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29 février 2008

Je me souviens d'une fois à Poissy où Marie et

Je me souviens d'une fois à Poissy où Marie et moi allions au collège ensemble à pieds, sous la pluie. Notre parapluie s'était retourné. Pour le débloquer, nous avions usé d'une technique indescriptible qui l'avait littéralement ventousé au sol, manche en l'air. Nous n'arrivions pas à le récupérer, même en tirant dessus comme des folles.

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29 février 2008

bibliothèque

Plus je passe de temps à la librairie, plus l'envie me prend d'avoir chez moi une vraie collection d'albums jeunesse. Je commence à céder à la tentation ! Aujourd'hui, j'ai fini les cours plus tôt que d'habitude alors après le gouter, j'ai filé chez Tropismes, qui ferme plus tard le vendredi soir. J'ai passé deux heures formidables à feuilleter et à lire tout ce qui se présentait à moi ! Je me suis offert Max et les maximonstres de Maurice Sendak, parce que c'est un classique et puis aussi parce qu'il y a une ambiance qui m'attire et m'effraie (et que ça me plaît) ; je le trouve beau (et un peu angoissant). J'ai aussi acheté Champignon Bonaparte de Gilles Bachelet, parce que je le trouve incroyable. Ce n'était pas le coup de foudre au départ mais à chaque fois que je passe à la librairie, je ne peux pas m'empêcher d'en lire une ou deux pages et j'ai bien été obligée d'admettre que j'étais assez fascinée. En plus, c'est très drôle et il y a plein de trucs à regarder. Je me suis dit que c'était le genre de livres qu'on ne pouvait pas se contenter de lire vite fait (et ça force mon admiration). J'ai failli acheter 365 pingouins de Joëlle Jolivet et Jean-Luc Fromental, parce que je l'aime depuis trop longtemps pour ne pas l'avoir chez moi, mais tout compte fait je le prendrai la prochaine fois. Et j'ai commandé Le voyage de la femme éléphant, de Manuela Salvi et Maurizio Quarello, je l'aurai jeudi, chic chic chic !

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27 février 2008

histoires de mouchoirs

mouchoir_copie

J'ai rencontré un garçon qui m'a expliqué qu'il se mouchait de façon progressive dans ses mouchoirs : quand le mouchoir est propre,il se mouche dans un coin. Puis, à chaque fois qu'il réutilise ce même mouchoir, il se mouche de plus en plus vers le coin opposé à celui par lequel il a commencé, la partie du mouchoir déjà salie roulée en boule dans sa main. J'ai parlé avec un autre garçon qui, lui, se mouche d'abord dans les quatre coins du mouchoir puis une fois au milieu et pfuit, le mouchoir est bon pour la poubelle. Couacman, lui, se mouche toujours sur la même face d'un mouchoir, pour ne pas donner à voir ce qui coule de son nez à un éventuel oeil qui traîne. En plus, il prend soin de se moucher derrière le mouchoir en tissu, là où il n'y a pas de dessin, là où le motif du tissu est flou, pour que la belle face soit visible par ceux qui l'entourent. Personnellement, je ne me suis jamais posé de questions à ce propos. Je me mouche n'importe-comment, à cheval sur un pli, dans un mouchoir sale, propre, plié, déplié... (d'ailleurs, quand j'étais au CP, je m'étais même mouchée dans un morceau de moquette !... :-(  )
Et vous ?

25 février 2008

spéciale dédicace...

... à Mariaba, à qui je pense tous les jours sur le chemin de l'école en passant devant cette maison ! :-)

