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3 décembre 2012

Jérôme K. Jérôme Bloche n°13, Le Pacte, de Dodier

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Je les avais presque tous lus grâce à la biblio, mais je les aime tellement que dorénavant je les achète dès que je les trouve en seconde main, et je les lis et relis et re-relis. Finalement, c'est un peu comme Transat de Aude Picault, ça me plonge dans un monde qui est le notre, mais ailleurs que là où je suis, et comme j'ai envie de changement de décor, ça tombe bien.
Celui-là, je l'avais trouvé un peu capillo-tracté quand je l'avais emprunté à la biblio, et en fait j'ai beaucoup aimé le relire, l'histoire ne m'a plus causé aucun souci. Je suis amoureuse de Jérôme.

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2 décembre 2012

Transat, de Aude Picault

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Comme j'allais bof bof, je me suis autorisé l'achat de cette bande-dessinée que je souhaitais lire depuis longtemps (mais qui n'était pas à la biblio, et sur laquelle je ne tombais jamais chez le bouquiniste qui me sert de job alimentaire). C'était un achat risqué parce qu'à priori, je n'aimais pas les dessins. Mais j'avais lu sur quelques blogs que c'était une bande-dessinée qui faisait réfléchir sur la vie et ça c'était ce dont j'avais besoin. Alors je l'ai commandée dans un magasin de bande-dessinée.
Je l'ai dégustée, c'est un chocolat fin. Ca parlait de ce que je ressentais. J'avais la trouille de voir arriver cet hiver, le manque de luminosité, le froid, l'humidité, la vie en ville qui parfois me pèse, tout ça sur fond de fatigue et de déprime. J'avais envie de nature, d'éléments, de silence, d'odeurs, de personnages, de réflexion, de temps pour moi, de lumière. Et pouf, ça racontait ça. Paris l'hiver, les voitures, le sombre, le bruit, l'énervement. Et ensuite la Bretagne, la mer, les vagues, les étoiles, les marins, le soleil glacé. J'ai adoré... Ca m'a fait penser penser penser. A la fin j'aimais même les dessins. J'ai pleuré au moment du premier quart de nuit passé sur le pont du bateau à conduire. Je me suis dit que moi aussi un jour je ferai une transat.


 

Encore merci pour tous vos mots et pensées.

11 novembre 2012

Des chrétiens et des Maures, Daniel Pennac

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Bon, de Daniel Pennac, je lirais n'importe-quoi, même sa déclaration d'impôts ! Quand je le lis, je ressens la même chose que lorsque je lis des Jérôme K. Jérôme Bloche. Il y a chez Dodier comme chez lui une humanité débordante qui me rassure, me fait rire, et me fait tomber amoureuse de leurs héros. Une façon de ne pas se prendre au sérieux, d'avoir des préoccupations étonnantes et banales à la fois, de penser confort et plaisir, de ne pas du tout être calculateurs. En fait ça me donne envie de vivre.

11 novembre 2012

Les deux gredins, Roald Dahl

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Roald Dahl, c'est vraiment l'auteur à lire et relire de 6 à 121 ans. Je ne sais plus combien de fois je l'ai lu celui-là mais à chaque fois, je redécouvre des détails (horribles mais géniaux) dont je ne me souvenais pas. J'ai appris à l'intérieur qu'il existe un musée Roald Dahl en Angleterre, j'ai super envie d'y aller !

6 novembre 2012

Jeu de mains, Adeline Yzac

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Celui-là, je l'ai récupéré dans un des cartons de bouquins que notre ex proprio déposait en bas de notre escalier en nous disant de nous servir.
Je trouve ça super que la littérature écrite en pensant aux adolescents existe. Moi-même, j'ai aimé lire des romans pour adolescents quand j'étais adolescente. Mais si il y a bien un truc qui me met super mal à l'aise, ce sont les auteurs qui parlent le "jeune" pour s'adresser aux adolescents, mais un "jeune" de vieux quoi. Un "jeune" fantasmé, où on dit "enquiquiner grave" quand on est un rebelle. Je trouve que ça sonne faux, ça me dérange profondément. Je sais pas, peut-être que c'est parce que je ne suis plus une adolescente ? Il faudrait faire un sondage chez les 12/16 ans.

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4 novembre 2012

La jeune fille à la perle, Tracy Chevalier

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Bon, je l'ai lu d'une traite aussi. C'est super de tomber deux fois de suite sur des livres qu'on n'a plus envie de lâcher une fois commencés.
C'est aussi un livre que j'ai acheté vendredi pour apaiser mon énervement. On m'en avait dit le plus grand bien. Effectivement, franchement, c'est un très beau livre. Je l'ai trouvé parfois stressant, triste, aussi très sensuel. Ca faisait longtemps que je ne m'étais pas retrouvée au 17ème siècle, en robe d'époque, dans le froid des Pays-Bas l'hiver. On a le cafard avec Griet, on a mal aux mains avec elle, on est triste et soucieux avec elle, on doute comme elle, on est affolé et meurtri par les injustices comme elle, on aime comme elle. Et après on a envie de courir à La Haye la revoir en vrai.

