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17 novembre 2010

Il y a des films que j'ai tellement aimé voir,

Il y a des films que j'ai tellement aimé voir, qu'il suffit que je re-regarde leur bande annonce pour être très émue. Ces bandes-annonces, je les regarde tellement que je les connais par coeur, je peux les réciter en y mettant même le ton. Il y a quatre films comme ça, en particulier. Je ne sais pas, ils me parlent, ils me rappellent des trucs, les croque-monsieurs plein de béchamel sur la route des vacances, les villes de banlieue parisienne quand on va prendre le RER le matin, avec leurs pavillons bien arrangés, leurs vieilles villas majestueuses aux jardins très verts et leurs immeubles au rez-de-chaussée logeant des assureurs et des magasins de photocopies. Ils m'évoquent un sentiment très particulier ressenti dans la vie quotidienne, quand des fois on se sent très vivant et pile à la bonne place, qu'il fait un peu froid mais qu'on est grisé par la journée qui démarre, et par le fait de croiser les gens qui vivent leur journée aussi, qui travaillent ou qui vivent leur quotidien, qui avancent, quelque chose que j'ai beaucoup de mal à décrire (un peu comme quand on passe devant une boucherie et que le livreur de viande est en train de partir en saluant le boucher, j'ai le sentiment que les choses sont à leur place, que tout marche bien, j'adore ça. Ca me le fait aussi avec le facteur qui discute en donnant un colis (et dans plein d'autre situations aussi, d'ailleurs). C'est exactement ce que m'évoque la chanson "il est 5h00, Paris s'éveille", qui m'émeut aussi au possible, comme ces films. Les livres pour enfants qui présentent "la ville" me font souvent cet effet là aussi)). Ils me plongent aussi dans une ambiance de vacances, quand on dine tard l'été, qu'il fait nuit, que l'air est plus frais donc on mange à l'intérieur et qu'on se raconte des trucs. Ils me remémorent une simplicité, un truc qui me plait mais que je n'arrive pas à saisir et à décrire. Ils me rendent vraiment heureuse et me montrent les choses telles que j'ai envie de les voir, même si ce sont quatre films assez tristes. Ils me donnent de l'espoir même.

J'attends quelqu'un, de Jérôme Bonnell.
Le chignon d'Olga, de Jérôme Bonnell.
Les yeux clairs, de Jérôme Bonnell.
Mademoiselle Chambon, de Stéphane Brizé.

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15 novembre 2010

Ce week-end, c'était pluie, sans arrêt, toute

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Ce week-end, c'était pluie, sans arrêt, toute droite, comme une douche. Avec Jérome, nous flémmassions sur notre lit, sous le vélux. Il lisait des Jérôme K. Jérôme Bloche et moi, je me suis carrément remise au patchwork pour tromper l'ennui et en fait, j'ai bien aimé même si j'ai manqué d'un dé à coudre. Mon patchwork, je l'ai commencé à l'école primaire. A l'époque, grande lectrice de La Petite Maison dans la Prairie, je rêvais de me confectionner une courtepointe en petits carrés. J'avais cousu un coeur découpé dans une chute de tissu (du Liberty, eh oui que voulez-vous, j'étais comme ça, j'avais des chutes de Liberty dans ma chambre !), sur un carré pas carré jaune. c'était super moche et j'avais pleuré mais j'avais gardé ce bidule. Et puis un jour, j'ai accompagné Couacmama chez sa copine Françoise (j'avais genre 12 ans), et celle-ci lui avait expliqué la technique du "patchwork américain" (je crois que c'est comme ça que ça s'appelle) et comme j'avais assisté aux explications, et bien j'ai décidé de m'y mettre en rentrant, j'ai découpé ma boîte de Chocapic pour scotcher mes carrés de tissu dessus et hop ! Au boulot ! Depuis, mon patchwork avance d'environ deux carrés tous les deux ans, j'espère que je l'aurai fini dans 79 ans, qu'on puisse m'enrouler dedans avant de me jeter dans mon cercueil. Et j'y ai intégré le coeur loupé sur fond jaune de quand j'étais petite.
Avec Jérome, on s'est demandé comment c'était possible qu'il pleuve autant et sans fin. Jérome disait "moi, je donne pas cher du Groenland !".
Et puis à un moment, tout nous a semblé très silencieux, on s'est demandé ce qu'il se passait et on s'est rendu compte qu'il n'y avait juste plus de pluie qui tombait sur le vélux.
Et aujourd'hui, il a même fait beau. On aura tout vu, comme dirait Couacbrother.

