au vidéoclub
Au vidéoclub, ce qui est bien, c'est qu'il y a du choix, il y en a pour toutes nos envies. Lorsqu'il ne fait vraiment pas beau, j'aime voir des films qui se passent l'été, dans un endroit où il fait beau, chaud, où les gens transpirent dans leur débardeur. Quand c'est les vacances, je n'ai rien contre un petit film angoissant, un bon fim d'horreur, un film glauque avec des jeunes dépravés et des vieux cruels. En periode scolaire, je suis plutôt "petite romance de campagne", films drôles (avec si possible Emmanuelle Devos - comme j'envie les gens qui n'ont jamais vu un film avec Emmanuelle Devos et qui ont encore tant de choses à découvrir), films urbains, films qui me rappellent que la vie peut être simple, drôle, stressante, remplie, ennuyeuse - films où on voit des parisiens qui marchent dans des crottes de chien, films où on voit des américains qui marchent dans des bouses de vache, films avec plein de gens qui parlent pour ne rien dire, films avec des gens qui parlent avec leurs yeux (qu'ils ont grands et graves) et qui en disent long comme ça. En fait, j'aime bien les films, un peu tous, les comédies américaines débiles, ça peut être chouette - aussi, les tragédies danoises, les p'tits films français, les films drôles aux airs de Râgoutoutou, les films chinois à histoires déséspérées.
Hier, mûs par un élan d'amour immodéré pour Bill Murray, nous avons loué Broken Flowers (de Jim Jarmusch). Aaaahhh... quelle bonne idée !... Quelle ambiance, quelle histoire, quel suspens ! Quelle fin ! Quelle angoisse ! Quels décors ! Quelles femmes ! Quels acteurs ! Quel film qui ne termine pas de faire penser !