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30 août 2011

Aujourd'hui, au boulot, j'ai mis un prix dans un

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Aujourd'hui, au boulot, j'ai mis un prix dans un dictionnaire des onomatopées. je me suis dit "ça alors, un dico des onomatopées, c'est génial !". Je l'ouvre à une page au pif et là, c'était la page de "couac" ! Je ne savais même pas que c'était une onomatopée... Je savais que c'était quelque chose qui se mange, genre tapioca, parce qu'il y a mille personnes qui arrivent sur ce blog en cherchant des recettes. mais alors une onomatopée ! Et en plus, elle désigne le cri du corbeau et ce qui est amusant, c'est que si je me souviens bien, mon nom de famille viendrait aussi des cris de corbeaux que vociféraient mes ancêtres les vikings en dévastant les villages...

J'ai froid, brr, j'ai ressorti un gros gilet et j'ai fermé le grand vélux de la chambre qui est resté ouvert tout l'été. je ne crois plus à un éventuel retour de l'été, là, ça y est, ce sont les odeurs qui le disent, c'est l'automne. Ou plutôt l'hiver puisque c'est l'automne depuis le 1er juillet et qu'avant ça c'était l'été en avril.

 Ce week-end, j'avais bien le cafard, j'ai entrepris un tri. J'ai jeté un tas de paperasses, pages découpées dans des journaux que je n'avais plus envie de voir. Deux sacs pleins. Je déménage depuis 2005 des formulaires d'inscription dans des écoles de stylisme (à l'époque, je voulais devenir modiste)... J'en ai profité pour ranger dans un beau classeur de l'Armée du Salut mes fiches de paye, qui jusque-là se contentaient d'être en vrac dans un grand sac en papier... C'est le fait de remplir des fiches d'impôts, ça m'a guérie de ce je-m'en-foutisme du papier important mal rangé...

J'hésite à arrêter la frange...

Couacman n'arrête pas de me battre au Scrabble, ça commence à m'énerver. 

Je ne vous ai pas encore dit mais on a la télévision dans notre maison... Oui oui, vous lisez bien... On avait déjà l'appareil depuis longtemps (toujours en fait) mais on n'avait jamais postulé pour avoir les chaînes qui allaient dedans.  La bonne nouvelle c'est que pour l'instant on ne l'a presque pas regardée, genre quatre fois en 6 semaines quoi. Je trouve que la télévision n'apporte pas grand chose (voire rien !) à la radio, dans pas mal de cas : les infos : est-ce-que j'ai besoin de voir des gens baignant dans leur sang pour comprendre qu'il y a la guerre dans les pays arabes ? Avec la présentatrice qui précise d'un ton grave "attention, certaines images peuvent choquer les plus jeunes". Je trouve ça horrible. Pareil pour les émissions de divertissement où les présentateurs gueulent à la place de parler, et où les "chroniqueurs" ont tellement de "bons" mots à placer qu'ils ne laissent pas les invités exprimer leurs idées... Et une fois de plus, je ne vois pas ce que l'image m'apporte par rapport à si j'avais juste le son. Mais bon.

 Il y a un merle qui se plait pas mal sur notre terrasse. L'autre fois, il avait un ver dans le bec, et je voyais le ver se tortiller comme un malheureux ! 

Il n'y a pas très longtemps, nous avons loué le DVD de Récréations, de Claire Simon.  C'est un film documentaire, qui montre l'activité de différents groupes d'enfants pendant la récréation de l'école maternelle. C'est un film absolument passionnant, magnifique, effrayant par moments. Claire Simon a réussi à se faire oublier et à filmer ce qui se passait pour de vrai. Il y a un extrait visible dans la suite du lien qui est là juste au-dessus et honnêtement je vous conseille d'aller voir ! "A ton âge !" dit sur le ton d'Adela est devenu une réplique culte, chez nous. Nous n'hésitons pas à nous le dire pour un oui ou pour un non.

Je vais aller lire au lit, je lis "Comment je suis devenu stupide" de Martin Page. Bonne nuit ! 

Sur la photo, c'est Braine l'Alleud ! 

