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14 septembre 2014

Il y a des rituels que j'aime bien, comme par

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Il y a des rituels que j'aime bien, comme par exemple le soir, quand je laisse Petit J. dans son lit et que je descends l'escalier (en croisant les doigts pour qu'il ne se mette pas à pleurer à gorge déployée) pour retrouver mon entièreté, mes bras, mon esprit, mes occupations, mon regard de veau perdu dans le vide : bon, et bien donc, le soir, quand je descends, je range tout : les cd éparpillés sur le sol, les livres sortis de l'étagère, les jouets en goguette, les cuillères qui dorment sous la table. Et la couverture, sur le dossier du fauteuil. Hop ! Après, ça semble plus grand.

Je repense à il y a un an, quand je me demandais ce que ça ferait d'être en bas juste J. l'homme et moi, alors que le bébé dormirait en haut. Aujourd'hui, je n'arrive plus à me détacher de cette idée qu'il y a l'enfant qui est là, bien là, même endormi hors de notre vue. Je ne peux pas me projeter en arrière et imaginer ce que ça faisait de n'être que deux, de pouvoir se coucher tard parce qu'on ne risquait pas d'être réveillé à 5h00, de pouvoir cuisiner un truc chiadé même à 21h00, de penser que le lendemain tout mon temps m'appartiendrait.

On n'a pas de place en crèche. Au départ, ce n'était pas un choix, je me revois enceinte, montant l'escalier en ouvrant la lettre de l'ONE m'annonçant qu'on était carrément virés de la liste d'attente tellement on était loin dessus. J'avais été partagée entre stress et joie. Puis en fait, la joie a pris toute la place : j'étais super heureuse à l'idée de passer plein plein de temps avec mon bébé, que son père aussi (le père plus stressé que moi par cette annonce), que le matin on allait pouvoir le laisser dormir au chaud dans son petit lit et non pas le sortir dans le froid de février. Tous les deux, nous aimons passer du temps avec notre bébé, l'observer, partager notre quotidien avec lui. Et à la fois, quand je compte sur les doigts d'une de mes mains le nombre de fois où j'ai été seule, complètement seule, depuis sa naissance... je suis très fatiguée. Je suis bloquée dans une situation, le plaisir, la joie, l'intérêt d'un quotidien avec mon bébé (et c'est pour ce quotidien-là que je désirais un enfant) et le désir de me retrouver (partagé par J. le grand).

En fait, la solution idéale, ce serait qu'on trouve une nounou à mi-temps (je préfèrerais qu'il teste la collectivité, les relations avec d'autres jeunes enfants, au calme, que le groupe soit très restreint, comme une fratrie), qu'il puisse y aller seulement quelques matinées par semaine, ou quelques après-midis. J'ai envie de vivre ma vie, et à la fois je n'ai pas envie de louper une micro miette de lui, tant qu'il est encore petit, tant qu'il est heureux lui aussi de nous voir beaucoup.

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13 septembre 2014

J'ai envie d'essayer de poster un billet par

J'ai envie d'essayer de poster un billet par jour, il est tout à fait possible que dès demain je change d'avis mais on s'en fout. C'est pour la survie de la blogosphère, qui paraitrait-il serait en danger et que moi je ne l'aime pas du tout ce danger parce que la blogosphère, je l'aime.
Oui, oui oui oui OUI je l'aime, c'est la quatrième dimension, avoir des copines dont j'attends des nouvelles via le blog, impatiemment alors même que je ne les ai jamais rencontrées ou alors pas bien souvent (sauf exceptions adorées). C'est pas banal.
Alors aujourd'hui, je crie OUI aux blogs, OUI aux blogueuses (puisque le seul homme que je lisais ne poste plus depuis des années), OUI aux nouvelles par le net, OUI à l'amour ! Voilà ! Et si vous n'avez pas encore de blog, je vous encourage vivement à vous en créer un, ça fait du bien !

