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18 septembre 2009

voyage en Finlande - sixième jour

Le sixième jour, nous avons fait, peu après le réveil, nos premiers pas émus en Laponie, à Kolari. A première vue, l'endroit ne nous a pas semblé tellement différent de ce que nous avions déjà vu ailleurs dans le pays. Rétrospectivement, je ne sais plus à quoi je m'attendais. De la neige ? Des esquimaux ? C'est bête mais peut-être. En tout cas, j'étais profondément émue de m'imaginer si haut sur le globe terrestre. C'était très excitant. Nous avions passé le cercle polaire. C'est hallucinant de se dire ça ! Nous sommes montés dans un bus qui nous attendait à la gare, avec une autre fille, une jeune finlandaise du sud du pays qui venait faire du kayak avec ses amis pendant deux semaines. Le car était minuscule. Elle était assise juste devant nous, et derrière le conducteur. Elle cousait la fermeture éclaire pêtée de son sac de couchage pour y être tout de même bien emmitouflée. Elle nous a entendu parler français et s'est donc retournée pour nous demander d'où on venait et où on allait. Elle s'est assurée pour nous auprès du conducteur que nous ne nous étions pas trompés de car. Elle avait déjà fait la randonnée que nous nous apprêtions à faire et nous a donc renseignés un peu. Elle nous a expliqué que nous allions pouvoir boire l'eau des rivières et tout et tout... :-) Le car nous a déposé à Muonio, un peu plus dans le nord mais pas encore assez. Nous devions y prendre un autre car plus tard, mais nous avions quelques heures d'arrêt avant. Nous sommes donc arrivés à Muonio dans la matinée et en descendant du bus, nous avons été transis de froid, alors nous avons dû enfiler chacun nos deux pulls et notre k-way (et pour moi, un petit foulard bienvenu). La fille du car est descendue au même arrêt que nous, qui se trouvait être une station essence - gare routière - café (un peu comme la place du village, l'endroit où tout le monde se retrouve). Elle nous a demandé si nous avions déjà une carte du parc national où nous allions faire notre randonnée. Non. Et bien comme elle voulait que nous en ayons une vraiment bien, elle est entrée dans le magasin de la station essence pour y regarder les cartes disponibles, et puis elle en est ressortie en nous disant de ne pas l'acheter là, qu'elles n'étaient pas géniales. C'est fou ce que cette fille a pris soin de nous !... C'était presque irréel, quelque part. Ca rapetisse le monde. Je ne vous l'ai pas encore dit mais j'ai trouvé les finlandais d'une gentillesse et d'une disponibilité exemplaire. En Finlande, tout le monde est tellement gentil avec tout le monde que partout, j'ai eu l'impression que tout le monde se connaissait. Je crois que c'est le souvenir le plus fort que je garderai de ce voyage. Bref, la fille nous quitte très chaleureusement, et nous partons à la recherche de tout ce qui nous manque -encore !- pour cette fameuse randonnée. Muonio est un endroit très spécial.

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C'est minuscule, il n'y a pas vraiment de trottoirs, mais il y a quelques magasins qui vendent tout, tout, tout. En même temps, c'est logique, comme c'est isolé, il faut bien qu'il y aie tout. Là, nous trouvons ce que nous avons cherché les jours d'avant. Pas un lavomatique, non, mais de la nourriture déshydratée en sachets, un réchaud qui ne coûte pas un os. Et puis de l'anti-moustique et des pansements. Tout le monde est gentil à Muonio ! Oh la la, c'est inexplicable. Après ces quelques achats, nous avions du temps pour nous promener.
Là, on s'est senti au bout du monde.

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Ah la la, quelle ambiance ! Nous sommes entrés dans l'église. Une fille de mon âge la gardait et m'a interrogée. Nous étions en vacances ? Pour combien de temps ? Elle m'a dit qu'elle rêvait de partir comme ça, sac au dos. Elle m'a dit qu'elle, elle était d'ici et qu'elle n'en avait pas vraiment bougé. L'église était très belle. Très silencieuse, lumineuse, claire, en bois. Un peu comme l'église du feuilleton télévisé La Petite Maison Dans La prairie, mais en plus grand.
L'église proposait des textes expliquant son histoire - et il y en avait un en français !
Quand nous sommes partis, la fille nous a fait coucou et depuis cet instant, je regrette de ne pas avoir osé lui demander son adresse. J'aimerais bien lui envoyer une carte postale de Bruxelles. J'ai l'impression qu'on aurait pû être copines...

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Après avoir pique-niqué à côté de l'église, nous sommes allés nous réchauffer autour d'un thé à la station service - gare routière - café, avec plein de routards. Il y avait un same (un lapon). Nous avons acheté de l'alcool à brûler pour notre réchaud, puis notre bus est arrivé et hop ! Nous sommes repartis pour un tour. Ce car-là nous a emmené jusqu'à Hetta, notre point de chute le plus au nord. Nous avons roulé deux heures sur des routes toute droites au milieu de forêt, et nous avons vu nos premiers rennes !

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Qui arrivent à créer des embouteillages là où il n'y a personne, en restant statiques au milieu de la route. Les finlandais trouvent les rennes stupides. Nous, on les a tout de suite trouvés très très mignons. Comme des chameaux à bois.
A Hetta, notre arrêt était encore une station service.

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Elle était au bord de la route principale du village, et notre camping et l'hotel à machine à laver étaient tout les deux au bord de cette route mais chacun à un bout du village. Nous avons décidé de commencer par aller à l'hotel. Nous avons marché et c'était beau.

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Près de ces fleurs, ça sentait très fortement le miel.

