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3 mai 2010

Aujourd'hui, je me suis acheté un disque dur

CIMG1897

Aujourd'hui, je me suis acheté un disque dur externe qui a un nom de chien fidèle. Il a une mémoire de 1TB, je ne savais même pas que ça existait. C'est un peu comme les billions, après les milliards, je ne sais pas compter jusque-là. C'est dire si c'est beaucoup.

Jérome a acheté des tuiles au wasabi, ça craint du boudin, j'aime que les "goût salé", voire les "goût paprika" (pour lui faire plaisir). Heureusement, il y a le ti punch pour faire passer.

J'ai décidé de virer de ma penderie tous les vêtements que je ne mets jamais mais que je garde parce qu'ils sont hyper beaux. Ca va faire un grand vide. Je m'occuperai de ça demain. J'ai mi hâte, mi pas hâte (peur de regretter). Il faut aussi que je mette à la poubelle toutes les chaussures qui sont mortes. Le problème est de définir à partir de quel moment une paire de chaussure est morte. J'ai des baskets noires que j'ai eu pour mes 22 ans, que j'ai mises énormément, qui ne sont percées nulle part mais qui, dès que je me les mets aux pieds, me filent un mal de dos épouvantable (et la semelle, au niveau du talon, me parait bien aplatie et fine). J'ai une paire de baskets vernies rouges que j'ai achetées trois francs six sous à Brubru il y a genre deux ans, percées au bout et surtout percées à la semelle, qui prennent l'eau dès qu'il pleut et les chaussures qui prennent l'eau c'est chiant (et elles commencent limite à me faire mal au dos aussi, tant que j'y pense). Je les mets encore énormément mais le matin, quand je pars à l'école et que la femme de ménage de la pharmacie est justement en train de jeter son seau d'eau sur le trottoir et que j'arrive, je suis obligée de faire des sauts de biche sur la pointe des pieds pour ne pas me les tremper (les pieds), et c'est relou (et ça arrive tout le temps, il faudrait que je parte plus tôt pour l'école (parce que je suis tout le temps en retard en plus)).
Pou -BEEEEELLE !!!!! (à dire toute langue dehors)

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2 mai 2010

évasions

Un jardin très vert, du soleil, une table de jardin en fer, une maison hantée, des enfants qui jouent, de la limonade, les fenêtres ouvertes, les volets entre-fermés, le salon dans l'ombre, le mec d'une grande soeur, très chic en short et polo. Une chambre d'enfant très sombre, la commode devant la fenêtre, des rideaux lourds, le feuillage des arbres qui bouche la vue et fait la lumière verte, les murs recouverts de poupées et de peluches rangées là, comme des trophées de chasse. De beaux meubles, des habits Jacadi, un lit de petite soeur en fer, les meubles en carton pour Barbie (fabriqués par Marie et moi) rangés en-dessous. un souvenir de petite enfance, chez ma copine Flore.

Se promener dans les rues de Saint-Malo pas encore envahies de touristes (on est en juin, mettons) à la recherche d'une crêperie, avec Mathilde, Carole et Nina. Passer devant celles où elles ont déjà travaillé. Les remparts, la couleur de cette pierre bretonne, les magasins de glace, la peau chauffée tout l'après-midi qui sent le sel, les sandalettes pleines de sable. Refaire le monde avec une bolée de cidre, puis aller boire un dernier verre à La Java, le bar du coin de la rue d'en face. Rire comme des folles, ne sentir aucun nerf contracté, puis remonter dans la voiture des parents de Mathilde (qu'ils nous ont prêtée) et revenir à Rennes. M'endormir toute seule dans mon petit lit, le coeur ivre et exhalté. un souvenir de mes années Rennes.

Grimper dans la 106 pourrie des parents de Jérome, n'avoir presque rien sur la peau, juste un petit soutif, une mini culotte, une riquiqui robe, mais crever de chaud. La voiture sent la poussière chaude. Je regarde partout pour êre sûre qu'il n'y a pas un faucheux qui va me tomber sur le coin de la tête. Rouler, chanter à tue-tête (du Camille). Se laisser guider par la route, visiter la Normandie, la basse et la haute. Nous arrêter sur certaines plages et profiter de ne rien faire ensemble dans ces paysages grandioses. Manger des chips, des sandwiches et des fraises (et des framboises du jardin de ses parents). Regarder Jérome conduire, faire un jeu (deviner à qui l'autre pense en posant des questions et que l'autre ne puisse répondre que par oui ou non). Jérome si concentré sur la personnalité à trouver (le Père Noël) qu'il manque de monter sur un rond-point, grosse frayeur mais souvenir rigolo. un souvenir de mes années Havre.