12 septembre 2014

Le linge pas plié.La vaisselle pas faite.Le

Le linge pas plié.
La vaisselle pas faite.
Le cahier pas ouvert, la plume pas trempée dans l'encre (ou trop peu).
Le grog bu.
Le cheveu perdu.
Le kilo aussi.
Le bébé qui s'essaye aux relations.
Le bébé qui dit "maman".
Le bébé qui dit "papa".
Le bébé qui galope à quatre pattes.
La bibliothèque municipale qui devient la deuxième maison.
Lles bande-dessinées avalées.
Les purées confectionnées et jalousées.
Les compotes n'en parlont pas.
Les pâtes au pesto vite faites des parents.
La soupe du soir pour rééquilibrer.
La saucisse sèche du marché dévorée.
Le nez qui coule.
La gorge qui brûle.
Le type qui siffle "Capri c'est fini" sur le chemin du boulot.
L'amie d'enfance qui accouche et que ça me fait quelque chose...
L'envie d'aller la voir tout de suite avec l'autre amie d'enfance.
Les activités Montessori testées et approuvées (ou pas).
L'interview de Dodier à trois mètres de moi.
La future publication dans THE journal trop chouette (et la fierté qui va avec).
Le soleil photographié mais non posté.
Les vacances qui se profilent.
Les couches lavables qui fuient tout à coup.
Le bébé qui tout en pleurant m'appuie sur le bout du nez de son micro index, que je fais "muuuuuup" et qu'il rigole dans ses larmes.
Le bébé qui s'arrête de pleurer quand je mets Leonard Cohen.
Le bébé vêtu du pyjama avec gilet incorporé en faux dalmatien, de l'Aveyron.
Le bébé qui appuie de son petit index dans la joue du monsieur qui fait la file à côté de nous, qui fait semblant de ne rien remarquer.
L'hiver qui se profile.
Les feuilles des arbres qui tombent, comme juste avant mon accouchement (oui, encore lui).
Neuf mois et demi !
C'est tout ce que j'ai à raconter ici.
Je vous embrasse.

11 août 2014

Le rythme se fait moins cahotique, plus

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Le rythme se fait moins cahotique, plus harmonieux. Les matins avec Papa, les aprem' avec Maman, et le week-end, tout perturbé d'être dans mes bras après 9h30. Des fois, alors, il réclame son père et alors j'ai à la fois du temps libre et les bras libres. Ce qui fait que je songe à retourner à la piscine mais je ne suis pas sûre parce que j'ai tellement de trucs à faire et j'ai très envie d'avancer.

Petit J. parle, il n'arrête pas même, une vraie pipelette. Normalement, il devrait parler français mais pour l'instant ça ressemble plus à du polonais, par exemple il dit "tadek !" ou "cot-ta" ou "dégrop' dégrop' dégrop'-da". Des fois, il fait des phrases et ce qui est absolument adorable, c'est qu'il y met le ton, même si il en invente chaque mot.

Il galope à quatre pattes et s'est trouvé plusieurs passions : les bouteilles de bière vides qui attendent d'être jetées par terre dans un coin de la cuisine, les prises de courant et fils éléctriques de lampes, baver par terre et faire des dessins en trempant son doigt dans ces petites bulles de salive.

J'aime beaucoup me balader avec lui et lui aussi aime bien se balader, visiblement. Il faut trouver un but, même juste aller s'asseoir pour goûter/pique-niquer sur une pelouse du parc, à l'ombre des platanes, et regarder les gens (et les chiens et les pigeons et les canards) passer. Veiller à ce qu'il ne mange pas trop d'herbe parce qu'elle n'est pas nickel-nickel. Des fois on fait des trucs administratifs ou des courses mais c'est moins la fête, sauf aujourd'hui où il s'est endormi au marché, et réveillé alors que je buvais un truc en bonne compagnie rencontrée par hasard. Il aime bien rencontrer des gens.

J'ai dit à mon patron et à mes collègues que j'allais chercher du travail ailleurs, c'était le premier pas. J'ai écrit ma lettre de motivation, je n'ai pas encore revu mon cv. J'ai avancé vers mon nouveau but créatif, on m'a dit "non" mais ce n'était pas grave, j'ai envoyé autre chose et envoyé le refusé ailleurs. Finalement, moi qui paniquais de ne plus avoir le temps de rien en étant devenue mère, et bien j'ai cessé de jouer au démineur et j'ai multiplié mon temps investi dans la vie qui bouge, sans m'en rendre compte, par peur de ne plus rien faire pour de bon, je crois.

