche pour voir ce que c'est et là, le choc : sur la pochette, on dirait Couacman, en moins souriant et avec une bouche légèrement différente, certes, mais Couacman quand même. Non ?

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1 octobre 2008

Depuis lundi, Couacman bosse en interim, et on ne

Depuis lundi, Couacman bosse en interim, et on ne se voit plus. Il bosse le jour, la nuit, tout le temps. Et puis moi je vais à l'école. On a réussi à passer une heure ensemble ce matin, de 6h23 à 7h40, tout en ne nous mettant pas en retard. P'tit dej' sur le pouce et discussion dans la salle de bains. En plus, nous avions des problèmes existentiels à nous exposer mutuellement, lui des histoires de boulot et moi des histoires d'option. Heureusement, chacun a pu vider son sac.
En attendant, je suis morte de fatigue, je me suis dit cet aprem' que j'allais faire une sieste. Mais je me suis réveillée deux heures plus tard, au lieu des vingt minutes auxquelles je pensais. Et je suis en train de réaliser que j'ai oublié d'acheter du pain pour demain matin, flûte !

Ce matin, en allant à l'école, il pleuvait mais j'étais de bonne humeur, j'avais bien chaud dans mes vêtements (c'est un énorme critère de bonheur pour moi, si j'ai froid au ventre ou ailleurs, la journée est fichue, j'ai le cafard. 'Faut que j'me sente bien emmitouflée). Et là, j'ai marché sur un pavé fourbe, ceux qui sont posés sur un lit d'eau ; quand on marche dessus, le pavé s'enfonce, et toute l'eau qu'il y a en-dessous fait "floutch" et saute à l'intérieur de la jambe de votre pantalon. Quelle horreur ! Mon jean tout propre était tout crade. C'est la même sensation que lorsqu'on se lave les dents, ou qu'on mange un fruit, et qu'il y a une goutte qui coule incidieusement le long du bras jusqu'à l'intérieur de la manche du pull...

29 septembre 2008

Le MBQ de la rentrée, en retard...

1. Le jour où il vous est arrivé un truc qui n'arrive prétendument que dans les films ?

A Rennes, j'ai souri à un garçon dans le métro. Un mois plus tard, je l'ai recroisé dans la rue et il m'a fait une déclaration d'amour, en tremblant.

2. L'habitude que vous avez prise d'un ami ?

Parfois, je dis "Ah bah d'accord !"
, sur le même ton que le disait ma copine Pauline au CE2.

3. Connaissez-vous un poème par cœur ? Lequel ?

Non, je ne connais plus de poème par coeur. Je les ai tous oubliés. Et je ne suis même pas sûre de connaître une chanson par coeur. Ah, si, peut-être "Où vas-tu Mathilda, où vas-tu ce soir, le long du canal, de ton pas animal ?...", de Jeanne Moreau.

4. Si vous étiez cinéaste, de quel livre aimeriez-vous réaliser l'adaptation ? Avec quels acteurs pour les rôles principaux ?

Alors là honnêtement, je ne vois pas du tout. Je ne suis pas très attachée aux films adaptés de livres. En général, ça ne ressemble pas du tout à ce que j'avais imaginé et ça m'empêche de repenser au livre avec plaisir. Non, si j'étais cinéaste, je préfererais faire un film qui raconte la journée de plein de gens. Il y aurait un personnage qui passerait dans une rue, on le suivrait jusqu'à ce qu'il croise un autre personnage qu'on suivrait alors. En fait, ça ne raconterait rien. Je crois que ce serait nul. Heureusement que je ne suis pas cinéaste.

5. L'objet le plus inutile qui se trouve chez vous ?

Un après-shampoing vieux comme le monde, la bouteille est à moitié moisie, et on ne se sert jamais d'après-shampoing.

6. La lecture des blogs vous a-t-elle fait changer des choses dans votre vie ? (à part le temps dégagé pour cette lecture, évidemment)

Entre autres choses, ma façon de laver mon linge ! :-)

7. Que ferez-vous cette année que vous ne faisiez pas l'année dernière ?

Deux footings par semaine, et m'organiser le mieux possible, et être détendue, aussi.

8. La dernière célébrité que vous avez croisée ?

Arno en train de prendre un verre en terrasse près de la place Sainte-Catherine, il y a deux ou trois semaines.

9. Vous n'êtes pas fou, mais...

..
. parfois j'aimerais l'être juste quelques instants, pour être assise en pyjama sur un banc ensoleillé dans un jardin d'asile, plutôt que de me les peler (les pieds) à l'école.