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27 août 2011

J'aimerais mieux être dans un bar. un bar PMU.

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J'aimerais mieux être dans un bar. un bar PMU. Sur la route des vacances, un bar PMU avec une terrasse en plastique sur une place à platanes. Il fait chaud, le chat, en laisse, a sa gamelle à lui sous la chaise de Maman. Il y a un croque-monsieur plein de béchamel dans mon assiette et un verre de menthe à l'eau devant moi. Je ne sais pas où on est mais en tout cas, ça ne ressemble pas à là où on habite, ici, les gens sont des gens de vacances qu'on ne croise qu'en vacances. Dans le bar PMU, il y a du carrelage moucheté par terre, des bruits de verres qui tintent, un barman, des habitués accoudés qui parlent trop fort, une télé que personne ne regarde.


J'aimerais mieux être à la cafétéria d'une autoroute, avec les familles qui viennent de partout et qui partent partout, des gens qui ne viennent pas du même endroit que nous et qui ne vont pas au même endroit que nous, qu'on ne reverra jamais. Des gens en tenues confortables pour supporter plus facilement la grande route interminable, avec des enfants excités de ne pas avoir bougé longtemps, et aussi des routiers qui sont au boulot, là, mine de rien. Dans un autre espace-temps, une pause sur une route sur laquelle on doit rouler sans s'arrêter, dont on ne peut sortir qu'à des points stratégiques. Les gens qu'on croise là ne sont pas des gens qui existent dans la réalité. Et manger un steack haché pas bon, mais en forme de nuage.

J'aimerais mieux être sur un chemin de montagne, dégouliner à cause de la chaleur sèche associée à l'effort de la montée, gourde de menthe à l'eau dans le sac à dos, me dire que c'est trop dur et que plus jamais je ne recommencerai pareille ascension, et en fait être super émue par ce qu'il y a autour, les sauterelles, les herbes jaunes, la vue, le soleil qui tape, le silence, les cloches des vaches ou des moutons au loin, les fleurettes, les chalets sur la route, les gens qu'on croise, super équipés avec chaussures de rando et bâton de marche, les odeurs qui sont comme du miel mais qui ne se photographient pas et qu'on ne peut pas ressortir d'une boîte, l'hiver, quand on s'ennuie dans sa cuisine. Il faut s'en souvenir, c'est le seul moyen. Il y a aussi la fierté d'arriver en haut, le plaisir de penser que maintenant ça va descendre, et puis finalement, constater que descendre c'est encore plus crevant. A la maison, il y a le plaisir d'enlever ses chaussettes et d'avoir les mailles imprimées dans la peau. Et j'adore les odeurs de pieds, ça m'émeut.

J'aimerais mieux être l'hiver, sur la côte Normande, désertée de ses touristes, marcher sur une promenade de bord de mer triste mais belle, prendre le vent dans la face, admirer les belles maisons, puis remonter dans la voiture et entendre à la radio les meilleurs tubes de Véronique Sanson sur France Bleue Basse-Normandie et avoir à ce moment-là plein d'idées, de projets qui germent, d'envies qui se bousculent.

J'aimerais mieux être assise à une table avec un poulet rôti. 

23 août 2011

Le temps qu'il fait, c'est n'importe-quoi, un

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Le temps qu'il fait, c'est n'importe-quoi, un jour beau, un jour chaud, un jour froid, un jour fou.
Mon moral essaie de suivre mais les changements sont si brusques qu'il s'essouffle.
L'été a été très mou, un ciel bas et blanc, des températures limites limites. Ce matin, enfin, les éléments se sont déchainés. Le ciel était noir, il faisait noir, même à 10h00, on aurait dit que le soleil ne s'était pas encore levé, et les rues étaient désertes. J'allais au boulot, et j'ai pris une tempête sur la tête, avec grêle, vent et tout et tout. J'ai été complètement soulagée de ma déprime... Enfin il se passait quelque chose, enfin le ciel prenait du relief. Je suis arrivée au boulot trempée jusqu'aux os, et mon patron a accepté que j'enlève mes chaussures qui faisaient flouch flouch à chaque pas. J'ai roulé mon pantalon jusqu'aux genoux, et j'ai travaillé pieds nus, rayon livres scolaires. Heureusement, j'avais mis du vernis dimanche alors j'étais quand même un peu habillée des pieds. J'ai adoré ce moment.

