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26 août 2013

Machine à 30°C du 21 août 2013. Machine à 30°C du

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Machine à 30°C du 21 août 2013.

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Machine à 30°C du 22 août 2013.

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Machine à 30°C du 25 août 2013.

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24 août 2013

à la cinématek

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On a habité dans trois appartements différents dans le centre de Bruxelles, trois endroits pas si éloignés les uns des autres mais qui à chaque fois nous ont fait adopter de nouvelles habitudes, nous ont fait découvrir de nouveaux plaisirs. La cinématek, c'est un endroit qu'on connaissait avant mais auquel on n'avait pas du tout le réflexe de penser quand on avait envie de se divertir. Et puis depuis ce dernier appart', on y va tout le temps, c'est à trois pas de chez nous. On longe le parc et hop on y est (après avoir descendu ce magnifique escalier (la première photo), très bruxellois dans sa façon d'être borderline entre abandonné et chic et sauvage).
On prend le programme à chaque fois qu'il paraît et on l'épluche scrupuleusement. On le lit en entier, le résumé de chaque film, et on note J ou E à côté des films qui nous disent. Parfois, on fait notre sélection chacun de notre côté, parfois on la fait ensemble, je lis le programme tout fort.
Et puis des fois, quand une petite envie de ciné nous prend, et bien on ouvre à la date du jour, on regarde si on a mis des E ou des J et si oui, et bien on fonce (encore plus si un film a un E ET un J). C'est quatre euros l'entrée, autrement dit donné, le lieu est trop beau, les gens très très sympathiques (il y a d'ailleurs un mec qui bosse là qui est un beau spécimen de sosie de Jérôme K. Jérôme Bloche). Les sièges me font un peu mal au dos depuis que je suis enceinte mais je remédie au problème en apportant mon coussin avec moi et c'est nickel.
Il y a des machines un peu ancêtres des projecteurs tels qu'on les connaît, à tester dans la salle d'attente où il y a aussi la billeterie.
La programmation est super, on peut voir des trucs vieux, des trucs récents, en noir et blanc, muets, des trucs oubliés, des classiques. Parfois, on peut voir des films muets avec piano accompagnateur. Une fois, on a même vu un film en odorama (j'ai eu envie de vomir pendant tout le film (j'étais déjà enceinte, c'était le début de la grossesse, au moment le plus nauséeux...)).
Ce n'est pas le même public qu'à l'UGC. C'est plus vieux, plus chic, plus étudiant en art ou en cinéma, plus public qui se la pète, mais ça ne pose pas de problème sauf la fois où mon voisin faisait des remarques pendant le film façon professionnel du cinéma, et riait tout seul d'un air entendu alors qu'il ne se passait rien dans le film, mais bon, cette fois-là c'était vraiment pas de bol.

Aujourd'hui, on a vu Tron, de Steven Lisberger, un film de science-fiction de 1982, où des gens pénètrent dans des programmes informatiques, c'était merveilleux ! Parfait pour un samedi après-midi pluvieux...

22 août 2013

Voilà la station de métro à laquelle je descends

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Voilà la station de métro à laquelle je descends le midi pour rentrer chez moi. Ca sent les années 60 (l'image que j'en ai en tout cas, mais je suis nulle en époques), c'est marron, jaune, ça se sent que ça a été moderne, beau et pensé grand. Oui, c'est grand, très grand, les couloirs sont larges et hauts, et comme je ne prends jamais le métro aux heures de pointe, ça semble toujours très très vide. Au départ, je trouvais la lumière un peu glauque et puis finalement, j'aime bien.
A cette station là et à cette heure-là, ce sont souvent des touristes que je croise, qui sortent sûrement là pour aller admirer le Palais Royal. Il y a toujours un type avec un drôle d'instrument, assis par terre, qui joue toujours (mais toujours, depuis des années) la même chose. A la sortie, il y a ce socle sans rien dessus qui m'intrigue.
A l'intérieur, les escalators ne se mettent en route que si on s'en approche, je trouve ça super bien. En ce moment, il y en a souvent un en panne (pas toujours le même) et les escaliers sont longs mais heureusement, comme on habite au quatrième étage sans ascenceur, j'ai l'habitude et l'endurance nécessaires.

