Aujourd'hui, je suis allée chez Unico pour, entre autres, prendre des cartons. Finalement, j'ai bien acheté mon gruyère et mes yaourts (entre autres) mais j'ai complètement oublié les cartons. C'est sûrement parce que j'étais trop concentrée. En effet, le passage à la caisse est un moment très organisé, chez moi. Je pose tous mes futurs achats sur le tapis roulant (méthodiquement). Ensuite, je sors ma carte U(nico) de mon portefeuille ainsi que mes sacs en tissu, même si ce n'est pas du tout mon tour, faut que j'sois prête quand ce sera à moi. Aujourd'hui, le mec derrière moi était hyper perturbant, il me collait et s'agitait, soupirait, genre "Mon dieu que c'est long, je n'en peux plus, j'ai la bouche qui me brûle, j'ai envie de me rouler par terre". Comme je suis humaine (et qu'il n'avait qu'une boîte de lasagnes), je lui ai proposé de me passer devant, il a refusé, j'ai insisté mais non, non, non : l'ordre, c'est l'ordre : il voulait passer après moi. Ca ne m'arrangeait guère car il était collant et je n'aime pas qu'on me colle.
Aujourd'hui, je suis repartie le coeur léger. J'explique parce que ce post est incompréhensible (d'ailleurs, il doit être également inintéressant, je suis désolée mais j'avais envie d'écrire), toutes ces histoires de concentration à la caisse d'une supérette...?... Oui, bon, voilà : l'idée, c'est qu'en vrai, je suis angoissée à la caisse. Et ouais. Parce que je n'ai pas de carte bleue, je n'ai qu'une carte de retrait (je devrais aller à la banque pour y remédier mais j'ai bien trop la flemme). Du coup, je retire de l'argent avant de faire mes courses et ensuite, armée d'une liste de courses et d'un stylo, je fais des additions dans les rayons (et du coup, je me fais toujours suivre par les vigiles, qui se demandent bien ce que je manigance, accoudée à la table de la balance du rayon fruits), pour être sûre d'avoir de quoi payer tout ce que j'achète. Parce que le cauchemar, c'est de devoir dire à la caisse :" 25 euros 62 ?!... Hummm... euh... je n'ai que 25 euros... pourriez-vous retirer la pâte brisée s'il-vous-plaît ?" (sous le regard courroucé des clients de derrière). Ca m'est arrivé une fois en cinq ans, mais quelle fois !... Arghh... je détèste !... Du coup, je redoute le moment de payer et je suis obligée de me concentrer pour rester zen au-cas-où. C'est débile, hein ?

En ce moment, mon téléphone fixe sonne souvent mais tout aussi souvent, la personne au bout du fil ne veut pas me parler, elle s'est trompé de numéro. C'est ainsi que j'ai eu, sur mon répondeur, un message hyper agressif d'une dame : "Putain mais c'est encore fermée ?! Et bah d'accord, bordel, c'est vraiment n'importe-quoi. Comme d'habitude !". Ensuite, cette dame parle avec son mari et dit "Putain, elle est encore fermée !". Je me suis dit qu'heureusement, cette personne a fait erreur parce qu'avoir un tel message sur son répondeur quand il vous est adressé... bêêêêêhhh !
Ensuite, il y a eu l'adorable monsieur qui a pensé que j'étais Béatrice, sa cousine, car nous avions exactement la même voix elle et moi.
Et là, tout de suite, c'était une dame parlant d'un ton plaintif et disant "c'est quand vous venez, c'est quand vous venez, madame, c'est quand vous venez ?...". Moi, hyper gênée, d'une toute petite voix : "euh... excusez-moi, je ne comprends pas... vous devez f...". "Tuuuuup.... tuuuuuup...  tuuuuup" : elle m'a raccroché au nez ! J'adore...  :-(

D'abord, le premier truc, c'est de savoir qu'il existe aux éditions "Milan-Jeunesse" toute une série de bouquins "les goûters philo" qui sont très très efficaces pour répondre aux questions existencielles et pour voir les choses d'un autre point de vue, plus objectif. Ils m'ont déjà sauvée plusieurs fois de situations cafardeuses, donnent envie de voir les choses positivement... ce sont des bouquins qu'on lit, relit, et re-relit.



Le deuxième truc s'adresse aux eczémateux de mon espèce : depuis deux semaines, je ne me lave plus au gel douche mais à l'aide d'un savon en "pain" (ça s'appelle bien comme ça ?). Et bien mon eczema est presque totalement parti !...