Et puis il y a le baby-blues, enfin, le truc qui me collait aux bask' depuis mon accouchement et me fichait le bourdon un peu trop souvent, qui a consenti à se faire la malle. Ca ne veut pas dire que j'étais triste d'avoir eu un bébé, que j'étais déçue par mon fils, que j'étais triste tout le temps, ni même que je regrettais (mais pas du tout !), mais c'était là. C'était la nostalgie de choses possibles avant et devenues impossibles, le stress face au temps qui passe dix fois plus vite une fois qu'on a un bébé dans les bras, la fatigue sûrement, la difficulté à laisser de côté le sentiment extraordinaire que j'ai ressenti en acouchant pour revenir à la vie normale (même si accompagnée d'un super bébé tout neuf, mais normale quand même - c'est-à-dire réussir à se motiver pour lancer une machine ou nettoyer le lavabo alors qu'on a vécu un truc fou comme un accouchement pas si longtemps que ça avant). C'est fini. Aujourd'hui, ça va, ça allait aussi mais pas constamment, et moi qui suis une bonne lunatique, la maternité a rendu mes hauts plus hauts et mes bas plus bas !...

J'ai encore les larmes aux yeux quand je passe devant la maternité, mais sinon ça va. Ah, si ! J'ai aussi les larmes qui montent au boulot quand je vois des gens avec un petit bébé. Mais bon, à part ça, ça va.

Mon bébé rigole tout le temps, tout seul même, il aime tirer les cheveux, toucher les dents des gens, les miettes qui trainent, les moutons de poussière, le bolduc, le papier, lire des livres, les chats, manger, se caresser l'arrière de la tête du plat de la main, les trucs qui couinent, l'appareil-photo (il pleure parce qu'il n'a pas le droit de le mettre dans sa bouche), mon pull vert (il a finalement choisi comme doudou le pull que je me suis offert chez American Vintage (je précise la marque parce que je trouve ça luxe pour un doudou) après ma grossesse extra-utérine - j'avais besoin d'un doudou, c'est devenu le sien. Le hic, c'est que c'est un pull en angora et croyez-moi, serrer dans ses bras un pull en angora toute la nuit en plein mois d'août fait transpirer, et les poils du pull angora collent à la transpiration, bref on retrouve notre bébé tout recouvert de poils verts tous les matins). Il est ultra sympathique et charmant. C'est un super lardon.

 

16 juin 2014

Je comprends qu'il ne faut pas se définir

 

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Je comprends qu'il ne faut pas se définir soi-même, il ne faut pas dire "je suis comme ceci, je suis comme cela", parce qu'alors on ferme soi-même la porte de sa prison, on jette soi-même la clef par la fenêtre. Je comprends que se connaître, ça veut dire s'écouter, s'accepter, s'entendre soi-même. Et ça fait que comme le drapeau qui se meut à chaque instant, et bien on est changeant, selon des humeurs, des émotions, des sentiments, des circonstances, mais le terreau au fond de nous et bien c'est ça, nous. C'est une sensibilité, des convictions, peut-être des principes, des expériences, des goûts et des dégoûts. On se découvre en toutes circonstances. On se rencontre soi-même à chaque coin de rue. On peut réagir au plus près de nos sensations puis se dire ensuite "ah ouais, je suis comme ça moi ?" et en retirer de la fierté. Alors, on devient également responsable, parce qu'on a choisi, on peut assumer ce qu'on a dit ou fait. On est parfait pour soi, pas pour plaire aux autres.

Et là, à l'instant, mais non, pas à l'instant, puis que ça a eu largement le temps de germer, et bien je me dis qu'il va être temps de partir de Bruxelles. Il va falloir inventer autre chose.

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14 juin 2014

A l'occasion de la vie avec mon bébé, j'ai des

A l'occasion de la vie avec mon bébé, j'ai des souvenirs, des sensations enfouis qui me reviennent. Par exemple, tout à coup, je me suis souvenue combien le lit de mes parents était dix fois plus confortable que le mien : draps plus doux, plus d'espace, bonne odeur... contre draps rêches et froids qui sentent bêtement moi.

Et surtout, surtout : un souvenir hyper vieux, mais genre vraiment, vraiment hyper vieux : genre j'ai deux ans dedans : juste un souvenir de chez la copine de ma mère, Françoise, qui avait une fille à peine plus jeune que moi (mais que j'aimais beaucoup, c'était un bébé (alors que moi non bien sûr) et j'adorais les bébés). Dans la chambre de ce bébé, pour faire rideau, il y avait un morceau de tissu accroché au-dessus du vélux, et retenu dans le bas de la fenêtre par une barre. C'est dur à expliquer. Le tissu tombait bombé. Je trouvais ça magnifique.