21 août 2013

Je vois un peu mon énergie comme de l'eau qui

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Je vois un peu mon énergie comme de l'eau qui coule par maint trous d'un tuyau percé, que j'essayerais de colmater avec mes mains mais sans y arriver (trop de trous, pas assez de mains). Je sens que ça vibre en moi, que je suis animée, électrique et en même temps je n'arrive pas très bien à savoir quoi faire de ce dynamisme, comme si il arrivait à l'improviste et que je n'avais pas eu le temps de finir de préparer ce que je voudrais en faire. Pourtant j'ai mille idées de trucs que je DOIS faire mais j'ai du mal à canaliser, à savoir par quoi commencer, à penser à ces choses que je dois faire quand j'ai le temps pour les faire. J'y pense quand je suis obligée de faire autre chose et que du coup je ne peux pas les faire. Comme je suis rusée, j'ai commencé à noter ces choses lorsque je ne peux pas les faire, pour pouvoir y repenser lorsque j'ai la possibilité de les faire, mais alors voilà, j'ai l'énergie qui coule par les trous du tuyau. Alors ça n'avance pas aussi vite que ce que mon impatience aimerait (même si ça avance quand même...).

Il y a des périodes où la vie va et c'est reposant jusqu'à ce que ce soit chiant et qu'il faille faire quelque chose pour déséquilibrer un peu tout ça.
Et puis il y a des périodes où mille choses se développent, où on arrive à mettre en marche des choses qui patientaient sur le bas côté.

C'est là qu'on en est, J. et moi. J'imagine que l'enfant à venir n'y est pas pour rien, que la trouille de ce qui va nous arriver nous a forcé à nous remuer les fessiers et à entreprendre, là, à ne plus trop réfléchir. Et c'est très bien.

Il va partir en voyage à vélo, plusieurs jours, beaucoup de jours. Pendant ce temps, j'ai prévu de cuisiner, de dessiner et d'écrire à mes amies.

Ensuite, en septembre, c'est mon tour d'etre en vacances. Hier, je me suis offert un billet de train pour Marseille. J'adore passer des week-ends avec mes copines, c'est un truc qui ne change pas, que j'appréciais et que j'apprécie et que je sens que j'apprécierai. Ce qui est bien, c'est de discuter depuis le fond d'un lit ou attablées tard dans un bar sombre, c'est là qu'on se raconte les trucs les plus croustillants. J'aime bien me retrouver loin de chez moi et loin de J., c'est bien de se souvenir de qui on est soi personnellement non accompagnée. Ca me fait du bien, aussi, ça. Même si cette fois en fait je serai accompagnée mais...

Je viens de dévorer le blog d'Elise en Voyage, le genre de blog qui donne envie d'avoir envie, parfait. Je me suis rendu compte que malgré la rubrique "Bruxelles" de ce blog, en fait je n'en parle jamais, de Bruxelles. Alors je me dis que je vais m'y mettre, d'autant plus que visiblement on en partira bientôt, pas tout de suite mais pas dans 10000 ans non plus. Je pense que ce serait bien de raconter mon quotidien ici, les types qui s'ennuient sur des bancs et qui sont très lourds dans la rue de mon boulot, les limonades dans des cafés verdoyants qu'on se boit, avec J., les poubelles qui trainent dans les rues, et la façon dont toute la ville est en fête au moindre rayon de soleil. Pas forcément la réalité de Bruxelles mais ma réalité à moi. Je sais que je serai super heureuse de relire ce genre de choses un jour...


