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18 janvier 2016

Bonheur du jour 5

Aujourd'hui c'est deux en un. C'est le moment où je suis debout à mon bureau et où je réussis super bien mon dessin, et où je trouve quoi dessiner là où des blancs subsistaient dans ma tête, associé à l'émission de radio. La dame dit que souvent, on ne se lance pas parce qu'on est cervellement convaincu qu'on fera les choses le lendemain, ou bien parce qu'on se dit que quitte à changer des choses il faudrait tout changer donc autant ne pas commencer. Et là, elle dit quelque chose comme"alors ce qu'il faut..." (elle réfléchit et moi je fais de la télépathie avec la présentatrice "ne la coupe pas ne la coupe pas !" et elle ne la coupe pas), alors cette dame ajoute "Ce qu'il faut, c'est appréhender de l'inédit, que le réel propose constamment finalement". Et là j'ai mon ordonnance et mon bonheur du jour.

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17 janvier 2016

Bonheur du jour 4

Le moment où on décide de sortir se balader sans grande conviction mais on se dit que pour notre moral on doit - sauf qu'on ne sait pas où aller. On s'habille chaudement, on sort, on met la poubelle à la poubelle en faisant tout le tour du pâté de maison parce qu'on a oublié le bip du portail de derrière. Après ça, on ne sait toujours pas où on va aller. Il fait glacial, gris, il y a de la boue partout (mais ce coup-là on a mis nos chaussures de rando). Le moral est borderline entre "moui" et "tout pourri". On décide de partir vers la tour de Saint-Denis, et puis devant Pôle Emploi, J. me demande "et si on partait dans l'autre sens ?" et je lui dis "ah ouais, je n'ai pas du tout envie de prendre cette rue-là" "ben moi non plus". Cool. On repart en marche arrière. On repasse une troisième fois devant le même groupe de mecs devant qui on est passés avec notre poubelle, puis sans poubelle mais direction Saint-Denis, puis sans poubelle mais direction le centre. Je propose de longer les rails. Tout le monde est d'accord, on prend un chemin que j'ai pris une fois avec Joachim mais que J., jamais. On entre dans une impasse, on se retrouve bloqués par des rails, un train nous passe sous le nez, on fait coucou, personne ne nous répond. On marche sur des petits chemins, on prend cette route qu'on sait pas où elle mène, elle mène à des wagons abandonnés et à des maisons super belles mais aux volets arrachés. Il y a une ambiance de port industriel à l'abandon et j'adore ça. On discute, on regarde, on se dit que finalement on est hyper bien, voire carrément de bonne humeur et excités.

17 janvier 2016

Bonheur du jour écrit le lendemain - jour 3

Hier, il neigeait, vous allez me dire "formidable !" et bien non, pas formidable du tout, il neigeait et il faisait gris, le sol était tout bouillasseux, gelé sur les trottoirs, bref, ça dérapait, c'était moche, l'angoisse. On avait rendez-vous à 10h30 à la médiathèque pour une lecture spéciale très jeunes enfants, et il ne fallait surtout pas louper le début parce qu'on commence toujours par une chanson que Joachim adore. Ca dit quelque chose comme "sardine et crocodi et crocoda verra, et ratchitchi et ratchatcha, sardine et crocodi et crocoda verra, ça ne sera pas moi le chat cha cha - miiiiiaaaaaaoooouuuu". Ce sont les deux conteuses qui chantent et à la fin, tout le monde fait "miaou" en même temps, et ça met les enfants en joie. Joachim nous demande régulièrement de lui chanter ce petit machin... Et donc, là, la veille, quand on lui a dit que le lendemain on avait lecture, il était très en joie à l'idée de cette chansonnette.
Sauf qu'on est pas partis assez en avance de chez nous, et comme c'était tout verglassé, on est arrivés en retard...

Et le bonheur du jour, c'était quand, une fois sur place avec dix/quinze minutes de retard, on a  vu que tout le monde était en retard et que ça n'avait pas commencé. Et après, pendant les 25/30 minutes de lecture, assise par terre au milieu de ces autres parents et autres jeunes enfants, j'ai croisé les doigts pour que ça ne se termine pas trop vite parce qu'on était bien.