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22 février 2008

des amis

Ce soir, j'ai vu une de mes deux copines d'enfance, qui était en voyage d'affaires à Bruxelles (et oui ! La licorne de la cour de récré s'est transformée en femme d'affaires !). Je lui ai parlé d'un truc qui me serre le coeur depuis trop longtemps : je ne donne PLUS de nouvelles. Ca date d'avant ce blog. Moi qui étais une grande grande écriveuse de lettres, et une grande attentive de la sonnerie du téléphone, je ne sais pas exactement ce qui s'est passé, si c'était du jour au lendemain ou bien petit à petit, mais je suis devenue une tombe (ou une carpe, c'est moins triste), muette. Pas seulement muette du genre "je ne donne plus de nouvelles" mais aussi muette du genre "je ne réponds plus au téléphone" et "je mets six mois à répondre à un mail", et ce pour tous les gens qui m'entourent, proches, ou lointains. Ce n'est pas du tout pour couper les ponts, pas parce que ce sont des relations qui ne me satisfont plus... mais je ne sais pas, tout à coup, une angoisse d'avoir changé, qu'on ne m'aime plus, d'être saoûlante,de n'avoir rien à dire, de décevoir... peut-être aussi une flemme à un moment donné, parce que j'ai beaucoup déménagé et que j'ai laissé des amis à chaque endroit... et qu'il faut donner des nouvelles à tout le monde. Et c'est un cercle vicieux. Parce que du coup, à force de ne plus donner de nouvelles, je pourrais comprendre que tout le monde m'en veuille, et du coup je n'ose pas rappeler les gens. Je me sens bête, pas très adulte. Je suis hyper lâche. Et je suis bien seule, aussi. Tout ce monde me manque.
Ma copine femme d'affaires m'a rétorqué qu'il était temps que je m'y remette, aux lettres et coups de fils. Que ça pouvait être difficile  mais que ça faisait plaisir. Je me suis sentie immensément soulagée de lui en avoir parlé. Je crois que ce post posté, je vais me lancer !

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18 février 2008

dimanche, pique-nique dans la forêt

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Mignon chien rencontré dans le métro menant à la forêt ; Ces maisons, elles sont à Bruxelles, ça peut être ça habiter dans la capitale, en Belgique ; Le pique-nique a été mangé en deux temps, à deux endroits différents : sur une table exprès pour et sur une souche champignonneuse ; Vue de l'interieur d'un magnifique sandwich au saucisson.

 

17 février 2008

le roi de la confiture

Il faut croire que l'envie de Couacman de faire des confitures a été plus forte que mon envie de décoller les étiquettes des pots parce qu'il s'y est mis avant moi. Il dit que je l'ai aidé à les faire, ces confitures, mais en vrai j'ai juste remué pendant la cuisson.

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Confiture poire/caramel/vanille - délicieuse.

16 février 2008

Ce soir, il se trouve que j'ai dîné seule. Pour

Ce soir, il se trouve que j'ai dîné seule. Pour des raisons débiles, des fois, je m'auto-inquiète : comme j'avais la flemme de cuisiner, j'ai fait chauffer la bouilloire et dégainé la soupe en sachet. Une fois que j'ai été assise face à mon assiette, j'ai eu une envie irrépréssible de faire pipi, mais la flemme de me lever. Du coup, j'ai mangé ma soupe le plus vite possible et le résultat, c'est que je n'ai pas du tout profité de mon repas et en plus, j'ai la langue brulée au dixième degré (au moins).

Je n'arrive PAS à me mettre au boulot. C'est terrible, j'ai un sentiment de perte de temps énorme parce que bien sûr, je ne fais rien à la place, je me contente de me dire "ah lala, 'faudrait que j'bosse" en regardant par la fenêtre. Aujourd'hui, j'ai fait un dessin, ça ne va pas du tout. La vérité, c'est que pour bosser, j'ai besoin d'être encouragée, qu'on me montre qu'on croit en moi et mes profs ne sont pas dans cette optique, ils pensent qu'on doit travailler pour nous et uniquement pour nous, et que nous sommes les seuls capables de juger si notre travail est fini et abouti ou pas. Eux critiquent toujours, toujours. La règle, c'est que c'est à nous de décider à quel moment le travail est terminé, eux ne disent jamais (ou très très rarement) que c'est bon, ok, n'y touche plus. Je comprends leur logique mais c'est très difficile, moralement, j'ai un besoin de reconnaissance. Juste des critiques, ça me décourage... Pourtant, je suis assez fière de ce que je fais mais d'un point de vue exterieur, je n'arrive pas à savoir si ce que je fais est vraiment bien ou bof ou nul, même... Bref.

Hier soir, j'ai bu une bière avec ma copine suisse-italienne et son ami ; je me suis rendu compte que je m'y connais de mieux en mieux en bières, j'y prends goût, j'ai mes préférées et tout et tout.

Juste avant d'aller boire un verre avec eux, je suis allée boire un verre avec les gens de ma classe, ça m'a rappelé Rennes, tous ces verres à la suite avec des gens différents (je dis "tous ces verres" mais en vrai, je n'ai bu que deux bières en quatre heures et ensuite je suis rentrée me coucher).