Bon, à part ça, j'ai le ventre qui bouge de plus en plus, une sensation que ces petites jambes-là sont de plus en plus musclées et assurées et désinhibées. Je me souviens de la première fois que j'ai vu une bosse dépasser, j'en avais caressé le pointu tout doucement et la bosse s'était immédiatement rétractée et l'enfant n'avait plus bougé, je l'avais imaginé tapi, surpris. Ca, c'est bien fini, maintenant on joue ensemble, je gratte du bout des doigts et il donne le plus fort coup possible, c'est la fête du slip. On lui chante du Leonard Cohen et je lui chante du Camille, on lui chante aussi La Chenille, il aime tout pareil (ou il désaime tout pareil, en fait on ne sait pas trop, en plus on n'est pas sûrs de chanter hyper juste). C'est adorable tout ça et je me sens débordante d'amour et d'énergie. De l'énergie qui coule et qui déborde et que je voudrais stocker.


Sur la photo, le meuble en marbre de la cuisine. A gauche par terre dans le trou, un pschit de colle, vide, à jeter on sait pas où alors il traîne là (on a oublié de l'emmener à la déchetterie, l'autre fois). Sur le meuble, la chère menthe de J., le pain, les chocolats offerts par mon frère et qui déchirent (énormes en plus, ils se mangent comme des pâtisseries, en plusieurs bouchées). Le plateau, le pilon, la balance, la tasse Marsupilami offerte par mon oncle pour Noël genre en 2001, avec dedans le truc à thé avec du thé dedans. Le grille-pain, la moche lampe rouge mais qui fait une jolie lumière (c'est l'effet "rouge"), la bouilloire pleine d'eau à point pour être versée dans la tasse. L'immense carton à dessin super encombrant.

19 août 2013

Machine à 60°C du 16 août 2013. Machine à 30°C du

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Machine à 60°C du 16 août 2013.

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Machine à 30°C du 17 août 2013.

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Machine de linge qui se lave à la main du 18 août 2013.

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Machine à 30°C du 19 août 2013.

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16 août 2013

Quelqu'un vous a-t-il déjà rendu visite sur votre

Quelqu'un vous a-t-il déjà rendu visite sur votre lieu de travail ? Je veux dire, quelqu'un qui n'a rien à voir avec votre travail ? Quand on travaille dans un magasin, ça arrive. J., timidement. Mon père, de loin. Mes copines, pour faire la bise ou venir me chercher pour manger ensemble. Une fois, un de mes cousins qui passait en partant à la gare (un cousin qui évoque les réunions de famille, un cousin que je vois rarement et qui évoque les mariages, l'ivresse, la danse, les blagues à deux balles et les crises d'asthme de trop rigoler - bref, pas n'importe-qui). Et l'autre fois, mon frère, mon cousin américain et sa femme, pas vus depuis des années (six ?). Quelle sensation de lever les yeux et là, dans un environnement familier et quotidien, à côté de vos collègues, vous retrouver nez à nez avec des gens qui font partie de vous.
Des fois, au boulot, je suis assise et je note des prix dans des livres et tout à coup, je fais une pause, je perds mes yeux dans l'étagère "humour" qui me fait face et j'y repense et ça donne une toute autre dimension au lieu. Alors je me sens vivante et très rattachée à l'humanité, aux autres, je ressens une vraie fraternité. C'est facebook en vrai, des réalités différentes qui se croisent. Je ressens physiquement mon arbre généalogique.
D'ailleurs, des fois, au travail, je parle avec quelqu'un (le plus souvent du Nouvel Actimath à l'Infini) et là, le bébé se fait sentir, et je me dis "je suis en famille au travail" et ça me fait un drôle d'effet...

Aujourd'hui on avait échographie et mon placenta était remonté (merci pour vos doigts...). Le bébé avait toujours la tête en bas, toujours le bras droit replié sur le front, toujours le visage écrasé contre ma paroie utérine, toujours le coeur battant (et pour encore minimum 100 ans). Demain, j'entre dans le troisième trimestre. Je sens que le temps va filer.