18 août 2011

la robe suédoise 100% polyester

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Alors alors : le verdict !!! Est-ce agréable ou l'horreur de porter un vêtement 100% matière synthétique. Non parce qu'avant, je disais "ah quelle horreur cette matière" quand dans une friperie je voyais une robe en plastique, je disais "ça fait transpirer c'est pas marrant marrant", mais aujourd'hui, je peux donner un vrai avis valable puisque j'ai essayé. Et alors, voilà, en fait, mon avis, c'est que la matière synthétique ne fait pas particulièrement transpirer. Par contre, ce qui est vrai, c'est que lorsqu'on se met à transpirer pour une raison toute autre que le simple fait de porter l'habit synthétique sur son dos (vous me suivez ?) genre, danser la chenille qui redémarre mets tes pieds en canard la chenille part toujours à l'heure (j'ai testé ma robe au mariage de l'autre fois), et bien donc, quand on se met à transpirer parce qu'on danse trop fort, et ben là, c'est hooooo-rrrriiible, la robe en plastique vous colle à la peau, vous saisissez bien que c'est du plastique, c'est comme d'avoir le rideau de douche collé à la peau, parfaitement, c'est pareil.

(pour l'occasion, j'ai posé exprès dans ma chambre pour vous montrer le truc) 

17 août 2011

une drôle de semaine

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Mercredi dernier, je me suis réveillée et comme d'habitude, j'ai allumé mon téléphone quand il me l'a proposé, sauf que pas comme d'habitude, là, j'avais un message m'annonçant la naissance d'un petit neveu...

Jeudi dernier, je rentre manger à la maison après le boulot comme d'habitude, je jette négligemment mon sac à main au pied du lit comme d'habitude, je vais me laver les mains comme d'habitude puis je cherche mon téléphone au fond de mon sac, pour voir, et là, pas comme d'habitude, j'ai un message vocal de l'amie chevelue proposant de débarquer le soir même !

Vendredi, pas comme d'habitude, on a petit-déjeuné en cette bonne compagnie chevelue, c'était l'air de la Bourgogne dans notre cuisine, nous qui nous attristions de ne pas avoir de vacances... 

Samedi, comme d'habitude c'était le week-end, mais pas comme d'habitude, on a sauté dans la voiture chevelue pour rejoindre Paris, et nous nous sommes baladés en amoureux au Trocadéro à 22h30, c'était The place to be, on y était des centaines d'amoureux. On s'est assis au milieu des autres amoureux, sur les marches face à la Tour Eiffel, Couacman me racontait ses expériences de quand il y a travaillé (une fois, on lui a confié les clefs d'un des piliers, eh oui! ). Il y avait une fille avec des gros seins et un décolleté jusqu'au nombril (pas moi), et un groupe de tibétains qui jouaient de la flûte de pan, et un véritable groupe d'indiens d'Amérique à plumes qui jouaient aussi de la flûte de pan mais pas la même chose. A 23h00, la Tour Eiffel s'est mise à clignoter et tout le monde a applaudi, c'était beau.
Juste avant ça, on a mangé chez MacDo, un menu géant, Big Mac, grande frite, grand jus d'orange, et en dessert une mandise, c'était festif. Ca faisait un bail qu'on n'avait pas mangé au MacDo et je croyais que le Big Mac, il était plus gros que ça malgré ses deux steacks.

