Couacmama m'a emmenée chez Emmaüs. Mmmmhhh, c'était bien ! Il faisait très froid ! Nous avons acheté du petit bazar, des serviettes de table, un torchon, un ramequin, un bol marqué du prénom Ginette (je rêve d'avoir plein de bols bretons avec des prénoms dessus, mais qui n'auraient rien à voir avec mon prénom ou celui de Couacman), des boîtes... Au retour, nous sommes allées faire quelques petites courses, Couacmama m'a offert un pain au chocolat ! Bref, c'est la fête.
Couacdad et Couacmama, c'est bon, je suis bien arrivée à la maison.
Nous avons tous passé une très bonne journée.
En arrivant à Caen, Couacman m'a dit qu'il se rendait compte qu'il aimait bien les chats. Il trouve que Le Chat ressemble au présentateur de Téléchat (et il faut savoir que comme lui, Le Chat a déjà eu un plâtre à la patte avant). Et sinon, chez ses parents, il est devenu très pote avec la grise Lili.
Ce midi, pour notre repas de Noël, nous avons mangé le délicieux gratin moscovite que Couacmama avait préparé exprès pour nous, et que nous avons trouvé dans le frigo. Quelle super surprise ! Merci ! Couacman en mangeait pour la première fois et il a beaucoup apprécié. Du coup, je l'ai laissé feuilleter les grimoires familiaux dans lesquels reposent des recettes secrètes...
Et puis cet après-midi, il a succombé au sommeil, sous un patchwork très beau...
Et puis voilà, ce soir, je l'ai raccompagné en tramway jusqu'à la gare de Caen, il retourne à Bruxelles dès demain matin (et demain midi, il bosse) et moi je reste ici et j'ai amené du boulot avec moi... Ca fout un peu le cafard, ce Noël est si vite passé ! Nous avons passé le 24 chez les parents de Couacman, c'était très chouette. C'était la première fois de ma vie que je passais un Noël ailleurs que chez des gens qui portent le même nom de famille que moi. On a bien rigolé, et je n'ai pas eu de cuit-vapeur de la part de la Maman de Couacman (elle voulait nous en offrir un et nous on ne voulait pas, mais comme elle est têtue, on pensait qu'on en aurait un quand même), j'ai finalement eu de sa part un torchon et des maniques. Hu hu ! Et aujourd'hui, Couacman et moi avons migré jusqu'à Caen, chez mes parents qui sont en Pologne. Nous avons donc passé la journée tout seuls à la maison (avec Le Chat). Qu'est-ce-que c'était peinard ! Je suis triste que ce soit déjà fini. Le Chat a des comportements bizarres, il miaulait tout à l'heure pour sortir mais refusait de passer par sa chatière, et finalement je ne sais pas pourquoi mais je lui ai montré sa gamelle d'eau et il s'est mis à boire en ronronnant très fort, puis ensuite il a arrêté de me coller (et ouf, parce que j'ai déjà fait une crise d'asthme aujourd'hui, alors que je le caressais). Sinon, je me suis permis d'offrir à Couacman une brosse à dents trouvée dans l'armoire à petit matériel, parce qu'il avait oublié la sienne.
Je vous souhaite un joyeux Noël un peu en retard, et une belle fin d'année !
Catherine m'a passé le relais (merci !)! Excusez-moi d'avoir été un peu longuette. Il y a un site officiel de ce tricot de mots (et non de peau), ici. Voilà l'histoire...
Il était près de neuf heures lorsque Henri se gara sur le parking de la supérette d’Etretat. Une
fois le contact coupé, il resta encore un peu dans sa voiture, le temps
que la chanson qui se jouait à la radio et qui le mettait de si joyeuse
humeur se termine. Puis hop, dans un élan, il sortit. Ses
talons claquèrent en un bruit sec sur le macadam défoncé. Il huma
l'air, s'emplit les poumons. Plus haut les mouettes riaient déjà. Il
n'eut pas un regard pour les quelques clients qui attendaient
l'ouverture du magasin accoudés à leurs caddies. Il se dirigea d'un pas
guilleret vers l'arrière du bâtiment, dépassa un tas de palettes et
entreprit de traverser le terrain vague.