Photo prise dans les WC du cinéma Nova.

12 novembre 2010

Nouveau manteau, cinq euros à l'Armée du Salut !

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Nouveau manteau, cinq euros à l'Armée du Salut ! Grand coup de foudre !
(bonne fête Couacdad !) 

5 novembre 2010

novembre au nord

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13 octobre 2010

Je profite d'avoir internet deux secondes, ce qui

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Je profite d'avoir internet deux secondes, ce qui est très rare, pour vous dire bonjour. Comment vous allez ?
Nous ça va, on mange des carbonnades flamandes, du cheesecake au speculoos, des lentilles à la dijonnaise et du chou-fleur en gratin, je fais mon portfolio, je réécoute le premier album de Jeanne Cherhal, et j'adore la chanson "les berceaux brodés", je bois beaucoup de chocolats chauds, quelques bières mais moins que des chocolats chauds, je fais des croquis, j'ai visité Louvain-la-Neuve un dimanche ensoleillé, aujourd'hui nous sommes allés chez Brico Plan-It et on a adoré, et on va acheter du bois et se fabriquer des bureaux trop chouettes, il fait froid mais beau, je me suis acheté une énième écharpe mais là ça faisait longtemps, j'ai fait un tri et je donne un carton de fringues et j'ai rarement eu aussi peu de difficultés à choisir comment m'habiller le matin, aujourd'hui Jérome a enfermé mes clefs dans la cuisine en partant au boulot ce qui fait que j'étais enfermée dans la maison, et c'est Suzanne qui a du venir me sauver en allant lui chouraver ses clefs au boulot ! Et puis il y a un policier qui est venu sonner pour vérifier que c'était bien vrai qu'on habitait là.
Au pieu les p'tits vieux ! 

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1 octobre 2010

Tout à l'heure, je marchais dans la rue, il y

Tout à l'heure, je marchais dans la rue, il y avait un banc avec une jeune fille assise dessus, une jeune fille assez pomponnée. Au moment où je passe, elle se lève d'un bond en criant "aaaahhh" et limite en se jetant dans mes bras. Je lui demande ce qu'il se passe, et elle me répond avec une voix de petite fille "Il y a une abeille, là, j'ai peur qu'elle me piiique !!...!!". Je la rassure "Ne vous affolez pas, une abeille, c'est pas méchant, si vous ne vous agitez pas, elle ne vous piquera pas !" (d'ailleurs, c'est vrai ou pas ce que je lui ai raconté ? en fait, j'en sais rien, j'y connais rien en abeilles). Et là, la fille me répond, toujours avec sa voix d'enfant :"Nan mais j'ai trop peur, un jour je me suis fait piquer, je suis sûre qu'elles le sentent quand on est défoncé et que ça les attiiiiire !... Bon, au revoir !". 

15 septembre 2010

Cette semaine, mon travail est un peu ramolli du

 

Cette semaine, mon travail est un peu ramolli du genou, par la faute de problèmes techniques et d'un rhume/bronchite qui va sûrement me forcer à aller chez le docteur alors que je déteste ça.