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A l'hotel, la dame a accepté de nous prêter la machine à laver. Nous nous sommes donc retrouvés avec elle dans la laverie, au milieu des draps blancs et des serviettes de toilette. Le hall de l'hotel, tout en bois, nous a fait de l'oeil, et notre guide nous disait que cet hotel était typiquement finlandais. Bref, on a commencé à hésiter à laisser tomber le camping pour y dormir... Nous avons demandé à visiter la partie "pas chère" de l'hotel, mais c'était un dortoir pas très beau alors on s'est dit que c'était embêtant de payer un peu cher pour ça. Alors après avoir discuté assis sur un banc en bois devant l'hotel (pendant que notre machine tournait à l'intérieur), nous avons demandé à visiter une chambre "pas donnée" de l'hotel et puis on a choisi de dormir là, avec comme excuse que les trois nuits suivantes, nous allions dormir dans des refuges, que ça n'allait pas nous coûter un rond mais que ça n'allait pas non plus être le top confort, et que par conséquent, nous pouvions bien nous permettre une petite folie. En contrepartie, nous nous sommes promis de faire nos comptes le soir même. Nous nous sommes donc installés, et en fait, les deux nanas de l'accueil étaient tellement malaimables qu'on s'est demandé ce qu'on avait pû faire pour les froisser (et moi, je redoutais un peu de les croiser, carrément, mais je suis nunuche au possible). Nous sommes ressortis faire des courses pour le dîner, car cet hotel disposait d'une "tente same", une espèce de grand tipi en bois dans lequel on fait un feu, pour se réchauffer et faire cuire des saucisses, qu'on peut manger allongé sur une peau de renne. Justement, chez K, ils vendaient des saucisses, des bananes et du chocolat, et des tomates. chic ! Donc, Couacman a coupé du bois à la hache (une activité qu'il adore (sans blague)) puis fait un feu (une activité qu'il chérit) et cuisiné tous ces bons ingrédients bien sains et pas gras. Saucisses et mini tomates, pain grillé puis bananes au chocolat : tel était le menu.

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Autant vous dire que nous nous sommes régalés.

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Et puis après, nous sommes allés nous promener au bord du lac. Il y avait trois copines qui discutaient au bout d'un embarcadère et je me suis demandé ce que ça faisait d'habiter là, et de discuter avec ses copines en buvant des bières à cet endroit magique.

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Nous sommes allés au bord de l'eau et c'était extrêmement beau. C'est à cet instant que nous avons compris ce que voulait dire "saison des moustiques". C'est-à-dire que nous sommes restés trois minutes là, près de l'eau, et que nous avons très clairement été victimes d'une attaque organisée. Alors nous sommes rentrés et nous avons fait nos comptes. Puis nous nous sommes couchés, et nous avons bien dormi, même si deux lits simples, c'est triste, et qu'en plus, un moustique s'est introduit dans la chambre sans y être au préalable autorisé.

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7 septembre 2009

voyage en Finlande - cinquième jour

Le cinquième jour, nous devions nous lever tôt car nous avions un train à prendre et qu'avant, il fallait démonter la tente et la ranger dans sa mini pochette, et payer notre nuit de camping, aussi.
Nous avons assuré et nous avons même eu le temps de manger le reste de biscuits au chocolat de la veille au soir (en guise de petit-déjeuner), assis sur un banc à la gare.

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Nous avons repris ce fameux petit train qui emmène les gens à Savonlinna, et là nous avons pris un car qui allait nous emmener à Oravi, où nous allions prendre trente minutes plus tard un autre car qui allait nous emmener à Varkaus où quelques minutes (petites petites, ces minutes-là. Ici, le timing était serré) après nous allions prendre un car pour Pieksämaki, où nous allions prendre un train pour Tampere.
C'est chouette, le car. On voit plein de beaux paysages, on rencontre plein de locaux (des mamies qui vont faire leurs courses) et des fois, on peut même y écouter la radio finlandaise. Aussi, nous en avons profité pour parfois dormir.
Durant le trajet entre Savonlinna et Oravi, nous avons pris un bac. C'était magnifique.

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A un autre moment, une dame est montée et j'en ai profité pour photographier le banc de l'arrêt de bus, envahi par la nature.

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Les routes correspondaient à ce que j'imaginais de la Finlande avant d'y aller. C'était vraiment très beau et ennivrant d'être là.

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A Varkaus, nous avions déjà digéré les biscuits au chocolat du p'tit dej' alors nous avons acheté deux barres chocolatées à la gare routière, et Couacman a bu un Coca et moi un chocolat chaud pas bon.

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(Saluons et félicitons ici l'organisation hallucinante de Couacman qui avait passé des heures et des heures à prévoir toutes ces correspondances de trains, de cars, avant de partir de Bruxelles, parfois en ayant uniquement des informations en finois. A aucun moment il ne s'est trompé, à chaque fois qu'il avait noté dans notre agenda que nous pouvions prendre une correspondance à une heure très précise à un endroit très précis, et bien cela se confirmait. Je profite donc de ce blog pour redire : merci Couacman.)

A Tampere, nous avions deux missions : acheter le matériel de randonnée qui nous manquait (des moustiquaires, des assiettes et des couverts en plastique...) et surtout, laver notre linge car nous n'avions pas emmené trop de trucs et que presque tout était déjà sale.
Le matin, au camping de Retretti, j'avais mis un tee-shirt à manches longues sous mon pull pour être sûre d'avoir bien chaud, et comme par hasard, ce jour-là, à Tampere, et bien il a fait un temps splendide et je n'ai jamais eu aussi chaud de ma vie. Groumpf.
En arrivant dans cette grande ville, nous avons foncé aux halles, où notre cher guide nous disait que nous pourrions délicieusement manger à moindre coût. Et bien c'était tout à fait vrai. Nous avons dégusté toutes sortes de petites choses très bonnes. Des petits pains à la viande, des bonnes tomates... et surtout des figues sèches qui tuaient tout.