Bien
qu'il ait eu du mal à prendre sa décision, il était maintenant très
heureux, soulagé, même, et ne pensait plus qu'à cette mission qu'il
s'était fixé, espérant de tout coeur que les résultats seraient à la
hauteur de son attente. Il arriva bientôt à l'extrémité du village, et
s'arrêta un instant, émerveillé comme à chaque fois par la vision de la
mer et du paysage grandiose qui s'étendait face à lui. Alors,
oubliant une seconde qu'il était attendu à neuf heures et huit
battements de coeur précisément ! Une phrase de son ami Robert Sabatier
lui monta à la gorge : " Si je pouvais écrire avec des algues, toute la
mer tiendrait dans un seul mot. " Son
regard fixait la mer. S'accordant un peu de temps, son esprit se
reposait au creux des vagues. Il ne voulait rien précipiter. Mais les
minutes s'écoulaient. Il salua la mer et s'en alla au rythme du vent, quand
tout à coup, au détour d’une pensée, il se retrouva les quatre fers en
l’air ! Choc aussi violent qu’ inattendu. Mille couleurs se
précipitaient dans ses yeux. Des
étoiles dans la tête, sonné, hagard, Henri tenta de se redresser. Il
avait beau se concentrer, rien ne lui indiquait ce qu’il faisait là,
allongé au sol, la caresse du vent pour seule compagne.
Il vit des visages déformés se pencher, ils ressemblaient aux gargouilles de la cathédrale. Corps inerte,
les figures fantasmagoriques se multipliaient au-dessus de lui,
obscurcissant le ciel. Les odeurs iodées se mélangeaient aux effluves
nauséabonds de la mort.
Il
lui sembla entendre une voix, puis deux, mais il ne parvenait pas à
saisir ce qu'elles disaient. Emergeant peu à peu de son brouillard, il
distingua plus précisément les visages penchés sur lui. Et c'est avec
stupeur qu'il la reconnut.
Elle
n'avait pas changé. Malgré le soleil dans ses yeux et ces visages
au-dessus de lui qui s'approchaient comme des hyènes autour d'un
cadavre et la dérobaient par instants à son regard vacillant il savait
que c'était elle. Comment oublier ce visage ? Comment avait-il pu
croire que tout était fini ? oublié ? Il se redressa sans peine, prêt à
l'affronter enfin.
Lorsqu'il
fut bien campé sur ses deux pieds, Henri serra les poings, mobilisa
toute son énergie, paré à l'affrontement, et eut tout à coup
l'impression que sa volonté et son courage s'en trouvaient décuplés.
Que n'avait-il souhaité qu'un tel élan l'emporte, toutes ces fois où il
s'était senti si misérable, si pathétique face à cette femme... Mais
rien, jamais, n'était venu le galvaniser comme aujourd'hui. Tandis qu' ici, et maintenant, plus de vingt ans après les événements, on allait voir, enfin!, qui était le plus fort. Il ne pouvait pas en être autrement, foi d'Henri !
Pourtant,
ce n'était pas ce qu'il avait prévu pour aujourd'hui... Rien n'aurait
dû se passer comme ça, il était de bonne humeur ce matin ! Pourquoi
fallait-il toujours qu'elle surgisse sans crier gare, comme si elle
prenait un malin plaisir à toujours tout gâcher ? Déjà, alors qu'il
était petit, elle avait le don de mettre fin à ses rêves... Il leva le
poing et ce simple geste lui remit immédiatement en
mémoire l'invraisemblable, l'irrémédiable - Pas encore mortifié,
surtout enivré par la quantité d'adrénaline qui circulait encore dans
ses veines, qui lui avait valu cet évanouissement - cette petite mort -
qui lui avait aussi permis de passer à l'acte, puis de conduire d'une
traite de Toulon à Etretat, d'un port à l'autre, d'une mer à l'autre. Pour la retrouver là. Ses
idées étaient claires maintenant, et il n’allait certainement pas tout
gâcher avec une bagarre de terrain vague. Il avait un autre programme.
«Suis moi» . C’était tout, sauf une invitation à une randonnée pédestre
sur la falaise. Curieusement, il n’eut pas besoin de lui prendre le
bras pour la faire monter sa voiture. «On va dire bonjour à René, ça
fait longtemps.» La route était toujours aussi belle, mais il n’en vit
rien, occupé à surveiller la vieille. Il fut juste un peu surpris
d’arriver aussi vite au Havre. La ville avait peu changé, et il retrouva facilement la route du port.