Hier, j'ai emprunté cinq Jérôme K. Jérôme Bloche à la bibliothèque, et je les ai déjà tous finis. Jérome pas K. ni Bloche travaille ce soir et normalement, j'aime bien en profiter pour lire des bandes-dessinées au fond de mon lit (enfin… des Jérôme K. Jérôme Bloche) mais là, du coup, je me demande si je ne vais pas me faire couler un bain pour me réchauffer.


Je réfléchis au nombre d'années qui se sont écoulées depuis la dernière fois que j'ai pris un bain. Je ne m'en souviens même pas.


Ce soir, j'ai fini le reste de crumble à la tomate mais je n'avais pas du tout le goût.


L'autre jour, je rentrais chez moi, il était 13h00, et j'ai vu mon propriétaire sortir de chez lui pour prendre son courrier, en robe de chambre.


Je suis allée à Amsterdam ce week-end et depuis, je relis Le Journal d'Anne Frank. J'ai eu la gorge complètement nouée pendant que je visitais l'annexe.


Nous avons organisé deux dîners dans notre nouvelle cuisine, et les deux fois, comme musique, j'ai mis Paolo Conte, et je me suis rendu compte que c'était vraiment la musique idéale pour un dîner.


Nous avons acheté une grande table à l'Armée du Salut, mais elle colle. On pense que c'est son vernis qui a été mal mis. On va devoir l'enlever et en remettre.


Nous avons une plante que je prenais pour un pommier mais en fait, c'est une plante grimpante (ou rampante).


Souvent, quand Jérome travaille le soir, je me dis que je vais l'attendre pour me coucher. Et puis souvent, il y a un moment, vers minuit 30, ou je suis naze alors je vais me coucher. Et ce qui n'est vraiment pas de bol, c'est que c'est souvent à ce moment-là qu'il rentre, et je l'entends se déshabiller sur le palier pour ne pas me réveiller. Puis il rentre dans la chambre, va à la salle de basin se laver les dents, et pendant ce temps-là, je m'endors, et des fois, le lendemain matin, je suis fâchée contre moi-même de m'être endormie trois minutes trop tôt. C'est comme un rendez-vous manqué.


D'ailleurs, en parlant de rendez-vous manqués, en ce moment, à chaque fois que je vais chercher quelqu'un à la gare ou que quelqu'un vient m'y chercher, on se loupe. C'est très très frustrant…


Je ne passe presque plus rue de Flandre depuis qu'on a déménagé du quai au bois de construction. L'autre fois, on y est passé quand même, avec Jérome. Ca m'a fait super bizarre, des trucs avaient changé. Un des magasins de robes de mariées avait revu sa vitrine.

Pendant nos vacances en France, nous avons séjourné dans plusieurs lieux où il y avait la télé, et c'est comme ça qu'on a découvert Mélie et aussi René la taupe. Franchement, je ne sais pas lequel des deux je préfère... Heureusement, on avait aussi emporté avec nous la compil' numéro 4, ce qui nous permettait d'écouter The Motors. J'adore ce clip, la façon de danser du mec de gauche, et puis le batteur qui fait la gueule au fond, et tout et tout. 


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Sur la photo, c'est le soleil du début d'après-midi qui réchauffe notre chambre.

 

3 septembre 2010

Je vous écris depuis ma pause déjeuner. Dans un

Je vous écris depuis ma pause déjeuner. Dans un instant, je vais aller faire cuire des oeufs sur le plat et les déguster avec du pain aux céréales et peut-être du beurre mais pas sûr.
Tous les matins, quand mon réveil sonne, j'ai la trouille de ne pas réussir à me mettre au boulot, de me laisser dépasser par les évènements. Je repense à combien j'ai eu du mal à me bouger les fesses ces trois dernières années et je me dis "hier, ça a été, mais aujourd'hui, est-ce-que ça va continuer ?". Et tous les jours, j'y arrive sans perdre de temps. Il est 9h, hop, je me mets au boulot. Je n'en reviens pas moi-même. J'arrive à travailler alors que je suis chez moi et que je pourrais faire mille autres choses, même la vaisselle, tiens. Et bien non, je bosse ! Incroyable. J'espère que ça ne va plus jamais s'arrêter (sauf le week-end et après mes heures de boulot, quand même).
Aujourd'hui, je refais la maquette du dernier boulot que j'ai fait à l'école, en ce début d'année 2010. Ce qui est agréable, c'est que j'écoute de la musique très fort en même temps, toujours la même depuis des mois d'ailleurs, je suis très fidèle en musique. Le cd que j'écoute est une "compil' des Inrock's", avec Jérome, on l'appelle "le cd numéro 4" parce qu'il fait partie d'une pochette où ils sont 6. Je luis dis "on met le cd numéro 4" ? et il sait directement ce que je veux écouter.