Dimanche, nous avons rencontré le petit neveu aux oreilles en tortellinis et les doigts de pieds en coquillettes. Il a les cheveux extrêmement doux. Je n'avais pas imaginé que ça me ferait quelque chose d'aussi particulier de voir mon petit neveu. C'est le bébé de ma soeur et de son ami, c'est ça. Quand on était petites, sa poupée s'appelait Marie-Madeleine, aujourd'hui ce n'est plus une poupée et c'est un vrai morceau d'elle. J'ai pensé qu'il avait la figure de son papa et la finesse de ma soeur, les grands doigts de pieds et de mains, pas potelé, gracieux comme tout - comme ma soeur.
Il y avait aussi mon grand frère, il était en short ce qui m'a étonnée et il m'a dit "bah, on est en août non ?". Moi, j'ai ressorti ma grosse veste en tweed.
On a préparé une pizza, enfin, je dis "on" mais c'était surtout Couacman. On l'a mangée pendant que le petit truc dormait du sommeil du juste, on a beaucoup discuté et c'était un moment génial.
Le soir, on a mangé avec mon autre soeur et son mari. Elle, elle n'a pas encore accouché, ou alors c'est tellement récent que je ne suis pas encore au courant. J'ai eu le droit de lui toucher le ventre et comme on est resté tard, on a pu voir le coup de folie de 23h00 du bébé qui est dans son ventre. Ca bougeait incroyablement.

Lundi, nous avons, comme d'habitude quand on va à Paris, passé la journée à visiter des expos. Une expo en fait. C'était à Beaubourg, ça s'appelait  "Paris-Delhi-Bombay" et on a tout les deux très moyennement aimé. Mis-à-part les textes et vidéos de présentation de l'Inde et une oeuvre, tout le reste m'a semblé bien scolaire et un peu "attendez, je suis un artiste, je vais trop faire un truc de ouf parce que moi tu vois, et bien je suis un artiste alors t'as pas idée de ce qui peut me traverser l'esprit", pour un résultat bien médiocre... Bref. On a quand même passé une excellente journée, on était bien, là, ensemble.

Aujourd'hui, mercredi, les habitudes ont repris le dessus, aucune nouvelle naissance annoncée ce matin avant le p'tit dej'.

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9 août 2011

un week-end normand

Acte 1 : l'aller

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Finalement, on a préféré partir au hasard dans une direction presque totalement inconnue plutôt que de passer par l'avenue de Tervueren. On a été coincés dans un embouteillage monstre sur le ring de Bruxelles, derrière un camion. Il y avait des travaux dans le Brabant Wallon. Des milliers de voitures nous ont doublé par la droite, par la bande d'arrêt d'urgence. Nous avons mangé nos sandwiches sur une aire où Quick et le Boeuf Jardinier auraient pu aussi nous remplir le ventre si on l'avait voulu. Couacman avait dit que nous allions arriver vers 23h00, nous sommes arrivés à 23h04.

Acte 2 : la banque 

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Dernièrement, Couacman s'est fait voler son portefeuille, alors nous avons profité de ce séjour normand pour aller chercher sa nouvelle carte française à la banque de Montivilliers. C'était bien. Il n'y avait pas un chat, j'étais complètement dépaysée.