Elle était toujours aussi déserte, aussi put-il se garer sans manoeuvre, juste devant le troquet. Avant même d'y entrer, il fut déçu car ce n'est pas René qu'il vit derrière le bar, à travers la porte vitrée, mais sa femme. Le regard de la vieille s'éclaira. Il ne put faire demi-tour car, au tintement du carillon accroché à l'entrée des lieux, tous les habitués et même la patronne avaient tourné la tête vers eux.
Et maintenant, Milky, si tu es d'accord pour écrire la suite, c'est à toi...
Regardez-moi cette merveille ! Il est pas mignon ? Nous l'avons acheté cet aprem', Couacman et moi, pour l'offrir à son petit neveu pour Noël et depuis, je suis gaga, j'arrête pas de le sortir de son sac pour le regarder ! Je vais l'empaqueter et le problème sera réglé ! ;-)
Aujourd'hui, ce blog a deux ans et un jour ! Pour l'occasion, si ça ne vous dérange pas, je vous demanderais bien de me dire qui vous êtes, où vous vivez, ce que vous aimez dans la vie, ce que vous allez faire demain, quelle chanson vous avez dans la tête, ce que vous avez (ou allez) manger à dîner, et ce que vous avez aimé dans cette journée qui vient de passer. Si, tous, vous qui passez par là et lisez ce billet, vous répondiez, ce serait génial ! ;-) C'est que je suis curieuse et que ça me ferait hyper plaisir de le savoir... En échange, je vous souhaite une bonne nuit !
Voilà deux cases de la bande-dessinée sur laquelle je suis en train de travailler ; une histoire de pluie et de beau temps, mais surtout d'humains. J'essaie de montrer ici quelques choses que je peux faire, quelques dessins mais je suis encore maladroite, je ne suis pas bien sûre du résultat, de l'intérêt (de montrer - j'ai l'impression que ces choses-là n'ont d'intérêt que pour moi parce que ce sont mes petits machins) (mais en même temps, l'envie de montrer se fait de plus en plus vive !). Bref. Quand je dessine cette bande-dessinée, je pense à la Bretagne, à Rennes, à ses pavés, sa douceur climatique et son ambiance si particulière. Je ne dis pas que ça se ressent dans mes dessins mais ça me fait du bien de penser à ça en dessinant.
Sinon, je tiens à souhaiter la bienvenue par ici à Olive et à Audrey, qui est au bord de l'eau. Mais quelle eau ? La mer, un fleuve ? Je suis sûre qu'on aimerait tous en savoir plus. :-) Vos mots me touchent, et je ne dis pas ça pour faire du genre, c'est vrai quoi.
Si vous voulez tout savoir, hier, j'ai fait un footing de 15 minutes 56 sans pause ! C'est pas fort, ça ? Et le comble, c'est que j'étais moins crevée que d'habitude, comme si le fait de faire une pause cassait mon rythme et que là, je n'avais pas eu ce problème. Bref, dorénavant, il n'y aura plus de pause. En rentrant de Paris, je ne vous ai pas raconté mais j'ai aussi fait un footing et j'ai oublié de prendre ma Ventolin ! Et bien j'ai tenu 13 minutes, comme ça, avec mes bronches pas droguées ! Treize minutes sans Ventolin et sans crise d'asthme, à la fin, je n'en menais pas large mais n'empêche que j'ai réussi. Hé hé...
Sinon, le mur qui est à la tête de notre lit est complètement moisi, du coup on a nettoyé et on a décidé de dormir avec la tête à la place des pieds et les pieds à la tête du lit. Qu'est-ce-qu'on dort bien ! Chic ! On a la tête au milieu de la chambre, et loin des murs. On a une impression d'espace. Ca change la vie. Et puis c'est marrant. Par contre, du coup, j'ai tout le temps envie d'aller me coucher.
Dans 23 jours j'aurai 24 ans.
My tailor is rich.
A part ça, ça fait deux soirs qu'on se fait de la soupe, miam !
Il y a des gens dans l'immeuble qui passent leur journée (sans exagération) à percer des trous à la perceuse, c'est super sympa.
Vous connaissez le "rat glue" ? On a découvert ça, chez Brico : c'est de la glue que vous mettez sur une planche avec un appat au milieu et les petits rats de rien du tout viennent se coller là et vous pouvez les mettre à la poubelle avec la planche collée au ventre. C'est horrible.
J'aime de moins en moins le cochon, sauf sous forme de rôti ou de petit cochon-purée-lac.
C'est fascinannt, ce que je vous raconte. Vous êtes encore là ?