Mon ventre a grossi d'un cran mardi. Maintenant, plusieurs fois par matinées, il y a des clientes qui me souhaitent, tout bas, en souriant, bonne chance, ou beaucoup de bonheur. C'est trop beau.

Pour le 15 août, j'ai dormi et fabriqué des cookies. Je ne suis même pas sortie de chez moi.

En ce moment j'ai du mal à lire des livres qui parlent d'autre chose que de bébés ou de grossesse ou d'allaitement.

J'ai gagné au Scrabble avec seulement sept points d'avance.

Parfois, j'ai envie de vivre à Paris. Un petit logement, je m'en fous, j'aime bien les petits endroits intérieurs, je les préfère aux trop vastes où je n'arrive pas à choisir où me mettre. Ce qui me fait rêver, ce sont tous ces grands platanes, ces cafés à garçons en tenues de garçons, ces touristes japonais habillés façon Vestiaire de Jeanne, la pyramide du Louvre, tous les gens que j'y connais, tous les gens qui y sont de passage (j'ai une amie de Rennes qui a habité à Paris quelques années et qui me disait que tout le monde passe par là un jour où l'autre, qu'on peut voir tous les gens qu'on aime bien sans avoir à se déplacer), la Seine et ses ponts, les Puces, les marchés, les rues où il n'y a rien d'intéressants à voir et où pourtant on peut tomber sur un chouette café ou un joli magasin, et puis les crottes de chiens, les grilles par terre autour des pieds des arbres, la foule grouillante, dense et belle.

Je vous claque la bise !

15 août 2013

Machine à 30°C du 9 août 2013. Machine à 30°C du

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Machine à 30°C du 9 août 2013.

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Machine à 30°C du 12 août 2013.

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Machine à 60°C du 14 août 2013.

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Machine à 30°C du 15 août 2013.

7 août 2013

bien

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Hier soir, je me suis sentie très bien chez moi, aujourd'hui je me suis sentie très bien dans moi. Cet après-midi, j'ai pensé au détour d'un manuel scolaire à Bubble Lady, la chanson de Camille, et je me suis sentie remuée. A l'intérieur de moi d'ailleurs ça remuait sérieusement.
Ce soir, en revenant à la maison, il pleuvait dehors, il faisait sombre dedans, on a allumé les bonnes lumières, on a lancé un risotto, on a mis Bubble Lady et je me suis sentie profondément bien, le genre de sentiment parfait qui ne m'était pas arrivé depuis longtemps, une plénitude, le sentiment que chaque pièce de puzzle avait trouvé sa place, et ça m'a fichu une boule dans la gorge, mais de bonheur.

2 août 2013

Machine à 60°C du 28 juillet 2013. Machine à 30°C

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Machine à 60°C du 28 juillet 2013.

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Machine à 30°C du 30 juillet 2013.

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Machine à 30°C du premier août 2013.

1 août 2013

C'est comme un sentiment de page qui se tourne.

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C'est comme un sentiment de page qui se tourne. C'est comme la fin de l'école primaire, quand on s'apprête à quitter l'école, la cour, les instituteurs, l'odeur des lieux, les racines de l'arbre dans lesquelles on a joué des récrés durant, quand on s'apprête aussi à quitter ses camarades, l'organisation des journées, le camion Qualifourchette et son singe qui fait le poirier, les bus jaunes qui emmènent à la piscine le jeudi et qu'on chante à tue-tête avec ses copines "au Monoprix, les bifteacks sont pourris et les garçons aussi, c'est naturel que les filles soient plus belles et les garçons moins beaux" (pauvres chauffeurs de car). Voilà, ça me fait la même sensation que de quitter tout ça, une tristesse, une nostalgie déjà, et en même temps le sentiment d'avoir fait du chemin, d'être prête pour la suite, vieillie, avoir hâte de ce qui suivra, un peu peur aussi mais surtout hâte...