11 juin 2014

Je ne sais plus trop comment bloguer. J'y ai

Je ne sais plus trop comment bloguer. J'y ai réfléchi pendant mes vacances, j'ai eu l'idée de faire de petits reportages sur des choses et ça m'a semblé super, ça m'a carrément enthousiasmée, et puis au moment de m'y mettre, je me suis dit "bon, je parle de quoi ?" et rien n'est venu.
Je ne sais plus trop quoi raconter, peut-être parce que je suis une méditative qui n'a plus vraiment le temps de méditer. J'ai pensé mettre juste des images, mais comme je ne photographie que mon bébé et mon copain, ça craint.

Je n'ai pas tellement envie d'abandonner, je me dis même des fois "allez, j'écris tous les jours, chaque jour sa pensée du jour". C'est peut-être ça la meilleure idée. Ca plaît à ma face protocolaire ultra développée. Des protocoles, j'en ai mille qui m'enthousiasment, je suis rigide là-dessus : changer les torchons tous les mercredis et dimanches, changer les serviettes de table tous les dimanches, changer les draps tous les premiers du mois, les taies d'oreiller tous les dimanches, les serviettes de toilette et tapis de bain tous les dimanches, de soutien-gorge tous les dimanches, de chemise de nuit tous les dimanches, de culotte tous les matins (ah ah), ne jamais choisir les assiettes que je pose sur la table, prendre les premières de la pile même si ce sont les plus moches, ne jamais choisir le linge que je lave, je prends ce qui est sur le dessus de la pile et tant pis si le tee-shirt que j'ai très envie de mettre est trop en-dessous pour rentrer dans la machine (dit comme ça ça semble effrayant mais rassurez-vous, je suis plus heureuse sans mon tee-shirt et en ayant respecté le protocole qu'avec mon tee-shirt en ayant triché (vous êtes rassurés ?))... bon, c'est du protocole ou de la maniaquerie ?

Du coup, ça y est, ça ressemble à une pensée du soir alors que ce n'est même pas vraiment ça que je venais écrire ici.

Peut-être que c blog, c'est tout ça et plein d'autres choses, tout ce qui me passe par la tête en fait. Ca m'arrive de me demander pourquoi je le fais mais je pense vite à autre chose, j'ai un peu honte de prendre à ce point plaisir à raconter ma vie comme ça. C'est le journal intime que je n'ai jamais réussi à écrire ? Et bien non même pas, parce qu'en fait, il y a milel choses qui composent mon quotidien et que je ne raconte pas ici, parce que je les trouve trop intimes. Je suis contente de ressentir que j'ai des barrières.

J'aime écrire ici, et puis des fois, ça m'aide de relire un peu. Je vois que j'évolue sur certains points. Et pusi même si je ne vous connais pas, vous, les lecteurs, je ressens de l'amitié pour vous, finalement vous vous dévoilez un peu parfois, en commentant. En septembre, quand je vous avais demandé qui vous étiez, j'avais été surprise de voir que vous étiez vachjement musiciens, profs de musique, directrice de conservatoire. Vous le savez que j'ai un cd de Pascal Obispo (que je n'écoute plus depuis longtemps, mais quand même, je n'arrive même pas à m'en débarasser, ça m'émeut de relire les titres à l'arrière du boitier, de me rappeler les airs, ça fait revenir ma 5ème, les samedis soirs où on regardait Arthur à la télé en famille, avec Billy Paul qui venait chanter à la fin, et comment j'aimais trop regarder longuement par la fenêtre de la voiture quand on allait en virée à Paris et que mon père prenait son pied en conduisant de façon sportive dans les rues de la capitale) ?

(Ca me fait penser : l'autre jour, je pensais aux parents de Vanessa Paradis, qu'on nous présente toujours comme des gens simplissimes habitant un pavillon de banlieue au crépi jauni : quand même, ils ont eu chez Johnny Depp pour Noël ! Et avant ça, Lenny Kravitz ! Bon, Florent Pagny, j'espère que les huitres n'étaient pas fraiches... Et maintenant, Benjmin Biolay ! Ca fout la pression quant aux cadeaux à choisir quand même.)

Bref, je voulais juste dire que ça me manque de ne plus écrire ici même si souvent j'ai envie mais je ne sais pas quoi dire. Et vous me manquez aussi. J'ai toujours cette image de petites fenêtres allumées un peu partout, chaleureuses.

Je vous quitte sur une photo de la plage de Kerlouan, idéale. Je vous embrasse !