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Et puis ensuite, nous sommes partis à la recherche d'un magasin de sport, pour notre matériel manquant. Ca n'a pas été difficile de trouver, une dame nous a très bien renseignés, dans la rue. Nous nous sommes retrouvés en deux temps - trois mouvements au Cent'Coty de Tampere, où un Go Sport nous attendait. Nous y avons acheté de magnifiques moustiquaires et d'autres trucs (par exemple des fourchettes/cuillères/couteaux, trois en un !). Nous avons hésité à acheter un réchaud mais on a eu l'impression que ça coûtait quand même un bras alors non, on n'en a pas pris.
En face de Go Sport, il y avait un magasin spécial dédicace à la maman de Couacman qui ne lit pas ce blog, et à la maman de Christophe, le copain de ma soeur, qui ne lit pas ce blog non plus.

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Ensuite, après avoir commencé à acheter, au supermarché K du coin, de quoi nous nourrir durant notre prochaine randonnée, nous nous sommes mis en quête d'un lavomatique, et c'est là que ça s'est compliqué. La première personne à qui nous avons demandé où nous pouvions en trouver un était une jeune fille géniale. Elle ne savait pas où il y avait un lavomatique mais elle nous a dit "attendez, voilà mes copines, on va leur demander !" et puis finalement, ses copines ne savaient pas trop non plus (elles connaissaient un pressing mais pas de lavomatique) mais on a discuté et c'était hyper bien. Elles étaient d'une gentillesse incroyable.
Nous avons demandé à 1212 personnes et personne ne savait, il y a même des gens qui ne savaient pas que ça pouvait exister, un endroit avec des machines à laver à disposition. Nous crevions de chaud et c'était un peu décourageant. Nos sacs, pleins de courses, étaient plus lourds que jamais, et c'est à ce moment-là que des ampoules sont arrivées sur mes pieds délicats. Là, je me suis sentie poisseuse et écrasée sous le poids de mon sac, et j'avoue, j'ai même soupçonné Couacman de vouloir me faire porter plus de choses que lui n'en portait.
Nous sommes rentrés dans un cybercafé qui a croisé notre chemin, pour chercher sur internet, et puis non, finalement, nous en sommes ressortis, et puis si, finalement, nous y sommes re-rentrés et le propriétaire des lieux nous a dit "Je savais que vous alliez revenir.", il était trop cool, il a discuté aussi avec nous et quand on lui a dit qu'on était français, il nous a dit "oooh, Sarkozy !!!". Berk.
Lui savait où nous pouvions trouver un lavomatique. Il fallait prendre un bus jusque loin, sur le campus de la fac.
Comme cette solution nous arrangeait moyennement (j'ai omis de vous le dire mais le soir même, nous devions prendre un train qui allait nous emmener durant la nuit en Laponie) puisque nous avions peur de louper notre train, nous avons décidé d'aller à l'office de tourisme pour demander si il y avait d'autres lavomatiques.
Là, on nous a conseillé le même que celui dont nous avait parlé le mec du cybercafé. Du coup, on a demandé si on pouvait utiliser un téléphone (il n'y a pas de cabines téléphoniques, à Tampere) pour appeler le camping où nous allions dormir le lendemain soir, pour savoir si il y avait une machine à laver. La nana du camping a dit à Couacman qu'il n'y en avait pas mais elle lui a aussi dit qu'il y avait un hotel pas trop loin du camping qui en avait une et qui voudrait sûrement bien nous la prêter. Par mesure de prudence, nous avons décidé de téléphoner à l'hotel en question pour savoir si c'était vrai, toute cette histoire (c'est que nous partions ensuite en randonnée pendant trois jours, alors nous voulions éviter de le faire avec des chaussettes qui schlinguent, non seulement pour notre confort personnel mais aussi parce que les odeurs de transpiration, il parait que ça attire les moustiques). Le mec de l'hotel n'avait pas l'air sûr du tout mais il a finalement dit qu'ok. Bon...
Nous sommes partis manger un pique-nique constitué de salade de nouilles et de mini tomates, devant une église pas mal. Tampere, ça avait l'air chouette quand même, mais on n'a pas vraiment eu le temps de visiter, avec tout ça.
Le soir, nous avons sauté dans le train couchette très chouette, avec lavabo dans la chambre. Et là, nous avons passé une nuit de rêve parce que franchement, où dort-on mieux que dans un lit bercé par les mouvements d'un train (mis à part à l'hotel Résidence de Lyon, je veux dire) ?

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7 septembre 2009

voyage en Finlande - quatrième jour

Le quatrième jour, pour le petit-déjeuner, nous avions bien du pain et de la confiture, mais pas de couverts - alors nous avons été obligés de tremper des morceaux de pain directement dans le pot de confiture. Mais comme elle était assez chargée en pectine, cette confiture d'abricots finlandaise, ce n'était pas chose aisée, ça adhérait moyennement bien au pain. Et puis quand le pot de confiture est bien plein, ça va. Mais quand il commence à se vider, et bien vous avez plus de confiture sur les doigts et le dos de la main que sur le morceau de pain. Mais bon, on s'en fichait vu qu'on était dans une super belle cuisine !
Comme il pleuvait, nous avons dû abandonner l'idée de la barque sur un lac. Nous avons donc dû nous lever bien tôt pour prendre un train qui nous emmènerait à Retretti, où nous projetions de visiter  le "Retretti Art Center" et le musée finlandais de la forêt. La gare étant située en centre-ville, nous devions refaire le même chemin que la veille au soir, mais à l'envers. Et en fait, Couacman étudiait le plan pendant que nous marchions et il s'est rendu compte qu'il y avait un raccourci pour retourner à Savonlinna centre ! Nous l'avons donc emprunté, à la suite d'un monsieur qui promenait son caniche.
A la gare, nous avons attendu un peu le train et du coup, nous avons profité du décor très chouette.