2 novembre 2012

La délicatesse, David Foenkinos

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Aujourd'hui, cinq minutes avant la fin de ma journée de job alimentaire, une cliente m'a insultée. J'avais tellement de chaleur au bout de mes doigts, d'énergie en trop sous les ongles, qui me faisait trembler, que j'ai décidé en partant (et donc en traversant le rayon des livres de poche), de m'acheter des livres. En ce moment, je lis plein de livres à la fois sans me concentrer sur aucun. J'avais envie d'un truc facile à lire, et j'ai acheté ce livre-là, en pensant que ça se lirait simplement mais que ce ne serait pas une révélation dans ma vie. Je me disais "ça va être Anna Gavaldien" et bien que j'aie aimé lire ses trois premiers livres, elle me sort maintenant par les trous de nez... Mais bon, j'ai pris le risque quand même, je l'ai pris.

Après le déjeuner m'a pris l'envie de lire. J'ai posé une chaise contre le radiateur et puis j'ai commencé... et en fait je n'ai plus arrêté. J'ai beaucoup aimé. C'est émouvant, drôle, on y croit, les personnages sont attachants, les histoires racontées aussi. Je l'ai lu d'une traite !
Derrière le personnage de Nathalie, j'ai mis le visage d'une fille brillante qui était à mon cours de néerlandais, et qui m'impressionnait beaucoup, ça a collé tout du long. Derrière le visage de Markus, je ne sais pas, ça dépendait des moments, il a changé de tête pendant le livre.
J'ai eu un sentiment de modernité, de luminosité, d'immeuble de bureau en verre et d'appartement rangé avec un grand canapé gris clair au milieu, j'ai vu l'héroïne y lire en chaussettes et vêtements couleurs pastels.
Chez moi, il faisait nuit, c'était un peu le bordel, j'ai lu tout le livre assise sur une chaise. J'avais besoin de ça.

22 décembre 2008

les aventures d'Henri en Normandie

Catherine m'a passé le relais (merci !)! Excusez-moi d'avoir été un peu longuette. Il y a un site officiel de ce tricot de mots (et non de peau), ici. Voilà l'histoire...

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Il était près de neuf heures lorsque Henri se gara sur le parking de la supérette d’Etretat.
Une fois le contact coupé, il resta encore un peu dans sa voiture, le temps que la chanson qui se jouait à la radio et qui le mettait de si joyeuse humeur se termine. Puis hop, dans un élan, il sortit.
Ses talons claquèrent en un bruit sec sur le macadam défoncé. Il huma l'air, s'emplit les poumons. Plus haut les mouettes riaient déjà. Il n'eut pas un regard pour les quelques clients qui attendaient l'ouverture du magasin accoudés à leurs caddies. Il se dirigea d'un pas guilleret vers l'arrière du bâtiment, dépassa un tas de palettes et entreprit de traverser le terrain vague.

Bien qu'il ait eu du mal à prendre sa décision, il était maintenant très heureux, soulagé, même, et ne pensait plus qu'à cette mission qu'il s'était fixé, espérant de tout coeur que les résultats seraient à la hauteur de son attente. Il arriva bientôt à l'extrémité du village, et s'arrêta un instant, émerveillé comme à chaque fois par la vision de la mer et du paysage grandiose qui s'étendait face à lui.
Alors, oubliant une seconde qu'il était attendu à neuf heures et huit battements de coeur précisément ! Une phrase de son ami Robert Sabatier lui monta à la gorge : " Si je pouvais écrire avec des algues, toute la mer tiendrait dans un seul mot. "
Son regard fixait la mer. S'accordant un peu de temps, son esprit se reposait au creux des vagues. Il ne voulait rien précipiter. Mais les minutes s'écoulaient. Il salua la mer et s'en alla au rythme du vent, q
uand tout à coup, au détour d’une pensée, il se retrouva les quatre fers en l’air ! Choc aussi violent qu’ inattendu. Mille couleurs se précipitaient dans ses yeux.
Des étoiles dans la tête, sonné, hagard, Henri tenta de se redresser. Il avait beau se concentrer, rien ne lui indiquait ce qu’il faisait là, allongé au sol, la caresse du vent pour seule compagne.

Il vit des visages déformés se pencher, ils ressemblaient aux gargouilles de la cathédrale. Corps inerte, les figures fantasmagoriques se multipliaient au-dessus de lui, obscurcissant le ciel. Les odeurs iodées se mélangeaient aux effluves nauséabonds de la mort.