16 janvier 2016

bonheur du jour d'hier - jour 2, donc

Le bonheur du jour d'hier qui était une journée assez merdique, c'était le gâteau de carotte. Ca fait cinq jours que j'ai décidé de cuisiner et ça me plaît, et surtout, ce qui me plaît, c'est de voir Joachim dévorer ce que je prépare et en re-demander, et aussi la surprise de J. quand il rentre et qu'il y a un gâteau fumant juste là. C'est moins light qu'avant où j'étais spécialiste du potimarron-vapeur (délicieux ceci-dit !) et des carottes à l'eau (pas mal non plus finalement...), mais c'est hyper gratifiant. Cette semaine, j'ai préparé un gratin potimarron-blé, des brownies, une purée de carottes, une galette au fromage et un gâteau de carotte.
Le gâteau de carotte, c'était hier. Je me suis lancée sans conviction, pas pessimiste mais sans aucun espoir de résultat tout en étant très motivée. Le plus compliqué a été de gérer Joachim qui voulait manger les carottes au fur et à mesure que je les râpais. Bon, et puis tout à coup, dans la recette, on me dit d'ajouter à mes carottes râpées les noisettes en poudre grillées (remplacées par des amandes parce que je n'avais pas de noisettes) et les amandes en poudre pas grillées. On me dit de rajouter les oeufs battus en omelette, la cassonnade, la farine, la cannelle, la pincée de sel. Et tout à coup, l'appareil (oui du coup je parle comme une pro) prend une teinte très "gâteau de carotte", et une odeur très gâteaudecarottée aussi. Et là, je n'en reviens pas, je goûte, Joachim goûte, c'est hyper bon je trouve, Joachim trouve aussi, je suis aux anges.

14 janvier 2016

Bonheurs, jour 1

Aujourd'hui, je décide finalement de réécrire un peu ici, après avoir presque fermé ce blog (j'ai cru que c'était fini mais je réessaye). Je lis depuis le début de l'année les billets de bonheur de ma chère amie Milky, et comme j'ai bien retenu la leçon lue dans un petit cadre bleu ciel dans les toilettes de ma Mémé (quelque chose comme "un chagrin partagé est un demi chagrin ; une joie partagée est une double joie") et que je constate qu'elle dit vrai (les billets de Milky me fichant carrément la patate), je décide moi aussi de raconter ce qui va. Je te remercie Gilda de m'avoir suggéré de jouer le jeu, aussi, et de m'avoir encouragée sans le savoir, vu que l'idée me trottait dans la tête, et que tu as achevé de me convaincre en m'écrivant de me lancer.

Il se trouve que j'ai été déçue par 2015 - il y a un an et un jour, j'étais licenciée, j'étais sûre qu'il allait se passer 1000 choses durant les 353 jours restant de l'année, et puis finalement, bof... Bon, ok, j'ai déménagé, j'ai fait un bilan de compétences, j'ai décidé de tenter l'illu pour de bon... Mais je ne sais pas... peut-être que je ne me suis pas assez fait peur... (même si quand vous apprenez que vous allez déménager de Bruxelles à A., croyez-moi, vous flippez quand même bien).

Bref, 2015, bof. Mais 2016, je sais pas, ça m'excite (d'ailleurs j'ose à peine le dire de peur de conjurer le sort).
L'année commence bien, je note mentalement des choses positives tous les soirs : un tri de fond qui décoiffe (méthode KonMarie pas lue, mais articles à son propos, oui, alors nous aussi on se demande si les objets nous mettent en joie et franchement, je crois que lorsqu'ils sortent des cartons c'est encore plus facile : le nombre de trucs que je sors de leur boîte en me disant "merde, où est-ce-que je vais mettre ce truc ?!", et bien la réponse : au secours catholique, au bout de la rue, pan dans les dents ! Je me sépare même de mon sac de piscine Boule & Bill du CP !), une inscription à la crèche qui avance, la décision prise de cuisiner (je me suis dit "j'adore les livres de cuisine, comment ça se fait que je n'aime pas cuisiner ?" et en fait, je me suis rendu compte que ce n'était pas que je n'aimais pas cuisiner, c'était que ça m'angoissait - et comme je sais maintenant que les angoisses, ça se dépasse ou ça persiste, et bien j'ai décidé de me faire violence...), de la musique chouette, des tas de projets qui me mettent en joie... 2016, ça va le faire, en fait il le FAUT.

Bon, et puis j'ai décidé d'accrocher toutes les cartes postales que je reçois dans mes toilettes, du coup je suis contente à chaque fois que je vais faire pipi.