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Je crois que c'est à ce moment-là que j'ai commencé à être dépaysée.
Nous avons acheté nos billets de train dans le train, le controleur était drôle ! Il avait l'air hyper gentil. Je ne me souviens plus exactement mais il me semble qu'il avait des piercings particuliers et une coupe de cheveux décoiffante, une crête d'une couleur genre violet.
Le voyage n'a duré que trente minutes à peine et hop ! Nous étions arrivés.
Le centre d'art était à deux pas de la gare, nous y sommes arrivés avant l'heure d'ouverture ce qui a fait dire à Couacman "Wahou, je crois bien que c'est la première fois de ma vie que j'arrive dans un musée avant l'heure d'ouverture !!!" et franchement, ça ne m'étonne pas tellement tellement... hé hé...
Bref, du coup, nous avons attendu (pas longtemps, quand même. Genre dix minutes) assis sur un banc près de la porte et nous avons pû observer les cars de petits vieux arriver.
Une fois à l'intérieur, c'était dingue. Voyez plutôt :

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Donc là, je vous entends d'ici, vous vous dites "Mais qu'est-ce-que c'est que ce truc ?!". Et bien oui, un centre d'art souterrain, entièrement creusé dans la roche, avec des "sources jaillissantes", comme le dit le guide du routard. Et bien au moins, il y fait frais ! Hé hé... Certes, toutes mes photos sont floues mais c'est qu'il fait sombre, sous terre !
Ce centre d'art ne nous a pas laissé un souvenir impérissable, une fois passé l'étonnement de la découverte du lieu. On a bien rigolé mais sur les douze (!!!) expositions présentées, aucune ne nous a vraiment intéressés, sauf peut-être celle à propos de Ransu, l'ami des enfants finlandais (et le notre aussi, maintenant). En fait, ce centre d'art, c'est un peu Disneyland et on est plus happé par l'endroit que par les oeuvres. Du coup, en deux ou trois heures, nous en avions fait le tour et comme c'était l'heure de déjeuner, nous nous sommes installés à la cafétaria où on pouvait manger une chouette pizza pour pas cher, et ça faisait du bien de manger un truc conséquent. Nous avons passé un très bon moment à manger et discuter, et nous n'avons pas résisté aux desserts proposés.
Puis nous nous sommes mis en route pour le musée de la forêt, à priori situé juste à côté du centre d'art, mais en fait, on s'est limite perdus en y allant (à pieds). Et puis une fois sur place, on a eu un mal fou à trouver l'entrée du musée ! L'entrée de la cafétéria, aucun souci mais alors celle du musée... en fait, on a dû demander à la cafétéria où elle était !

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L'endroit était très beau et apaisant. Les expositions étaient belles et assez passionnantes mais j'avoue que tous les textes étant en anglais, j'ai eu un peu du mal à me concentrer, j'avais les yeux qui se fermaient et je ne résistais pas aux bancs qui se présentaient à moi...
Couacman a été plus courageux et concentré que moi. A un moment, je l'attendais (assise sur un banc, donc) et il y a eu une coupure de courant, tout le musée s'est retrouvé plongé dans le noir pendant quelques secondes, c'était rigolo.
Il faut noter tout de même qu'un film était projeté dans une pièce sombre, et nous nous sommes tout les deux endormis dans les gradins... Moi je me suis réveillée en sursaut parce que j'avais le sentiment de faire quelque chose d'interdit.
Finalement, ce qui m'a le plus marqué, c'est la "tranche de pin".

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Après avoir fini notre petit tour du musée, nous sommes allés dans le jardin mais les démonstrations de sculptage de tronc à la tronçonneuse étaient terminées (Couacman était déçu). Alors nous sommes allés boire un chocolat chaud pas bon à la cafétéria, pour discuter de notre soirée. Où allions-nous dormir ? Nous avons eu du mal à nous décider, ça nous a un peu stressés (pour la forme) puis nous avons jeté notre dévolu sur le camping de Retretti, juste à côté du Centre d'art, et à deux pas de la gare, pour faciliter notre départ à l'aube le lendemain matin.
En allant jusqu'au camping, nous avons croisé un camping-car garé sur un parking, avec le sosie du papa de Couacman au volant.

Le camping s'est trouvé être un truc immense et complètement détrempé.

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Je crois que c'était la première fois que j'allais dans un si grand camping, avec parc d'attraction intégré et tout et tout. Je suis sûre qu'il y a des concours de miss camping qui y sont organisés, c'est pas possible autrement.
Nous avons maudit les gens qui ne peuvent pas vivre éloignés de plus de trois mètres de leur voiture et qui la garent donc en plein milieu des pelouses destinées au plantage de tentes. Du coup, comme il avait bien plu, la terre était complètement boueuse et pleine de traces de roues gorgées d'eau. Où est le plaisir du camping ?
Comme nous n'avions pas un rond en poche et que le magasin du camping se trouvait être plutôt succinct, nous avons dîné de deux paquets de chips et d'un paquet de biscuits au chocolat. Nous nous sommes couchés tard, après avoir monté la tente, mangé et puis après avoir pris notre douche. J'ai hyper mal dormi, j'ai eu froid aux os et il y a un bébé qui pleurait dans une tente pas loin de la notre.