En parlant de rond-point. Être dans la 205 de Manu, avec aussi sa petite soeur (qui est vraiment petite, genre 5 ans). Nous suivons la voiture de ses parents, nous allons au restaurant. C'est la première fois que je les rencontre. Manu conduit n'importe-comment et sa petite soeur et moi rions à n'en plus respirer. A un moment, nous arrivons à un rond-point tout de pelouse vêtu. Mise à part la voiture des parents de Manu devant, il n'y a personne dans les parages. Manu qui nous dit "je fais le tour où je passe dessus ???" et sa petite soeur et moi, nous mettre à crier "dessus, dessus !" et passer à travers le rond-point. Une fois arrivés au restaurant, nous faire engueuler par son père pour notre imprudence. un souvenir de Rennes.

Dans la charetterie avec Jérome. Il est environ une heure du matin. Le regarder finir de bricoler un élément de décor/jeu pour le mariage de sa soeur qui a lieu le lendemain. Me les peler, trouver ça fou d'être là, assise entre cette tondeuse-tracteur et ce tracteur-tracteur, énorme. La vie nous emmène là où on n'aurait pas pensé être et c'est ça qui me plait. un souvenir d'août dernier.

Quand j'avais 19 ans, je suis allée travailler dans les Alpes. J'y suis allée seule, et ma copine Pauline devait me rejoindre une ou deux semaines plus tard. Le premier soir, j'ai dîné chez mon employeur et sa femme, des gens que je n'avais jamais vus de ma vie, que je ne connaissais pas du tout. Ils habitaient au milieu de la montagne, dans une maison tout à fait isolée. Nous avions beaucoup roulé pour y aller. Je me souviens avoir regardé par la fenêtre, avoir vu des montagnes à perte de vue et pas grand chose d'autre, et m'être demandé comment je m'étais retrouvée là et ce qui allait advenir de moi. un souvenir de 2004.


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30 avril 2010

l'été sera surprenant.

Vous me voyez là super, mais alors VRAIMENT super heureuse... Tiens, ça faisait longtemps que je n'avais pas été aussi heureuse ! Cet été, tout sera bousculé et cela me transporte. Bon, je ne dis pas, je suis hésitante, je suis tremblante, j'ai les sourcils tout froncés, l'estomac tout noué, les cernes tout violets, le coeur accéléré, les ongles mal coupés, le vernis écaillé, et le sommeil agité. Mais comme depuis les trois années que je suis à Bruxelles, je me sens insatisfaite et torturée, et bien ces changements en perspective me ravissent. Ils sont une possibilité d'amélioration. On verra bien, c'est ça la vie. Je me souviens, une fois, dans les commentaires de je ne sais plus quel blog, Mariaba expliquait que dans la vie, quand ça va pas, 'faut changer quelque chose, même des minis trucs, essayer de bousculer les choses, la vie, les habitudes. Changer quelque chose pour voir ce que ça fait (elle l'expliquait mieux que moi - vous suivez ce que je raconte ?). Bref, cette idée m'a enchantée et depuis j'essaie de m'en souvenir.

Alors voilà. Notre appartement a été vendu, et nous allons être obligés de déménager. Bien sûr, c'est dommage, il est très grand, lumineux, pas cher, il a une vue géniale et toute verte, il est idéalement situé. Mais qu'est-ce-que je suis heureuse à l'idée de le quitter !... D'en tester un autre, différent, d'y réinstaller nos affaires. D'entendre d'autres bruits, de voir autre chose par la fenêtre, d'emprunter d'autres chemins.
Et puis j'ai envoyé mon dossier de demande d'équivalence à l'école du Havre. Je vais quitter cette école bruxelloise, quoi qu'il arrive. Soit je retourne au Havre, soit j'arrête mes études. C'est la meilleure nouvelle de la décennie. Des fois, je me dis "et si j'en avais juste marre de faire des études ?". On verra, on verra. Rien n'est grave là-dedans. Je dois concevoir cette éventuelle dernière année d'études comme une fin/départ. Un moment où se lancer.

Ca me rend trop heureuse.