J'ai envie de remue-ménages en ce moment, bouger les meubles, ne plus avoir de frange, garder cette bonne habitude d'avoir des désirs profonds de concombre et non plus de chocolat (j'aimerais tant que ça dure après la grossesse, hum), me sentir pas mal en phase avec moi-même, et puis aussi envie de partir vivre loin, ailleurs, projet pas encore tout à fait au programme mais qui je pense fait son chemin dans nos têtes...

Alors donc, on a changé les meubles de place dans notre chambre, ce n'était pas particulièremùent prévu au programme mais l'autre soir ça m'a pris, j'ai réussi à motiver J. (pas aussi enthousiasmé que moi par la joie du bougeage de meubles) et après, après mais ça nous a semblé évident que notre chambre était vachement mieux comme ça. Elle est devenue sereine, ce qui n'est pas rien étant donné notre don pour le bordel ambiant. Mais là, chaque chose semble à sa place, il y a de l'espace, de la lumière, c'est parfait.
Et après, on regardait le résultat le soir avant d'éteindre la lumière, et je me sentais bien dans cet espace tout neuf, et en même temps je sentais comme les choses évoluaient, changeaient, s'adaptaient. Je ne sais pas trop comment dire mais symboliquement c'était assez fort... C'est le lit de bébé qui nous a poussé à bouger les choses, et là on lui a vraiment fait sa place...
J'ai beau rester la fille de mes parents, tout à coup je me suis moi-même sentie un peu parent.

Comme il y a eu des jours un peu moins chauds cette semaine (entendez par là qu'il a fait moins de 26°C), j'ai pu constater à quel point je pêtais la forme quand il y avait de l'air, j'en ai donc conclu que, ne pouvant rien contre la chaleur harassante, et bien j'avais le droit de dormir tout l'après-midi durant si ça me chantait, quand elle était installée. Voilà comment aujourd'hui j'ai lu un Marion Duval bien calée dans mon coussin d'allaitement, avec le bébé qui expérimentait ses muscles dans mon abdomen, après avoir poussé un petit somme et mangé un Magnum vanille/amande, le genre de trucs qu'on n'a jamais chez nous (on n'a pas de congélo) mais là c'était vraiment de saison.

Dans la série "changements", on a acheté le matelas du petit lit de l'enfant, et contre toute attente ça m'a fait bien plus d'effet que lorsqu'on avait acheté le lit lui-même. On a aussi acheté un biberon pour ne pas se retrouver totalement en rade si jamais il y avait le moindre souci de connexion entre mon téton et sa bouche édentée. Et puis un biberon, quand même, l'air de rien, ça représente la liberté de la mère de pouvoir aller nager, de voir une copine, de dormir un samedi matin, alors c'est utile d'en avoir un dans son placard je trouve. En parlant de ça, c'est super bizarre d'ouvrir la porte du placard où on range le shaker et les verres à pieds et de se trouver nez à nez avec un biberon (moi j'ouvre le placard pour l'étagère du dessus, celle où il y a les tupperwares, même si en vrai je bois encore des coktails, J. ayant plus d'un tour dans son sac et me préparant des coktails sans alcool spéciaux pour femmes enceintes et enfants en bas âge mais qui ont envie de se la pêter un coktail à la main comme les grands).

Je parle beaucoup de grossesse, c'est que c'est très préoccupant. Ce matin nous sommes allés à la commune faire la reconnaissance prénatale, j'ai signé un papier qui dit que je pense que J. est bien le père de l'enfant et J. aussi a signé, et son année de naissance était écrite "mille neuf cent septante neuf" et on a bien aimé cette belgitude sur un papier qui nous suivra toute la vie. Maintenant on doit aller faire la reconnaissance prénatale au consulat, chouette ! (c'est ironique)

Bon, je me suis renseignée, le petit sera français et pas du tout belge, j'aurais bien aimé qu'il ait la double nationalité mais non. Tant pis !