28 juillet 2009

voyage en Finlande - troisième jour

Le lundi matin, il était prévu que nous prenions le train super tôt pour aller à Savonlinna, une petite ville avec un grand chateau, dans l'est, dans la région des lacs. Il pleuvait, et les deux kilomètres qui séparaient l'auberge de jeunesse de la gare n'étaient finalement pas si vite faits. Nous sommes arrivés trop tard pour réserver des places dans le train. Nous avons pû y monter mais nous avons dû faire une très longue partie du voyage debout ou assis par terre entre deux compartiments. Et le voyage était long (près de 4h30). Au départ, nous nous étions assis à des places inoccupées mais quand les gens à qui elles étaient destinées sont arrivés, ils n'avaient vraiment pas l'air contents qu'on y soit.
Dehors, il pleuvait et nous avions tout les deux une envie de dormir terrible (la nuit avait été courte et par contre, la journée de la veille intense, puisque sans compter la pause de midi, nous avions marché près de dix heures(Couacman me dit que j'exagère un peu - j'ai compté, dans ces dix heures, pas mal de moments de piétinements et quelques très courtes pauses, ok)).
A midi, nous avons déjeuné de sandwiches que nous avions fait le matin même, au reste de pesto vert et au jambon. Moi, je n'ai pas trop aimé mais Couacman, si.

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Les trains finlandais sont hyper beaux et modernes. Il y a un pot pour les tout petits enfants dans les toilettes ! Et des télés partout au plafond, qui ne s'allument qu'avant l'entrée du train en gare, pour expliquer comment est organisé le quartier où se situe la gare et tout et tout.

Dans une ville perdue, nous avions un changement. Le deuxième train était dix fois plus chouette, tout petit. Une heure plus tard, en passant sur un pont, nous avons su que nous arrivions à Savonlinna.

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Nous étions là exprès pour visiter ce château. Mais quand nous sommes descendus du train, la pluie était chiennesque et nous n'en menions pas large avec notre fatigue accumulée, nos sacs au poids d'ânes morts et toute cette eau. Nous nous sommes abrités vite fait, juste le temps de décider d'aller boire un chocolat chaud quelque part. Et justement, il y avait un salon de thé juste-là, à côté... Le chocolat était horrible (de l'eau bouillante chocolatée) par contre, nous avons partagé une part de cheesecake fraise/chocolat blanc fait maison et absolument somptueux.
Requinqués, nous sommes partis à l'assaut du château.

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Il est construit sur un rocher et à l'intérieur, il y a la pointe (du rocher) qui dépasse du sol d'une pièce. C'est pas chic ?

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On a choisi de ne pas suivre la visite guidée en anglais mais c'était une erreur parce que sans guide, il y a plein de pièces qu'on n'avait pas le droit de voir ! Du coup, on a demandé à une dame du château où on pouvait selon elle rattraper le groupe. Elle nous a dit qu'il n'y avait pas de visite guidée en anglais parce qu'on était les seuls à pouvoir être potentiellement intéréssés et qu'on n'avait pas choisi de la suivre, mais du coup, elle nous a fait une visite guidée rien que pour nous !
Et puis après, on s'est pris en photo dans les WC, dans un miroir, façon Couacmama et Couacdad (qui ont l'art de se prendre en photo dans tous les miroirs qui croisent leur chemin).

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Le soir, nous avions prévu de camper, et le guide du routard nous disait que le dernier bus qui mène au camping passait à 19h00. "Bwôf, on a largos le temps de faire deux/trois petites courses !" nous disions-nous. J'avoue que l'idée de camper sous la pluie et dans le froid alors qu'on était déjà crevés ne m'enchantait guère mais au mois de juillet a lieu à Savonlinna un festival d'opéra et notre guide nous disait que les prix des hôtels flambaient à ce moment-là...
Donc bon, nous filons chez K acheter de quoi dîner (et au rayon "fruits et légumes", une dame nous entendant parler français a été toute fière de nous dire "soixante-douze" en français, alors que nous cherchions le numéro des fraises sur la balance - elle était très mignonne ! (et très fière !)) puis tranquillement, nous nous dirigeons vers l'arrêt de bus (qui est de l'autre côté de la ville). Il ne pleut plus, c'est trop la fête. Nous passons devant un magasin d'aspirateurs qu'on a envie d'aimer.

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Puis nous arrivons à l'arrêt de bus, vers 18h30. De loin, on y voit des gens, au moment où on s'approche, ils (deux filles, en fait) montent dans un 4x4, on se retrouve tout seuls. La pluie reprend et tombe très très fort, même. C'est un peu la tempête. 19h00, le bus ne passe pas. 19h15, toujours pas de bus et une pluie terrible terrible. Nous remarquons une feuille de papier avec des grilles horaires et nous tentons tant bien que mal de comprendre ce qui y est dit. On comprend qu'un bus est passé à 18h26 et qu'un autre passera à 19h20. Nous attendons, crevés et il pleut (nous sommes abrités sous l'abris-bus, certes) et j'ai le temps de compter mille fois le nombre de vitres qu'il y a sur l'immeuble de l'autre côté de la rue. 19h20, pas de bus. Nous décidons d'attendre encore un peu, au cas où il serait en retard. Mais non, rien à faire, le bus n'arrive pas. Nous remarquons que la grille horaire est effective entre juin et août 2008.
Je commence à être de mauvaise humeur, je crève la dalle et il pleut. Nous ne pouvons pas aller au camping à pieds car il est assez loin.
Nous sommes près de la gare routière et un car se gare. Je vais voir le chauffeur et il me dit que non, il ne va pas au camping. Mais il vient voir les horaires plus valables avec nous sous l'arrêt de bus et il nous explique qu'à notre place, il chercherait une alternative.
Couacman me dit qu'il existe, d'après le guide, une auberge de jeunesse qui n'en est pas vraiment une, à Savonlinna, mais nous ne sommes pas sûrs d'y avoir des places vu qu'on est en plein festival d'opéra. Si il n'y a pas de place, il me propose que nous fassions du camping sauvage. Oh oui, chic, du camping sauvage, mon rêve ! Sous la pluie en plus, j'adore ! (c'est ironique).
Nous nous mettons en route pour la fausse auberge de jeunesse et elle est à deux kilomètres de l'arrêt de bus et je commence à avoir des ampoules aux talons et en plus, le chemin monte et il pleut. Bref, je suis d'une humeur merdique au possible mais Couacman, lui, comme à son habitude, reste d'un calme parfait qui m'impressionnera toujours.
Sur le chemin, nous voyons une fille qui monte la côte à vélo avec une facilité étonnante, et puis nous voyons aussi de chouettes enseignes.