22 avril 2010

Aujourd'hui, en cours de photo, je me suis brûlé

Aujourd'hui, en cours de photo, je me suis brûlé la paume de la main sur la machine qui sèche les photos. Je me suis dit "bof, ça va, ça brûle un peu mais rien de grave" (et c'était vrai, c'était pas l'angoisse dans le genre douleur). Tout à coup, la prof s'approche de moi et me dit "attention à ne pas te brûler sur la machine, hein !?" . Donc, je lui dis "ah bah oui, c'est chaud hein, je viens de me brûler en fait". Et elle de me répondre "aaaaah, il faut vite faire quelque chose !!!". Moi "oh ça va, vous savez...". Et là, hop, elle téléphone au secrétariat pour dire qu'une élève s'est ébouillantée et qu'il faut faire quelque chose. Bref, la secrétaire affolée a voulu appeler les urgences (je n'invente  rien, cette histoire est vraie), mais la prof lui a dit que tout de même, ce n'était pas la peine. Et puis elle m'a envoyé au secrétariat où on allait me donner une crème exprès pour brûlure. Pfff... je descends à reculons les trois immenses étages (en Belgique, les plafonds sont hauts et du coup, les étages aussi). Je me retrouve face à la secrétaire affolée (alors que moi j'allais bien et qu'en fait, je n'avais rien demandé à personne). Mais en fait, elle avait mis à la poubelle la crème anti-brûlures et donc, elle m'a dit d'aller à la cuisine mettre ma main sous l'eau, pendant vingt minutes. Moui. J'y suis allée quand même, je ne sais même pas pourquoi (sûrement pour justifier la descente des trois énormes étages). Sauf que dans la cuisine, je shoot dans un truc caché sous l'évier. Je regarde. C'était la gamelle du chien de la gardienne, 'y a de la flotte partout, c'est génial. Bref, après, j'ai dû en plus chercher une serpillière pour éponger. C'est l'histoire du battement d'aile du papillon, non ?

10 avril 2010

liste de choses à faire

Avant-hier, je regardais ma liste de choses à faire, et je trouvais qu'elle prenait vraiment beaucoup de place sur mon bureau... alors je l'ai étalée par terre, pour voir. Et là, stupeur (je dis ça pour l'ambiance) ! Elle faisait toute la longueur du salon. Du coup, je l'ai mesurée. Verdict : plus de cinq mètres de long. Bref, si vous m'avez envoyé un sms le 5 août 2003 et que vous attendez que je vous réponde, ne vous inquiétez pas, ça va venir, il est sûrement écrit sur cette liste que je dois le faire.

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6 avril 2010

Hier, c'était ferié mais Couacman travaillait. Je

Hier, c'était ferié mais Couacman travaillait. Je suis allée me balader et puis sur le chemin pour rentrer à la maison, je suis passée discrètement devant le restaurant où il travaille, je l'ai espionné, et comme il n'y avait plus aucun client, j'ai toqué à la fenêtre. Alors, il m'a ouvert la porte et il m'a offert un thé (et une portion de couscous -  je n'avais pas déjeuné) pendant que lui finissait ce qu'il devait finir. C'était super...

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Et j'en ai profité pour lire des contes écrits par Ionesco et illustrés par Delessert (mon nouvel illustrateur préféré).

5 avril 2010

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25 février 2010

Blog en pause (voire en sursis).

Blog en pause (voire en sursis).

20 février 2010

hé hé

Faute de forfait téléphonique, avec Couacman, nous tenons à crier ici
Joyeux anniversaire Couacdad !!!

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Et pour fêter ça, Couacdad, voici une petite photo de Finlande qui me fait carrément rêver et qui je pense te plaira aussi !

19 février 2010

l'amie molette ne me fait pas du tout la tête

Demain matin, avec Couacman, nous partons pour La Haye, où nous allons passer le week-end. Pour l'occasion, je pensais mettre une belle robe et des bottes, sauf que j'ai regardé la météo : il va neiger ! Arghl ! Vais-je devoir remplacer la jolie robe par un pantalon par-dessus un collant, et les bottes par mes chaussures de rando ?! J'hésite. Les bottes, ça tient chaud, quand même... Mais la robe, bof. Mais les collants, ouais. Donc, je vais encore y réfléchir.

Sinon, je n'ai toujours pas décidé pour l'année prochaine : Le Havre ou pas ? J'avoue pencher vers le "oui", même si je ne suis pas encore sûre à 100%. Je me suis replongée il y a peu dans mon "cahier d'idées" de quand j'étais aux beaux-arts en France. Je m'y suis plongée par nécessité et j'avais un peu la flemme. Et finalement, j'y suis restée deux heures. Il y avait plein de photocopies d'articles intéressants, plein de réflexions entamées et jamais terminées, de croquis d'idées, de citations, de descriptions d'oeuvres... ça m'a soulevée, portée. J'ai adoré. Je n'avais plus envie d'en sortir. Evidemment, ça me pose question : est-ce-que je pourrais ressentir ça aussi pour l'illu (mais la pédagogie autoritaire de mon école ne me convient pas), ou bien non, je suis faite pour autre chose ? C'est une question épineuse et pas très agréable à se poser. Et en même temps, quand je m'imagine ce qui adviendrait si j'arrêtais l'illu, j'ai une belle impression de grand gâchis, et de tristesse. Donc...