Cette grossesse me paraît très longue parce que je pense que depuis novembre, je n'ai pas vécu sans me défaire de cette attente d'avoir un bébé concrètement, dans les bras, pas juste le projet mais vraiment l'enfant, là, présent. Bref, j'ai l'impression que ça fait 10000 ans que je suis enceinte. C'est marrant aussi d'être enceinte sur une année, je trouve qu'on se rend compte de la durée du moment : en 2013, j'aurais été enceinte de février à (normalement) novembre. Ca fait long quand même !

Comme on a lu que le foetus entendait mieux les sons graves, on a décidé qu'on devait lui chanter du Leonard Cohen. Je lui chante aussi A la Claire Fontaine quand je suis sous ma douche et qu'il vient se blottir au bord de mon ventre pour mieux profiter. Je ne sais pas pourquoi mais c'est le truc qui me vient le plus naturellement. Il y a une cliente du magasin où je bosse qui m'a dit "surtout, chantez pour votre bébé, c'est très important" et le conseil m'a plu.

Hier, j'ai dit au revoir aux étudiants de juillet, qui m'ont aidée dans mon job alimentaire. Je suis toujours super triste de les quitter... Ils viennent bosser avec leurs ambiances, j'adore ça. Par exemple, en juillet, il y avait une fille qui avait déjà bossé là l'été dernier, et je me réjouissais qu'elle revienne. Elle me raconte sa vie en Bourgogne (elle ne vient à Bruxelles que pour l'été), ses études (passionnantes), ses vacances au Puy du Fou que pour moi ça représente juste ce type royaliste dont je ne me souviens plus du nom mais c'est pas grave, et aussi les Jeux d'Intervilles et la chanson de Jeanne Cherhal "tous les ans, avec papa, on va au Puy du Fou". Et donc, elle, elle me raconte ce qu'elle a vu, ce qui était nul, ce qui était bien. Elle me parle du potager de ses parents et de sa participation à un club lecture quand elle était au collège, bref, elle me rappelle l'enfance, je ne sais pas pourquoi. Il ya  vraiment une ambiance de grandes vacances quand elle est là.
Aujourd'hui, j'ai retrouvé les deux frères rockeurs des deux étés précédents. Eux, ils dégagent une ambiance très "batterie dans le garage, Etats-Unis, quartier résidentiel huppé, verdure, déplacements en skate, piscine dans le jardin, père qui nettoie son 4x4, grande complicité et amour fraternel" (pour une idée plus précise, regardez-donc ce clip des Hanson, d'ailleurs, ils ont le même genre d'allures). Dans un autre genre, j'aime bien aussi.

Je ne me suis pas encore allongée sur la canapé qui a été installé à mon intention dans la réserve. J'ai trop peur de m'y endormir et de me réveiller seulement trois heures plus tard. Par contre, j'ai un collègue qui lui, en profite pour faire une petite sieste sur sa pause midi.

On fait des batailles d'eau tout le temps, il y a des pistolets à eau planqués partout dans cette boutique. Vous êtes en train de parler avec un client et là, vous vous prenez un grand jet d'eau dans l'oreille, formidable ! On rigole bien.



Je vous souhaite une bonne soirée à tous, à bientôt !


Sur la première photo, c'est notre p'tit dej' de lundi matin, où on a fini la partie de Scrabble commencée la veille au soir en mangeant des gâteaux (choco/framboises et au yaourt) parce qu'on n'avait plus de pain. Bref, un goûter d'anniversaire, avant d'aller bosser, c'était trop cool.

Sur les deuxième et troisième photos, notre nouvelle chambre.


Sur la dernière, le soleil et la chaleur de cet après-midi.

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