Acte 3 : le mariage 

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Le mariage, c'était à l'église de Goderville. Le prêtre nous engueulait "Tapez dans vos mains en rythme pendant que vous chantez ! Plus fort ! Mais tapez donc !", "Vous avez l'air bien tristes, mais on est à un mariage là, souriez donc !" (dit en souriant de toutes ces dents et en étirant ses lèvres au maximum pour nous montrer l'exemple). Ensuite, le marié a du dure quatre fois "oui" parce que le prêtre trouvait qu'il ne s'exclamait pas assez. Je n'ai jamais autant ri à la messe, d'ailleurs c'était la première fois que j'écoutais à la messe. Ce que j'aime bien, c'est chanter fort.
Le repas, c'était pas à Goderville mais je ne sais plus où. On aurait pu s'ennuyer sauf qu'il y avait un invité mystère à côté de nous. Avant de passer à table, nous riions avec d'autres parce que tout le monde pouvait voir son prénom ET son nom sur son menu, sauf un certain Ludovic, assis à côté de moi, qui était juste Ludovic. Passage à table, Ludovic n'est pas là. Un mec arrive en râlant un peu, il s'assied et nous explique qu'il fait un peu la gueule parce que c'ets lui Ludovic, et qu'on l'a séparé de sa femme qui est à une autre table. La loose. Sauf que là, d'autres invités débarquent et lui disent "non non Ludovic, tu n'es pas là, tu es là-bas (à la table de sa femme) !". Je me tourne vers ma belle-soeur (qui est assise dos à moi, à la table de derrière) "fausse alerte, toujours pas de Ludovic". Et là.... le DJ descend de la scène... et vient s'asseoir à notre table !!!!!! On a mangé avec l'animateur !!! C'était GE-NIAL ! Il était très Jean-Pierre Daroussin attitude, blasé râleur un peu sombre client de PMU (j'apprécie ce type d'hommes), avec l'accent normand. Je l'ai a-do-ré. J'ai pu profiter du repas pour lui faire raconter toute sa vie d'animateur, les repas de mariage où la grand-mère meurt, la chenille qu'il passe à absolument tous les mariages qu'il fait, les fois où on lui prépare un casse-croûte à manger en cuisine pendant que tout le monde mange des coquilles Saint-Jacques en rigolant, pour son propre mariage il avait fait venir un collègue, et puis le jeu de la valise, lui, il ne le fait pas, et en fait il est ingénieur du son et les mariages, c'est vraiment pas la fête pour lui (il préfère faire des festivals), mais là ça va, il pense que ça ne va pas durer trop longtemps parce qu'il y a beaucoup de personnes âgées et qu'elles partent toujours après le gâteau.
Il nous a filé la première réponse du premier quizz, j'ai jamais autant hurlé de ma vie, il fallait chanter le générique du Capitaine Flamme le plus fort possible.
On a dansé sur la chenille et même sur la queue leu leu, c'est vous dire si c'était bien.

Acte 4 : les amis normands 

Le dimanche, au retour, nous nous sommes arrêtés chez les amis normands qui viennent d'avoir un bébé. Dans leur jardin où il faisait très beau, on se serait cru chez Pettson et Picpus. Ca nous a complètement ravis. 

Acte 5 : le retour 

Pas de sandwiches aux rillettes mais des lasagnes et du gratin de macaronis sur une aire du Nord, c'était parfait.

Fin du week-end normand 

5 août 2011

Les sandwiches aux rillettes sont prêts, j'ai mis

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Les sandwiches aux rillettes sont prêts, j'ai mis des cornichons mais coupés en deux dans le sens de la longueur parce que sinon ils prennent le devant sur les rillettes, j'ai pensé au propriétaire qui achète les cornichons par boîtes de conserve géantes tellement il aime ça.
J'attends le bip de Couacman pour courir le rejoindre à la station de métro, et qu'on coure jusqu'au loueur de voitures qui n'est pas la porte à côté mais chez qui on a nos habitudes. Je suis un peu stressée, j'ai hâte d'être sur le ring, ou même sur l'A19, jusqu'à l'A19 c'est des routes avec des fous du volant qui conduisent n'importe-comment. Le pompon, c'est l'avenue de Tervueren, c'est la place de l'étoile de Bruxelles je trouve. Le code de la route n'y existe pas. Mais on va passer ça, peut-être que comme c'est août, il y aura moins de monde, et ensuite, ce sera l'autoroute, ses aires et nos sandwiches aux rillettes.
Demain soir, on danse sur la chenille et on mange des coquilles Saint-Jacques, j'ai pris mes chaussures à talon mais je ne suis pas sûre de les mettre, j'ai pris trois robes au cas où je changerais d'avis. J'ai pris mon bouquin parce que chez les parents de Couacman, je m'ennuie toujours un peu. J'espère qu'il n'y aura pas trop de faucheux ou de bêtes bizarres dans notre chambre, surtout au-dessus du lit, là d'où elles peuvent me tomber dessus à tout moment. Il y aura les petits neveux et les petits chats de Lili. Et les biquettes et les petits veaux et les vaches et les poules et Roger le lapin et le chien des voisins qui mange les poules on le soupçonne. J'espère qu'il y aura le soleil et pas les bêtes d'orage. J'ai un peu la flemme mais je me réjouis du trajet en voiture et des sandwiches aux rillettes.