En parlant des gens de ma classe : nous sommes dix dont deux filles qu'on ne voit jamais. C'est la première fois, depuis le bac, que j'ai une "vraie" classe : on passe toutes nos journées ensemble de tôt le matin à tard le soir. J'ai l'impression de déjà super bien connaître tout le monde. Je suis la troisième plus vieille (c'est la première fois que ça m'arrive, normalement, je suis toujours la plus jeune) et les autres me disent que je suis vieille alors que j'ai deux ans de plus qu'eux. On crée une sorte de petit clan qui est parfois très lourd à supporter mais parfois aussi très très sympa.

Je suis bien obligée d'avouer que c'est Couacdad qui fait mes devoirs de typographie. Pendant les vacances de Noël, j'ai évoqué en sa présence la mise-en-page que la prof nous demandait de faire et il s'est lancé immédiatement. Le temps de lui expliquer ce que je voulais à peu près comme résultat et il m'a rendu copie, parfaite et arrangée à sa sauce, avec un beau titre comme je ne l'avais même pas imaginé et tout et tout. La prof est ravie et moi aussi !
Après avoir avoué ça, je suis bien obligée d'avouer aussi que Couacman participe généreusement et avec le sourire à la confection des devoirs (débiles, les devoirs) que me donne à faire mon prof d'histoire de l'art...
Je suis une fille très bien organisée (et très bien entourée, ok).

Après ça, je peux bien avouer également la façon dont je pense avoir perdu le toutou du chat.
Eté 1995, nous préparons les valises pour partir en vacances à Castera-Verduzan... personne ne pense au chat, qui veut peut-être lui aussi emmener ses petites affaires ? Couacmama me dit que non, non et non, le chat n'a besoin de rien d'autre que ses gamelles et sa caisse pour passer les vacances dans le Gers. Vexée, je mets discretos dans mon sac le toutou en question.
Une fois sur place, je le sors pour le chat, mais je le cache vaguement pour ne pas que ce soit quelqu'un d'autre que lui qui tombe dessus.
Fin des vacances : oublié le toutou ! Sous le buffet de notre chambre je crois...
Est-ce un rêve, est-ce la réalité ?... Je ne saurai jamais mais je trouve ça si précis... Je garde de cette histoire un immense regret.

16 février 2008

manique d'été

11 février 2008

périple à Knokke le Zoute

Hier, à Knokke le Zoute nous avons vu :
- des chateaux de sable
- des tas de voitures à pédales
- des gens marchant tous dans le même sens selon deux axes (gare/plage et plage ouest/plage est (et inversement)), et que nous avons suivis longuement (mais pas tout le temps)
- un chien riquiqui avec un vêtement marqué sur le dos du mot "police" et décoré d'un gyrophare (qui fonctionnait vraiment)
- une poubelle pleine et une poubelle vide
- des immeubles en béton comme des boîtes de médicaments alignées
- un coin rappelant la Normandie
- des gros lapins sur une pelouse de mini golf
- des caméras de surveillance devant les maisons
- beaucoup de magasins
- énormément de monde
- un porte-containers
- le soleil
- la Mer du Nord

Dans le train du retour, j'ai eu le temps de réfléchir et j'ai décidé de remettre en action le plan de sauvetage Couac que j'ai déjà mis à exécution à Rennes et qui s'était révélé très effiace. Il permet de se calmer, de relativiser, de positiver, de se détendre...
Le plan est simple. Il est constitué de trois règles :
1 - Ne plus demander à tout bout de champ, aux autres : "As-tu pris tes clefs ?" "As-tu pensé à éteindre le gaz ?", "Tu es sûr(e) de l'horaire ?" (ce type de questions) : laisser faire. Faire confiance. Laisser de la place aux imprévus, aux bévues. En plus, je sais par experience que c'est aussi lorsqu'on ne maitrise pas tout qu'il se passe des choses chouettes. Et je sais que c'est moins lourd pour les autres et aussi pour moi, qui m'inquiète et me tend pour rien.
2 - Ne pas me sentir brusquée pour un oui ou pour un non. Ne pas donner d'importance aux choses qui ne le méritent pas. Ne pas m'occuper l'esprit avec des choses négatives, et dont il suffit de se dire "je m'en fiche" pour qu'elles n'existent plus.
3 - Penser que je m'auto-accompagne et que je dois prendre soin de moi, que je suis chargée de m'occuper de moi-même, de ne dire que des choses que je suis capable d'assumer.
Cette décision, accompagnée du soleil et de la douceur des températures, m'a déjà redonné le sourire !
Et vous, ça va ?

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