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Puis nous arrivons à l'auberge qui n'en est pas une. Il y a de la place !!! Wouhou !!! Mon coeur se réchauffe. La dame de l'accueil nous donne nos clefs, nous allons avoir une chambre juste pour nous deux en plus, trop bien !
Et voyez plutôt où nous avons logé !...

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Et oui, carrément, dans un joli petit appartement ! Nous avons finalement passé une très bonne soirée ! Nous avons fait semblant que je n'étais pas dans mon lit, et puis nous nous sommes endormis après nous être dit que si il pleuvait le lendemain, nous n'irions pas faire de la barque toute la journée sur un lac comme c'était prévu, et que nous irions plutôt visiter deux musées qui nous disaient bien, dans le coin.

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28 juillet 2009

voyage en Finlande - deuxième jour

Le lendemain, à notre réveil, il faisait très beau. Par chance, on nous a attribué le lit situé juste à côté de la (minuscule) fenêtre qui s'ouvre alors la nuit a été bonne et contrairement à d'autres, nous ne sommes pas morts d'asphyxie. Nous avons commencé la journée (après les trucs habituels du genre douche-p'tit dej') en faisant nos lits mieux que ce que la fatigue et l'inquiétude de réveiller quelqu'un dans le dortoir nous avaient permis de faire en arrivant pendant la nuit. Nous n'avons pas beaucoup parlé avec nos voisins de chambre, c'est bizarre mais j'avais l'impression que tout le monde était là depuis mille ans sauf nous et je me sentais un peu intruse. J'ai quand même un peu observé tout ce petit monde : une dame d'à peu près 45 ans avec son fils (?) ( de 12/13 ans, je dirais) qui ont dormi tout habillés. Le matin, elle s'est levée, coiffée (elle avait les cheveux très longs) et puis elle a réveillé le garçon qui l'accompagnait qui est allé faire pipi et puis hop, ils étaient prêts. Sinon, il y avait deux américains (dont un qui parlait français). La fille américaine s'est maquillée très longuement devant le miroir de la chambre et j'ai dû mettre ma crème de visage au feeling et sans glace, ce que j'essaie de ne pas faire souvent parce qu'une fois, comme ça, et bien je ne me suis pas rendu compte que j'en avais oublié par endroits. Et puis il y avait un mec qui dormait à moitié à poil, aussi.

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Dans la chambre, sur un casier, il y avait un autocollant de Bedman (un ami de Couacman).

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Une fois prêts, nous sommes partis à la découverte d'Helsinki, après avoir enfermé nos énormes sacs dans un casier de l'auberge de jeunesse. Nous y avons vu moult choses, des maisons en bois, des belles rues, des magasins Marimekko à foison et des centaines de femmes portant des accesseoires Marimekko sur elles (vraiment ! Tout le monde a un truc Marimekko, c'est fou !), des chanteurs péruviens (les mêmes que devant Beaubourg à Paris, ou sur la place de la Monnaie à Bruxelles) qu'on entend de très très loin et c'est épouvantable, un mec qui tente de jouer de l'accordéon entre deux morceaux des péruviens, mais les péruviens ont recommencé à jouer sans attendre que ce mec-là ait fini son morceau, des églises incroyables, le supermarché K pour acheter un pique-nique pour midi, l'Esplanade...
Et l'après-midi, nous avons pris un petit bateau pour visiter des petites îles au large de la ville, le fort de Finlande, ou Suomenlinna.

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Nous nous y sommes promené tout l'après-midi, il y avait beaucoup de monde mais nous étions contents de tester nos chaussures de marche toute neuves qui font transpirer et puer des pieds.
Le paysage était très beau mais parfois, on se serait crû en Bretagne (ce qui n'est pas pour me déplaire mais c'était moyennement dépaysant, pour le coup). Il y avait des gens qui se baignaient, plein de canards et d'oiseaux du genre, des maisons en bois, un tournage de cinéma, des arbres et des cratères.

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Sur ces îles, pas d'ours mais nous avons vu une araignée horrible !!!

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(Bon, OK, elle était fausse... mais j'ai quand même eu un peu peur !)

Puis nous avons repris un autre bateau pour revenir à Helsinki. Sur ce bateau, nous étions assis près de deux couples, l'un finlandais et l'autre suédois, qui étaient ensemble mais apprenaient à se connaitre (je crois qu'ils allaient échanger d'appartements pendant les vacances). Ceux qui étaient finlandais ont demandé aux suédois si ils avaient un restaurant de cuisine suédoise à leur conseiller à Stockholm. Les suédois ont réfléchi et ont dit "euh... non, on ne voit pas !" et l'homme finlandais a dit "Si ! La cantine Ikéa !". Ils ont tous ri.
Une fois revenus, nous sommes retournés chez K, le supermarché où nous étions déjà allés à midi, pour faire des courses pour le soir. Nous avons acheté des nouilles et du pesto vert car il y avait une cuisine à l'auberge de jeunesse, qui allait nous permettre de faire chauffer tout ça.
Avant de rentrer à l'auberge de jeunesse, nous avons passé une heure dans un cybercafé pour continuer d'organiser un peu la suite du voyage (connaitre des horaires de trains, de car, etc). Ensuite, nous avons mangé nos nouilles en regardant une série télé pourrie et en finnois, en plus. Le mec qui avait allumé la télé s'est endormi dans le fauteuil mais nous n'avons pas eu le coeur à changer de chaine. Puis nous sommes allés nous coucher. Nous n'étions plus que trois dans la chambre, nous et le mec qui dormait à moitié à poil, un suédois pas très bavard.