Les MBQ sont conçus et écrits par Milky.

29 septembre 2008

Choisir un livre et l'ouvrir à la page 123 ; puis

Choisir un livre et l'ouvrir à la page 123 ; puis recopier cinq lignes à partir de la cinquième ligne. Indiquer titre, auteur, éditeur, année d'édition... et passer la main à 4 autres personnes.

C'est Gina Paillette qui me demande de répondre à cette chaîne littéraire, alors j'ai choisi un livre doré pour marquer le coup (c'est aussi parce que c'est celui qui traine dans le bureau, certes). Il s'agit d'un livre d'Henri-Pierre Jeudy, nommé Un sociologue à la dérive, chronique d'un village, paru aux éditions Sens & Tonka (collection 11/Vingt) en 2006.

"La fête ça marquait, on faisait des repas, des mariages dans la petite grange... A l'école, quand on était plus jeune on aimait bien parce qu'on jouait. Mais maman nous laissait jamais sortir avant, il y avait toujours quelque chose à"...

Je passe la main à Ne poussez pas, Pomme, Flora Douville et La supérette enchantée (si vous passez par là et que le coeur vous en dit, bien sûr !).

Bonne journée et bonne semaine !

27 septembre 2008

douze jours plus tard

Demain, changement de programme pour le footing : je passe de trois chansons avec une petite pause marche entre chaque (programme de ces cinq dernières semaines) à quatre chansons avec juste une pause au milieu... chic chic chic, j'ai hâte...

Couacman nous a fabriqué un meuble pour ranger les chaussures. Le jour où nous avons projeté d'habiter ensemble, il s'est exclamé "Formidable, je pourrais fabriquer un meuble pour ranger nos chaussures !". C'est la concrétisation d'un rêve, en fait, même si comme ça, ça n'a l'air de rien.
Maintenant, il nous fabrique une bibliothèque. On en avait déjà une mais on en voulait une deuxième, pour mettre à côté, et faire un mur-bibliothèque (mon grand rêve). Elle est presque terminée.

De mon côté, je me suis remise au dessin et c'est chouette. Je suis assez contente de ce que je fais, même si je n'ai pas encore réussi à obtenir exactement ce que je veux...

Ce matin, j'ai accepté d'accompagner Couacman qui voulait s'acheter des chaussures de ville noires. Nous nous sommes donc retrouvés dans la plus horrible rue de Bruxelles (une rue remplie à ras bord de magasins), un samedi (c'était foule). Au bout d'un moment, Couacman, qui a une collection inimaginable de chaussures (il en récupère partout, en achète parfois, ne jette jamais les vieilles pêtées), s'interroge "mais au fait, je n'en ai pas déjà, des chaussures de ville noires ?". AAARGH ! Du coup, on n'a rien acheté, on est rentré, et puis on a vu que non, il n'en avait pas, et qu'il allait falloir y retourner bientôt.

Dimanche dernier, lors des journées du patrimoine, nous avons visité la maison des francs-maçons, trois temples de style égyptien, dont un de 400 m carré tout de même, cachés dans une banale maison d'une rue banale. C'était incroyable.

Je ne suis plus enrhumée.

Une rencontre avec une éditrice m'a donné très très envie de m'acheter des livres-cd. Et aussi de faire de l'illustration pour enfants (et non pas seulement pour adultes).

Je me suis acheté les deux tomes de Rosalie Blum de Camille Jourdy. Je suis conquise jusqu'à la moëlle. J'adore l'ambiance de banlieue en hiver. Ca m'apaise... je vais les apprendre par coeur.

Notre loyer a été augmenté de 5 %. Nous avons demandé à la banquière si ça ne lui paraissait pas trop anormal, et elle nous a répondu qu'elle n'avait aucune idée de ce genre de choses, car elle habite toujours chez ses parents.

Couacman nous a cuisiné de délicieuses carbonnades flamandes. Ca sentait bon la chaumière dans l'appart'.

Parfois, je suis un peu déséspérée, je me dis que nous allons vivre la fin du monde, et que tous les êtres humains sont des méchants pas beaux. Finalement, ce pessimisme ne m'apporte rien alors j'ai décidé de penser positivement, dorénavant.

Nous avons décidé de mettre un peu d'argent de côté tous les mois pour nous payer un jour un beau voyage.

Ce que j'aime, lors de la journée sans voitures, c'est le silence qui règne. Fini le brouhaha !

Le perroquet de l'animalerie de la rue de Flandre a mysterieusement disparu pour laisser la place à deux perruches vachement moins chouettes.

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