Mon petit bonheur du jour, c'était dans le bus cet après-midi, on se rendait chez une copine (je me suis fait une copine à A. !). Bon, déjà, j'adore prendre le bus ici, toutes les lignes passent en bas de chez moi (ok, il y en a 3 et j'habite à la gare), il doit y avoir 8 chauffeurs donc tout le monde les connaît et ils connaissent tout le monde (même moi ! Joie et bonheur !), et donc on leur dit bonjour ET au revoir quand on descend, voire "merci, bonne journée !", et ils répondent, et ils semblent heureux, ce sont un peu nos parents à tous, des fois ils parlent à la cantonnade "je ne m'arrête pas à Sarrail, personne ne va à Sarrail ? Vous, madame, non ? Non, bon. Personne, hein, je démarre, c'est bon ?!". J'adore l'ambiance.
Cet aprem', j'étais dans le bus avec ma poussette, Joachim a voulu s'asseoir sur un vrai siège, ok baby, je bloque les roues de la poussette avec les freins, sauf qu'au premier coup de frein du bus, la poussette se fait la malle et traverse tout le bus, en plus je ne m'en rends même pas compte, c'est une petite vieille dame qui me tient au courant. Je lui colle Joachim dans les bras (RA-VIE la dame !) et cours chercher ma poussette. Je la re-cale, la re-coince, mais deuxième coup de frein, pof, elle repart (mes sacs tombent par terre, les fleurs que j'apportais à ma copine se retrouvent écrasées en-desous, c'est n'importe-quoi), je redonne Joachim à la dame et tout et tout. Après, Joachim dit "bras d'la dame !" et la dame est encore plus contente. Mais au troisième coup de frein, malgré mes précautions, la poussette se refait la malle. Deux autres dames la tiennent le reste du voyage pour me rendre service, en me faisant de grands sourires. Ca me rend heureuse.

Je vous souhaite une super année 2016, et je vous conseille d'aller écouter cette chanson plus bruxelloise que Bruxelles, qui fait pleurer mais est trop belle.

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1 janvier 2016

Bon, vous sortez ou quoi ! il crie, le gars. De

Bon, vous sortez ou quoi ! il crie, le gars. De la patience, il en a pas, du plaisir non plus, qui ne voit pas tous ces beaux chats qui se chauffent là.
Colette, elle ne sait plus où elle est : « oooooh », « ooooh », elle s'émerveille à tout va, elle est en jupe. Je regrette de ne pas avoir opté pour un short quand déjà ces frottements de flans sur mon mollet vêtu m'extasient. Jambes nues, ces poils doux et chauds de soleil, ça doit être délicieux. Colette commence à leur parler, elle a pas entendu le type, ou alors elle fait semblant mais je crois pas, pas une grande rebelle, juste elle est trop emportée par toute cette mignonnerie sensuelle.
Il y en a plein, je dirais cent, mais ma mère me reprendrait sûrement pour dire meuh non une vingtaine tout au plus, alors disons vingt. Ils sont sur le mur de pierre, dans la poussière du chemin, étirés, poussiéreux, ou en train de se lécher la patte. Ils font leurs yeux contents, fiers et confiants. Confiants en eux, confiants en la vie, mais oui, que redire d'une vie de soleil, de radiateurs et de gamelle pleine ? Ils peuvent bien être confiants, moi aussi je le serais dans ces conditions, pas de quoi être si fiers.
Colette opte pour un attrapage (ils sont un peu mous de torpeur), c'est à ce moment-là que le type s'énerve pour de vrai. Il gueule un truc (je sais plus quoi mais en gros qu'il va nous coller dehors à coup de rateau si ça continue) et ça effraie carrément le chat de Colette qui pousse un râle en griffant à qui mieux mieux en s'échappant. Colette, se frottant comme de froid ses bras blessés, moue boudeuse et sanglot bloqué, finalement pleure.

14 décembre 2015

Ca fait deux mois qu'on habite à A., et je me

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Ca fait deux mois qu'on habite à A., et je me lève tous les matins horaire facteur pour bosser avant le réveil de petit J.. Je trouve aussi quelque temps pendant la sieste de midi. Je travaille tous les jours et pourtant j'ai le sentiment d'arriver à rien, j'ai plein de projets à réaliser, des tas d'idées qui ne demandent qu'à prendre forme mais je n'arrive pas à faire ce que je veux. Je sens que quand ça va se débloquer, ça va peut-être être le feu, l'explosion, la danse du ventre, mais en attendant je commence à avoir le cheveu terne et l'oeil triste.

7 décembre 2015

29 septembre 2015 - Bruxelles 26 octobre 2015 -

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29 septembre 2015 - Bruxelles

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26 octobre 2015 - A.

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30 octobre 2015

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31 octobre 2015

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7 novembre 2015

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15 novembre 2015

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20 novembre 2015

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23 novembre 2015 (coupure de courant)

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26 novembre 2015

25 novembre 2015

Livres lus à J. le 24 novembre.

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Au lit ! de Louise-Marie Cumont, demandé en boucle.

24 novembre 2015

Livres lus à J. le 23 novembre.

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