Nous avons eu une deuxième visite d'appart'. Ces potentiels acheteurs-là avaient l'air très intéréssés, mais plus par l'appart' juste au-dessus du notre (qui est vide, ça tombe bien !).

Je compte me remettre à répondre aux commentaires que vous laissez ici, je vous le promets...

Dernièrement, grâce à ma copine C., nous avons mangé du chevreuil. J'ai trouvé ça délicieux. Couacman l'a cuisiné en civet, miam !

J'ai eu cinq jours de vacances. J'en ai passé deux à travailler à la librairie. Et trois à lire, adossée au radiateur de la chambre... c'est agréable...

Je suis aussi retournée chez le dentiste pour qu'il me soigne une carrie. A la fin, je lui ai dit "ah bah dis-donc, c'était parfaitement indolore aujourd'hui !" (je voulais que ce soit une remarque aimable). Sauf qu'il a dit "ah bon, c'était douloureux la semaine dernière ?!" et moi "ah oui !!!". Ca l'a vexé ! hé hé... Je suis une fille pleine de tact on dirait.

J'ai relu quelques Marion Duval dernièrement. J'aimerais que la vie soit comme une bande dessinée de Marion Duval. Qu'il y ait la même ambiance. Ou la même ambiance que dans Tom-Tom et Nana, sinon, si vous préférez. Ca me va aussi.

On n'arrête pas d'écouter les Pink Floyd, c'est chouette.

J'irais bien boire une Westmalle double, là.

Nous avons mangé les deux dernières tomates de notre plant de tomates la semaine dernière. Elles étaient dé-gueu-lasses.

La mémoire de cet ordinateur est saturée, je ne peux pas mettre toutes les photos qu'il y a sur mon appreil-photo sur son disque dur. Je dois faire un tri, et acheter de la mémoire, pfff...

En parlant d'appareil-photo : pour mon cours de photo, je dois prendre des photos argentiques, ce qui me cause tous les maux possibles. Je suis une enfant du numérique, c'est sûr, et j'ai un mal fou à comprendre les réglages à faire, sans voir le résultat de mes expérimentations directement sur la pellicule. J'ai un souci de cerveau qui n'arrive pas à penser autrement que "vite, voir ce que donne ce réglage pour pouvoir ajuster pour la photo suivante". Ca me met les nerfs en pelote.

J'ai très envie de retourner en Finlande.

Le dentiste m'a dit devant Couacman qu'il fallait que je mange moins de sucre pour avoir moins de carries (et en même temps, il m'a aussi dit que c'était incroyable d'avoir les dents en aussi bon état en allant aussi peu chez le dentiste, et aussi que j'avais les plus petites carries existant sur le marché, alors). Mais en sortant de son cabinet, pour nous réchauffer le coeur (et l'âme), nous n'avons pas résisté à un petit pain au chocolat.

A Bruxelles, c'est la mode des herboristeries, il y en a trois dans le centre !

Nous avons accroché une carte postale de Bretagne sur le mur de la cuisine.

Nous allons aller voir le film sur Gainsbourg malgré les critiques très mitigées qu'on nous en a fait.

Nous avons choisi le prénom de notre futur chat. Il s'appellera Jéjé. C'est gravos ? Ca nous tord de rire.

Je n'arrive pas à terminer Les quatre filles du docteur March tellement c'est cucul.

Couacman et moi avons le même mug préféré, ce qui est source de beaucoup de frustration pour chacun de nous.

En ce moment, je fais des rêves incroyables, et je m'en souviens tous les jours.
Par exemple, l'autre nuit, mes parents nous offraient à ma soeur et moi un cadeau : deux entrées au hammam. Sauf que nous nous perdions de vue à l'intérieur, et j'en sortais sans m'en rendre compte. Je marchais, marchais, marchais en cherchant ma soeur. Et là, je me rendais compte que j'étais sur le port de Caen, et non plus au hammam. Et donc, je continuais de marcher (trop triste parce que j'avais très envie d'être au hammam), et finalement, je me retrouvais à Creully (qui n'était pas là où se trouve le vrai Creully), où ma prof de narrativité de l'image donnait un cours au milieu d'un champ (et comme élèves, il y avait Couacman, un mec qui est vraiment en cours de narrativité de l'image avec moi, et moi). Et puis Couacmama venait me chercher en voiture.
Mais bon, je ne vais pas tous vous les raconter parce que c'est chiant d'écouter les rêves des autres, hein ?

Faites-en de beaux !

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