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28 juillet 2009

Voyage en Finlande - premier jour

Notre avion partait à 19h20 et le matin même, il nous restait mille choses très importantes à faire, comme acheter des "pass Interrails" pour pouvoir voyager en train à moindre frais une fois là-bas, et puis acheter un appareil-photo. Nous sommes partis pour l'aéroport vers 16h00, et nos bagages étaient vraiment fraichement bouclés (nous les avons faits entre 15h00 et 16h00, à peu près, je crois).
Les ambiances d'aéroport, c'est chouette.
   
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Dans l'avion, tout le monde était blond sauf nous (surtout Couacman (qui n'est pas blond du tout, je veux dire. Parce que moi, limite limite)) et je n'exagère pas ! Bref, on y était déjà. Nous étions excités comme des poux. Sur terre, il pleuvait mais une fois au-dessus des nuages, nous avons pû profiter deux heures du soleil à travers les hublots. A Helsinki, il pleuvait aussi. Nous avons mangé devant la gare (où nous a déposé le car qui relie l'aéroport au centre-ville), des patates cuites avec de la saucisse, que vendait un vendeur ambulant. Je n'avais pas mangé quelque chose d'aussi gras depuis 24 ans et demi, d'ailleurs ça m'est resté sur l'estomac toute la nuit.
Vers deux heures du matin, nous nous sommes couchés, sans bruit, dans un dortoir de dix lits (tous pleins) dans une auberge de jeunesse qui comme un champignon s'est installée un jour sous le stade olympique...  Dans ce lit superposé, Couacman s'est mis en haut et moi en bas. Et nous avons très bien dormi.

11 juillet 2009

en vacances du 11 au 25 juillet

Nous prenons l'avion ce soir à 19h20. Cette nuit, nous dormirons à Helsinki !
Bonnes vacances à vous et à bientôt !

4 juillet 2009

gai juillet

Normalement, je devais travailler tout le mois et nous devions partir en vacances en août. Mais il y a eu quiproquo avec la librairie, qui croyait que je voulais travailler en août. Comme du personnel avait déjà été prévu pour juillet, on n'avait plus besoin de moi et je me retrouvais sans rien... gros coup de cafard ! Et puis finalement, tout s'est éclairé : puisque ma carte d'identité périme le 27 juillet, puisque Couacman n'avait pas encore arrêté ses dates de congé auprès de sa patronne, puisqu'on me proposait un boulot en août, nous avons décidé de partir en vacances en juillet. A nous la Finlande, et en particulier la Laponie, les maisons en bois, les lacs, les saumons, les lottes, les rennes, les moustiques, les castors, les gloutons et les ours (que nous espérons ne pas croiser, mais le guide du routard dit que ça peut arriver !...), les paysages lunaires, les arbres, le silence, les gros oiseaux et le soleil de minuit... Nous allons faire des randonnées de plusieurs jours, juste tout les deux au milieu de rien. Nous allons dormir dans des refuges et traverser le pays en train. Nous sommes surexcités, nous avons  HÂTE HÂTE HÂTE !!!
Bon, j'avoue que j'ai un petit peu peur des ours, d'autant que dans un guide on nous dit de reculer doucement en lui faisant face si on en croise un, dans un autre guide on nous dit de faire le mort ! Alors, quelle est la meilleure solution ?
Aussi, nous nous demandons si il est vraiment utile que nous emmenions des sacs à viande. Cela ne va-t-il pas charger inutilement nos sacs à dos ? Nos duvets ne suffisent-ils pas ? C'est une question débile mais qui me taraude alors merci de me donner votre avis.
Aujourd'hui, nous avons investi dans une carte de la Finlande, des sacs à dos de randonneurs et des chaussures adaptées... et aussi, nous avons acheté un sifflet (moi j'en ai déjà un) et une boussole. Tout cela est très très excitant. Nous avons déjà la tête bien loin de Bruxelles...

24 juin 2009

Pour le moment, l'été est assez chaud et beau, ça va.

Au mois d'avril, Couacman et moi farfouillions (il est bien conjugué ce verbe ?) dans le grenier de ses parents qui se trouve être un vrai grenier plein de foutoir et d'araignées noires (un très bel endroit), et j'étais tombée sur un tee-shirt Petit Bateau des années 70/80, d'un bleu magnifique, à ma taille, et avec du coup une belle étiquette avec l'ancien logo de la marque et le nom Troyes écrit en grosses lettres. La Maman de Couacman m'avait dit "Oooh, ça, c'est mon tee-shirt de peinture, vous pouvez le prendre !". Depuis, c'est mon tee-shirt préféré. Je lui ai dit et elle m'a répondu que si elle en trouvait d'autres au Secours Catholique (où elle est bénévole), elle me les prendrait ! :-)

L'autre jour, dans la rue, j'ai croisé une bande de mecs de 25/30 ans je dirais. L'un deux, en me croisant, m'a dit "T'as la même tête que ma feeeeeesse gaaaaaauuuuuche.". Ca m'a beaucoup marquée.

Je ne suis toujours pas officiellement embauchée pour le boulot incroyable mais comme on m'a fait un planning pour tout le mois de juin, je me dis que c'est bon signe alors j'accepte de vous en dire plus : je travaille dans ma librairie préférée (bravo Mariaba et Milky !) !!! Je suis à la caisse et je vois défiler tout un tas de gens et tout un tas de livres. Il y a des gens qui achètent des livres qui ont l'air trop bien, je suis jalouse. Aujourd'hui, je n'ai pas fait une seule erreur alors je suis rassurée parce qu'hier, j'en ai fait deux (dont une gravos) et en moins de cinq minutes, encore. En fait, je pense que j'étais secouée par la première erreur, ce qui a permis à la deuxième d'arriver.