Il lui sembla entendre une voix, puis deux, mais il ne parvenait pas à saisir ce qu'elles disaient. Emergeant peu à peu de son brouillard, il distingua plus précisément les visages penchés sur lui. Et c'est avec stupeur qu'il la reconnut.

Elle n'avait pas changé. Malgré le soleil dans ses yeux et ces visages au-dessus de lui qui s'approchaient comme des hyènes autour d'un cadavre et la dérobaient par instants à son regard vacillant il savait que c'était elle. Comment oublier ce visage ? Comment avait-il pu croire que tout était fini ? oublié ? Il se redressa sans peine, prêt à l'affronter enfin.

Lorsqu'il fut bien campé sur ses deux pieds, Henri serra les poings, mobilisa toute son énergie, paré à l'affrontement, et eut tout à coup l'impression que sa volonté et son courage s'en trouvaient décuplés. Que n'avait-il souhaité qu'un tel élan l'emporte, toutes ces fois où il s'était senti si misérable, si pathétique face à cette femme... Mais rien, jamais, n'était venu le galvaniser comme aujourd'hui. Tandis qu' ici, et maintenant, plus de vingt ans après les événements, on allait voir, enfin!, qui était le plus fort.
Il ne pouvait pas en être autrement, foi d'Henri !

Pourtant, ce n'était pas ce qu'il avait prévu pour aujourd'hui... Rien n'aurait dû se passer comme ça, il était de bonne humeur ce matin ! Pourquoi fallait-il toujours qu'elle surgisse sans crier gare, comme si elle prenait un malin plaisir à toujours tout gâcher ? Déjà, alors qu'il était petit, elle avait le don de mettre fin à ses rêves... Il leva le poing et ce simple geste lui remit immédiatement en mémoire l'invraisemblable, l'irrémédiable - Pas encore mortifié, surtout enivré par la quantité d'adrénaline qui circulait encore dans ses veines, qui lui avait valu cet évanouissement - cette petite mort - qui lui avait aussi permis de passer à l'acte, puis de conduire d'une traite de Toulon à Etretat, d'un port à l'autre, d'une mer à l'autre. Pour la retrouver là.

Ses idées étaient claires maintenant, et il n’allait certainement pas tout gâcher avec une bagarre de terrain vague. Il avait un autre programme. «Suis moi» . C’était tout, sauf une invitation à une randonnée pédestre sur la falaise. Curieusement, il n’eut pas besoin de lui prendre le bras pour la faire monter sa voiture. «On va dire bonjour à René, ça fait longtemps.» La route était toujours aussi belle, mais il n’en vit rien, occupé à surveiller la vieille. Il fut juste un peu surpris d’arriver aussi vite au Havre. La ville avait peu changé, et il retrouva facilement la route du port.

Elle était toujours aussi déserte, aussi put-il se garer sans manoeuvre, juste devant le troquet.  Avant même d'y entrer, il fut déçu car ce n'est pas René qu'il vit derrière le bar, à travers la porte vitrée, mais sa femme. Le regard de la vieille s'éclaira. Il ne put faire demi-tour car,  au tintement du carillon accroché à l'entrée des lieux, tous les habitués et même la patronne avaient tourné la tête vers eux.

Et maintenant, Milky, si tu es d'accord pour écrire la suite, c'est à toi...

17 avril 2008

du nouveau dans ma biblio

Aujourd'hui, en grande fan que je suis d'Audrey Poussier, je me suis enfin offert un de ses livres, j'ai choisi Mon pull mais je pense qu'au fil du temps, tous se retrouveront à la maison, en famille. Je trouve ses histoires et dessins d'une telle justesse ! J'ai aussi acheté Je voulais une tortue de Béatrice Alemagna et Cristiano Mangione, parce que c'est un livre qui est de bonne humeur et qui partage sa joie de vivre alors pourquoi s'en priver ?

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7 mars 2008

deux lectures qui valent le coup

Hier, à la foire du livre de Bruxelles, mon porte-monnaie s'est ouvert tout seul lorsque je suis tombée sur Les démons caca (et ne riez pas du titre, c'est très sérieux), de Fabienne Loodts. J'aime avoir le sentiment qu'un livre me donne un peu une "leçon de vie" et que, ouvert au bon moment, il saura me parler et me consoler. Si vous aussi, allez vite vous acheter Les démons caca pour soigner votre prochaine déprime !
Avec Couacman, nous avons aussi investi dans Une araignée, des tagliatelles et au lit, tu parles d'une vie !, de Camille Jourdy. C'est beau ! Et ça raconte une belle histoire. C'est drôle, aussi... Bref, je ne sais pas trop vanter les mérites d'un livre, et pourtant celui-ci a tout pour plaire ! :-)

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