Sur la photo, c'est encore Eupen ! Bon week-end ! 

2 août 2011

"TOP je suis revenu aujourd'hui chez les Couac

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"TOP je suis revenu aujourd'hui chez les Couac Couac, je suis ultra rapide super fluide,  mon nom commence par un I, je me balade dans les airs, je suis une nouvelle fenêtre sans soleil et sans pluie, je me suis fait désirer..." tudummm... "Je     suis     internet...."   (c'est à lire façon Julien Lepers)

Je me suis fixé des règles super sévères et je suis soulagée d'avoir été ferme avec moi-même. Il n'y aura pas d'internet pour moi le vendredi, samedi et dimanche. les autres jours, oui, mais uniquement avant le boulot, donc avant 9H36 du matin (heure à laquelle je pars au boulot, oui c'est précis). Aujourd'hui c'est exceptionnel, ce sont des retrouvailles ! Hum hum... Non mais sans blague, j'ai le sentiment de m'être parfois laissée déborder autrefois et là, je me dis "ce problème ne passera pas par moi". on verra bien...

Sans internet, j'ai cuisiné, dessiné, j'ai joué mille parties de Scrabble avec Couacman (une fois, on s'est même couchés à deux heures du mat' parce qu'on n'arrivait pas à arrêter), j'ai rêvassé, regardé les fleurs sur la terrasse, écouté de la musique assise dans le fauteuil, lu, écrit, dormi, cousu.

Sur la photo, c'est la petite maison à Eupen, elle me fait rêver avec sa vraie forme de maison comme on les dessine, son gros arbre et ses belles briques.

J'ai passé un mois de juillet très moyen moyen mais août se présente mieux. Au boulot, il y avait deux étudiantes qui étaient là pour m'aider et ce n'était pas la folle entente donc c'était très rude... Bon, maintenant, elles ont toute les deux fini leur contrat, et les deux étudiants qui les remplacent sont trop mignons. Quand ils sont arrivés lundi, je me suis dit "c'est fou, on dirait les Hanson !" et là, paf, j'apprends qu'ils sont frères et qu'ils sont rockeurs ! Ils n'arrivent pas à me tutoyer, c'est la première fois que ça m'arrive...

J'ai demandé à Couacman de me couper les cheveux ce matin et maintenant je regrette un peu... Déjà que je m'étais loupé la frange il y a deux semaines, 'faut que j'arrête avec mes cheveux !

Samedi on va à un mariage normand. Je me suis offert pour l'occasion une robe dans une friperie, c'est une robe qui vient de Suède, 100% polyester, je vais enfin savoir ce que ça fait !

Aujourd'hui il a fait beau mais demain c'est fini il parait mais bon, à la météo, ils se plantent une fois sur deux. Non ?

On a eu un faucheux dans la salle de bains. J'avais décidé de l'adopter, on l'avait nommé Frédérique car il était fil de ferique. Mais le problème, c'est qu'il s'était installé entre le mur et la machine à laver. A l'essorage, il a morflé. Il a tenu deux ou trois machines puis il s'est barré, on ne l'a jamais revu.

Quelques semaines plus tard, on a découvert une araignée noire dans notre salle de bains mais elle, Couacman l'a mise dehors parce que bon, on aime bien les bêtes mais voilà quoi.

Dimanche, nous sommes allés à Tongres et nous sommes passés devant une frituur où c'qu'ils écoutaient très fort "only you", c'était super cinématographique. 

Sinon, en 2011, je continue de me sentir super heureuse. Il y a des moments, comme ça, je me dis que tout est parfait. Que je ne changerais rien. J'ai des moments de doute et de déprime, je fais des cauchemars la nuit (j'ai même rêvé que je dormais dans un dortoir surveillé par Ben Laden), j'ai peur de perdre de vue mes objectifs, ça m'empêche de dormir, j'ai peur de ne pas y arriver. Mais quand même, par moments, je change de point de vue et je me dis "c'est nickel". Ca me prend, comme ça, et c'est bien.

J'aimerais bien que vous me racontiez comment vous allez vous.

Bonne nuit ! 

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