Je suis redescendue à 66kg (alors que depuis quatre années, j'oscillais entre 70 et 68). Je n'ai jamais pesé moins lourd que Couacman (mais j'ai souvent pesé exactement le même poids que lui, alors qu'il mesure 14,5 cm de plus que moi).

Je n'ai toujours pas pû faire avancer mes histoires de passeport (effectivement plus rapide à obtenir qu'une carte d'identité, merci Anaïs !), car j'attends mon acte de naissance.

Je me demande pourquoi il faut faire refaire sa carte d'identité. Changer la photo, ok, mettre à jour l'adresse, ouais, mais tout refaire en partant de zéro, pourquoi ? Au cas où je ne serais plus Couacbeth Corcouac (hé hé...) ?

Notre plant de tomates pousse à vue d'oeil, c'est incroyable. Il fait même des fleurs !

Aujourd'hui, en revenant du boulot, une dame m'a demandé son chemin. Comme c'était le même que le mien, nous l'avons fait ensemble et elle m'a raconté sa vie. Elle avait été en réunion toute la journée alors là, il fallait qu'elle se promène avant de rentrer, sous peine de pleurer. Elle m'a dit que j'avais un accent français. On n'arrête pas de me dire ça. Flûte alors ! Je voudrais avoir l'air d'une vraie belge. Le voisin du dessus m'avait même dit, au début "Ouh la la, parlez plus lentement, parce que vous avez un tel accent français que j'ai du mal à vous comprendre !". Carrément quoi ! Bon, il est flamand, quand même, alors c'est peut-être pour ça ?

Dimanche soir, nous sommes allés fêter la musique et j'ai regretté d'avoir mis mes sandalettes parce que j'étais obnubilée par l'inquiétude qu'on m'écrabouille les orteils mais en fait ça a été, 'faut dire que j'ai bien fait gaffe.

Aujourd'hui, à la librairie, une femme cherchait son mari qu'elle avait perdu, elle pensait qu'on l'avait peut-être repéré car il portait une chemise en vichy rose. Mais non. L'histoire ne dit pas si elle l'a retrouvé.

Je trouve que le vin rouge, c'est vraiment très bon !

Cette semaine, j'ai vu Thomas du bus, mon pote depuis le lycée, et c'était super. Nous avons ri, mais ri ! Nous nous sommes rencontrés au lycée. Nous n'étions pas dans le même établissement mais nous prenions le bus ensemble (ses parents habitent dans une rue parallèle à celle des miens (de parents)). Puis je suis partie à Rennes où il est venu aussi ensuite. Nous avons de grands souvenirs bretons en commun. Puis il est parti à Bruxelles et moi au Havre. Et puis je l'ai rejoint. Et voilà, et on se voit peu et c'est bête. Nous avons bu des Westmalle Triples (une chacun), comme des hommes.

Je devrais aller étendre mon linge, là.

Nous n'arrêtons pas de croiser Arno alors je ne vous le dis plus parce que ce n'est plus drôle.

L'animalerie de la rue de Flandre a déménagé (comment ai-je pû omettre de vous dire ça ?). Il reste, rue de Flandre, entre autres : le Louvre, magasin de robes de mariées. La boulangerie où il y a les portraits du roi et de la reine. Le magasin qui répare des vélos avec écrit sur un mur "ne pas pisser, mur éléctrifié". Le lavomatique qui avait sa vitrine pêtée de manière très belle mais maintenant, la vitre a été changée. Le terrain vague.

A la librairie, je préfère les gens qui payent en liquide plutôt qu'en carte.

Nous allons peut-être composter nos déchets verts, à un endroit où on peut composter ensemble, citadins avec citadins.

En ce moment, je lis les livres de Madeleine Bourdouxhe, c'est bien.

La semaine dernière, les parents de Couacman nous ont rendu visite. Ils nous ont apporté des salades de leur jardin, pleines de limaces qui nageaient au fond de l'évier. Avec leur voiture, ils nous ont promené dans les Ardennes belges, c'était absolument splendide, vert, tout ce qu'on veut. Nous sommes allés à Dinant, wahou ! C'était vraiment trop beau, tiens. Le midi, nous avons pique-niqué sur un rondin, de chips, de taboulé et de cerises. Tout les trois, ils ont bu du café qu'ils avaient pris soin de mettre le matin même dans un thermos.

Le ciel est rose, Barbie l'a corrompu.

Et vous, vous allez lire quoi ce soir, au lit ?

16 juin 2009

Demain, Couacman fête ses trente ans. J'ai le

Demain, Couacman fête ses trente ans.

J'ai le coeur tout pincé pour ces histoires de papiers d'identité. J'attends mon acte de naissance qui devrait arriver par la Poste. Ensuite seulement, je pourrais refaire faire ma carte. Et en attendant, nous ne pouvons peut-être pas prendre le risque d'acheter des billets d'avion pour la Finlande...
Ce qui me rend le plus triste, ce n'est pas de penser que ces vacances n'auront peut-être pas lieu, c'est la déception que cela serait pour Couacman. Depuis qu'on a décidé qu'on irait en Finlande, il passe son temps à lire des guides et à prendre des notes pour tout bien organiser et voir ce qui nous fait rêver (la Laponie).

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Sinon, pour le boulot, je suis en pleine période d'essai, je crois que ça se passe bien mais je ne vous en dis pas plus tant que rien n'est sûr !... Juste que je suis anéantie, que j'ai les jambes en compote et que je suis trop contente.

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