Le carnet de choses à retenir est né ce soir. J'y pensais déjà il y a une dizaine d'années mais ce coup-là, c'est du concret. Il contient déjà des idées de décoration, mais aussi des choses plus profondes, comme des comportements à adopter ou pas vis-à-vis des autres, des sentiments ressentis à ne pas oublier. Des choses à retenir.

Adieu, le placard en coin !... Adieu la cheminée en marbre... Adieu le plafond à moulures. Adieu, fenêtre de cuisine ! Adieu, placard qui ne ferme pas plein d'araignées !... Adieu, mini cuisine !... Adieu, papiers peints et frise à la c.. !... Adieu salle de bains-placard !... Adieu fenêtre de chambre !... Adieu, sols ! Adieu cour de derrière ! Adieu, la porte qui ne sert à rien !!... Adieu, entrée de maison, bel escalier et joli carrelage ! Adieu, porte d'entrée !... Adieu trousseau de clefs...

... je déménage !!! Je viens de poster mon préavis de départ... Je ne sais pas encore où je vais aller mais je suis tout de même très très contente (j'aime bien changer d'endroits). Ce sera peut-être Bruxelles (si je suis prise dans l'école que je veux et que j'ai une bonne impression lors de mon entretien d'entrée), ou bien toujours Le Havre ; mais dans tous les cas, ce sera avec Couacman !... Hu hu hu !...  :-)))

... j'ai fini de bosser là où je bossais, Couacman est venu passer trois jours avec moi chez mes parents, il a fait un temps de rentrée tout le temps (j'adore : il fait tout noir dans la maison), on a été au ciné voir "La fille coupée en deux", on ne s'est pas ennuyé mais c'était pas la folie non plus (j'ai été déçue). On a fait des mots fléchés pendant des heures et des heures sur la table de la cuisine, avec l'aide de mes parents qui sont hyper doués ! Comme on avait envie de sortir, on est allé tous ensemble au ciné voir "Caramel" et j'ai bien aimé, c'était transportant. La console a été de sortie, on a joué à Super Mario, ça m'a fait le même effet que revenir dans un endroit de mon enfance : ce ciel bleu, cette musique, ces tortues ridicules : c'est chez moi !
Finalement, Couacman et moi sommes revenus au Havre. Depuis, je m'ennuie un peu, je fais des mots fléchés et du patchwork et je cuisine un peu (avant-hier : tarte aux oignons ; hier : raclette on toast. Ce soir : soupe en brique, mais c'est parce qu'on est allé voir "Persepolis" au ciné et du coup on est rentré un peu tard). Je fais du grand rangement ici aussi. J'essaie de me mettre en condition de travail pour l'année à venir, que je redoute lourdement. Voilà !

Ma copine qui bosse dans la pub s'est auto-contaminée aux mots fléchés pendant ses vacances, et nous a refilé le virus en rentrant. Depuis, nos soirées ne sont que définitions, dictionnaire, et recherche de mots improbables. Par exemple, pour "ouverture de boite", il fallait trouver "trépanation" : trop facile !
A ce propos, est-ce-que quelqu'un peut nous dire ce qu'on doit répondre à "travailleur de la terre", en 10 lettres avec un "R" à la fin ? Agriculteur, cultivateur : que nenni : trop longs ! Merci d'avance.

 

Et vous, ça va, il vous est arrivé quoi de beau aujourd'hui ? Sans blague : j'aimerais bien que vous me racontiez un truc de votre journée, juste-là, dans les commentaires. Ne cherchez pas un truc incroyable : dites-moi ce que vous avez mangé à midi, ou bien ce que vous a dit votre voisine de palier (qui vous a tant fait marrer), ou bien contez-moi la façon dont vous avez cherché une paire de chaussettes propres ce matin, ce genre de petits trucs. Ce serait super chouette. Et même si vous tombez sur ce post dans trois mois, il ne sera pas trop tard, ça me fera toujours plaisir. N'hésitez pas non plus si vous débarquez pour la première fois sur ce blog, tout le monde est bienvenu...

Je voudrais tous vous remercier pour vos participations. Je trouve ça infiniment rassurant, tous ces témoignages de choses simples mais vivantes du quotidien.

Je suis retombée sur ce patchwork commencé mais jamais terminé. J'ai bien envie de m'y remettre...

(J'en profite pour vous montrer l'élégante position préférée de monsieur Le Chat pour dormir, dite "position du lapin mort")