Il y a tellement peu de voitures qui passent dans notre rue que lorsque par hasard il en vient une, soit c'est la nuit et ça peut éventuellement me réveiller, soit c'est le jour et je me demande ce que j'entends et ce qu'il se passe. C'est parce que la rue est pavée.

1 septembre 2010

Un soir, à Lons-le Saunier, nous allions au

Un soir, à Lons-le Saunier, nous allions au restaurant pour clôturer nos vacances, et j'ai eu le malheur de caresser du bout des doigts un chat croisé dans la rue. J'ai fait une allergie, ce qui se caractérise chez moi par des écoulements incessants de morve par mon nez, et puis des picotements insupportables dans les yeux. Pas grave, allez hop, on reprend la route. Arrivés en ville, le restaurant qui nous disait était complet, un autre était fermé, les autres n'avaient rien de typiquement jurassien. Nous nous arrêtons pour réfléchir à ce qu'il va advenir de nous (nous nous faisions une joie d'aller au restaurant). Et là, paf, il se met à pleuvoir et on n'a pas de parapluie sur nous. Et puis là, vraiment, il faut que je me mouche, et je n'ai pas de mouchoir. Et bien moi qui me moquait allègrement de Jérome qui se trimballait son maillot de bains dans son sac, en permanence, depuis deux semaines, et bien quand il m'a proposé de me le filer pour que je me mouche dedans, et bien j'ai été bien heureuse. Et ensuite, pour contrer la douleur des yeux qui piquent, et bien il m'a léché les paupières et le petit coin de l'oeil (et ça a très très bien fonctionné). 

Nos vacances étaient super... Lundi, j'ai fait ma rentrée. Je suis très fière car j'ai décidé toute seule que c'était ma rentrée. Pendant les vacances, je me suis fixé cette date, je me suis dit "ce lundi-là, ce sera ma rentrée". J'ai décidé de faire les 35h. Je travaille 7h par jour, je commence à 9h et je termine à 17h30, et j'ai droit à 14 minutes de pause le matin et la même chose l'après-midi, 1h30 pour manger à mi d i. Je suis sciée de si bien réussir à m'y tenir...

Chez nous, c'est le bazar complet. Nous sommes encore dans les cartons jusqu'au cou, par manque d'une commode pour ranger nos fringues, et par manque de bureaux pour refaire nos piles de papiers. Nous nous sommes re-lancés dans un tri de vêtements et nous avons éliminé un grand carton de fringues de notre penderie !

A part ça, j'emprunte tous les Jérôme K. Jérôme Bloche de la bibliothèque et j'adore... Je les dévore. En plus, il s'appelle Jérôme et sa copine, c'est Elisabeth, alors j'ai l'impression que ça raconte nos vies (enfin...).

Bref, ça va bien. Et vous, depuis le temps ? 

30 juillet 2010

Et je ne sais pas quand je pourrai ré-écrire un

Et je ne sais pas quand je pourrai ré-écrire un message ici, alors d'ici la prochaine, bon vent, bonnes vacances, portez-vous bien, prenez soin de vous, bon voyage au Vietnam, bienvenue à Jelly Bean, bon moisiversaire à Judith et à très vite !!! Je vous embrasse !

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