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19 mai 2014

Aujourd'hui, j'ai vu un canard regarder un

Aujourd'hui, j'ai vu un canard regarder un robinet dans les yeux et je me suis demandé si il croyait que c'était l'un des siens.

Je voudrais bien voter aux élections européennes, le truc c'est que j'ai l'impression qu'on n'en parle nulle part et je ne sais pas du tout qui quoi comment.

Il y a six mois, j'étais en train de contracter assise au bord d'un lit.

Je n'ai plus le temps de grand chose, à part peut-être lire tous les romans gardés derrière le comptoir, au boulot, avec ma collègue. Ce sont les livres les plus demandés par les écoles, on a décidé de tous les lire pour pouvoir les conseiller ou les déconseiller. J'ai adoré Les enfants de Noé de Jean Joubert, La Sixième de Susie Morgenstern et d'autres encore. Je les lis en allaitant mais petit J. commence à se rebeller et à m'enlever le livre des mains pour que plutôt, je le regarde dans les yeux pendant tout le temps de la tétée (c'est une qualité l'exigence, non ?).

Si vous habitez Caen ou même le Calvados, que vous aimez coudre et que vous aimeriez bien pouvoir aller trainer/farfouiller dans une mercerie moderne, sachez que c'est en projet, je connais une fille qui a le même rêve que vous ! Elle aurait besoin que vous remplissiez ce (très petit) questionnaire ! Merci pour elle !

On va partir en vacances à la mer. Mais on a prévu, J. le grand et moi-même, d'emmener du travail. J'emmène aussi mon maillot même si j'y crois moyen (à la baignade).

Il y a une tache de vomi de poireaux sur mon lit.

On regardait les gîtes avec J. le grand, sur internet, il m'en montre un et moi je dis "oh non, y a des géraniums" et il me dit "nan mais c'est rien les géraniums, on les mettra dans le garage" ce qui nous a vallu un fou rire à rebondissements (c'est-à-dire qu'à chaque fois qu'on évoque cet échange, on se marre).

On a fait une recette de rôti de porc lardé (du livre Cochon & Fils), nan mais ça va pas d'inventer des recettes aussi bonnes !

J'ai un nouveau plan de carrière. Me reste plus qu'à trouver le temps, ha ha !

J'ai aussi une bonne résolution : prendre plus soin de mes amitiés, mes amies me manquent beaucoup... Mais il se trouve que, pas très adepte du téléphone au départ, et bien je déteste téléphoner avec le bébé dans les bras, du coup il faudrait que j'écrive mais je n'ai pas souvent le courage, le soir, je suis une vieille chaussette ramollie qui sent fort...

L'autre fois, J. le petit m'a fit un bisou-prout avec la bouche remplie de purée de brocolis, c'était ravissant.

Est-ce-que tout cela mérite réellement d'être noté ?

Gros bisous !

28 mars 2014

Quand il est fatigué, Petit J. se frotte les yeux

Quand il est fatigué, Petit J. se frotte les yeux de ses poings et ça fait un bruit : le bruit normal, en fait, de la peau frottée contre la peau. Mais venant de lui, ça m'émeut. Ca me fait prendre conscience de son individualité, de son existence réelle. C'est là que je comprends qu'un jour il aura des dents, des cheveux, une voix bien à lui, des idées, des projets. Et tout ça né d'un simple spermatozoïde et d'un ovule. Ma partie, l'ovule, aurait été la même si  Petit J. avait été conçu la veille ou le lendemain : exactement le même ovule. Par contre, le spermatozoïde, c'est fou, si ça se trouve est arrivé un millième de seconde seulement avant un autre, qui aurait rendu Petit J. tout à fait différent de ce qu'il est effectivement.

27 mars 2014

La vie continue, avec moins de temps et des bras

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La vie continue, avec moins de temps et des bras plus musclés.
Présentement, le bébé est réveillé dans la chambre et s'amuse des multiples sons qui sortent de son gosier. Nous attendons qu'il se rendorme avant de monter nous coucher, histoire qu'il ne se dise pas qu'il serait mieux dans nos bras en nous devinant dans la pénombre.
Je suis mélancolique le soir, et ce soir, alors que je le disais à J. le Grand, il m'a répondu "tu crois qu'il vaut mieux être mélancolique ou avoir la collique ?" et ça nous a fait rire bêtement.
Il pleure.


(en photo, le gilet rose couille acheté dans un vide-grenier bourguignon il y a presque un an...)

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